C H A P I T R E 8

ATTENTION !! Ce chapitre contient un passage à caractère sexuel, avis aux âmes sensible :)

Bonne Lecture !

***

- Oscar ?

- Ca ne te dis rien ?

Mark fait non de la tête en avalant sa boucher de ses haricots blanc, assis autour d'une table de la cantine du CSM au sous sol. Le restaurant est éclairé par une verrière au plafond, bondé d'agents en pause venant se remplir l'estomac et moi la première. J'ai une faim énorme depuis que nous sommes sortis des bureaux des experts. Jusqu'ici j'ai pu tenir le coup mais j'ai cru au bout d'un moment que j'allais finir par m'évanouir. Chris est à une table plus loin avec des collègues à lui dont certains semblent avoir le même âge.

J'avale des fourchettes pleines de riz et de chili con carné, je me régale tellement que j'en oublie mes soucis. Mark reprend la parole la bouche pleine :

- Pourquoi... Tu ne retournerais pas dans ce-Cette cité perdu là... Helo... Célio...

- Héliopolis.

- C'est ça. Et bien peut être que tu trouvera quelque chose là bas ?

- Je n'en suis pas sur, murmuré-je en piquant dans mon assiette. Cette cité n'est plus perdu maintenant elle est habitée. Et je doute que la chapelle y soit encore.

Je prends le temps de boire une gorgée d'eau avant de reprendre.

- Hm... Et puis même si elle y était le cachot a été détruit par Isobel de ces propres mains ! Et à en croire ce qu'elle a dit il n'y avait pas tellement de réponse concrète là bas.

- Oui, parce qu'elle n'a été voir que cette chapelle. Mais si il y avait des ruines ? D'autre monument qui pourrait avoir un lien avec toi ?

Je m'arrête de manger pour regarder dans le vide sans vraiment réfléchir. Rien ne m'a conduit à aller voir dans cette ville, je ne sais même pas par où chercher. Je replonge le nez dans mon assiette en tournant et retournant cette histoire dans ma tête.

- On devrait déjà commencer par savoir qui est ce Oscar et...

Il baisse le ton de sa voix en se penchant légèrement pour me parler :

- Et si il y est vraiment pour quelque chose dans la mort de tes parents.

Cette pensée m'irrite au point que je ne remarque pas que je serre la fourchette dans ma main. Au moment où je m'en rends compte je pensais qu'elle allait se briser alors je la pose sur mon plateau bruyamment. Mark remarque ma colère, il pose sa main sur la mienne en m'adressant le regard le plus compatissant et gentil qui soit.

- Ne t'emporte pas aussi facilement.

- Facile à dire. C'est pas toi qui a des pulsions meurtrière.

- Exact. Mais dirige les vers les coupables, pas sur des ustensiles de cuisines... Ou sur moi.

Il m'adresse un clin d'œil alors que je m'excuse en souriant très légèrement avant de me recentrer sur mon Chili. Mais étant trop absorbée par mes pensées et mes réflexions je ne fais que jouer avec ma viande et mes haricots lorsque mes yeux dérivent sur l'entrée du restaurant. J'arrête soudain toute réflexions lorsque je vois Derick prendre un plateau et des couverts avant de faire la queue au Self, accompagné de son père

- Je croyais qu'il était censé se reposer ?

Ne comprenant pas de qui je parle, Mark me dévisage avant de se retourner. Je peux voir ses épaules se détendre. Il doit être aussi surpris que moi.

- Bon sang...

Il lève les yeux au ciel en quittant la table après s'être essuyé la bouche à la va vite puis se dirige vers Derick, debout en jogging et tee-shirt noir. Même avec ses cheveux en bataille et ses cernes sous les yeux, rien ne m'empêchent pas de le contempler longuement. Le fait de le voir me redonne le sourire. Mark le regarde dans les yeux, ayant l'air de lui parler comme à un enfant qui devrait être au lit au lieu de se pavaner dans un restaurant. Je dégage ma mèches pour découvrir mon oreille afin de me concentrer sur leur conversation à l'aide de mon ouïe développée :

- ....devrais être dans ta chambre. Je pensais que tu... HS... Pour pouvoir rester debout...

- Ca va. J'ai eu faim et la bouffe qu'ils m'ont filés dans la chambre était dégueulasse...

Mark soupire et pince les lèvres avant de s'adresser au père qui ne semble pas vouloir se mêler à la conversation.

- Vous n'êtes pas censé le surveiller ?

- Si il veut se dégourdir les jambes et qu'il se sent mieux ainsi je n'ai rien contre.

Mark regarde à nouveau le concerné qui prend un plat rempli de steak fritte. Il fait les grands yeux devant son assiette.

- ... essaye de ne pas trop t'énerver sur quoi que ce soit. On ne sait pas ce que donne les résultats des test sanguin et Aileen est aussi à cran que toi...

J'hausse soudain les sourcils, ce qui me fait perdre le fil de la conversation. Pourquoi on parle de moi ? Pour le moment je vais très bien, ce n'ai pas moi qui était enfermé dans une chambre d'hôpital !

Je regarde les deux hommes se fixer puis Derick qui fait la moue en posant ses yeux gris sur moi. Je les baisse, puis les lève de nouveaux lentement quand Mark revient vers notre table, l'air d'avoir abandonné. Je ne le quitte pas des yeux, il ne me regarde qu'une seconde avant de se remettre à manger.

- Tu devrais faire une place à côté de toi.

Il désigne la chaise de libre, j'ouvre la bouche sans rien dire. Au dessus je remarque Derick se diriger vers nous avec son père sur ses talons. Il m'adresse un petit sourire en coin avant de s'installer à côté de nous. Je ne sais pas pourquoi j'ai cette gêne de le regarder dans les yeux mais lui au contraire, il ne se prive pas de m'embrasser le haut du crâne en me caressant la nuque. Un contact surprenant et inattendu qui me fait frissonner, j'ose enfin le regarder mais il s'attaque déjà à ses frittes. Je remarque son père me lancer de petits coup d'œil sans vraiment sourire. D'ailleurs, il n'est pas très souriant.

Un silence s'installe autour de la table, celui-ci est plus que gênant. Je finis alors mon plat quand Mark interrompt enfin ce long supplice.

- Tu ne m'as toujours pas parlé de la conversation que tu as eu avec "Derick".

Il mime les guillemets tandis que je lève rapidement la tête vers lui en le fusillant du regard, Derick s'arrête de couper son steak pour regarder Mark sans comprendre de quoi il parle. Il l'a fait exprès cet idiot !

- Qui, moi ?

- Ouais.

- Je t'aurais appelé ?

J'affiche un sourire forcé que j'adresse à Mark avant de me retourner vers mon ami.

- Non. Il dit cela pour me taquiner.

Il lève un sourcil en ricanant. Son père n'a pas l'air de vouloir savoir de quoi on parle et ne prend même pas la peine de lever la tête.

- Alors ?

Je m'arrête de manger pour regarder Mark en soupirant. Ma mine devient moins enjoué. 

- C'est si grave ? demande-t-il en laissant ses couverts pour écouter ce que j'ai à dire.

Mais je continue de le fixer tandis que les deux curieux attendent une réponse. Je les regarde à tour de rôle avant de détendre ma mâchoire et de poser mes coudes sur la table.

- C'était l'hôpital de Washington. Mon grand-père est dans le coma.

Le visage de Mark et Derick se change aussi tôt pour prendre des air désolés en me regardant comme si tout le malheurs du monde était sur moi. Ce que je n'aimais pas particulièrement. Je gesticule sur ma chaise et commence à m'occuper l'esprit en déplaçant les couverts sur mon plateau ou tripoter le coin de ma serviette en papier.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

- Crise cardiaque.

- Quand ?

- Hier matin. Il a appris pour... 

Je m'arrête puis regarde Derick qui n'est pas au courant de tout, mais Mark comprend. Je déglutis difficilement en tentant d'ignorer la boule qui se forme dans mon ventre. 

De nouveau un silence, je n'ose regarder ni Derick ni Mark. Quant à son père il a cette fois-ci lever la tête en fronçant très légèrement les sourcils mais rien de plus. Plus ça va plus je le trouve bizarre.

- Si j'ai bien compris tu compte aller là bas ?

Je lève timidement les yeux sur Mark puis hoche la tête. Il n'a pas l'air de vouloir m'en dissuader, je lui en suis reconnaissante. Je me sens déjà assez mal de ne pas avoir été la pour lui, il est impossible que je ne puisse pas lui dire au revoir. C'était un homme que j'aimais beaucoup et il a vécu pas mal de chose dans sa vie qui ont fait de lui quelqu'un de fragile. Et sa fragilité lui a coûté la vie.

- Vos professeurs arrive demain dans l'après midi. Si tu veux y aller c'est d'accord mais...

- Je serais accompagné ! Oui... Je ne comptais pas y aller seul de toute manière.

- Je viendrais avec toi si tu veux.

Je me tourne vers Derick qui ne sourit pas mais me regarde avec ses yeux tendre et gris claire. Il a retrouvé une mine un peu plus colorée, cela m'étonne même de voir à quel point il a l'air bien, alors qu'il y a quelques heures il était sur le point de se transformer.

- Merci.

Je lui offre un sourire sincère. Le simple fait de le regarder me détend. Son père commence à s'agiter, je remarque qu'il a déjà fini son assiette quand il se lève avec son plateau, l'air pressé.

- Je dois passer un coup de fil, excusez-moi.

Mark le regarde partir pendant que son fils serre la mâchoire en reprenant plusieurs frittes dans une main. C'est quoi son problème ? Est-ce à cause de moi ? De son fils ? De la situation ? Derick a l'air contrarié de le voir comme ça.

Soudainement je me mets à penser à mes amies. Nina, Kristy ainsi que les deux sœurs Holmes me manquent, je ressens le besoin de parler à une fille de mon âge qui peut me comprendre. Qui a une idée de ce que je traverse. Le fait d'être entouré que de garçon, aussi adorable peuvent-ils être pour certain, me fait tout de même me sentir seul. Maman me manque... Entendre sa voix et ses éternels mise en garde me manque... A ce moment précis, je ne me suis jamais autant sentis délaissée. Un vide se forme dans mon cœur, je dois trouver un moyen de le combler.

- Qu'est-ce que j'ai raté à part ça ?

Derick m'extirpe de mes pensées mais je ne réponds pas et laisse Mark se charger du récit.

- Je vous laisse. Je te fais confiance pour tout lui raconter ? Moi je vais dans ma chambre.

Ils ont l'air surpris que je quitte la table aussi rapidement, Derick me prend le poignet avant que je ne m'éloigne. Je me retourne vers lui qui me regarde avec des yeux de chien battu.

- On peut se voir après ?

J'acquiesce gentiment, il sourit l'air soulagé de voir que je ne l'abandonne pas aussi facilement. Je repars déposer mon plateau puis traverse le restaurant en remarquant au passage Chris qui me regarde partir du coin de l'œil.

~

Je monte dans l'ascenseur lorsqu'un homme en costume s'affole à vouloir le rattraper. Je retiens la porte jusqu'à ce qu'il entre en me remerciant. Il me dévisage plusieurs fois, comme si il hésitait à m'adresser la parole.

- Vous... Vous êtes Aileen Campbell ?

Interloqué je me tourne vers l'homme en costume pour lui répondre :

- Ou-oui, et vous êtes ?

- Dave Holmes ! Je suis le père d'Annabelle et Jessie.

- Oh !

Mon visage devient soudain plus sympathique quand je lui serre la main.

- Enchanté.

- J'ai entendu parlé de vous plein de fois. Et je vous ai vu le premier jours sur l'Île d'Elgia.

Je hoche la tête, ne sachant trop quoi dire. Il a l'air embarrassé, est-ce à cause de moi ?

- Comment vont...

- Les filles ? me coupe-t-il. Bien. Mise à part le fait qu'elles ont un peut de mal à se replonger dans la vie normal.

- Oui, je comprends, dis-je en baissant la tête.

Il y a un court silence jusqu'à ce qu'il reprenne la parole :

- J'ai appris... Nous avons appris, pour vos parents. C'est vraiment...

- Je sais. Merci.

Comment se fait-il que tout le monde soit au courant ici ? Les nouvelles vont tellement vite alors que le lieu est immense ! Je m'en veux d'être aussi sec tout à coup mais je n'aime pas remettre la mort de mes parents sur le tapis. J'ai envie de penser à autre chose.

Les portes de la cabine s'ouvrent et Dave Holmes sort en me saluant. L'air de ressemblance avec Jessie est évidente, il a les mêmes grands yeux bleu.

J'attends de descendre au prochain étage, une fois arrivé je marche d'un pas rapide vers ma chambre.

En entrant j'attrape la télécommande pour allumer la télé afin de faire un bruit de fond avant de me déshabiller pour passer sous la douche.

Je prends le temps d'apprécier l'eau chaude couler le long de mon visage et mon dos, chassant au passage ce poids qui pèse sur moi depuis ce matin. J'ai même du mal à croire que cette longue journée est sur le point de se finir, il me tarde d'être demain, même si je sais que ça n'e va surement pas être mieux.

Je sors enfin de la douche après quinze bonne minutes, enroule une serviette autour de moi avant de sortir pour enfiler mes sous-vêtements. J'apprécie ces minutes sans manifestation surnaturel ou sans mes humeurs changeante et mes visions constante. Je profite de ce moment pour me sécher les cheveux qui ont regagnés de leur couleur, tout comme mes yeux.

On toque à la porte. Sachant d'avance qui c'est j'éteins le sèche cheveux et la télé puis vai ouvrir la porte en serviette. Je trouve sur le pas un Derick au sourire ravageur l'air réjouis de me découvrir ainsi. Il ricane :

- Plutôt évocateur comme accueil.

- Hein hein !

Je grimace en me dirigeant vers l'armoire mais Derick m'attrape le bras pour me coller à lui. Ne m'attendant pas à ce geste je lâche un petit cris de surprise quand je me retrouve les mains sur son torse.

- Je n'ai pas dit que c'était gênant au contraire.

- Peut être mais le fait de m'avoir déjà vu en soutient gorge ne te donne pas une raison pour me voir à poile !

Il continue de sourire avant de me dévorer du regard. Mais son sourire s'évanouie.

- Mark m'a fait le topo de tout ce qu'il s'est passé récemment.

- Ouais. Ça a été vite.

Mes yeux se détache des siens, voilà que revient cette gêne.

- Tu veux qu'on en parle ?

- Non.

Je me détache de lui et m'en vais prendre de quoi me changer.

- Comme tu veux.

Je n'ose plus croiser son regard mais je devine bien qu'il est déçut.

- Tu compte vraiment te changer ?

Je me stoppe dans mes gestes pour le regarder. Il m'observe derrière ses mèches brunes en s'humectant les lèvres.

- Pourquoi ?

- Je t'aime bien comme ça, dit-il en haussant les épaules.

Il se détache du mur pour se diriger vers moi. Je le regarde la tête pencher, ne pouvant m'empêcher de pouffer de rire.

Il se rapproche de moi, me prend aussi tôt par la taille, m'obligeant à me coller à lui, puis m'embrasse passionnément en descendant ses mains jusqu'à mes fesses. Il me presse contre lui tandis que j'entoure son coup de mes mains, lui caressant la nuque. Je me laisse aller à cette étreinte amoureuse qui me fait oublier littéralement mes problèmes, ils me paraissaient pourtant trop grand. Je savoure l'odeur de Derick, elle m'a manquée, je l'ai presque oublié... Je le laisse me porter, ses mains se trouvent désormais sur mes cuisses nues. Ses mains en contact avec ma peau me procure d'étrange sensation, rien à voir avec le lien. C'est autre chose que je n'arrive pas à décrire mais qui m'incite à vouloir encore plus. Nos langues effectuent des danses endiablées pendant qu'il me repose sur le lit. Je m'allonge sur le dos, le laisse m'enlever ma serviette tandis que je tirs sur ses cheveux. Nos respirations sont plus forte, deviennent quelque fois des gémissements de plaisir inassouvis. Je me détends, me sens à présent comme une fille normal goûtant simplement au plaisir d'aimer et d'être aimée. Derick se décolle de mes lèvres pour effectuer un parcourt le long de ma mâchoire et de mon coups. Un frisson me parcourt le dos et les bras. Les yeux clos, je le laisse me caresser le ventre et la taille, allant jusqu'à mes seins. Je retiens ma respiration en le laissant continuer mais cette fois il relève l'une de mes jambes pour se caler entre celle ci. Je glisse mes mains sous son tee-shirt pour l'enlever.

J'apprécie la vue de ses muscles bouger à chaque mouvement, lorsque je repose mes mains sur lui je remarque sa température étrangement chaude mais tellement rassurante. A ce moment précis, je suis de nouveau en sécurité, comme avant. J'ai envie mais surtout besoin de lui, je ne m'en suis pas rendu compte jusque là.

Nos baiser deviennent fougueux, je m'amuse à jouer avec ses lèvres en les mordillant mais il revient à la charge en appuyant ses lèvres contres les miennes, humant mon odeur puis je sens son érection entre mes jambes. Inspirant de plus en plus fort et de manière irrégulière, je l'incite à se coller plus à moi ; il ne se laisse pas plus longtemps prier puisqu'il enlève son bas de jogging pour se retrouver en boxer. Nos températures ont étrangement et rapidement augmenter, la transpiration ruisselle dans ma nuque, mais tout ce que je veux ressentir maintenant, c'est lui. Quelque chose en moi s'emballe, je me laisse aller au rythme de va et viens de ses hanches.

Un tremblement suivit d'un bruit sourd attire soudain mon attention et stoppa Derick. Les portes de l'armoire ainsi que celles de la salle de bain ce sont brusquement ouverte dans un fracassement, suivit d'objets comme mon téléphone ou la télécommande qui tombent par terre. Nos respirations ce mêlèrent lorsque l'ont se dévisagent avant de recommencer à s'embrasser et à reprendre le rythme de nos mouvements.

Un rythme qui me procure tellement de plaisir que je ne me rendais pas compte que je le griffe sur le dos. Il n'a pas l'air de s'en plaindre alors il continue, prolongeant le frottement de nos deux partis intimes. Je me laisse complètement aller à ses caresses, à ses baiser le long de mon coups, écoutant ses gémissement de plaisir qu'il pousse contre ma gorge. Il finit par m'embrasser et dans un geste de fougue, je lui prends la main pour l'emmener jusqu'à mon sexe. Il comprends ce que je veux et cette douce torture me fait renverser la tête en arrière alors que je retiens mes cris. A mon tour je passe sa main sous son boxer, le touche en faisant des vas et vient. Il accompagne mes gestes avec ses hanches, un grognement de plaisir gronde dans sa gorge alors qu'il m'embrasse sauvagement avec sa langue. Je me tords sous lui mais il semble vouloir me contrôler.

Lorsque je le touchais, des flammes se propagent, suivant le chemin de mes doigts sur sa peau. Je vois même des brûlures qui guérissent soudainement, mais rien de cela ne m'empêche de m'arrêter, au contraire. Mon corps entier s'embrase tandis qu'il pousse des grognement lorsque des griffes sortent de ses doigts. De nouveaux tremblement dans la chambre se font entendre suivit de bruit de verre, ou des objets qui vole à travers la pièce ou en lévitation. Mais rien de tout cela nous arrête.

Pendant toute la durée je n'accorde plus aucune attention à ce qu'il se passe autour de nous. Je me laisse aller à ces spasmes qui augmentent en moi de plus en plus alors que Derick semble vouloir se contrôler, je le sens à ses muscles qui se contractent, qu'il est sur le point d'arriver au bout. Je veux qu'il continue mais lorsque je regarde dans ses yeux remplis de désir, je remarque qu'ils ont augmenté en intensité. Il ne perd pas plus de temps et se remet à faire des vas et vient avec ses hanches et sa main qui me torture délicieusement. Le plaisir de ces contacts montent de plus en plus jusqu'à... Jusqu'à ce que je cris de plaisir en renversant la tête en arrière et qu'il me rejoint enfin, se bloquant en plaquant sa main sur la tête de lit et en respirant comme si il manquait d'air.

Je le regarde récupérer au dessus de moi avant de rapprocher son visage du miens et d'y déposer un baiser. Nous nous enlaçons ensuite en retrouvant petit à petit une respiration régulière.

Je me sens parfaitement bien et cela ne m'était pas arriver depuis longtemps. Seulement quand j'ouvre les yeux au bout de quelque minutes, je découvre ma chambre totalement en désordre, le bas du rideaux à brûler, la glace presque brisé avec le verre fendue à plusieurs endroits, des marques de griffes sur la tête de lit et des objets gisent un peu partout sur le sol.

Je regarde tout ce que j'ai causé, stupéfaite de ne pas avoir fait plus attention. C'est au tour de Derick de le remarqué, il regarde la chambre en plissant les yeux.

- Oups...

Sa voix graveleuse et sa remarque qui laisse dire que ce n'est pas si grave me fait rire. Il a raison. Ce n'est rien. Je me sens bien et je n'ai aucune envie de me préoccuper des conséquences.

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