PDV DE MATTHEW

Je la regardais tendrement, tentant de lui faire passer le message que je l'aimais pour la toucher...

Attends voir... j'ai dis quoi?

Je français les sourcils, peu confiant alors qu'elle s'approcha de moi d'une démarche assurée.

....

<< Je t'aime>>

Moi aussi

Elle posa une main tremblante sur ma nuque et verrouilla son regard  au mien, demandant un accord. Une permission.

Je me penchai lentement vers elle en laissant mes sens en éveil au cas éventuel où elle me repousserait mais ses doigts accrochaient à mes cheveux  assuraient le contraire.

Enfin...

Ses lèvres se souderent au miennes, comme aimantées,  faites pour ça. Je passai une main sur sa hanche et une autre que j'enfouissai dans ses cheveux, me foutant de tout. De mes obligations, de mon statut, du règlement, de notre différence de nature... de tout.

Je la voulais juste elle. Entièrement, avidement. Voilà pourquoi j'étais tant inquiet pour elle. Alexandre avait raison, je tombai amoureux.
Pour cela je voulais tellement...

Mais... devais je lui rendre la mémoire sur ses parents?
Ce n'était peut être pas le moment d'y penser...

Mes dents glisserent le long de sa mâchoire près de son cou, l'effleurant à peine. Je nichai mes joues râpeuses avec la barbe de 2 jours assombrissant mon visage dans son cou et l'embrassai tout en glissant mes doigts sous son maillot. Elle ne se montra que plus coopérative.

Ses iris violets camouflés à cause de ses paupières fermées, comme les rideaux d'une pièce de théâtre que l'on fermerait à la fin de l'acte.  Dommage...

J'enroulai ses jambes autour de mes hanches, conscient que les cuisines ne seraient pas un bon endroit et l'entraînai dans ma chambre, là où je pouvais lui montrer mes sentiments qui étais jusque maintenant refoulés...

PDV DE SAMANTHA

Je gémis et me retournai sur le ventre, les bras croisés sous ma tête.

Je sentis des baisers sur mon omoplate gauche alors qu'il me tenait fermement les hanches.

_ Bien dormi? lança t'il guilleret.

_ Hmm, souris je malicieusement.

Je jetais un oeil par dessus mon épaule pour le voir me regarder tendrement. Seulement, ses yeux trahissaient sa faim, qu'il s'efforçait de cacher.
Pourquoi ne m'avait il pas mordu? Hier était le moment propice...

Je repensais à ses mains sur ma peau.  À ses lèvres soudés aux miennes, à son assurance et sa tendresse... Ça avait été parfait. Seulement, il s'était contenu à cause de la faim qui lui tiraillait les entrailles.

_ T'en fais pas, soupirai t'il en s'allongeant de sorte à ce que mon visage soit en face du mien.

_ Je serai toujours là coûte que coûte, reprit il. S'il faut périre je le ferai mais crois moi... j'irai à l'encontre de tout pour toi. Même du règlement et de la peine de mort qui m'est destinée...