Le lundi suivant, dix-sept heures.

Dray regardait la télévision avec attention. Ce soir-là était particulier. Il y avait une grande compétition de multi-sport qui avait commencé tôt dans l'après-midi.

Bien sûr, Alix et Kim y participaient. Et leur enfant avait un mauvais pressentiment, sentant que quelque chose dégénérait, même si iel ne savait pas quoi, ni comment. Iel avait un mauvais pressentiment, qu'iel essayait de chasser pour ne pas être réakumatiséë. Une akumatisation par an c'était largement suffisant à ses yeux, et iel y avait déjà eu droit la semaine précédente.

En rentrant, iel avait expédié ses devoirs pour pouvoir observer les épreuves, même en sachant avoir déjà loupé le tir à l'arc, et l'épreuve de roller, dont iel était persuadéë qu'elle avait été remportée par sa mère.

Mais quand le présentateur annonça les épreuves tirées du triathlon, sur des distances réduites par rapport aux Olympiques, l'adolescent•e sourît. Là, c'était certain, son père allait briller. Kim était extrêmement bon en natation et en course à pied. La troisième épreuve, le cyclisme, était son point faible, mais le champion s'en tirait bien.

Mais le sourire disparut bien vite du visage de l'enfant. Parmi les concurrents, iel avait aperçu Ondine. Et avec elle, ça tournait systématiquement au vinaigre, elle haïssait officiellement Alix et son ancien béguin pour Kim s'était transformé en une forme de détestation cruelle. Malgré les ans, la nageuse ne passait pas au-dessus du râteau.

Pourquoi faut-il qu'elle participe ?! Quand y a une compète avec les trois, on frôle toujours l'akumatisation !

Tentant de chasser le pressentiment de catastrophe qui l'agitait, Dray se concentra sur les épreuves.

Ondine remporta l'épreuve de natation.

Kim remporta celle de course à pied.

Et Alix termina en premier l'épreuve de cyclisme.

Cette fois, la catastrophe était inévitable. Avec une telle égalité, Ondine allait forcément grommeler, protester, refuser que l'on donne simplement un point à chacun et que l'on continue la compétition.

Bien sûr, ce fût ce qui arriva.

Alix tenta de dissuader son adversaire, mais ça n'eut pour effet que de renforcer la détermination de la plus grande à faire un scandale.

Par-dessus les protestations de la championne, les commentateurs sportifs se régalaient du scandale, commentant activement.

Kim et Alix regardait leur adversaire avec lassitude. Elle semblait ne pas pouvoir s'en empêcher. Mais après un temps, elle accusa ouvertement la tatouée d'avoir triché, prétendant que son vélo devait être truqué pour lui permettre d'aller plus vite que tous ceux qui étaient plus grands...

Dray grimaça aussitôt. L'honnêteté était une des valeurs les plus importantes pour sa mère, l'accuser de triche revenait à s'exposer à une colère.

Comme prévu, ça ne manqua pas.

« Toi, toi, tu m'accuses de tricher ?! Non mais tu t'es regardé ! Tu digères pas que je puisse être aussi bonne que toi en sport, et surtout tu n'as toujours pas digéré que Kim m'ait choisie, moi, alors tu passes ta vie à essayer de nous saborder !

— Mais oui, bien sûr. Tu triches tout le temps, pour tout, sinon tu serais jamais arrivée ici, on sait tous que t'étais une naine au lycée, tu...

— S'attaquer au physique en plus ?! Non mais ! J'y crois pas ! T'as vraiment pas l'esprit du sport ! J'ai jamais triché, j'ai juste prouvé que c'était peut-être bien d'être une montagne de muscles mais l'agilité compte aussi !

— Les filles, s'il vous plaît...

— Laisse-moi lui faire passer l'envie de me défier, Kim.

— Oui, c'est une affaire entre nous ! Mais voler le temps des autres, c'est pas de la triche, peut-être ?!

— Toi, t'as carrément inondé toute la ville et obligé Chat Noir et Ladybug à modifier leurs pouvoirs !

— Les filles, stop, on sait tous que l'on est sous l'autorité du Papillon lorsqu'on est akumatisé, on n'est plus soi-même !

— S'il te plaît, Mam's, calme-toi, murmura Dray en apercevant un akuma, s'il te plaît...

— Tu vas voir ce que c'est, tricher ! »

Une brume violette entoura aussitôt Alix. Lea jeune poussa un soupir. Évidemment. Farfalla n'allait pas se priver d'une telle occasion. Ça avait beau faire près de vingt ans que des akumatisations avaient régulièrement lieu, personne n'avait compris. D'accord, ça pouvait être compliqué d'éviter les émotions négatives, mais dans la mesure du possible, les Parisiens auraient pu faire attention à éviter d'en provoquer, non ?

« Je vais te montrer ce que c'est que tricher ! »

Elle était devenue immense, sa peau avait viré au vert, ses cheveux étaient devenus sombres et longs, les mèches s'agitaient en tout sens, ses yeux lançaient des éclairs presque littéralement. Soudain, des clones apparurent dans chaque coin, chacun posant la main sur l'épaule d'un des participants à la compétition, et aussitôt, tous plongèrent dans la piscine, faisant des mouvements pitoyables de brasse, tandis que les clones de l'akumatisée évoluaient avec grâce et rapidité.

« Alix, arrête ! Tu les mets en danger, ce n'est pas comme ça que tu régleras le problème !

— Il n'y a plus d'Alix. Je suis Obligazion. »

À ces mots, des mèches noires se dressèrent autour de sa tête, comme des serpents, et propulsèrent Kim au loin.

Dray éteignit la télévision, dans une espèce de gémissement. Iel en avait assez vu, et n'avait plus du tout envie de regarder.

Iel se dirigea vers sa chambre en trainant les pieds. L'inquiétude lui donnait presque la nausée. Les akumatisations de sa mère seule étaient presque toujours spectaculaires et réellement dangereuses. Et vu la manière dont elle avait réagi à l'intervention de Kim, son enfant ne voulait pas regarder le massacre qu'elle allait faire.

Le regard fixé sur la rue en contrebas, les yeux suivant le mouvement des premières gouttes d'une averse qui commençait, l'adolescent•e formait un souhait inconscient pour que tout rentre vite dans l'ordre. Iel aperçut les héros qui couraient sur les toits, iel vît des éclairs de lumière, des clones d' « Obligazion » qui se battaient dans le lointain. Une petite voix lui soufflait, pernicieusement, qu'iel aurait dû trouver un moyen de se rendre utile, plutôt que de rester là, à l'abri, terréë dans sa chambre comme une pauvre créature.

Mais y aller... Certes, c'était sa mère qui avait été touchée, qui était victime, mais elle n'avait même pas écouté Kim, celui qu'elle aimait depuis toujours, alors pourquoi écouterait-elle son enfant si décalé ?

« Draggory Chiên-Lê ?

— Aqualta ? Qu'est-ce que tu fais là ? Comment es-tu entrée ?

— La porte-fenêtre de la chambre de tes parents était ouverte. Et... Je suis venue te demander de nous aider. J'ai besoin de toi.

— Moi, aider un groupe de super-héros surentraînés ? Je ne sais même pas qui je suis, répondit Dray avec un rire amer, comment je pourrais aider ?

— Je ne te demande pas de venir la voir juste comme ça et de la désakumatiser, je sais à quel point c'est dur de leur faire rejeter un akuma. Mais... On n'arrive même plus à savoir à qui il faudrait s'attaquer pour la libérer, la moitié de la ville est passée sous son emprise malgré l'alerte, et une partie de ces victimes a pris son apparence. Et les autres lui obéissent au doigt et à l'œil, à elle et ses clones. Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais c'est catastrophique.

— Cette sangsue d'Ondine l'a accusée d'avoir triché pendant la compétition. Et ça... Mam's ne supporte pas. L'honnêteté est sa plus grande valeur. Quand j'ai vu qu'Ondine participait à la compétition, j'ai su que ça allait dégénérer, ça dégénère toujours avec cette andouille. Et j'peux pas l'empêcher, et j'peux rien faire. J'suis pas héroïque du tout, moi.

— Draggory ? Je sais que tu peux le faire. On a besoin de toi, pour pouvoir libérer ta mère. S'il te plaît...

— D'accord, Aqualta. J'accepte la mission. Mais une seule fois...

— Bon... Draggory Chiên-Lê, je te confie le Miraculous de la Vierge. Tu t'en serviras pour le bien d'autrui. Une fois la mission terminée, tu me remettras le Miraculous, déclara-t-elle en lui tendant un fin diadème blanc décoré d'étoiles ciel.

— Oui, Aqualta.

— Bonjour, je m'appelle Blankki, s'exclama une petite créature crème qui avait jailli du bijou à l'instant où Dray l'avait posé sur sa tête, tout ce que tu as à faire est dire « Blankki, transforme-moi ! »

— Blankki, transforme-moi ! »

L'héroïne permanente écarquilla les yeux devant la tenue de son partenaire temporaire.

C'était un tailleur blanc, sans manche, dont les manches et les épaules étaient décorées de volutes légères, dorées, qui se développaient en nuages au niveau des épaules. Sur la poitrine brillait le symbole de la Vierge, bleu comme le ciel. Son visage était couvert d'un masque de forme classique, rayé horizontalement de quatre bandes, celle du haut étant jaune, puis une blanche, une violette et la dernière noire.

Les cheveux de Dray étaient devenus blonds clair, coiffés étrangement avec des mèches en épis, d'autres tressées en petites tresses, certaines assez courtes et d'autres plus longues. Par-dessus se trouvait le Miraculous, dont les étoiles brillaient comme des vraies, devenues presque blanches.

Accrochée à sa taille brillait l'arme, une palme métallique verte, lumineuse.

« Whaou. Tu as une sacrée imagination pour obtenir un costume pareil !

— Merci. On y va ?

— Bien sûr, s'exclama Aqualta en sortant sur le balcon, suivie de son partenaire.

» Au fait, comment tu t'appelles, demanda-t-elle en se dirigeant vers le lieu du combat.

— Iuvenis.

— C'est latin ?

— Oui.

» Oh bon sang le bazar... Ondine est encore en vie ?

— Oui, on l'a mise à l'abri. Mais comme tu vois, la situation est critique. Notre adversaire se clone et on est arrivé trop tard pour identifier laquelle est la véritable. Et en plus, nous ne pouvons pas l'approcher, si un clone nous touche, nous passons sous ses ordres. Carapace a été pris comme ça.

» Manifestement, ils ont réussi à rassembler tous les clones dans un espace délimité, mais comme ils se multiplient encore, ça va bientôt devenir impossible.

— Ok, qu'est-ce que je dois faire ?

— Tu as le Miraculous de l'honnêteté, tu peux savoir laquelle est la vraie. Il faudrait que tu arrives à toutes les pointer en même temps.

— Mm... D'accord, je devrais pouvoir y arriver. Mais j'vais devoir monter là-haut, déclara Iuvenis, en pointant la Tour Eiffel.

— Hors de question, s'exclama Ladyrouge qui venait d'atterrir sur le toit à côté d'eux, c'est trop dangereux !

— Je ferai attention. C'est le seul moyen pour que mon pouvoir marche à coup sûr.

— Mais si tu te fais attraper...

— Ça n'arrivera pas.

— Ne prend pas de risque, recommanda Chat Noir en s'agenouillant pour regarder Iuvenis dans les yeux, ne les provoque pas. Elles ne peuvent pas grimper, alors reste sur les toits. Et... Comment tu comptes monter ?

— Les armes du Zodiaque Occidental sont pleines de ressources, répondit Aqualta avec un sourire, Iuvenis n'aura pas de problème pour ça.

— Parfait. Vas-y, vite !

— Oui, Chat Noir ! Merci de votre confiance, s'exclama-t-iel en partant.

— Chat Noir ! Tu ne devrais pas...

— Si tu veux, j'en parlerai avec Ladybug. Mais nous devons faire confiance aux héros qu'Aqualta choisit. Ils peuvent nous aider, ils nous aident. Et n'oublie pas que nous n'étions pas beaucoup plus âgés qu'eux quand nous avons reçu nos Miraculous.

— Et nous étions en danger !

— Non. L'équipe nous renforce, Rena Rouge, tu ne peux pas la refuser.

— Que dirais-tu si tu apprenais qu'Hugo s'est exposé ainsi à un akumatisé ?

— Je serais fier. D'abord, j'irais vérifier qu'il va bien, qu'il n'a pas été blessé, que tout se passe bien. Je lui reprocherais sans doute de ne pas m'avoir prévenu, mais je sais l'importance de garder les identités secrètes. Puis je le féliciterais, et je serais fier de lui et de son choix. Car porter un Miraculous est une charge, et un enfant qui l'accepte est déjà un héros.

— Tu ne t'inquièterais pas ?!!

— Si, sans doute. Mais je ne l'empêcherais jamais d'agir. On m'a suffisamment interdit d'agir. Tu dois leur faire confiance, tu le sais.

— J'ai peur. Peur qu'il arrive un problème, peur d'échouer, peur que...

— Rena, je vais te dire un secret. On a tous peur. Mais le courage, c'est de ne pas laisser cette peur nous diriger. Ça fait vingt ans qu'on agi, qu'on est des héros, et aujourd'hui nous avons besoin d'aide. Su-Han nous l'a offerte, ne la refusons pas.

— D'accord. Qu'est-ce... Qu'est-ce qui se passe ? »

Un cri avait résonné tout autour d'eux, comme un chant de guerre, et la ville entière se trouva noyée d'une lueur blanche et bleue, éblouissante, les obligeant à fermer les yeux.

Quand ils les rouvrirent, les doubles d'Obligazion s'étaient évanouis, et il ne restait plus que l'akumatisée originelle, sonnée, debout à quelques mètres d'eux.

Chat Noir se précipita aussitôt vers elle, cataclysma le bracelet de nage qu'elle portait au poignet, Ladyrouge purifia l'akuma, et ils attendirent le retour de Iuvenis, tandis que Pesce, Hammela et Oxi, qui avait tenté de maintenir les Obligazion dans un périmètre précis, arrivaient sur le toit.

Aqualta tendît un porte-clés représentant le bâton du Gardien Céleste en rouge et noir à Ladyrouge, qui le lança avec le « Miraculous, Ladyrouge ! », réparant les dégâts, libérant les personnes hypnotisées, et permettant à Carapace de rejoindre le groupe pour le « Bien joué ! » final.

La porteuse du Verseau félicita l'alliéë du jour pour son aide très efficace, et Iuvenis secoua la tête, déclarant qu'iel n'avait fait qu'appliquer le plan.

« Mais merci quand même. Ça a été très rapide.

— De rien...

— Au fait, lança Chat Noir avec curiosité, pour une fois que je peux poser la question : ça vient d'où ton nom ?

— C'est du latin... Ça veut dire le jeune homme, ou la jeune fille, suivant le contexte de la phrase, c'est une forme de neutre indirect. Et... Comme je suis non-binaire, j'ai choisi ce mot-là, qui m'avait fait sourire quand je l'ai appris.

— WoW on a affaire à un érudit !

— Dixit le roi des premiers de classe, commenta Carapace.

— Parfois je me demande si on est pas plus matures qu'eux, marmonna Hammela.

— Je sais pas de manière globale, mais je suis certain qu'Aqualta est plus mature que Carapace, rétorqua Oxi.

— Eh !

— C'est... C'est toujours comme ça ?

— Ouais, répondirent Aqualta et Mayura d'une seule voix, toujours.

— Viens, que je te raccompagne avant que tu te détransformes...

— Merci. »

Quelques minutes plus tard, Aqualta se tenait de nouveau au pied de la Tour Montparnasse, comme si souvent ces derniers jours. Cachée derrière un pilier, l'héroïne se détransforma. Elle contemplait le diadème dans sa main, réfléchissant à tout ce qui se passait, la multiplication des attaques, les pouvoirs qui la forçaient à faire appel à ses amis, la manière dont même l'ancienne Miracle Team ressurgissait après des années d'inactivité, parce que l'on avait besoin de leurs pouvoirs les fois où ce n'était pas la boîte du Zodiaque Occidental qui était nécessaire.

Farfalla préparait quelque chose de gros, et il semblait que tous les combats visaient à mieux connaître et comprendre les forces réelles de ses adversaires. Comme si elle avait décidé de régler définitivement l'affaire rapidement.

Cette pensée avait quelque chose d'effrayant, se dît-elle en poussant la porte de l'appartement de Su-Han.

Le gardien lui sourît doucement, puis lui demanda ce qui n'allait pas.

« Je vais finir par croire que vous êtes télépathe. J'ai l'impression que Farfalla prépare quelque chose de gros, de très gros. Un peu comme ce qu'il s'était passé le Jour des Héros, je ne sais pas si vous voyez...

— Oui, j'ai regardé les vidéos, comme tout le monde. Tu as peur d'une akumatisation de masse. Mais tu sais que, avec les deux boîtes de Miraculous, vous n'aurez aucun mal à gagner, n'est-ce pas ?

— Et si les porteurs sont akumatisés ?! Même Andromeda l'a été ! Alors que c'est sa fille. Ou simplement qu'elle akumatise quelqu'un qui soit proche de nous, suffisamment pour nous neutraliser... J'ai été incapable de me battre contre Andromeda, si elle faisait ça, je ne sais pas, avec Alya par exemple ! Ou avec mon père... Là, elle élimine d'un coup Mayura, Chat Noir et moi !

— Aurore, détends-toi. Je doute qu'il y ait le moindre risque avec Alya, certes elle se faisait beaucoup akumatiser quand elle était jeune, elle ne l'a plus jamais été depuis qu'elle connaît l'identité de Ladybug. Quant à ton père... Il connaît le Miraculous du Papillon suffisamment pour ne pas prendre de risque.

— Mm. Je sais pas pourquoi, je ne suis pas convaincue.

— C'est aussi pour ça que tu as un Miraculous, Aurore Agreste-Sancœur. Pas seulement parce que tu as grandi en en connaissant mieux que personne l'histoire de Paris et des Miraculous. Pour que tu puisses te défendre, parce que tout le monde sait ce qu'il se passe quand Gabriel Agreste perd quelqu'un.

— Adrien n'apprécierait pas.

— Tu te rappelles la première chose que tu m'as dite ?

— Que ça aurait dû être à lui que mon pouvoir aurait dû revenir, parce que je suis certaine qu'il a plus. À cause de son dernier nom.

— Athanase. L'immortel. Je pense que tu as raison. Et qu'Émilie a caché quelque chose en le créant. Mais nous ne pouvons que théoriser là-dessus.

— En effet. Je dois y aller... Mais merci d'avoir essayé de me rassurer. Je vais un peu mieux.

— Ce n'est rien, répondit Su-Han en saluant l'adolescente. »

J'ai vraiment fait un bon choix avec cette jeune fille. J'espère qu'elle saura en sortir.

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 2898 Mots.

 Oh, tiens, enfin un nouveau chapitre. Celui-là m'a pris longtemps à écrire, vu que j'y suis depuis genre le cinq mars et qu'on est le 17 avril.

 Bon, en même temps, entre-temps, y a eu la diffusion du final. Et j'ai eu besoin d'écrire mes réactions, la manière dont je vois Nathalie réagir potentiellement... Bref, j'ai alimenté le recueil d'OS et délaissé un peu ce chapitre.

 Galère de costume / 1000, j'espère qu'il est bien, merci à @Renars3107 pour sa suggestion et @Cookie_Noir pour le masque !

 J'avais décidé de contextualiser la décision de faire appeler à Dray. Et comme j'ai une espèce d'allergie au personnage d'Ondine, j'ai vite trouvé une raison.

 La partie avec Su-Han n'était absolument pas prévue à la base, mais j'ai eu l'image, et j'ai bien envie de développer la relation qu'il peut avoir avec Aurore, et la manière dont elle le voit. Parce qu'en fait, il est le seul adulte avec qui elle peut être franche à 200%...

 (J'verrais, c'est annexe...)

 Aussi, je commence doucement à planifier la suite. Faire un plan n'est pas du tout quelque chose de naturel chez moi, mais là je vois ce que j'ai envie de mettre donc...

 Conscience : c'est surtout que t'en as marre des combats mais tu peux pas mettre tout d'un coup et tu le sais !

 Moi : oui, ok, t'as pas tort.

 Mais bref, mis à part que j'ai galéré avec, j'aime bien le chap.

 Et vous ? Vous en avez pensé quoi ? C'était bien ? Dites-moi tout !

 Bises,

 Jeanne.

 (17/04/2022)