C H A P I T R E 17


Je suis entrain de rêver, je le sais et j'en soupire bruyamment d'agacement. Depuis quelques temps je n'ai plus l'impression de dormir tant mes cauchemars et mes rêves glauques se succèdent. Je ne me souviens pas avoir passer une nuit paisible sans que je ne me réveille le lendemain couverte de sueur, paniqué avec des yeux comme ceux des pandas à cause des cernes que j'ai de plus en plus de mal à camoufler. C'était un peu comme une deuxième vie.

Cette fois c'est un endroit qui m'est inconnu : debout en plein milieu d'un chemin de terre claire et de petit cailloux j'observe les alentours, il y a un grand jardin avec plusieurs sortent de buissons de toute taille avec des roses blanche, d'autre rouge ou encore fuchsia. Des arbres dessinent une arche, des deux côtés un terrain dont la pelouse est parfaitement tondu, si bien qu'aucune brindille ne dépassent. L'odeur de l'herbe coupée et le parfums des fleurs emplissent étrangement mes narines ; je m'étonne à chaque fois de toute les précisions sensoriel lors de mes rêves, j'en reviens parfois à me demander si je ne me suis pas téléportée quelque part. 

On dirait un paysage de fin de soirée, lorsque le soleil se couche et que le ciel est d'une couleur bleu, un camaïeu de rouge et d'orange avec seulement quelques nuages douillet. Un peu comme si il y avait du feu dans le ciel. Le paysage est verdoyant, fleuri, en arrière plan des collines dominent un château qui se trouve là, à quelque pas. Un château impressionnant à l'architecture classique qui doit datée de plusieurs années, voir de plusieurs siècles. C'est un bâtiment de forme carré avec quatre grandes tours et plusieurs fenêtres.

Curieuse de rentrer dans cette immense demeure, je commence à vouloir marcher mais un impression de lourdeur m'en empêche, comme si je portais un poids sur mes épaules. Quand je baisse la tête mes yeux s'agrandissent à la vue d'une robe que les courtisanes de l'époque du dix-huitième siècle avaient coutume de porter. D'habitude je porte un pyjamas et voilà que je me retrouve déguisé ! Et le pire c'est que je me rends compte à quel point cela peut peser lourd ; cette robe en taffetas ivoire tissée sur laquelle est peint de légère fleurs des Indes, elle est munit d'un manteau à traîne, d'un corsage à décolleté rond de face, ajusté et baleiné dans le dos. Elle est froncée à la taille avec des petits plis plats taillé en pointe dans le dos, les manches sont à trois volants en pagode au dessus de la saignée du coude, toutes les bordures sont soulignées d'un étroit volant froncé bordé d'une double dentelle de fil argent. La jupe est entièrement montée sur toile avec deux rangs de volants sur le devant, la pièce d'estomac toute ornée de falbalas avec un nœud au décolleté et un autre à la taille. En passant mes mains afin d'en explorer les détails, je découvre un troisième nœud qui orne le milieu du dos. Oui, la robe est lourdement chargée mais le travaille effectué dessus est somptueux.

Moi qui rêve depuis quelques temps de porter ce genre de robe j'en suis ravis, mais qu'est-ce qu'elle est lourde ! Même le corset est un peu trop serré.

Je porte une main à mes cheveux : ils sont attachés en chignon avec des mèches bouclées qui me tombent dans le coup, celui-ci portant un collier de perle.

Je me sens belle, même si je ne vois pas mon visage. Je me décide à marcher en chaussures à talon que j'ai du mal à voir tant cette robe m'empêche de bouger comme je le souhaite. Je traverse le long chemin plein de cailloux et arrive jusqu'à quelques marche et une porte d'entrée vitrée blanche. J'admire le grand bâtiment qui n'avait pourtant pas l'air très ancien vue de près. Plus ça va, plus j'oublie que tout ceci n'est qu'un rêve. Un rêve tellement réel, mais cela en reste un et cette réflexion me fait hésiter à franchir la porte. Je n'ai jamais vu cet endroit et pourtant, j'ai l'impression de le connaitre. Un peu comme ce que j'ai ressentis pour Derick. À quoi bon se poser des questions ! C'est un rêve, après tout. Je pose ma main sur la poignée en argent et la tourne en poussant délicatement la porte grinçante.

Une grande pièce lumineuse et carrée s'offre à moi : des murs jaune pâle décorées de tableau et de grands miroir, des mobiliers d'une couleur crème presque blanc et sur le mur de droite se trouve un immense tableau d'un homme que je ne connais pas. Ce doit être un salon, il contient énormément de chose comme un vieux piano en bois clair, une harpe ainsi que plusieurs fauteuils et divan dodue rose pale. Le plafond est tellement haut que cela me donne le vertige, les grandes fenêtres font entrer la lumière du couché de soleil.

Lorsque je traverse la pièce pour rejoindre une porte en bois blanche plus loin à gauche, je me retrouve dans une autre pièce beaucoup plus grande qui doit être la salle à manger, puisqu'une table rectangulaire qui a la capacité d'accueillir au moins dix personnes occupe la pièce, celle-ci étant plus baroque que la précédente. A sa gauche une cheminée avec un miroir immense suspendu au dessus.

Je referme la porte pour en franchir une autre qui se trouve à droite de l'entrée principale, en entrant je découvre une pièce un peu plus petite qui semble être la bibliothèque.

Des étagères rempli de livre sont placée tout le long des murs, des fauteuils, des sofas en velours vert kaki avec des tables basses en bois foncé vernis décoraient la salle en même temps que des tapisseries anciennes. Il y a un mélange d'époque dans toute cette décoration, le style ressemble à celle du manoir de l'île d'Elgia. C'est incroyable ! 

Oui c'est bien beau mais tout cela ne nous dit pas ce qu'on fait là ! Si tout ceci est bien un rêve il est censé ce passé quelque chose, non ?

Je m'avance vers un long fauteuil similaire à ceux que l'on retrouve dans les bureaux des psychologue sauf que celui-ci est d'époque Victorienne. Soudain, le grincement d'un pas sur le parquet me fait sursauter et me retourner vers la porte. Toute la pièce se retrouve plongée dans une obscurité où seul la seule lumière est celle de la cheminé. Ce n'est d'ailleurs plus la bibliothèque mais une chambre. Dehors, il fait nuit noir et il n'y a pas un bruit. D'accord... Là, c'était vraiment un rêve. Je déteste cette atmosphère sombre et déstabilisante qu'ils ont tendance à nous procurer. Quand ma vue commence à s'habituer à l'obscurité je perçois une silhouette sur le pas de la porte qui se trouve au fond de la chambre à droite, près du lit baldaquin. Celle d'un homme, peut être.

Je plisse les yeux quand je m'éprend d'un frisson qui me parcourt le dos. Je veux allumer la lumière par la pensée, mais cela ne marche pas. Mon angoisse revient quand la silhouette masculine s'avance vers moi d'un pas nonchalant. M'a-t-il vu ? Qu'est-ce que je fais ? Qu'est-ce qu'il va me faire ?! Je détalle en prenant une pelle en métal qui se trouve sur le valet de cheminée et la braqua des deux mains devant moi. L'ombre s'arrête, un petit ricanement au début léger puis plus expressif me fait froncer les sourcils. Les épaules de l'homme bougent quand il s'adresse à moi d'une voix grave :

- Tu compte réellement me frapper avec ça ?  

Je tressaille, n'arrivant pas à sortir un son de ma bouche. Je veux partir en courant, me réveiller, puis je me ressaisis.

- Vous êtes qui ? 

La silhouette s'avance lentement vers moi et la lumière du feu. Cette chaleur intense qui effleure ma joue me rassure et pendant un temps, car quand je découvre le visage de l'inconnu mon souffle se coupe.

- Très jolie robe, j'ai bien choisis le model.

Je crois voir le sourire de Derick Wanderbilt. Un sourire malicieux avec ses yeux gris qui brillent comme des diamants à la lumière. Il est habillé simplement d'un tee-shirt blanc et d'un pantalon noir, ce qui contraste totalement avec le décor, sa carrure imposante et sa grande taille me fait penser à mon arrière grand-père, je le trouve beau, mais plus important, qu'est-ce qu'il fou ici ?

- Pourquoi est-ce que tu es là ? demandé-je d'un ton que j'aurais voulut plus convaincant.

Je repose la pelle dans le valet de cheminée puis frotte mes mains moite sur ma robe.

- Tu voulais qu'on parle, non ?

- Qu'est-ce qui te fais dire ça ?

- Je m'en doutais, c'est tout. Après ce qu'il s'est passé au petit-déjeuner, j'ai pensé que tu voudrais des explications.

Son regard se tourne vers la cheminée et se perd dans les flammes. Il continue :

- Je suppose que tu ignores où tu te trouves ? 

Je ne réponds pas, ne sachant quoi répondre. 

- Tu es chez toi.

- Désolé, je ne comprends pas.

Cette fois son visage se détend pour exprimer la surprise.

- Tu ne sais même pas d'où tu viens ?

- Non, j'ai été adoptée et je ne connais pas ma vraie famille, ni mon pays d'origine.

Il fait la moue, l'aire de s'excuser en silence en baissant les yeux. 

- Nous sommes en Écosse et le château où nous nous trouvons est le Château d'Inveraray. Il porte le nom de la ville, il a été construit par Colin Campbell. Il date du XVe siècle. C'était le premier duc d'Argyll. 

Il s'arrête en m'examinant. Il s'attend a une quelconque réaction mais jusque là je reste silencieuse. Il continue :

- Avant il avait l'apparence d'un vrai château mais aujourd'hui c'est plus un manoir. Il a été reconstruit puis rénové de nombreuses fois et c'est toi qui est censé hériter de la demeure, ainsi qu'une partie du territoire alentour et d'autre château en Écosse.

Je ne dis toujours rien mais j'ai le souffle court. Est-ce à cause de ce qu'il vient de me dire ou est-ce le corset qui me gêne ? Est-ce que je dois être flattée, heureuse, inquiète ? A en croire ce qu'il me raconte, je possède désormais les richesses de ma famille alors que je n'ai jamais connu ce monde-là ! Et en plus de ça ce n'est même pas Steve qui me l'annonce, mais un inconnu que je connais à peine et qui n'est même pas de ma famille. Tout cela n'a aucun sens, rêve ou pas.

- Comment est-ce que tu peux être au courant de tout ça ?

- Je ne suis pas sûre à cent pour-cent. Ça me parait logique vu que tu es en quelque sorte la dernière duchesse d'Argylle possédant le pouvoir, annonce-t-il en se détendant.

- Duchesse ? répété-je en manquant de pouffer de rire. Admettons. Pourquoi est-ce que je fais ce rêve ? Tu ne pouvais pas m'annoncer ça en réalité ? Et puis c'est quoi toute cette mise en scène, le costume... 

- Je voulais te le montrer, étant donner que je ne peux pas t'y emmener pour de vrai, je trouvais ça plus simple. Et c'est gratuit, en plus de ça, plaisante-t-il.

Je n'ai pas envie de rire, je me méfie. C'est encore trop nouveau pour moi. 

- Et les costumes ? Pourquoi est-ce que j'ai l'air de ne pas commander quoi que ce soit ici ?

- Je t'ai fais faire ce rêve Aileen.

L'épellation de mon prénom dans la bouche du jeune homme me donne un vertige différent de ceux de d'habitude. Je décide d'ignorer pour me concentrer sur ses explications :

- Cela s'appelle l'effraction. Les décors sont bien vrai mais ça reste un rêve. Et le costumes, et bien... 

Il s'interrompt pour me dévisager en inclinant la tête, puis un sourire en coin se dessine sur ses lèvres, encore. Va-t-il arrêter de faire ça ?! Qu'est-ce qu'il lui passe par la tête ? 

- Je suis censé te faire confiance donc ? Je te rappelle que tu ma fait perdre connaissance ce matin.

- Il n'y a pas eu que toi.

- Viens en au fait !!

- Bon, d'accord. Tu veux savoir ce qu'on a en commun ?

- Oui !

- Nos deux familles ont une énergie contraire, ce qui fait qu'on a un lien spéciale, cela explique peut être cette perte de connaissance.

Il se pose sur un petit fauteuil que je n'ai même pas remarqué. Je m'assieds sur le lit difficilement à cause de la robe et du jupons. 

- C'est pour ça aussi que nos yeux brillent autant, ils n'ont juste pas la même couleur.

- Et en quoi consistent tes pouvoirs ?

- Dans ma famille, nous possédons l'énergie de la lune. Je peux faire voir n'importe quoi, créer des illusions, de faux souvenirs, hypnotiser n'importe qui, les faire devenir fou... Les télépathes peuvent s'entraîner à cela, mais ça leur demande une plus grande source d'énergie et du temps. C'est compliqué pour eux.

- Pourquoi tu as l'air satisfait ?

- Je ne sais pas, ça m'amuse.

Il sourit, ça me fait tourner en bourrique. J'ai décidément beaucoup de choses à apprendre.

- Qui me dit que tu n'es pas en train de m'hypnotiser ou de créer l'illusion de cet endroit ?

- C'est un rêve que tu fais. Disons que j'ai créé une atmosphère paisible. Rassure-toi, je ne te manipule pas et je ne tiens surtout pas à le faire. Je ne veux pas que tu me réduise à l'état de cendre.

- Je crois que tu me surestimes.

- Et je crois que vous vous sous-estimer, Madame la Duchesse, répond-il distinctement.

- Ne m'appelle pas comme ça ! 

Il me scrute avec amusement.

- En bref. Les Wanderbilt et les Campbell ce sont souvent côtoyés, ils ont même collaborés ensemble, signés des accords ou des pactes. On m'a pas mal parlé de ce Steve qui a combattu auprès des anglais lors de la Seconde guerre mondiale.

- Oh...

Un silence laisse entendre le crépitement des flammes et voilà que je suis déçus de ne pas bien voir son visage et son sourire qui a l'air charmant. La seule chose que je vois dans le noir c'est ses yeux gris brillants. Aileen reprend toi ! 

- Pourquoi est-ce que j'ai l'impression de t'avoir déjà vu ? 

- Si ça peut te rassurer tu m'as fais la même impression. Mais je ne saurais pas te dire pourquoi.

Soudain, un bruit sourd non attendu raisonne dans toute la pièce. Une porte qui claque. Je sursaute, si bien que mes muscles déjà contractés semblent sur le point d'exploser. Je me lève d'un bon du lit.

- C'était quoi ça ? 

Encore un bruit : cette fois de pas et de chuchotement. Je fixe Derick qui a l'air autant surpris que moi, si ce n'est moins. Nous nous regardons, l'air d'attendre que l'un de nous réagisse.

- C'est toi qui a fait ça ?

- Nan, je n'ai rien fais, avoue-t-il en regardant vers la porte. Si quelqu'un arrive il ne peuvent pas nous voir, on ne risque rien.

- Quoi ?? Ça veut dire quoi ça ? crié-je à voix basse.

- C'est ton rêve, ton inconscient doit vouloir te montrer quelques chose.

- Je pensais que c'était toi qui me l'a fait faire !! dis-je en serrant les dents.

- C'est toi qui fait le rêve, ma grande. Je ne contrôle pas ton inconscient.

Je fais les grands yeux lorsque j'entends le "ma grande", je tape le bras du grand brun avant de voir deux hommes - dont je ne perçois pas clairement le visage - entrer dans la chambre. Ils ont l'air pressés, nerveux : l'un d'eux a une veste marron en velours et des bas blanc, l'autre porte une chemise blanche, une veste vert foncé et un Kilt. Puis une autre personne, une femme un peu rondelette serré dans sa robe s'époque entre à son tour dans la chambre. Elle n'est pas très jeune. Nous observons avec attention la scène du coin de la pièce, sans que ces trois individus ne nous voient :

- Comment est-ce possible ? Je pensais que ces pierres n'étaient qu'une légende. 

- Il n'en est point Georges, répond la femme. C'est pour cette raison que mon ancêtre nous a confié la garde des clefs, il est de mon devoir de ne pas dévoiler l'existence des pierre à n'importe qui, au risque d'attiser les foules. 

- Dites plutôt "attiser le mal", dit l'autre.

- Egalement.

Je ne vois toujours pas les visages mais les yeux de celui en Kilt si, je suis cette fois prise d'un mauvais et second vertige, lorsque je vois leurs couleurs briller dans le noir. L'un d'eux a les mêmes yeux que moi : orange foncé brillant avec un peu de rouge et des moucheté d'or, l'autre homme les a gris, presque blanc avec des taches argentées, comme Derick, qui est d'ailleurs aussi surprit quoi lorsque je le regarde du coin de l'œil. 

- L'histoire que je vous raconte n'est pas fausse. Ces pierres sont cachées, chacune dans un endroit propice afin qu'elles ne soient pas rassembler lors de leur réveil. Elles sont capable de grande destruction !

La femme regarde les deux hommes attentivement. 

- Quel rapport y a-t-il entre ces clefs et ces pierres Dolorès ? 

- Les clefs vous mènent vers elles. 

- Dans ce cas qu'attendons nous pour aller les chercher ? 

- C'est impossible John. Seul les gardiens réunis peuvent accomplir une telle mission et pour l'instant il n'ont jamais été rassemblé. Nous devons à présent laisser cela de côté et prier pour que le jour du jugement dernier soit des siècles plus tard. 

Je laisse échapper un souffle que j'ai retenue depuis trop longtemps. J'ai de plus en plus de mal à respirer à cause de cette accoutrement. Dolorès quitte la pièce avec John. Georges s'apprête à faire de même quand il s'arrête brusquement, puis tourne la tête lentement vers notre direction. J'ai l'impression qu'il nous regarde mais le fait de ne pas voir son visage me donne la chaire de poule. Apeurée, je regarde Derick.

- J'espère que tu sais comment nous sortir de là autrement on est mort ! articulé-je en chuchotant.

Il ne dit rien et réfléchit pendant que Georges avance lentement vers nous comme si il avait sentit notre présence, je me met aussi tôt à trembler, pensant pendant un bref instant que je vais m'évanouir en plein rêve.

- Tiens moi la main et concentre toi. Essaye de ne plus penser.

J'attrape sans discuter la main chaude de Derick, je suis surprise de constater que rien ne se passe de bizarre à son contact. Je me concentre en fermant les yeux. Ne plus voir, ni penser. Je me vide de toute mon énergie comme si je m'évanouissais, j'ai une impression de flotter et je ne tiens plus la main de Derick. Puis je me réveille, les paupières lourdes, allongée sur le lit, ma tête tourne dans tout les sens. Il fait étrangement sombre dans la chambre et même dehors. Je tourne difficilement la tête pour regarder l'heure : 18h00. J'ai dormi trois heures d'affilées ? Comment est-ce possible alors que les rêves ne dure pas aussi longtemps ?

Je remarque aussi que ma colocataire n'est toujours pas là. Je ne l'ai pas revu depuis l'escapade dans la forêt et je commence à m'inquiéter pour elle lorsqu'une migraine s'installe. En voulant me toucher le front, non seulement je trouvais difficile de lever mon bras, mais en plus je me rend compte que j'ai transpiré et que ma température a augmentée.

J'entends tout d'un coup des pas résonner dans ma tête, la porte s'ouvre  brusquement comme si une tornade était passée par là. Tout ces sons résonnaient comme des cloches dans ma tête comme le lendemain d'une cuite... Kristy vient d'entrer en trombe dans la chambre sans même frapper, son visage exprime la peur et l'inquiétude.

- Aileen faut que tu descendes, y a un problème !

- Qu'est-ce qu'il se passe ? demandé-je encore endormis.

- C'est le père de Nina... 

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