C H A P I T R E 25
PDV Derick Wanderbilt :
La tête baissée et mes deux mains plaquées sur le carrelage en granite noir, je savoure l'eau tiède qui tombe sur ma nuque et coule le long de mon dos. Les entraînements sont fatiguant ; ces moments sous la douche sont tout ce qui a de plus agréable, je crois y être resté quinze bonne minutes. Je frotte mes cheveux pour enlever le shampoing puis fini de me rincer avant de couper l'eau et d'enrouler ma serviette autour de la taille. Le soleil passe à travers les carreaux de la fenêtre, on est en début de soirée, il est toujours plus fabuleux à ce moment de la journée.
Le visage d'Aileen se dessine sous mes paupière clauses quand une voix impatiente résonne derrière la porte :
- Tu as fini avec cette douche mec ?
J'ouvre les yeux avant de les levés au ciel. Je sors de la salle d'eau sans faire attention à Harry qui attend les bras croisé devant la porte, me dirige vers mon lit où mes vêtements sont posés à l'arrache.
- Demain tout le monde va au bord de mer. Y aura surement Kristy et ses copines, insiste-t-il pour que je réagisse.
- Ouais... murmuré-je sans vraiment écouter pendant que j'enfile mon jogging.
- Quoi, c'est tout ?
- Qu'est-ce que tu veux que je dise ?
- Et bah, je ne sais pas... Ça fait des jours que tu traînes avec cette fille et que t'es absent.
- Je ne traîne pas avec elle.
- C'est ça, ricane-t-il. Tu te pointe quasiment à tout ses entraînements, tu parles et rigole avec elle pendant les pauses et mêmes si tu fait un effort pour pas que ça se voit tu la reluque !
Je m'arrête m'habiller en réalisant ce qu'il vient de dire.
- Et ca te dérange ?
- Non, je fais pareil avec Kristy. Mais ne fait pas comme si tu ne voulais pas l'admettre. Elle te plais.
Je me contente de mettre mon tee-shirt, de sécher mes cheveux et d'y passer mes doigts pour enlever les nœuds. Harry a son regard insistant et la tête penchée. Il doit attendre une réaction de ma part mais je le calcule à peine. Voyant qu'il ne bouge toujours pas je l'aide :
- Tu compte la prendre ta douche ? demandé-je sèchement.
Il soupire et entre dans la salle de bain sans un mot. Tant mieux. Je refuse de parler de ça avec lui. Il faut que je me trouve une distraction, j'opte pour mon Ipod : Hozier, ou Ed Sheeran ? Le quel de ces deux artistes m'empêcherais de penser à elle ? Je lâche un ricanement. Autant écouter du métal.
Je n'ai pas l'habitude de penser à une fille. C'est déstabilisant. Je ne me contente que des relations d'un soir, ça peut être la même fille comme une différente. Pas de sentiments, pas d'attache. Et quand je couche avec l'une d'elle je leur fait bien comprendre qu'il n'y aura aucun appelle le lendemain ou d'autre rendez-vous. Je m'interdis les relations amoureuse car pour moi cela ne menait à rien d'autre qu'à une déception. Autour de moi les couples se séparent, se disputent, ou alors l'un des deux meurent... Je me demande parfois si mon père et son caractère dur et stricte en est la cause. Depuis que maman est partie je me retrouve seul, j'ai l'impression d'être un enfant du divorce. Elle me manque. C'était la seule femme à la quelle je m'autorise à penser. Il m'arrive de la voir en rêve, elle me dit qu'elle est avec moi. Mais quand je me retrouve dans ces grosses fêtes arrosées avec des filles et des potes, j'oublie tout. Même elle, pendant une demi-journée.
Maintenant, c'est Aileen qui occupe une majorité de mes pensées, qui se permet d'apparaître dans mon esprit chaque fois qu'il lui en prenait la fantaisie. Non, bien sur ce n'est pas de sa faute. Mais je m'interdis n'importe quelle pensée. Je m'interdis de me dire qu'elle est là, tout près, lumineuse et belle. Même envoûtante avec ses yeux orange et rouge qui ressortent à la perfection. Et pour finir je me sens de plus en plus attaché à elle à cause du lien. Un lien que je comprenais mais que j'ai du mal à assumer. Chaque fois que je la vois j'ai envie de l'enlacer, de lui parler. Et plus que ça... J'essaye de ne pas me rapprocher d'elle mais c'est plus fort que moi. Maintenant que je l'aide dans quelques uns de ses cours cela devient difficile de céder, j'aime passer du temps avec elle. En fait je me surprends moi même à la chercher à chaque fois. Le pire c'est la première fois qu'on s'est rencontrer, j'ai eu un mal fou à détacher mes yeux des siens. Elle a attiré ma curiosité comme personne n'a su le faire. Toute celle avec qui je couche n'ont aucun intérêt pour moi. Blonde ou brune, elle se ressemble toute et ont toute ce même air de sainte-ni-touche. Je me demande comment elles réagiraient si je leurs apprenais que je suis un mec avec de nombreux pouvoirs surnaturels. Peu importe. Elles ne m'intéressent pas, contrairement à cette fille.
Harry interrompt mes pensées en ouvrant tout d'un coup la porte de la salle de bain, la serviette autour de la taille et les cheveux mouillés.
- Ecoute, je sais que tu as du mal à exprimer tes sentiments, que t'es réservé et tout... Mais t'es pas obligé de faire comme si tu t'en foutais. Depuis que tu connais Aileen tu es dans tes pensée et quand on vient à parler d'elle tu te ferme !
- Pourquoi est-ce que tu tiens à ce qu'on parle d'elle ? demandé-je en me retournant vers lui, assis sur mon lit, les bras sur mes genoux.
- Je ne dis pas que je tiens à parler d'elle ! Tu rigole ! réplique-t-il en prenant son air de bonhomme. Je dis juste que tu devrais régler quelque chose avec toi même et cesser d'être aussi fermé quand on parle d'une fille. Et puis vous devez pas régler votre problème d'énergie demain matin ?
Je fronce les sourcils en essayant de me rappeler de quoi il parle.
- Si.
- Dans ce cas, cela te fais une bonne raison de régler tes problèmes et de lui parler, dit-il en commençant à s'habiller.
En effet, nous devons régler un problème qui consiste à éviter l'évanouissement chaque fois qu'on se touche. Tout à l'heure, à l'entrée de la forêt après la simulation, je l'ai félicité et sans vraiment faire attention j'ai frôlé sa main. Un malaise, pas aussi grand que la dernière fois, à agis comme un rapide tourbillon dans tout notre corps, suivis de fourmillement. Gail s'est proposée pour nous aider à nous lier, afin que nos énergies puissent circuler librement. Seulement, le fait de savoir que je vais devoir la toucher et que ce petit rituel allait peut être renforcer mon envie d'être avec elle me donne la boule au ventre. Harry a sans doute raison : j'ai un travail à faire sur moi même.
- Tu descends manger ? demande-t-il après avoir mit son tee-shirt.
~
Ce qui est bien au moment des repas c'est qu'on ne prête pas attention aux distractions du moment. On ne fait que rigoler avec des potes, manger, parler de sujets intéressant, de notre journée ou alors on se raconte des blagues salaces de gamins. Même si il m'arrive de loucher sur la table un peu plus loin en face je n'y reste pas trop longtemps. Alexis a décidé de s'amuser avec sa cuillère et de faire marrer toute la table avec ses idées tordu. Non, nous ne sommes pas du tout obsédés ! Ils nous arrive également de nous moquer gentiment de la chute lamentable de Nathan pendant la simulation, ou du rendez-vous nocturne d'Harry et Kristy après le dîner. Je ne sais pas pourquoi je sens que je vais finir la soirée tout seule.
Après le dîner je vais faire un tour dans la bibliothèque pour bouquiner. A défaut de ne pas avoir de pièce secrète j'ai trouvé le gros livre de ma famille. Assis bien confortablement dans le canapé en velours je parcours quelque page avant de m'arrêter sur une qui m'intéresse quand quelqu'un que je n'ai pas entendu arriver saute sur le canapé pour s'asseoir à côté de moi. C'est quand l'air se réchauffe, qu'une odeur de gel douche à la pêche me chatouille le nez et que tout mon corps réagit d'une manière indéfinissable et incontrôlable que je devine qui est cette personne.
Je lève les yeux sur Aileen ; les siens sont pétillant de malice, elle a un grand sourire qui lui dessine une petite fossette sur chaque joues. Elle a la même expression que quand nous étions sortis de la forêt, le trophée entre les mains. Ses yeux sont tellement brillant et beau qu'elle n'a même pas besoin de se maquiller. Elle me dit souvent qu'elle ne s'acceptais pas avant d'avoir eu ses pouvoirs, elle trouve son nez imposant et ses pommette trop saillantes quand elle souris. Moi je la trouve belle comme elle est, elle est différente. La dernière qu'elle m'a sortie c'est ses cuisses rondes. J'ai éclaté de rire pendant un moment avant de bafouillé et de lui dire qu'elle était "très bien formé". J'ai compris à son regard que c'est le compliment le plus débile que j'ai pu sortir à une fille.
Ce soir elle est habillée d'une robe noir moulante qui lui dessine un corps splendide et un magnifique décolleté. Je dois lutter pour la regarder dans les yeux. Son odeur sent si bon, une odeur que je n'ai encore jamais sentis : sucrée, naturel avec une touche de parfums de coco. Ses cheveux caramel sont lâchées et des mèches tombent sur les côtés de son visage. Je la regarde longuement sans rien dire. Chaque regard me procure une décharge électrique et tout ce dons j'ai envie c'est de me jeter sur elle. Mais merde Derick maîtrise tes pensés !!
En même temps comment être sérieux quand elle est habillée avec une robe qui lui arrive au dessus des genoux ?! Lorsque je me rends compte qu'elle m'a posée une questions, je tente de dissimuler le désir dans mon regard et mes pensés obscènes de ma tête avant de reprendre mes esprits.
- Tu vas bien ? me demande-t-elle en penchant la tête.
- Ou-oui. Ca va, ca va... Et toi ? bégayé-je bêtement en agrippant mon livre des mains, mes yeux effectuant quelques va et viens entre son regarde et sa poitrine.
Elle pouffe de rire d'un seul coup, ce qui me fait encore plus réagir. C'est un son agréable. Il faut que je cesse de la regarder comme ça, autrement elle va se foutre de moi ou m'en coller une !
- T'es tout pâle mon pauvre garçon, rie-t-elle encore à gorge déployée.
Moi ?? Pâle ??
Son rire chantant me fait sourire aussi. J'ai le regard sur la deuxième page de mon bouquin mais ne lit pas, j'écoute le son de sa voix.
- Je te fais peur ? Désolé si c'est le cas, je me demandais juste ce que tu faisais, me dit-elle en finissant de rire.
- Et bien... je lis, dis-je en restant les yeux rivés sur la même phrase.
- Et qu'est-ce que vous lisez, cher Monsieur ?
Sa voix a changée, elle a plus d'assurance mais garde une certaine douceur.
- L'histoire de ma famille chère Madame, réponds-je avec le ton d'un courtisant.
Je tourne les pages jusqu'à m'arrêter sur celle qui parle des certains voyages et mission que ma famille a pu faire dans le passée.
- Regarde, dis-je en montrant la page qui illustre des Loups Garou.
Elle se rapproche un peu plus de moi, son odeur emplit maintenant mes narines, envahie mes sens. Je veille à ce que nous ne soyons pas trop en contact, moi qui n'aime pas spécialement me rapprocher des filles, me voilà satisfait. Je veux m'éloigner mais en même temps je meurs d'envie de m'accrocher à elle. Je continue après avoir éclaircis ma gorge.
- Apparemment mes ancêtres ont eu à faire aux Loups-Garou. Ils disent ici que certains sont devenue des chefs de meutes.
- Des Lunairiens ?
Je hoche la tête.
- Alors les Loups Garous ont existé ? s'exclame-t-elle en observant chaque texte et images du livre.
- Oui, mais c'était il y a longtemps. Aujourd'hui c'est une espèce disparu à ce que m'a dit mon père.
- Comment un Lunairiens peut-t-il être chef d'une meute ?
Elle se penche sur mon livre, intrigué par cette histoire et sans faire attention à ce contact plus proche qui s'établie entre nous. Elle n'a pas l'air d'être gênée alors que ses cheveux caressent mon bras, je me crispe en mordant l'intérieur de ma joue. Et toi ? Comment peux-tu me faire cet effet là ? C'est complètement dingue.
- Euhm... Je ne sais pas trop, c'est compliqué à expliqué.
- Et les vampires ? demande-t-elle en relevant la tête.
Elle est si près de moi que je sens son souffle chaud sur ma joue. Son sourire s'évanouie. Je ne sais pas si elle ressent la même chose que moi, ou si elle est plus détachée. Je ne sais tout simplement pas ce qu'elle pense et pourtant j'ai l'aptitude de connaître les gens comme si je lisais un livre ouvert. Je ne souris pas non plus mais regarde ses lèvres plaine et rose. Des lèvres que j'avais envie de frôler, d'embrasser et de goutter. Ma tête part dans tout les sens, elle est beaucoup trop proche de moi. Je décide de me dégager plus au fond du canapé tout en continuant de lui faire face. Je l'observe baisser les yeux et se mordre les lèvres. Est-elle déçut ?
- Pour les vampires je n'en ai aucune idée... continué-je en faisant semblant de rien. On a jamais eu preuve de leur existence malgré les nombreuses histoires et légendes qu'on raconte sur eux.
Je souris sans vraiment le vouloir. Je ne veux pas me rapprocher d'elle. Pas encore. Pas maintenant. Pas quand j'ai les idées complètement brouillées. Pour l'instant je ne sais pas du tout ce que je ressens. Elle est là, devant moi, et tout ce que je veux c'est la prendre et l'embrasser. Je ne sais pas si ce sont mes hormones ou peut être tout simplement elle, mais je préfère attendre, tandis qu'elle a l'air déçut.
- Tu vas te décider à me dire ce qui ne vas pas ? me dit-elle sur le coup, son sourire et sa bonne humeur disparaît et est remplacée par un autre sentiment à peine perceptible.
- Je suis désolé... J'ai... Je ne suis pas...
Ne crois pas que je ne suis pas attiré par toi, au contraire, j'ai envie de toi, mais je peux pas te traiter comme toutes les autres filles avec qui j'ai fricoter... Pas toi... Tu mérite mieux que ça.
Voilà ce que j'ai envie de lui dire, et que je n'arrive pas à sortir. Je suis un vrai dégonflé. Alors je lui fournis une explication qui, j'espère, suffira pour l'instant.
- Je ne suis pas quelqu'un de très sentimentale. Je n'ai pas été habitué à... A ce genre de lien qu'on a... Toi et moi.
Ce "toi et moi" n'est pas habituelle non plus.
- Et ?
Ne soit pas déçut. Tu es la seule chose, la seule personne, dont j'ai envie en ce moment depuis que je t'ai vu. Attend que je sois près.
Je ferme les yeux pour me forcer à arrêter de la reluquer et ferme le livre.
- Demain matin Gail doit nous aider à finir la "connexion". On verra comment ça se passe.
Sur ceux je me lève, dépose mon livre et commence à partir. Je me tourne rapidement vers elle : elle reste assise, le regard vide sur la place où j'étais. J'ai envie de la rejoindre, mais je pars vers ma chambre, le ventre noué. L'avoir vu seule dans cette robe m'a fait un effet à peine contrôlable. Si j'étais resté plus longtemps j'aurais craqué. Je ne dois pas m'emporter, j'ai envie d'elle mais il est hors de questions que je la traite comme une de ces filles d'une nuit. Elle est mieux, elle vaut mieux. Faut vraiment que je me calme...
~
Le lendemains matin, Harry n'a cessé de me raconter sa petite escapade du soir avec Kristy. Ils ont passer la soirée à se raconter des choses, à rigoler, à se chercher... Bref, tout ce qu'ils ont fait pendant deux semaines. Ils ont l'air de bien s'entendre et de s'être rapprochés. Ils se sont même embrasser, apparemment. Tant mieux pour eux, je suis content de voir qu'il y en a au moins un de nous deux qui assume ses sentiments ! Ne reste plus qu'Alexis et Nina. Le pauvre. Connaissant à peu près le caractère de la jeune russe je me dis que ce n'est pas gagné d'avance... Je lui souhaite quand même bon courage tout les jours.
Après le petit déjeuner, Gail nous informe que la séance aura lieu dans une autre salle, le temps que les élèves finissent de manger. Je cours dans ma chambre pour me changer et repars. En bas de l'escalier, je vois Aileen avec son jogging short bleu marine passer la petite porte. J'attends un peu puis continue de descendre en prenant le temps de respirer un bon coup.
Dans le couloir extérieur je voix que l'une des portes est ouvertes, un vertige me prend l'estomac, suivit d'un frisson. Elle est là, debout en face de Gail en train de discuter de je ne sais quoi, sa queue de cheval haute qui dévoile son fin port de tête, son short qui laisse voir ses jambes et dessine ses hanches rondes. Elle n'est pas grosse, elle a seulement des rondeurs. Je reste concentré en m'avançant vers elles quand ma professeur me salue avec son sourire plein de gentillesse. Aileen se retourne vers moi en m'adressant un petit sourire sans grand enthousiasme. Pitié ne m'en veut pas pour hier soir !
- Bien ! s'écrie Gail en tapant dans ses mains. Vous pouvez vous installer en vous asseyant l'un en face de l'autre. Chacun de vous doit faire le vide dans sa tête et essayer de chasser toute pensées perturbante ou distrayante.
Facile à dire quand la fille qui vous attire littéralement est en face de vous... Nous nous asseyons en tailleurs nos genoux presque en contact, nos yeux toujours ouverts. Gail se pose à côté de nous, Aileen a l'air d'éviter mon regard...
- J'ai lu dans un bouquin comment un lien doit se construire. Vous devez d'abord fermer les yeux et vous concentrer sur ce qui vous unis. Sentir l'énergie en vous circuler dans tout votre corps et parcourir vos membres.
Je ferme donc les yeux et suit ses consignes. Ca m'empêche de la voir, je peux mieux me concentrer sur ce que Gail me dit. Je fais le vide dans ma tête, cherchant chaque fibre d'énergie en moi qui apparaissent petit à petit, je les visionne dans ma tête : des milliers de filaments argentés qui parcourt mes muscles, sortent de partout afin de m'entourer comme un aura. Gail reprend ensuite, d'une voix qui me semble lointaine, plus feutrée, comme un murmure.
- Une fois que vous sentirez cette énergie, vos mains devrons se toucher afin que tout se mêle.
Voilà le moment que je redoute depuis hier : le contact. Sans me laisser aller, je tends délicatement les mains, de peur de rencontrer les siennes, puis je sens ses paumes contre les miennes, chaude et douces. Reste neutre Derick ! Ne tremble pas.
Au moment de se toucher, il n'y a aucune décharge forte, seulement des fourmillement. Cette sensation que les muscles des bras et des mains se renforces, puis des épaules, du torse et le reste du corps. Nos deux énergies se combinent, et des milliers de picotement parcourent tout le corps. Je tressaille en sentant les mains d'Aileen serrer les miennes, elle le sent aussi. Une délicieuse rencontre de nos pouvoirs et de nos énergies se produit en ce moment même et nous rend plus fort. Nos respirations s'accentuent légèrement, notre sang tourbillonne. Mon cœur et le siens battent en même temps dans un rythme parfais et régulier. Je n'ai jamais sentis ça en touchant une femme. Je me sens encore plus proche d'elle, pas comme je le voulais mais d'une manière plus belle et magique. Un sourire incontrôlable se dessine sur mes lèvres, ayant toujours les yeux clos je ne peux pas voir son visage. Je me sens bien.
De petites décharge électrique me pique un peut partout quand Gail reprend :
- C'est merveilleux ! s'exclame-t-elle d'une douce voix de fée. Votre lien est maintenant scellé, vous pouvez ouvrir les yeux.
Je prends un petit moment pour ouvrir mes paupières et découvre une lumière brillante rouge et orange entourer Aileen, une autre blanche et argent m'entourer. Ces deux grande fumée de lumière brillante se mêlent et nous entourent avant de se dissiper. Nos mains ne se sont pas lâchées et Aileen a le visage éclaircis, les yeux encore plus brillant, les miens doivent l'être d'avantage. Elle sourit en regardant autour de nous, puis détache ses mains des miennes non sans une petite déception de ma part.
Maintenant que nous sommes vraiment liée je veux être plus proche d'elle. Je la veux encore plus qu'avant. Comme si tout ça n'a fait qu'accentuer ce que je ressentais pour elle. Je me lève sans vraiment entendre ce que Gail raconte. Je me persuade qu'il ne peut pas y avoir que de l'attirance physique et sexuelle... Chaque fois que je la vois sourire et rire ou qu'elle me parle, cela me fait aussi quelque chose. Je ne saurais pas décrire quoi, mais tout ce que je veux c'est perdurer ces moments. Je ressens quelque chose pour elle mais tout est encore flou et je ne sais pas ce qu'elle ressent pour moi. Mais en repensant à sa déception d'hier soir, les yeux baissés et la mine perplexe, elle doit s'attendre à quelque chose. Quelque chose que j'ai envie de lui donner absolument, mais pas maintenant. Puis je repense à quelque chose, une chose qui me semble importante et qui me perturbe dés que j'y pense : le journal que j'ai trouvé hier.
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