C H A P I T R E 28

*Surprise mes Cocos ! C'est cadeau :)*

Nous dansons comme des folles sur la piste entouré de nombreuses personnes entre dix-huit et vingt-cinq ans. Nous sautons, crions les paroles de « That's My Girl » de Fifth Harmony, rigolons sur nos mouvements ridicule, forçons Harry à se trémousser avec Kristy. Nous nous serrons dans les bras en tournoyant comme des toupies, prenons des photos souvenir en regrettant que les autres ne soient pas de la partie.

Je ne me suis jamais autant sentis revivre de toute ma vie que pendant ces longues minutes. C'est comme si j'enlevais toute mes craintes, mes peurs, ma peine en même temps de sauter. J'oublie mes pouvoirs, la raison pour laquelle je pleure, pour laquelle je n'arrive pas à dormir. Tout !

Je pars rapidement au bar pour prendre les cocktails au fruit rouge quand «Love Me Like You» de Little Mix sonne dans les enceintes. C'est soirée girls et boysband ce soir !

- Merci !! s'écrie Nina en prenant avec envie son verre de vingt centimètre de long.

Je le passe au couple d'amoureux, Kristy à la bonne idée de nous prendre avec les verres quand un garçon passe pour nous proposer de prendre la photo tout en reluquant le colle bénitier de Nina. Nous rions avec Kristy intérieurement avant de poser avec les verres.

Le jeune homme d'une vingtaine d'année redonne l'appareil photo en faisant signe à la russe de l'appeler, celle-ci le renseigne gentiment, disant qu'elle est déjà prise en haussant les épaules. Il repart bredouille mais avec le sourire.

- Ca alors ! Et tu n'as même pas hésité ! remarque Kristy.

- Je le ferais savoir à Alexis, ajoute Harry.

Elle sourit de toute ses dents avant d'aspirer son cocktail à la paille. Nous nous mettons à chanter avec Kristy la chanson en play-back. Nous sommes toute les deux fan de se groupe avec Jessie. Harry décide de revenir à la table pendant que Nina nous filme en pleins délire. Nous gloussons comme des poules quand la musique se finit puis allons nous rasseoir.

- Je suis sûre qu'on peu devenir professionnel du Mime avec de l'entraînement ! s'exclame mon amie.

- Tu rigole on l'est déjà !

- Ce qui est sûre c'est que vous avez attiré la sympathie de tout le monde les filles.

- Y comprit ceux qui sont en couple ! précise Nina.

Je pouffe en secouant la tête.

- Vous pensez qu'ils passeront un slow ?

- Oui lorsqu'il n'y aura plus personne.

- Pour l'instant je récupère un peu, les talons que tu ma prêté sont tellement haut que j'en ai le vertige !

Je regarde les escarpins doré que j'ai au pied, Kristy ne m'adresse qu'un clin d'œil.

- En attendant tu ne ressemble en rien à celle que tu étais hier, remercie moi plutôt !

- Je te remercie pour ce relookage chère amie !

Elle me salue de la tête quand Nina sort son téléphone pour lancer une vidéo Snapshat.

- Je vais les envoyer aux filles, informe-t-elle en nous filmant avec la salle bondé.

- Quelle heure est-il ?

- Vingt-trois heures.

Je ne m'arrête pas de boire mon cocktail délicieux quand Kristy propose un shot. 

- Volontiers ! On s'en refera un avant de partir, propose Harry en levant la main à la serveuse qui vient vers nous. Trois shooter Blue Ice s'il vous plaît.

- C'est votre première tournée ? 

- Exact ! 

- Je reviens.

Elle repart en hésitant pas à exhiber ses longues jambes encore bronzé de l'été. Je glousse devant le regard que Kristy lui adresse. Elle ne risque pas de la concurrencer vue comme Harry regarde Kristy tout les jours. Ils ont l'air d'éprouver une grande attirance l'un envers l'autre.

Je décide de prendre moi aussi quelque cliché de la fête en souvenir. 

- Vous croyez que je fais une erreur en voulant déménager ? 

Nous regardons Nina, puis je regarde les deux autres.

- Non. Pourquoi ? 

- Je ne sais pas, j'ai l'impression que c'est rapide.

Nous ne disons rien jusqu'à ce que la serveuse arrive avec les mini-verres qu'elle dépose sur la table avec un sourire polie.

- Pourquoi tu as voulut déménager ? demande Kristy. 

- Je n'en sais rien, le souvenir d'Anastasia probablement. Et parce que depuis que les gens savent ma famille subit la pression des médias et du reste. 

- Comment ils gèrent tes parents ? 

- Bien, de prime abord. Quand je leur ai dit que je voulais aller à Paris pour y vivre ils ont réfléchis pas seulement pour moi, mais pour eux aussi. 

- Ils veulent partir avec toi ? 

Nina hausse les épaules en regardant les gens danser.

- Tu emménagerai avec eux dans ce cas.

- Oui il prendrait leur propre appartement. Je sais que je n'ai que dix-neuf ans mais au fond je me sens prête, je sais déjà à quoi ressemble l'indépendance, je me débrouille comme je peux en français... Je suis sûre que je peux y arriver !

- Mais ? ajouté-je. 

- J'ai quand même peur d'être toute seule, le temps que mes parents prennent la décision de partir et de tout régler. 

Kristy et moi faisons la moue alors qu'Harry nous observent en silence. 

- Aller ! Buvons à notre santé ! s'écrie Nina en se redressant. 

- Oui. Aux Surnature...

- Shhht !!!! 

Harry grimace en regardant avec de grands yeux autour de lui, heureusement la musique est suffisamment forte pour que les autres n'entendent pas.

- A nous ! 

Nous levons nos verres, comptons jusqu'à trois et buvons cul-sec. N'étant pas habituer à cette sensation dans la bouche et la gorge je me ventile avec les mains en ouvrant la bouche pendant que les filles s'éclaircissent la gorge. Quant à Harry il agit tout à fait normalement mais se met à s'agiter avant de sortir son portable de sa poche, je surprends son regard changé puis se détendre, quelqu'un l'appelle mais d'ici je ne vois rien. Il s'excuse avant de sortir de table pour s'éloigner vers le fond, pas loin des toilettes public. Je ne perçois pas bien son visage à cause de la lumière, en revanche un groupe de garçon qui ont l'air un poile éméché nous scrute de loin sans discrétion, chose que je n'apprécie pas.

Je détourne le regard alors que Nina me prend en photo sans que je ne m'en rende compte.

- Ah ! fais-je surprise du flash en me couvrant les yeux.

Elle sourit puis me montre l'écran, j'ai l'air préoccupé mais j'aime bien mon profil... Puis c'est là que je remarque la maigreur sur mon visage, à quel point mon mes joues sont creuses.

Ma mâchoire se détache lorsque je prends le téléphone de Nina, Kristy qui a du remarqué ma mine déstabilisé regarde la photo.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Tu es bien là dessus !

- J'ai maigris.

Elle repose les yeux sur moi, je surprends de la gêne dans ses yeux quant à Nina elle se mord la lèvre. J'ai du mal à détacher mes yeux de cette photo mais mon amie décide de m'arracher le téléphone des mains.

- Peu importe comment tu es cela ne t'a pas empêché de t'éclater sur la piste de danse tout à l'heure ! Alors ne t'arrête pas à cette photo.

Je débloque ma respiration puis souris avant de me redresser. Harry est toujours là bas et semble préoccupé.

- Je reviens je vais au toilette.

Je me lève rapidement pour le rejoindre alors qui ne me voit pas arriver, en revanche le groupe de garçon n'a pas l'air décidé à détacher leurs yeux de mes amies et... De moi. Je savais que cette robe moulante n'allait rien m'apporter de bon.

Je m'approche de lui quand j'entends la fin de la conversation, je m'arrête :

- ... Je ne sais pas si c'est une bonne idée mon pote... Parce que je ne crois pas que tu ne réalise dans quelle situation tu vas la mettre... Oui elle est là mais...

Il se retourne sans doute pour voir notre table, il tombe sur moi qui le regarde sans comprendre. A qui et de qui parle-t-il ?

- Je te laisse, dit-il avant de raccrocher à toute vitesse.

- C'était qui ?

Il garde la bouche ouverte sans trouver quoi dire alors que je sais qu'il essaye par tout les moyens de trouver une porte de sortie.

- Alexis, lâche-t-il.

Je lève un sourcil.

- Qu'est-ce qu'il voulait ?

- Il voulait faire une surprise à Nina mais... Je lui ai dit qu-... que ce n'était peut-être pas le moment, alors...

Il a du mal à finir son excuse, il ne fait que hausser les épaules en pinçant les lèvres. Je décide de laisser tomber.

- Tu sais où sont les toilettes ?

Il me montre la porte du doigt, je me dirige vers celle-ci juste à côté quand il m'interpelle :

- Aileen ?

Je me retourne, il est drôlement tendu :

- Non, rien.

Je hoche la tête puis entre dans les toilettes occupé par deux filles, ou plutôt deux bimbo qui se refont une beauté. Je m'enferme dans une cabine sans faire plus attention.

En ressortant il n'y a plus personne, je me lave les mains en essayant de ne pas lever les yeux sur mon reflet mais cela devient difficile : je me scrute avec insistance en détaillant chaque partie de mon corps. Je ressemble à ses filles dans les magasines ou sur les podiums, ces squelettes ambulant sur patte qui marche avec un visage livide, tout ce dont je me moquais avant. Sauf que mon visage est assombris par un phare à paupière noir charbon. Je soupire en posant les mains sur le comptoir des lavabo en marmonnant :

- « Sourit chérie. »

Comme aurait dit Maman...

Je profite de mes secondes de solitude et du presque silence quand la porte s'ouvre brusquement, laissant entré trois gars aux sourire tordus et aux visage rougis par l'alcool. A travers le miroir je les regarde fermer derrière eux, figé par l'angoisse qui s'empare de mon estomac.

- Hey ! Regardez ce qu'on a là ! se marre l'un d'eux.

Comme si il ne s'attendait pas à me trouver ici...

- La jolie rouquine de la table 14 !

- Tu t'es trompé de porte, dis-je calmement pour ne pas qu'il remarque cette angoisse.

- Ca m'étonnerait, c'est toi qu'on cherchait.

L'un d'eux trimballe son verre encore plein d'un mélange bleu électrique, un autre avec une bouteille de bière.

- Tu viens d'où la rouquine ? me demande le premier interlocuteur en me dévisageant de haut en bas.

- De loin.

Ils se marrent. Ils doivent être vraiment bourré pour trouver ça drôle.

Je me retourne en croisant les bras.

- Elles sont mignonne tes copines, tu nous présente ? me demande un autre.

- Certainement pas.

Le premier hausse les épaules.

- Tant pis. On préfère les rousses, pas vrais ?

Ses deux potes lui répondent avec se regard pervers. Je décide de partir rapidement vers la sortie quand le troisième m'attrape le bras. Mon angoisse s'agrandit alors que jusqu'ici j'ai su la dissimuler.

- Lâche moi ! Ordonné-je en gesticulant.

La porte s'apprête à s'ouvrir mais le premier type la bloque avec son pied. On me plaque violemment contre le mur, ce qui me fait mal au dos, je serre les dents en essayant de pas paniqué. Derrière la porte une fille se pleins de ne pas arriver à ouvrir mais les trois bonhomme s'en fichent éperdument et préfèrent se focaliser sur moi.

- Tu veux qu'on te montre à quel point on aime les filles comme toi ?

Son haleine pue l'alcool et le pétard, je manque de m'étouffer et bloque ma respiration en évitant son visage me débattant sans y arriver, j'ai le souffle court et le ventre noué.

- Laisse toi faire ma poule ! fait un autre.

Celui-ci me bloque le bras gauche pendant que l'autre commence à se coller à moi en relevant le bas de ma robe. J'essaye de l'en empêcher avec mon bras libre mais il me le retire violemment. Je veux crier mais une mains, j'ignore laquelle, se plaque sur ma bouche pour étouffer mes plaintes. La pression se fait plus sévère et les sourires déformer de ses trois personnes me file la nausée. Les mains du type se baladent plus haut sans arriver facilement entre mes jambes puisque je les serrent tout en gesticulant de toute mes forces.

- Aller vas y écarte les jambes ! Je sais que tu sais le faire.

Je me sens piéger. Je suis piégée.

Je cris sous la main d'un des trois d'arrêter sans les supplier, je trébuche en sentant ma cheville se tordre à cause des talons qui glisse. La robe se déchire, aussi tôt je panique mais il y a autre chose. J'agite autant que je peux mes bras alors que des coups sont portés sur la porte des toilettes avec de nombreuses plaintes et injure derrière.

- Aileen ! crie quelqu'un derrière.

Kristy. Je veux crier alors que je sens la mains du premier entrer en contact avec mes sous-vêtement, sa respiration saccader dû à son excitation et les rires des deux autres résonnent dans ma tête.

- C'est occupé !! crie celui qui retient la porte.

Les coups sur celle-ci sont plus insistant, plus fort. C'est alors que la colère envahit d'un seule coup mon estomac sans que je ne la sente arriver. Mes yeux au départ humide me piquent, la glace au dessus des lavabo se met à fissurer. Je suis empreints d'une force qui gagne chacun de mes muscles, mon souffle devient rauque quand tout geste obscène sur moi s'arrête, mon double prend le relaie...

- Putain mais c'est quoi ça ?!

Aussi tôt je m'empare de la main qui me couvre la bouche pour la tordre, ce qui arrache un cris à celui qui tient la porte, donne un violent coup de main dans le visage du premier agresseur devant moi, puis m'empare de ses mains sous ma robe avant de donner un violent coup de genoux dans ses bijoux de famille :

- Alors tu aimes ? réplique mon double d'une voix grinçante dans son oreille avant de le balancer sur le mur d'en face.

Je fini pas le dernier en lui retournant son bras au dessus de sa tête. Il arrache un crie de gorge en lâchant sa bouteille de bière qui se brise au sol.

La porte s'ouvre mais un simple geste de ma main la fait se refermer.

- Je n'ai pas fini, articulé-je silencieusement.

Je plante mon talon gauche dans le dos du type pour le plaquer ventre au sol tout en se craquant sous mon poids, alors qu'un autre se relève. Je le fixe de mes yeux noir, il se bloque soudainement, paralysé par une peur qui le ronge intérieurement, tout comme cette souffrance mentale que je lui inflige. La peau de son visage se craquelle, devient noir, ses yeux s'enflamment et une fumée ardente sort de sa bouche pendant que le grand miroir continue de fissurer, les murs de bouillonner, faisant tomber le carrelage. Une chaleur écrasante à envahie les toilettes publics.

Ma première victime tombe comme une mouche mais je n'ai pas tenue assez longtemps pour qu'il meurt, il reste donc par terre, le visage pétrifié mais qui cicatrise. C'est bien la première fois que je vois une chose pareil.

Je reste le pied sur le dos de la deuxième victime quand mon premier agresseur se lève sur les genoux en souffrant, les mains entre ses jambes.

- Putain mais t'es qui salle folle !?! 

Un sourire en coin se dessine sur mes lèvres. Je lève une main, ce qui fait se détacher un bout de verre du miroir pour voler jusqu'à la carotide de l'agresseur sans s'y planter. Il ne bouge plus.

- C'est une question qu'il fallait se poser avant de m'emmerder, dis-je d'une voix grave alors que du feu apparaît autour de mon corps.

Je regarde l'autre en dessous qui gémie comme un enfant apeuré. Mon double aurait été capable de les tuer tous, mais il en décide autrement et laisse tomber le bout de verre avant de se décaler pour donner un violent coup de poing au visage du premier agresseur à genoux qui est vite assommé par terre. Les deux autres ne bougent pas.

Je regarde le miroir intensément, celui-ci se met à revenir en état normale petit à petit, tout comme le carrelage. Une fois que tout est remis en ordre à part les trois abrutis toujours sonné par terre, toute cette force quitte d'un seule coup mon corps. Je titube quand la porte s'ouvre violemment pour laisser entrer Harry qui me retient avant que je ne tombe. Je suis redevenue faiblarde mais moins que d'habitude.

- Merde... jure Kristy en voyant les trois types par terre.

- On s'en va.

Harry m'aide à marcher, je ne fais en aucun cas attention aux autres et me laisse porter jusqu'à l'extérieur où se trouve la voiture et notre chauffeur avec son sandwich.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? dit-il en me voyant complètement hébétée.

- Rien de grave.

Je monte dans la voiture entre Nina et Kristy. Mes esprits reviennent petit à petit, tout comme ma mémoire. Nous démarrons alors que les images de l'incident me reviennent, je grimace en gémissant de dégoût quand une main délicate caresse mes cheveux. Je ne me suis pas aperçut que ma tête repose sur l'épaule de Nina.

- J'espère que tu n'as rien.

- Hm... bougonné-je.

C'est au tour du souvenir de ma possession. Je me souviens de ce que je leur ai fait et... je me mets à rire d'un coup sans que je ne contrôle quoi que ce soit. On me regarde sans vraiment comprendre.

- Qu'est-ce qu'il se passe ?

- J'en sais rien.

Mon rire s'accentue, je n'arrive pas à m'arrêter et je n'ai aucune idée de pourquoi le souvenir de ce que je leur ai fait me fait cet effet, mais je me sens beaucoup mieux.

- Tu... Tu aurais vue leur tête... !! dis-je entre deux rires.

J'explose en passant une main sur mon ventre pendant que Kristy remarque sa robe déchirée. Elle grimace mais revient sur moi qui n'arrête pas de rire comme une gamine. C'est au tour de Nina et elle de rigoler de me voir si euphorique.

- Ils ont vu... Ils ont vu mes yeux ils...

J'ai du mal à parler à cause de ce rire qui me donnent mal au ventre.

- Ils ont fait cette, cette tête tu sais ? Rohh !!! exagéré-je en grimaçant tout en fronçant les sourcils avant d'exploser de nouveau d'un rire éclatant.

Kristy me rejoint dans se fou rire infernal, puis Nina et Harry qui ne fait que sourire et Simon qui n'a toujours pas compris pourquoi nous sommes ressortis dans cet état. Nous continuons la route dans cette ambiance qui encore une fois me fait sentir mieux.

~

Nous arrivons dans le Hall du CSM à vingt-trois heures cinquante, toujours le sourire aux lèvres. J'ai l'impression d'avoir fumé deux pétard, voir trois à la suite. Simon nous devance quand Mark arrive, les yeux fixés sur nous en se demandant pourquoi on a l'air de trois idiote bourrées.

- Voit ça avec elles, on m'a rien dit.

Mark vient vers nous en questionnant Harry du regard. Je fais à peine attention à lui alors que son expression pleine d'incertitude m'intrigue.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

- Elle s'est faite agresser...

- Quoi ?! Et ça l'a fait rire ?

- Je leur ai botté le cul ! dis-je tout sourire.

Je suis déjà un peu plus calme que tout à l'heure mais il semble que Mark ne soit pas préoccupé par ça. Il me regarde de bas en haut en pinçant les lèvres, ce qui me calme encore plus.

- Quelque chose ne va pas ? demande Kristy qui l'a remarqué.

- Ca va mais... On a de la visite.

Je fronce les sourcils et regarde mes trois camarades, dont Harry qui fixe Mark durement. Il semble comprendre de quelle visite il parle.

- Aileen ? appelle une voix masculine qui me fait aussi tôt l'effet d'une décharge électrique dans le ventre.

Ma respiration se bloque, mes muscles se raidissent. Je suis prise d'un profond vertige lorsque Mark se décale pour me montrer ce visage que je n'ai pas vue depuis des semaines. J'ai l'impression que ça fait une éternité. Mon sourire s'efface comme toute trace d'euphorie en moi, autour de mes bras la pression des mains des filles me fait revenir sur terre. Plus personne ne dit mot, tout semble aller au ralentit. Il est là, juste devant moi, cette homme qui occupe toute mes pensées.

Derick est revenue.

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