Chapitre 26 : Un besoin de liberté

  Hermione se leva. Elle s'était endormie sur son fauteuil préféré dans la bibliothèque. Il y avait quelques jours, Pavores avait fait son apparition. Elle n'arrivait pas à s'en remettre. Comment elle et ses amis allaient arriver à le vaincre ?
La brune partit prendre une douche puis s'habilla et descendit prendre son petit déjeuner. Elle était encore toute seule dans la maison. Depuis que Voldemort était parti, c'était assez fréquent. Malgré le fait des certaines libertés qu'elle disposait (comme se balader en pyjama toute la journée), être seule lui faisait surgir toutes ses mauvaises pensées, tous les mauvais souvenirs, entre autres. Après avoir fini son déjeuner, elle sortit le livre qu'elle avait commencé à écrire. Elle sortit une plume et se mit au travail. Une demi-heure plus tard, elle entendit une voix :

— J'étais sûr de te trouver là.

Sirius rentra dans la cuisine. Hermione releva la tête et lui sourit.

— Salut, Sirius. Ça va ?

Sirius acquiesça et s'installa à côté d'elle.

— Tu écris ton livre ?-

— Oui. Ou plus précisément... Mon journal intime.

— OK ! Eh, il y a une réunion à 18 heures. Je vais ranger le QG, des membres de l'Ordre vont peut-être dormir ici.

— Je vais t'aider.

Hermione rangea son journal et sa plume dans son sac. Deux heures après, tout le QG était rangé.

— On a bien travaillé. Maintenant, tout est impeccable.

Hermione acquiesça. Elle se tourna vers Sirius.

— Il est midi. Tu veux manger quelque chose ?

— Avec plaisir.

Hermione appela l'elfe de maison et lui demanda de faire la cuisine.

— Où est Drago ?

Hermione soupira. Sujet sensible ! La voix encore chargée de rancœur, la brune grinça :

— Dumbledore a jugé bon de me retirer sa garde, vu que je suis recherchée par un mage noir, tu vois ? J'avais retrouvé une autre partie de mon passé... du futur... Et je l'ai encore perdu.

Sirius soupira.

— Je suis désolé pour toi.

Il la prit dans ses bras. Hermione se blottit contre lui et murmura :

— Heureusement que tu es là Sirius...

18h, Salle de réunion de l'Ordre du Phénix.

Hermione se leva et déclara :

Bienvenue dans cette réunion de l'Ordre du Phénix. Mon oncle aura quelques minutes de retard, mais il nous a dit de commencer dès maintenant. Tout d'abord, j'aimerais vous présenter Severus Rogue, nouveau membre de l'Ordre du Phénix.

Tout le monde se retourna vers Severus, qui s'était installé non loin de Lily.

— Mais c'est un Mangemort ! clama une voix dans la salle.

Hermione déclara :

— Mon oncle et moi faisons confiance à Severus. Je vous prierai de ne pas douter de cette confiance.

Sa voix sèche étonna tout le monde.

— Bon, reprit-elle d'une voix qu'elle essayait de rendre enjouée, nous sommes ici pour aborder un sujet important. Le nouveau mage noir, que nous appelerons Pavor, par peur d'un tabou. Nous n'avons pour l'instant aucune information, mais ce mage noir en veut personnellement à moi et mon oncle. Il nous a dit que nous étions les premiers sur sa liste.

— Et donc ?

— D'après mon oncle, je dois rester ici en attendant d'avoir des informations sur l'identité de cet homme. Donc, ce sera à vous d'agir, si vous l'acceptez.

— Que devrons-nous faire ?

— Tout d'abord, savoir qui il est. Je pense qu'Albus s'en chargera en grande partie. Ensuite, ou en même temps, il faudrait savoir où il agit. Et l'enfermer à Azkaban, dans le meilleur des cas.

— Et si on n'arrive pas à l'attraper ?

Hermione soupira.

— Je ne sais pas. Je pense que nous devrions attendre mon oncle, il connaît déjà par coeur ce qu'il faut faire.

Quelques minutes plus tard, Dumbledore rentra dans la salle.

— Désolé du retard. Je suis allé chercher des informations sur Pavor.

— Alors ?

— De son vrai nom Lepus Black, ce serait un enfant caché de la mère de Sirius ou de quelqu'un de proche d'elle.

Hermione eut un rire nerveux.

— Super. Un Black en plus dans les pattes, lança la brune.

Sirius rit aussi, mais ce fut un rire forcé.

— Donc un demi-frère, cousin ou demi-cousin ?

— Oui. Et sa mère l'aurait eu avec un moldu.

— Ma mère avec un moldu ? Impossible.

— Donc ta tante ?

— Druella Black ? Hum, elle avait une manie du sang pur, elle aussi.

Hermione sourit, gênée. Elle dit :

— Je pense qu'il faudrait aller parler à ta chère mère, Sirius.

Il soupira. Mais un sourire apparut sur son visage.

— On pourra faire les présentations. Elle me reniera complètement, comme ça ! Enfin, c'est déjà fait, mais...

— Hum, elle n'a d'ailleurs sûrement pas digéré que quelqu'un vienne retourner sa maison pour retrouver un fichu médaillon.

Sirius garda son sourire. Il demanda :

— Mais qui donc a pu retourner sa maison ?

Hermione sourit à son tour et un éclat de malice apparut dans ses yeux.

— Hermione Granger, bien sûr.

— Qui est Hermione Granger ? demanda Severus.

Hermione soupira.

— J'avais oublié. Je me présente, Hermione Granger, voyageuse temporelle. Je suis née en 1979. Je suis allée à Poudlard avec Harry, le fils de Lily et James. Voilà. Mais continue de m'appeler Hermione Dumbledore.

Sirius pouffa.

— Comment être délicate.

Hermione lui sourit, sous le regard médusé de Severus. Dumbledore distribua les missions et la salle se désemplit rapidement. Bientôt, seuls les Maraudeurs restaient. Hermione salua son oncle qui transplana. Aucun membre de l'Ordre n'allait dormir au QG. Elle pourra lire longtemps dans la bibliothèque sans que quelqu'un risque de l'embêter. Elle demanda, sortant de ses réflexions :

— Tout va bien ?

Le groupe acquiesça :

— On a discuté avec Dumbledore.

— Et ?

— On a trouvé une solution pour que tu puisses continuer de vivre à l'extérieur. Déjà, il faudrait que tu puisses changer d'apparence. Et ensuite, nous connaissons un bouclier qui permettra à ceux qui sentent la Magie de ne pas sentir celle qui émane de toi.

Hermione acquiesça.

— Pour aller voir la mère de Sirius, je peux y aller comme je suis, sans bouclier ni transformation ?

Lily acquiesça.

— Très bien. Merci...

Le couple parti, bientôt suivi par Remus. Il ne restait plus que Sirius et Hermione.

— J'ai l'impression que Pavor à jeter un froid sur nos amis.

— J'ai l'impression aussi.

Hermione posa le regard sur Sirius. Son visage était fermé.

— Sirius, si ça se trouve, ce n'est même pas ton frère, et il n'a aucun lien de sang avec toi...

— A combien de pourcent de chance ? Hermione, je suis sûr que Voldemort lui-même avait le sang de ma famille !

— Sirius... murmura Hermione avec l'espoir qu'il se calme.

— J'irais voir ma mère. Elle me devra des explications, sur plusieurs sujets d'ailleurs.

Sirius sortit. Il avait besoin de décompresser. Il transplana là où il avait garé sa moto. Sirius mit son casque, s'assit et lança le moteur. Il se lança à pleine vitesse vers la campagne. Le jeune homme devait décompresser, souffler, et oublier sa famille qui lui avait gâché son enfance.

22 heures, QG de l'Ordre.

Hermione s'était endormie depuis longtemps sur son fauteuil quand la porte d'entrée s'ouvrit. La jeune femme se réveilla en sursaut, puis mis quelques instants à réaliser que quelqu'un venait de rentrer. Elle se leva, prête à aller accueillir le nouvel arrivant : c'était sans doute Sirius ! Il lui avait promis avant la réunion qu'il resterait avec elle le soir-même afin qu'elle ne soit pas encore seule.
Pourtant, la brune n'eut que le temps de plier son plaid. La porte de la bibliothèque s'ouvrit, laissant entrer un parfait inconnu.

— Bonjour, Hermione. Je suis ravi de te voir ! s'exclama l'homme.

Hermione hurla. L'homme lui jeta un Doloris. Elle arriva à sortir sa baguette et se battit avec lui. Quelques minutes plus tard, l'homme la désarma. La pauvre, elle venait de se réveiller quand même.

— Ah, Hermione... Tu sais, la prochaine fois, je ne t'épargnerai pas.

Il lui jeta plusieurs Doloris. Elle tomba dans les pommes, juste après avoir entendu ce rire, horrible, qui lui glaça le sang.

2 heures du matin.

Sirius ouvrit la porte de l'entrée du QG. Il allait attendre le réveil d'Hermione, il devait lui parler. Il alla voir dans la cuisine si elle s'y trouvait. Il passa dans la salle de réunion, puis monta dans la bibliothèque. Il ouvrit la porte et trouva Hermione, allongée au sol, la baguette éloignée de plusieurs mètres d'elle. Les fauteuils avaient brûlés, ou s'étaient ouverts, leurs plumes étaient partout sur le sol. La brune avait le corps ensanglantés, et baignait dans une mare de sang.

— Hermione !

Sirius porta la brune à l'infirmerie. Il vérifia rapidement, et remarqua deux grosses plaies se dresser sur son corps. Il transplana.

Godric's Hollow

Sirius sortit la clef et ouvrit la porte de la maison de ses meilleurs amis. Il ferma la porte derrière lui. Il entendit une voix masculine hurler :

— Qui est là ?

— C'est Sirius ! Venez m'aider !

Quelques minutes plus tard, ils étaient tous trois en bas.

— Hermione est blessée. Quelqu'un est rentré au QG et l'a torturé.

Lily ne chercha pas à comprendre. Elle était en pyjama, mais elle s'en fichait. Elle demanda à James de garder les enfants et elle transplana avec Sirius.

Infirmerie du QG, 4h00 du matin.

Hermione ouvrit lentement les yeux. Lily dormait sur un lit en face de celui de la brune, et Sirius se reposait quant à lui sur un fauteuil. La blessée se leva avec difficulté. Elle ouvrit la porte et alla dans la bibliothèque. Elle se pencha et ramassa sa baguette. Hermione répara ou remplaça les fauteuils et sortit de la bibliothèque. Elle retourna à l'infirmerie, et se rallongea, la baguette en main. Et si l'homme revenait ? La jeune fille était sûre que c'était Pavores. Mais, s'il était rentré dans le QG, cela veut dire que Dumbledore, gardien du secret, lui a donné le message grâce auquel l'on pouvait rentrer au sein du QG. Une voix sortit Hermione de ses réflexions.

— Hermione !

Sirius s'était réveillé. Il se leva et arriva rapidement à côté d'Hermione. Il lui prit la main.

— On était tellement inquiet ! Qui t'a attaqué ? Et comment ?

Hermione soupira et lui expliqua l'histoire. Elle conclut :

— Donc c'est...

— Pavor qui t'a attaqué, termina Sirius.

Hermione acquiesça.

— Nous devons prévenir mon oncle.

Sirius acquiesça à son tour. Lily s'étira comme un chat et se mit debout en deux temps trois mouvements.

— Hermione !

Lily vérifia l'état de santé d'Hermione. Hermione lui demanda si elle pouvait aller voir son oncle.

— Tu peux aller le voir, mais Sirius t'aide à transplaner. D'accord ?

Hermione acquiesça et la remercia.

— On peut y aller dans une heure ? Comme ça, on a le temps de se préparer.

— Bien sûr. On se retrouve dans une heure dans la cuisine.

Hermione acquiesça et alla dans sa chambre. Elle prit une douche et s'habilla. La jeune femme prit son sac et elle descendit dans la cuisine. Sirius l'attendait déjà.

— T'as pas faim ? Prends les biscuits avec, si tu veux.

Hermione acquiesça et glissa les biscuits dans son sac. Elle vérifia que sa baguette était rangée, puis posa sa main sur le bras de Sirius. Ils transplanèrent.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top