Je me lève. Il fait nuit. Je descends dans la cuisine, m'assois et réfléchis. Il y a bien mon père mais j'hésite, est-il le bon choix? Non, pas encore, il est trop tôt. Je continue de réfléchir. Ça y est j'ai trouvé. Un sourire éclaire mon visage. Un sourire froid, dénué de sentiment rpour ne pas dire cruel. Je me leve, ouvre un des nombreux tiroirs et en sort un petit objet. Je le glisse dans ma poche (je dors pas en pyjama) et sort de la cuisine sans faire de bruit. Mes pieds me porte jusqu'à la porte d'entrée que j'ouvre et referme avec délicatesse. Étrangement, nous sommes au cœur de la nuit mais je ne ressens pas le froid, c'est comme si je rêve. Mon corps bouge mais je ne réagis pas. Je marche sans me presser sur le trottoir. Je ne croise personne sur le chemin à part un chien errant. Il m'aboie dessus mais ne s'approche pas. Tant mieux. Je cours, tans pis pour la discrétion. J'arrive enfin à destination. Je contemple la maison, elle est tout à fait banale. Des tuiles sur le toit, des murs en pierres blanc, dont un envahit par le lierre. D'ici on peut apercevoir le grillage du jardin situer derrière. Je m'approche. Je tourne la poignée, la porte est verrouillée. Je fais comme dans les films en l'ouvrant avec une épingle à cheveux. Ce que, normalement, je suis incapable de faire et puis habituellement je n'ai pas non plus d'épingle à cheveux, surtout la nuit. Je ne sais pas depuis combien de temps je l'ai mais elle m'ait bien utile. J'entre en douceur de peur de réveiller les occupants. Je connais la maison par cœur et il ne m'ait pas difficile de me repérer. La troisième porte à droite et partant des escaliers. J'entre dans la pièce avec encore plus de discrétion. La personne que je cherche dort encore. Bientôt, elle dormira pour toujours. Je m'approche du lit et regarde le visage de la victime. Son souffle régulier, les courbes familières de son visages, c'est cheveux blond coupés au carré. Mon cœur me crie de ne pas le faire mais mon cerveau ne me répond pas, mes gestes sont commandés par une force inconnu. Je sort le couteau récupérer dans ma cuisine, le retourne plusieurs fois entre mes mains en admirant la longue l'âme effilée. Je regarde une dernière fois le visage de celle que je m'apprête a tuée. Elle dort si paisiblement... Mon bras tremble. Elle a l'air de faire de si beaux rêves... Je lève mon couteau, je ne tremble plus, et je le plante directement, dans son œil. Je n'ai pas hésiter. Elle se réveille brusquement en hurlant de douleur. Je lui sourit. Elle me regarde, elle me reconnais. Une expression d'incompréhension, de peur et de douleur se lit dans ces yeux alors qu'elle crie toujours. Du sang frais coule de son œil crevé, ruisselant sur son visage à la fois inondé de larme. Mon cœur bat à cent à l'heure. J'entend des bruits dans le couloir. Il faut faire vite, les cris ont réveillés les autres. Je n'y ait pas pensé. Dans un nouvel élan je lui plante le couteau en plein dans la poitrine, espérant touché une zone vitale. Nouveau hurlement, puis,plus rien. Je n'ai plus le temps, je me suis trop amusé, la mission est un échec. Note pour la prochaine fois: trancher la tête, c'est plus rapide et sans bruit, seule inconvénient: ne voit pas la douleur ni la vie s'évaporer dans les yeux de la victime. Les pas se rapproche et les parents crient le nom de leur fille. Je ne peut pas rester alors j'ouvre la fenêtre et emmène le corps sans vie de Lucy avec moi. J'aurais ton mon temps pour la vider de son sang ailleurs. Tandis que je m'enfuis, je me haïs, je n'ai rien pu faire sauf me regarder tuer quelqu'un que j'aime. Comment ai-je pu faire sa à ma meilleur amie? Je repense alors à la lettre de ma mère. On dirait que se n'était pas une blague. Mais le pire c'est que je me déteste pour cet acte, mais je sais qu'il se reproduira, je sais que je recommencerai, je sais que je retrouverai l'excitation de tuer quelqu'un.

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Salut j'espère que vous aimez! Je suis désolée pour la taille des chapitres. Et j'aimerais aussi avoir votre avis, alors si vous pouviez commentez se serai sympa.