Chapitre 1
Point de vue de Samantha
_ 1200€
_ 500 000€
_ 500 000€? Ceci est votre dernier prix? Adjugé vendu. Cher monsieur, voici votre esclave.
La tête vers le sol, il me suffit d'entendre le craquement du bois de la scène sous mes pieds et de leur éclats de voix pour comprendre qu'ils parlaient de moi.
Je ne savais même pas ce que je fichais ici.
Je n'avais pas cru que je me ferai kidnapper dans l'angle de cette sombre ruelle. Non... ce cliché était réservé aux films policiers.
Mais voilà où j'en étais arrivé. À moitié somnolant, ce qui se trouvait courant après avoir marcher 49H non stop.
J'avais hurlé, tenté des fuites, juré, donné des coups... la totale. Mais je n'avais reçu en retour que des menaces. Celles ci consistaient à me couper la langue et les 2 pieds. Pas très rassuré, j'avais capitulé... comme l'aurait fait un chien que l'on s'amusait à dresser jusqu'à l'épuisement du pauvre animal.
Je sentis des doigts attrapai une mèche de mes cheveux ébènes et les faire glisser en tirant légèrement dessus, me tirant une grimace par la même occasion.
Je pris une grande inspiration pour refouler une pointe de colère, en vain.
Je relevai la tête et osai affronter son regard, attirant un <<oooh>> de surprise et de mépris dans la foule.
Sa beauté me transperca comme l'aurait fait une dague. Il était parfait physiquement. On ne pouvait le nier d'ailleurs.
Il avait des cheveux bruns pas trop court, il était grand de taille, des muscles assez imposants mais seulement si on y prêtait attention et... deux iris sang. Ils avaient des yeux rouges.
Mon souffle se coupa alors que je le dévisageais et qu'il faisait de même avec moi.
Il rapprocha son visage de mon cou et me murmura à l'oreille, laissant quelque mèches de ses cheveux caressaient ma carotide:
_ Refais ça, et je te creverai les yeux moi même.
Je déglutis. Je n'étais plus sûre de rien. Je me contentai d'hocher la tête pour acquiescer.
Il émanait un parfum de menthe qui ne pouvait que nous rendre accro et... on pouvait deviner qu'il était capable d'amener sa menace à exécution. Ça se sentait.
_ regardes moi, ordonna t'il d'une voix grave et autoritaire.
Il ne sait vraiment pas ce qu'il veut.
J'executai tout de même, après avoir laissé une pensée à mes membres auquels je tenais particulièrement, croisant son regard sang aussi dur que de la pierre,totalement inébranlable.
_ Désormais tu es mienne et tu me dois obéissance.
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