Chapitre 10

Flash Back- Hôtel Dumort- 8 ans plus tôt

- Liiiii !

Une jeune fille d'origine asiatique, ses cheveux noirs, composés de nombreuses mèches bleues, attachés en un chignon négligé, et portant un jean et un tee-shirt blanc, se tourna vers le petit garçon qui courait vers elle. Il lui sauta dans les bras.

- Mon petit monstre préféré ! Lui fit-elle en le faisant tourner en l'air, ce qui fit rire l'enfant.

Elle finit par le serrer dans ses bras, après lui avoir fait des tonnes de bisous. Les autres vampires de l'hôtel les regardaient en souriant. Ils avaient l'habitude de voir le petit garçon ici. Ce dernier accompagnait souvent son père lorsque celui-ci venait leur rendre visite. Alexander Lightwood était le seul chasseur d'ombres que leur dirigeante, Lily Chen, autorisait à pénétrer dans leur sanctuaire. Elle semblait avoir une confiance aveugle au chasseur d'ombres, et il le lui rendait bien, puisqu'il ne venait jamais armé, sauf cas d'extrême urgence, et laissait son fils vagabonder seul dans le Dumort. Alec, qui venait d'entrer dans la salle de réception de l'hôtel, l'appela :

- Max, viens ici !

Le petit garçon courut aussitôt vers son père.

- Dad, j'veux rester avec Liii !

- Après, je dois d'abord lui parler ! Reste là, je reviens vite ! Sois sage, pas de bêtise !

- Oui !

Alec secoua la tête en le voyant courir vers un vampire qui se tenait dans le fond de la pièce. Pour ce qui était d'être sage, ce n'était pas gagné... Il partit dans le bureau du Dumort avec Lily, et ils discutèrent « boulot » pendant plus d'une heure. Lorsqu'il revint dans la salle de réception, son fils dormait sur le canapé, suçant son pouce dans les bras d'un vampire.

- Il est trop chou.... S'exclama Lily, en regardant le petit garçon d'un œil attendrit qu'on ne lui connaissait pas. Tu ne voudrais pas nous le laisser ?

- Tu me le rendrais bien vite, crois-moi ! Il a l'air d'un ange comme ça, mais... ne te fit pas aux apparences ! Lui répondit Alec en riant.

- Hum, je suppose. En tout cas, si vous avez besoin d'une nounou...

- Je sais, je n'oublierais pas. Merci Lily... Joyeux Noël !

- Joyeux Noël a toi aussi, Alec. A ce soir...

- A ce soir ! Lui fit-il avec un clin d'œil.

Alec s'avança vers son fils, remercia le vampire, et prit délicatement Max dans ses bras pour ne pas le réveiller. Il était temps de retourner auprès de Magnus et Rafael. Lorsqu'il poussa la porte de l'appartement, son fils aîné se précipita sur lui.

- Dad, Dad, viens voir ce qu'on a fait avec papa !

Le néphilim baissa les yeux vers son fils. Son visage était recouvert de traces de farine ; il en avait jusque dans les cheveux. Il n'osait pas imaginer l'état de l'appartement.... Il croisa le regard de son amant, qui était dans le même état que Rafael. Alec se mordit la lèvre pour ne pas rire.

- Dad, viens voir ! Insista le petit garçon.

- J'arrive bonhomme, je vais coucher Max et...

- Wow ! S'écria Max.

Le petit sorcier était déjà réveillé, et était émerveillé par ce qu'il voyait, notamment le sapin de noël décorait par son frère. Il s'agita dans bras de son père pour qu'il le pose à terre, et courut dans le salon avec Raf. Alec secoua la tête en souriant. Il attira ensuite son amant dans ses bras.

- Tu as de la farine dans les cheveux, mon amour...

- Plus jamais ! Plus jamais je m'occupe de la déco de Noël et tout ce qui va avec ! Plus jamais !

- Oh, le roi de la fête a été débordé et n'a pas su gérer ? Se moqua Alec.

- Tu vas voir ce soir toi, si je n'ai pas su gérer !

- Je suis terrifié !

Magnus jeta un regard vers les enfants, qui s'amusaient avec des boules de Noël. Ils ne faisaient pas attention à eux. Le sorcier poussa alors le chasseur d'ombres dans la cuisine, referma la porte, la verrouilla et insonorisa la pièce. Il le poussa ensuite contre le comptoir de la cuisine et plaqua son torse contre le dos du jeune homme. Il fit disparaître leurs vêtements en un claquement de doigt, ce qui provoqua un ricanement chez le néphilim.

- Pressé ?

- On n'a pas le temps, faut qu'on aille s'occuper des enfants avant qu'ils ne détruisent ce qui reste de cet appartement !

- Tu aurais pu aussi attendre ce soir...

- Tu aurais pu aussi éviter de me provoquer, et on n'en serait pas là !

Il pénétra son jeune amant, faisant tout de même preuve de délicatesse, malgré qu'ils n'aient pas beaucoup de temps devant eux. Alec poussa un gémissement en le sentant aller et venir en lui. Magnus posa une main sur le torse du chasseur d'ombres et l'attira un peu plus contre lui, parsemant son dos de doux baisers. Alec, gémissant de plus en plus fort, essaya de s'agripper à quelque chose, faisant tomber, dans un énorme fracas, ce qui était disposé sur le comptoir. Il finit par enserrer de ses mains le bord du comptoir, et celles du sorcier vinrent recouvrir les siennes.

- Magnus... gémit le néphilim.

- Oui, mon ange ?

- Encore...

- Pas le temps ! Lui rétorque Magnus d'un ton provocateur.

Alec poussa un soupir de frustration en le voyant s'arrêter. Il se retourna, se hissa sur le bord du comptoir, enroula ses jambes autour de la taille du sorcier, et l'attira à lui.

- On réparera !

- Tu répareras !

- Oui, si tu veux, mais je t'en prie... Ahhh...

Son amant venait à nouveau d'entrer en lui, lui faisant pousser un cri de plaisir, mêlé de soulagement...

Présent- Appartement- Brooklyn

Assis sur le canapé du salon, Alec se réveilla en sursaut. Il s'était écroulé de fatigue en rentrant chez lui. Il n'avait pas réussi à se résoudre à aller dormir dans la chambre, pas en l'absence de Magnus. Ce souvenir d'eux et des enfants avaient peuplé ses rêves. Il laissa les larmes couler sur ses joues : et s'il ne les revoyait jamais ?

Espagne

Max ouvrit les yeux, avant de les refermer aussitôt en gémissant, aveuglé par la forte lumière au-dessus de son visage. Il se tourna sur le côté, et ouvrit à nouveau les yeux. Il se mit à genoux, regardant autour de lui : il était dans ce qui lui semblait être une arène, et lui se trouvait au milieu, des barreaux de fer le séparant des gradins. Comment était-il arrivé là ? Et où était son frère ? A la pensée de ce dernier, il sentit une vague de haine l'envahir. Il se prit la tête entre les mains, ce n'était pas normal, il l'aimait, il ne le détestait pas... Pourtant, cette sensation au fond de lui, lui criait le contraire....

Espagne- Ancienne cité Silencieuse

S'il avait pu crier, les cris de Rafael se seraient entendus dans tout le pays, tellement la douleur était insupportable. Le Frère Silencieux avait pénétré son esprit. Il essayait de le repousser, mais son pouvoir était trop fort. Pourtant, il finit, contrarier, par cesser sa torture.

- « Tes parents ton bien protégé je vois. »

- Je croyais que ce n'était pas mes parents ? Pensa-t-il, en sachant très bien qu'il l'entendrait.

- « Je ne parle pas de Magnus Bane et d'Alexander Lightwood. Je parle de tes parents biologiques. Il semblerait qu'ils aient appliqué une protection autour de ton esprit le plus profond, où se trouvent les souvenirs, qu'on ne peut passer. »

- Vous avez pas de chance....

A genoux contre le sol rocailleux, il essayait de reprendre son souffle. Il ne pouvait s'empêcher de toucher sa bouche sceller.

- « Ça ne fait rien, un seul de vous deux suffira. »

Le jeune garçon leva les yeux vers lui.

- Où est mon frère ?

- « Tu vas bientôt le retrouver, ne t'inquiète pas. »

Le Frère Silencieux leva ensuite le sort qui maintenait le jeune garçon mué, et sortit.

Appartement- Brooklyn

On frappa à la porte. Alec alla ouvrir : Lily et Maïa se tenaient sur le seuil.

- Salut Alec ! Lui fit Lily.

- Lily, Maïa... Qu'est-ce que vous faites là ? Je n'ai pas le temps de...

- On sait ! Lui fit Maïa en le poussant pour entrer dans l'appartement, suivie de la vampire. On sait pour Max et Rafael ! On veut vous aider à les retrouver !

- Et on sait comment faire ! Rajouta Lily.

- Tu as des informations ? S'exclama Alec, l'espoir lui revenant soudain.

- Peut-être... Répondit-elle d'un ton mystérieux.

- Lily, si tu sais quelque chose...

- Ce sont des rumeurs, pas vraiment des infos...Intervint Maïa. Tu sais que vos enfants, à Magnus et toi, bénéficient d'une protection dans le monde obscur ? On les aime bien ces gosses, alors quand on peut les aider, on le fait !

- Ce qui veut dire ?

- Un membre de mon clan était en visite diplomatique chez les vampires espagnols à Madrid... Ils étaient agités. Selon leurs informations, l'ancienne cité silencieuse aurait ré ouvert ses portes, et la cheminée aurait commencé à cracher de la fumée noire. Les espions du clan leur auraient dit que deux jeunes garçons auraient pénétré dans leur cité sacrée, et auraient été arrêtés.

Alec sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine. Ce pourrait-il que ce soit de ses enfants dont parlait Lily ?

- Dis leur que j'arrive, que j'ai des questions à leur poser !

- Alec, il y a quelque chose qu'il est essentiel que tu saches...

- Quoi ?

- Les Frères Silencieux d'Espagne, qui appartiennent à l'ancienne cité silencieuse, ont été banni de l'Enclave il y a des siècles, à cause du traitement qu'ils infligeaient aux jeunes sorciers qu'ils retrouvaient. Lorsqu'ils procédaient à une mise à mort, il mettait en marche leur cheminée pour prévenir les gens et que ces derniers puissent venir profiter du « spectacle ». Lorsque la fumé rouge remplaçait la noire...

- Oui ? L'encouragea Alec, qui sentait son cœur battre à cent à l'heure.

Lily hésita un moment, échangeant un regard lourd de sens avec Maïa, avant de lui dire :

- Cela signifiait que la mise à mort avait eu lieu et que le sang avait coulé...

Alec se sentit défaillir.

- Max...

Espagne

Max regarda, paniqué, la foule s'agglutiner autour de lui, dans les gradins. Il constata avec horreur que c'était tous des chasseurs d'ombres. Il les reconnaissait à leurs runes sur leurs peaux. Ils le regardaient tous comme s'il n'était qu'un monstre, un déchet insignifiant. Il en voyait le pointer du doigt en rigolant. Il sentit les larmes lui brûlaient les yeux. Il pensa à sa famille, mais une fois encore, penser à eux, provoquait en lui une vague de haine qu'il n'arrivait pas à expliquer. Un Frère Silencieux s'avança alors vers une estrade et prit la parole. Maintenant qu'il le voyait de plus près, il remarqua qu'il était différent de ceux qu'il côtoyait habituellement. Outre sa cruauté inhabituelle, il semblait plus décharné que les Frères Silencieux qui travaillait avec son père, et qu'il voyait souvent venir à l'Institut. Perdu dans ses pensées, il n'écouta pas ce que « l'homme », enfin s'il pouvait l'appeler comme ça, disait. Il entendit juste la foule hurler d'excitation. Une lourde porte en bois s'ouvrit alors dans le fond de l'arène. Deux autres Frères Silencieux entrèrent, tenant chacun un bras d'un jeune garçon, à peine plus âgé que lui, qui se débattait dans tous les sens. Plus ils approchaient de sa cage, plus il avait l'impression de l'avoir déjà vu quelque part....

PDV Rafael

J'essayais, vainement, de faire lâcher prise à ses deux débris. Mais il n'y avait rien à faire... J'entendais des gens hurler autour de moi. Le fracas de leurs cris m'empêchait de comprendre ce qu'ils disaient. Les Frères Silencieux me rapprochaient d'une cage où se tenait un jeune garçon. Non, pas un jeune garçon ! Mon frère ! Mon sang ne fit qu'un tour, et je me débattis avec plus de force, m'arrachant enfin à la prise des deux autres. Je courus vers lui en hurlant son prénom.

- Max, Max !

Je voulus enserrer les barreaux de fer de la cage, mais je fis un bond en arrière, retombant sur le sol. Ils étaient électrifiés.

- Max ! Max, je vais te sortir de là, je te le promets !

Il tourna vers moi son regard bleu, mais il y avait dans ses yeux une lueur que je n'arrivais pas à identifier. De la colère, peut-être... On aurait dit qu'il ne me reconnaissait pas...

- Max, c'est moi, Raf !

- Rafael... Répéta-t-il froidement.

- Max... Murmurais-je.

Le Frère Silencieux qui était venu me voir dans ma cellule, me souleva, et ouvrit la cage, avant de me jeter dedans. Je tombais à genoux, et il referma la porte. Je me relevais et me précipitais sur mon frère, qui recula en me jetant un regard haineux.

- Reste loin de moi !

- Max, qu'est-ce qui te prend ?!

Je ne comprenais pas ce qui lui arrivait. On me jeta alors un poignard séraphique à mes pieds, et le Frère Silencieux s'adressa à nouveau à la foule.

- « Regardez bien mes amis, mes frères. Ce jeune chasseur d'ombres pense que la créature en face de lui est son frère. »

La foule éclata de rire, déclenchant en moi une bouffée de haine. Il marqua une pause, puis reprit son discours.

- Il est tant qu'il voit le vrai visage de celui qu'il appelle « mon frère ». Car lui, en digne fils de dé démon, n'hésitera pas une seule seconde à le tuer !

Je compris alors ce qui s'apprêtait à se passer, et l'intérêt du poignard séraphique à mes pieds. J'avais envie de m'en saisir, mais pas pour m'en servir contre mon frère, non, mais contre ces chasseurs d'ombres qui nous regardaient comme des bêtes de foire. Le Frère se tourna vers Max, et lui dit simplement :

- « Tue-le ! »

Je vis alors avec horreur mon frère se jeter sur moi. Sous l'effet de la surprise, bien que je sois plus grand que lui, il me fit tomber au sol et se mit au-dessus de moi. Des flammes bleues sortaient de ses mains qu'il approchait dangereusement de mon visage.

- Max, arrête ! C'est moi, Raf, ton frère !

- Tu n'es pas mon frère ! Me cracha-t-il.

Je le poussais alors de toutes mes forces, et il tomba lui aussi à terre. Je me jetais sur lui et lui maintins les mains au-dessus de sa tête. En combat au corps-à-corps, j'étais plus fort que lui. Bien que nos parents nous aient tous deux appris à nous battre comme des chasseurs d'ombres, la formation de Max s'était centrée, depuis longtemps, sur la magie. Il se débattit et m'envoya un coup de pied dans le thorax, me coupant le souffle, puis m'en envoya un autre au visage. Je crachais du sang, et les larmes me montèrent aux yeux. Il agita la main et m'envoya voler contre les barreaux de la cage. Je reçus une décharge d'électricité qui traversa tout mon corps. Je voulus me relever, mais mes membres, douloureux, ne me répondaient plus.

- « Il te rend faible, Rafael... Regarde-le, regarde celui que tu considères comme ton frère... Il est prêt à te tuer... »

- C'est mon frère, et il le restera! Hurlais-je.

Je tournais le regard vers Max, qui s'avançait vers moi, les mains levées. Je savais que le prochain coup serait fatal.

- Max, je t'en prie, ne fais pas ça ! Sors-le de ta tête ! Tu es plus fort que lui, Max ! Pense à tous nos souvenirs ensemble ! Tu es mon frère, et je t'aime ! Je t'en prie, ne fais pas ça !

PDV Max

Pourquoi ressentais-je autant de haine envers le garçon en face de moi ? Envers mon frère ? Je ne voulais pas lui faire de mal, mais pourtant j'avançais inexorablement vers lui, prêt à le tuer. Je l'entendais me supplier de l'épargner, de me souvenir... Mais me souvenir de quoi ?

- Souviens-toi de la fois où on a appris que je devais commencer ma formation de chasseur d'ombres, souviens-toi de ce que je t'ai dit ! Max, souviens-toi de la promesse que je t'ai faite...

Je m'arrêtais, mon regard plongé dans ses yeux.

Flash Back- 5 ans plus tôt

- On va être séparé alors ? Demandais-je à mon frère.

J'étais assis sur mon lit à couverture de pirate, je devais avoir dans les 8 ans. On venait d'apprendre, que le lendemain, Rafael recevrait sa marque de chasseur d'ombres, et qu'il devrait suivre des cours plus intensifs à l'Institut. Quant à moi, je suivrais des cours au Labyrinthe en Spirale.

- Non, jamais !

- Mais si tu pars pour Idris...

- Non, ils m'ont promis que je n'irai pas là-bas, et je fais confiance aux parents !

- Moi aussi, mais...

- Mais rien du tout, Max ! Tu t'inquiètes pour rien, petit frère ! Tu sais bien que je resterais toujours avec toi, jamais je ne te laisserais tomber !

- Tu me jures ?

- Je te jure !

Présent

- Je te demande pardon, Max ! C'est de ma faute si on en est là ! On aurait dû rester auprès de papa et dad, je te demande pardon...

J'abaissais mes mains.

- Rafael... Murmurais-je.

- Oui, Max, c'est moi !

Je tombais à genoux, le regard vide. Il se traîna vers moi, et entoura mon visage de ses mains.

- Je suis là, Max, ça va aller, je vais te sortir de là !

Les larmes coulèrent sur mes joues : j'avais failli tuer mon frère, mon frère putain !

- Je suis désolé.... Sanglotais-je.

Il me serra dans ses bras.

- C'est rien, il faut juste qu'on sorte de là maintenant ! Et j'ai besoin de toi pour ça !

Indonésie-Temple

Magnus regardait l'immense édifice face à lui. Ses fils avaient-ils vraiment pénétré à l'intérieur de l'enceinte ? Cela paressait peu probable... Ils étaient doués, mais ce n'était encore que des enfants... Pourtant, il était certain que le lieu face à lui, était leur destination finale. Ils voulaient donner l'immortalité à Rafael, et le miroir qui se trouvait à l'intérieur en avait le pouvoir. Mais celui-ci avait été brisé, et sans les morceaux d'artefacts et la pierre, il ne servait à rien. Son téléphone vibra dans la poche de son jean. Alec....

- Alec, est-ce qu'ils...

- Non, il faut que tu me rejoignes tout de suite à Madrid, les anciens Frères Silencieux ont capturé Max et Raf et...

- J'arrive !

Le sorcier raccrocha. Il n'avait pas besoin que son amant en dise plus. Il passa une main sur la cicatrice à côté de son cœur, et grimaça : il ne les connaissait que trop bien...

A suivre

On retrouvera Kaylie dans le prochain :) Et Maryse :)

Bisous :)

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