C H A P I T R E 6


Un besoin de calme s'impose. J'ai besoin d'un moment où je peux réfléchir sans subir une quelconque pression autour de moi. Assise en tailleur sur mon lit, le journal d'Isobel dans les mains je parcours les pages jaunis et fragile depuis le début, tout en écoutant les Nocturnes de Chopin sur un lecteur MP3 que Mark m'a prêté.

La musique est un excellent moyen de faire baisser la tension et le rythme cardiaque. Pour les humains cela marche mais les effets se voit plus sur les surnaturels.

J'ai déjà lu quelque pages du journal et jusqu'ici il y a énormément de similitude avec ce qu'il m'arrive : Elle raconte que l'année où elle a reçut ses pouvoirs, à dix-huit ans, elle ne contrôlait rien, elle perdait le contrôle, elle a fini par tuer accidentellement son père, Archibald. Personne n'a su comment elle a fait pour le tuer puisqu'il n'y avait qu'un corps carbonisé sur le tapis du salon. Suite à cela elle ordonne à son frère de l'enfermer dans un endroit sombre jusqu'à ce que ses pulsions meurtrières se calme, étant proche de sa sœur et souhaitant la protéger de tout il l'aide à s'enfuir avant que les membres de sa famille ne l'exécute. Colin a fait croire à tout le monde qu'elle s'est suicidé dans le lac d'à côté. Elle a quand même gardé son nom de famille. C'est à ce moment qu'un homme qu'elle n'a jamais vu est venu à elle en prétendant savoir comment l'aider. Comme Deliah bien avant elle. C'est de cette façon qu'elle s'est retrouvée sur l'île et que par la suite, elle a put apprendre à contrôler son don et à se transformer.

Je me rends compte à quel point j'ai de la chance d'avoir autant de monde autour de moi. A l'époque du Moyen Age, beaucoup de gens pensaient que seul Dieu ou Jesus avait le droit à un tel pouvoir, ou sinon le mal, le diable. Ils n'acceptaient pas le fait que des Surnaturels puissent exister. Aujourd'hui le monde a évolué, avec ses défauts certes, mais les mortels ont tout de même gagnés en intelligence grâce aux nombreuses inventions et à la science. Ils sont plus ouvert. Certains.

Je tourne les pages en me perdant petit à petit dans mes pensées, si bien que je ne lis plus vraiment ce qu'il y a d'écris. Une mains soutient ma tête, je me laisse bercer par la musique quand l'image du tatouage que j'ai dessiné sur un papier mouchoir me revient à l'esprit. Puis il réapparaît encore... et encore, comme des flash d'un appareil photo. Je plisse les yeux en retirant ma main du journal. Il n'y a soudainement plus d'image.

Je recommence à y voir un peu plus claire, c'est à ma grande surprise que je découvre ce même tatouage dessiné sur la page de gauche en contre bas. Je prends le temps de réaliser ce que je vois puis ouvre grand les yeux en me redressant, le livre dans les mains. Je suis tout d'un coup réveillé, la musique n'est plus qu'un bruit de fond. Je passe mes doigts sur le dessin tracé plusieurs fois de suite à l'encre noir. Il y a quelque tache sur les côtés ; lorsque je le touche je suis prise de vertige. Je lâche de nouveau le livre qui rebondit sur le lit puis prends  le temps de respirer en me rasseyant plus confortablement.

Lorsque je reprends le livre dans mes mains, je regarde les pages pleines d'encre et de taches. Je porte encore mes doigts sur le dessin. Les images de mes nombreux cauchemars me reviennent en mémoire : à commencer par celui où j'ai arraché le cœur de cette homme étrange que j'ai revu dans la simulation, suivit de cette pierre de feu et de mes parents mort dans mon ancien salon.

Je rouvre les yeux, en essayant de contrôler ma nausée qui me ronge le ventre. J'inspire profondément puis reprend le livre pour lire ce qu'il y a de marqué au dessus du dessin :

"J'ai fais plusieurs fois ce rêve depuis une semaine. Je n'en ai parlé qu'avec mon amie Selena mais ne trouve pas de réponse. J'ai parcourus tout les livres de ma bibliothèque sans trouver la trace de ce symbole.

"Selena m'a conseillé d'en parler à mon mentor, ce que j'ai fais. Il m'a dit que je ne trouverais pas mes réponses dans un livre mais plutôt dans la chapelle de la cité perdu d'Héliopolis, en Egypte. Seulement je n'ai aucune idée de comment m'y rendre et mon désir de comprendre m'empêche de me concentrer pleinement sur mes entraînements et de dormir paisiblement. C'est avec l'aide d'une enchanteresse que nous avons créé un portail menant tout droit à ce lieu mythique remplit d'histoire au sujet du Phénix...


Retour 500 ans en arrière,

PDV Isobel Campbell


La chapelle enferme plusieurs secret entre ces murs, certains hommes superstitieux pensaient qu'elle cachait même une porte menant au ténèbres. Je suis accompagnée de Selena et de mon mentor, Lucien. Cette chapelle abandonnée est faite de pierre solide, le toit doit être ouvert à cause d'un trou. Elle sent l'humidité et encore plus surprenant, des cierges sont encore allumés à certains endroit. Nous fouillions chaque petit recoin poussiéreux de cette bâtisse lorsqu'une pièce secrète du fond s'ouvre à moi, derrière des cabines qui sert de lieu de confession : une petite pièce qui aurait très bien put être une cage avec pour seul ouverture une meurtrière qui laisse entrer un fin rayon de lumière. A première vue il n'y a rien, seulement un banc en pierre. Mais on m'a toujours appris à regarder plus loin, alors je parcours les murs épais et poussiéreux illuminés par les flammes que je fais ressortir de mon corps. C'est là que je les ai vu : plusieurs mots, formant des phrases de plusieurs lignes et paragraphes. Mais la poussière et le sable empêchent de voir clairement ce qu'il y a d'inscrit, d'autant plus que c'est de l'Hébreux.

- Balaye la poussière.

La voix de Lucien me surprend à cause de la résonance.

- Comment faire cela ?

- Ta télékinésie fera l'affaire.

Je l'écoute et lève mon bras de gauche à droite, quand une flamme balaie le mur en même temps que la poussière et le sable qui s'évaporent. J'affiche un léger sourire en coins, comme à chaque fois que je réussis quelque chose avec mes pouvoirs.

Les écriteaux ressortent désormais grâce à une lumière orange les éclairent. Ma lumière.

- L'un d'entre vous saurait décrypter cette langue ?

Lucien s'avance face au mur sans dire un mot et observe le texte en fronçant ses sourcils et en remuant les lèvres. J'attends derrière avec Selena qui se tient à côté de moi en faisant attention de ne pas se brûler. Elle semble tout aussi impatiente que moi d'avoir des réponses.

- Ces mots ont été gravés par d'anciens esclaves condamnés pour avoir commis les crimes les plus horribles.

La voix toujours grave de Lucien récite, ou devine ce qu'il y a d'écrit. Il reste dos à nous, ses yeux parcourant encore la pierre.

- Leur châtiment est de subir une torture mentale causé par le soleil qui se reflète juste là.

Il se retourne pour nous montrer du doigt le rayon de lumière qui passe par la meurtrière et qui éclaire le sol.

- Ce rayon de lumière était soit disant l'oeuvre de Dieu. Mais c'est en fait l'esprit du Phénix qui infligeait cette torture. Aujourd'hui il ne fait plus effet puis qu'il est en toi.

Lucien se retourne à nouveau pour me regarder, j'hoche la tête, attendant la suite. Seulement Selena intervient :

- Et ceux qui dirigeaient cet endroit le savait ?

- L'un d'eux devait le savoir. Il y avait parfois un surnaturel dans les églises qui avait la naïveté de croire qu'il pouvait changer les pensées des plus pieux... Mais ils étaient bien trop aveugle. 

J'entends Selena déglutir, je ne peux m'empêcher de retenir un sourire alors que Lucien continue :

- Ce rituel leur imposait d'écrire ces mots... Et ce symbole...

Il s'accroupit quand la lumière orangée dessine des formes gravées dans la pierre. Une forme que je reconnais et que j'ai déjà vu. Selena me regarde mais je ne fais pas attention. Je devine qu'elle a comprit. Je m'avance un peu plus vers le mur pendant que Lucien étudie les symboles.

- C'est un message.

- Quoi ?

La voix de petite fille de Selena sonne comme un sifflement dans la pièce. Je la rassure en posant une main sur mon épaule. Elle s'est toujours méfiée des énigmes, celons elle cela mène à quelque chose de dangereux..

- Que dit ce message ?

- Qu'il est en danger. Qu'il cherche à tout prix à le récupérer.

Je secoue la tête en plissant les yeux.

- Qui est en danger ? Qui veut le récupérer ?

- Toi.

Quelque chose me presse aussi tôt l'estomac. Moi ? Pourquoi moi ?

- Je ne comprends pas...

Lucien se redresse en gardant les yeux sur le bas du mur.

- Ils veulent le Phénix. Il n'est ni précisé leur nom, ni leur objectif. Seulement leur volonté.

- Je ne comprends toujours pas ! Pourquoi des prisonniers fou irait inscrire ce genre de chose complètement insensée sur un mur ?

Selena s'agite plus que moi en serrant sa cape autour d'elle. Je laisse Lucien continuer pendant que mes yeux balaient le mur de bas en haut.

- Parce que le Phénix le savait, mademoiselle Abertti. Il se servait de l'esprit des prisonniers afin de prévenir qui que ce soit du danger.

Il se retourne de nouveau face au mur.

- Seulement personne n'a pu croire à de tel chose, surtout les prêtres et les chrétiens qui n'ont jamais voulut admettre l'existence du monde surnaturel...

- Il n'y a même pas un nom ? Pas la moindre piste ?

Lucien secoue la tête puis me regarde en pinçant les lèvres, l'air désolé. Je n'ai pas pu apprendre d'avantage et tout ce que j'ai à présent, c'est ce sentiment, qui ne dure que deux minutes, d'être menacé. Je n'aime pas cela. Et l'animal en moi encore moins.

- Peut être qu'il doit le savoir.

Je regarde mon amie qui m'observe derrière ses mèches brunes. Je serre les poings en devinant ce qu'elle voulait dire.

- Tu sais que si je fais ça il sera difficile de me ramener.

- Je le sais. C'est pour ça que j'ai pris ceci.

Elle sort de sa sacoche un objet emballé dans un tissus blanc salit par la poussière. Elle découvre l'objet qui se trouve être le bracelet en Onyx noir. Mon bracelet que j'ai découvert dans mon village, pas longtemps après avoir reçut mes pouvoirs.

Je souris à mon amie, appréciant le fait qu'elle y ai pensée avant moi.

- Tu te sens capable ?

Je serre de nouveau les poings, appréhendant toujours ce moment. Je n'apprécie guère le fait de ne plus être moi même. Alors je rassemble tout mon courage et m'éloigne de mes deux accompagnateur.

- N'oublie pas. Ne pense pas à la douleur, la mort et autre émotions dangereuse. Concentre toi seulement sur l'énergie qu'il dégage.

J'acquiesce en hochant la tête et dégage ma capuche pour laisser mes cheveux bruns à découvert. Je prends une grande respiration et ferme les yeux en expirant par la bouche.

Je fais toujours des séances de détente et de concentration avant une journée, j'apprends à ne pas laisser le mal m'envahir et voilà qu'à présent on me demande le contraire. Les expériences précédente n'ont pas été sans conséquence, cette énergie m'épuise. Mais je ne suis pas toute seule et si je veux obtenir des réponses à mes cauchemars, je dois le faire...


Retour au présent,

PDV Aileen Campbell


La suite n'y est plus, il n'y a plus rien de marqué à la page suivante. Pourquoi ? Est-ce que les souvenirs lui manquaient ? Il est rare que je me souvienne en détail de mes possessions...

Je saute les pages blanches et tombe enfin sur quelque chose. Une page. Deux pages. Trois pages... Quatre pages entière remplit d'un seul nom répété des centaines de fois : Oscar.

Écrite de plusieurs manière différente, des fois avec acharnement, si bien que des trous figurent à la place des mots, des taches d'encre et des ratures et toujours ce même prénom : Oscar. Oscar. Oscar...

Quelque chose me dit de replacer ma main sur ces pages, ce que je fais.

C'est alors qu'un choc traverse mon corps tout entier. Je prends une grosse bouffé d'air avant de me tordre sur mon lit...


Retour 500 ans en arrière,

PDV Exterieur,


Isobel a perdu toute trace d'humanité dans son visage. Sa peau est devenue presque noir et son regard plus sombre. Quant à ses yeux, ils sont rempli de flamme destructrices qui fusillent les deux personnes devant elle. Elle se tient debout, droite et les bras le long du corps, sans sourire. Lucien et Selena observe la jeune femme dans l'ombre de la pièce, les flammes flotte sur son corps, elle ressemble au soleil en éruption qui menace de faire pleuvoir sa colère sur quiconque se trouve sur son chemin. Selena se tient derrière Lucien qui s'efforce de ne pas montrer son inquiétude. Isobel n'est plus qu'une bombe à retardement. Alors sans trop s'approcher, il réfléchit à un moyen de communiquer. Mais il se trouve qu'elle pend la parole en première. Une voix mi-féminine, mi-grave résonne à travers sa gorge :

- Pour quelle raison me réveillez-vous de mon sommeil ?

Ne sachant pas comment expliquer les choses, il pointe du doigt le mur.

- Pour ça !

Isobel tourne la tête lentement vers sa droite, le visage toujours inexpressif.

Pendant un moment, elle semble ne pas reconnaître cet endroit. Selena observe du coin de l'œil Lucien qui s'est arrêté de reculer. L'atmosphère est soudain devenu plus lourde, elle lui demande d'une voix discrète :

- Etes-vous sur qu'on ne risque rien ?

- Si jamais cela tourne mal vous savez quoi faire.

- Non ! Justement !

Lucien lui fait signe de se taire pendant qu'Isobel marche à pas lent vers le mur en tendant la main. Chacun de ses gestes sont minutieux et précis. Puis sans que personne ne s'y attende, elle pousse un cris qui résonne plusieurs fois entre les quatre murs de la petite pièce. Ce même cris laisse échapper des ondes sonores qui pousse les deux autres personnes contre un mur de derrière. Isobel recule en se tordant de colère avant de tomber à genoux sur le sol, les deux mains sur la tête. Son soupire est comme un échos mélangé à une plainte.

Selena et Lucien se relèvent, les mains plaquées sur les oreilles. Le son n'a pas pour but de les tuer, heureusement, mais le cris du Phénix est si puissant que les effets sur les victimes sont diverses et dangereuses, encore plus chez les humains.

L'aura d'Isobel est devenu plus orangé et lumineuse mais son corps reste encore bien noir. Elle se tient la tête quand Selena, le visage tordu par la douleur qu'elle doit ressentir dans sa tête, ressort le bracelet avant de s'avancer vers son amie. Mais Lucien la retient par le bras.

- Non ! On a pas fini !

Selena, ne sachant trop quoi faire, regarde son amie et son professeur en se mordant les lèvres.

Lucien s'avance lentement vers Isobel, ressentant de plus en plus cette force qui lui presse les muscles. Il s'accroupit en tendant sa main pendant que Selena gémit de peur derrière. Puis d'un seul coups, la jeune femme ôte ses mains de sa tête et les plaque au sol, regardant son mentor qu'elle ne reconnait pas. Un grognement sort de sa gorge et ses yeux deviennent noir charbon.

- Qu'est-ce que vous avez vu ?

Lucien se surprend lui même de l'assurance que laisse transparaître sa voix. Il continue de défier le Phénix du regard malgré le fait qu'il soit intimidé par son visage presque enragé. Elle se met à parler, un souffle rauque et chaud résonne entre ses phrases :

- Récupérer la pierre. Tuer Oscar.

- Qui est Oscar ?

- Tuer. Oscar.

Lucien fronce les sourcils en observant les membres de la jeune femme possédé trembler et de la sueur couler de son front. Il va affaiblir Isobel si il ne l'arrête pas. Il réagit et se tourne vers Selena en criant :

- Le bracelet !!

Elle le lui lance aussi tôt mais il a à peine le temps de se retourner vers Isobel que celle-ci cri de rage avant de se lever et de foncer sur le mur en enfonçant son poing. Une lumière jaune scintille fortement entre les fissures qui se forme sur la pierre qui est sur le point d'exploser, mais Lucien a le temps d'attraper le poignet brûlant d'Isobel et de lui mettre le bracelet avant de la faire reculer violemment et de rattraper Selena au passage pendant que le mur explose en plusieurs morceaux, détruisant cette petite cage. Lucien a eu le temps de disparaître en sortant de la pièce pour se retrouver sans le hall de la chapelle. Ils sont tout les trois à terre, de la poussière sur eux sonnés par l'explosion. Le teint sombre d'Isobel est partit, on peut à nouveaux voir sa peau pâle. Elle s'est évanouie mais Selena et Lucien sont éveillés et ne perdent pas de temps pour partir d'ici...


Retour dans le temps présent,

PDV Aileen Campbell,


Un autre coup d'électrochoc me traverse le corps, je me réveille sur mon lit, les yeux grand ouvert plein de stupeur. Je viens d'assister à la partit manquante dont Isolbel ne se souvenait pas, mais que son inconscient avait retranscrit sur le papier. Je respire tout l'air que je peux, mes membres tremblent de partout.

Oscar. Ce prénom me revient sans cesse en tête, je ne peux m'empêcher de me le répéter. C'est là que je me rappelle de quelque chose qui me semble important :

Très chère Aileen,

Voici ton cadeau de bienvenue...

O.

"O." C'est donc lui ? Ce Oscar aurait tué mes parents ? Qui est-ce ? D'où vient-il ?

*Toc Toc Toc*

Des bruits rapide de poings tapent sur la porte de ma chambre et me fait sursauter. Je suis encore complètement perdu, je ne sais pas par quoi commencer. Je ferme le journal et le range dans le tiroir de ma table de chevet avant de me diriger vers la porte en arrangeant mes cheveux au passage. Lorsque j'ouvre, la silhouette imposante de Mark sans sa veste et sa chemise déboutonné au dessus se tient dans l'encadrement de la porte.

Je dois être plus qu'éveillée et ma tête d'après vision doit limite faire peur. Il semble le remarquer puisqu'il se met à froncer les sourcils en penchant la tête sur le côté.

- T'as vu un fantôme ?

- Euh...

Je ne sais pas trop quoi répondre, mes yeux balaient tout les coins de mon champ de vision. Je suis encore sur le coups de ma vision et mes mains tremblent. Je les range derrière mon dos et voyant que Mark attend une réaction de ma part, je prends la parole :

- C'est rien je... Je viens juste de me réveiller d'une sieste et la musique m'a tellement assommé que résultat... Je me sens bizarre...

Excuse complètement bidon pour essayer d'échapper à l'interrogatoire.

- Ouais... Si tu le dis. On vient d'avoir les résultats des recherches pour ton symbole.

Ma respiration se bloque soudainement, mon visage durcit. Je regarde mon interlocuteur avec insistance et m'efforce d'être le plus normal possible mais c'est vraiment difficile.

- Et ?

- Ce n'est pas grand chose mais nous pensons que ça a un rapport avec... Ton autre toi...

- Sans blague...

Je mords l'intérieur de ma joue et ne laisse pas le temps à Mark de finir que je me retourne pour prendre mon téléphone sur mon lit et sort de ma chambre.

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