PDV DE SAMANTHA

Que faisait il? Je me le demandais.
Que pensait il? Je me le demandais également.
Que ressentait il? je me posai la question.

Pourquoi me préoccupais je de cela? Je me devais de le haïr mais... Pourquoi n'y arrivai je tout simplement pas?

...Que représente t'il pour moi?...

Je déglutis, nullement rassuré par cette question s'étant faufilée dans ma tête. J'étais sans aucun doute épuisé. Je ne tournai plus rond. Je ne me reconnaissais même plus.

Cela faisait quoi? Une heure? Deux heures? Depuis combien de temps était il parti a la cuisine? Devais je aller le voir?

_ Bon ben... tant pis, soupirai je.

Je déplaçai ma jambe du matelas jusque au sol et me levai lentement, sans raison de m'inquieter. Enfin.... façon de parler.

Vous savez ce que c'est que ce sentiment étrange et fictif?
Ce sentiment vous étreignant le coeur quand il est là ? 
Ce sentiment vous forçant à vous remettre en question pour comprendre ce qu'il fait de vous? Ce sentiment vous bouleversant au moindre contact avec lui?

Peut être une maladie... Je n'en savais rien. Je souhaitais juste que ça me passe. C'était ce genre de maux qui faisait du bien. Ce genre de maux qui signifiait qu'on devait l'éviter.

Je laissais mes pas me guidaient jusque là cuisine. Du moins ce que je supposais être la cuisine. Des plats étaient disposés sur le plan de travail.... et la scène m'ayant traumatisé plus tôt s'était déroula sous mes yeux. Celle dépourvu de toute humanité et de tout sentiment.

Il etait sur le point de mordre une fille qui m'était jusque alors inconnue... quoi que...
Non je l'avais déjà croisé quelque part dans le manoir mais cela m'avait pas interpellé plus que ça.

Elle était rousse, aux yeux bleus. Le stéréotype parfait de l'Irlande aux plus beaux de ses moments.

Il lui tenait les hanches, ses yeux flambants fixés sur son cou.

Mon image à la place d'elle s'infiltra dans mon esprit pendant un certain laps de temps.

Pourquoi?...

Je ne saurai dire si c'était pour ces récentes questions farfelues ou dû à la situation actuelle.

Dans tous cas, il s'ecarta d'elle d'un seul bond pour me faire face alors qu'un vertige me prenait.

Il s'approcha lentement de moi, en rentrant ses crocs pour ne pas m'effrayer mais c'était du temps de perdu. Bizarrement, Ça ne m'était jamais arrivé mais je n'étais pas terrifiée.... j'étais jalouse de la jeune fille tetanisée ayant prit la poudre d'escampette...

Cest quoi ce bordel ...