Demande.

6 mois plus tard.

- Non, non non non, je ne veux pas être enceinte ! Proteste Ayaka.

- Qui a parlé de grossesse ? S'étonne grandement Izana.

- Toi ! Rétorque t'elle vivement.

- Non. J'ai parlé de mariage. Dit il, arquant un sourcil.

- C'est exactement la même chose ! Avec le mariage, vient automatiquement la grossesse !

- Quoi ? Dans quel monde ?

- Le tiens !

- Hein ? Mais...

Il se rapproche d'elle et Ayaka recule vivement, pointant son doigt devant elle.

- Non ! Toi et tes instincts reproducteurs vous restez loin de moi.

Izana ne comprend pas ce qui lui prend. Il en reste désharçonné, tant son attitude est irrationnelle. Le regard d'Ayaka se tourne vers son propre bras.

- Je vais me faire poser un implant ! Affirme t'elle déterminée.

- Tu es déjà sous pilule ! Lui oppose Izana. C'est pas bon de mélanger les deux.

- Je m'en fous ! Au moins y a encore moins de chance de tomber enceinte.

- Tu ne tomberas sûrement pas enceinte mais tu pourrais peut être en mourir !

- Je ne pense pas que ce soit pire. Affirme t'elle, s'asseyant lourdement dans le canapé.

- OK... on fait face à une phobie visiblement. Souffle t'il. Aya... si tu ne veux pas être enceinte, ça me va je t'assure.

- Alors pourquoi tu veux m'épouser ?

Elle n'en démord pas. Elle est persuadée que s'il veut l'épouser c'est uniquement pour qu'elle accepte d'être enceinte.

- Parce que je t'aime. Lui répond t'il, comme si c'était évident, s'asseyant à ses côtés.

- Ça ne peut pas être la seule raison !

- Et bien parfois, c'est la seule raison Aya. Désespère Izana.

- Un mariage avec moi... mais pourquoi ? Je veux dire... je ne cuisine pas...

- C'est pour ça qu'on commande tous les jours et que je m'en fous. La coupe t'il.

- Je déteste faire le ménage.... Reprend t'elle, ne l'écoutant même pas.

- C'est pour ça que j'ai engagé une femme de ménage et que je m'en fous toujours. Soupire t'il.

- Tu vois ! Fait elle. Regarde comme je te reviens cher !

- Je. M'en. Fous ! Répond t'il, appuyant sur chaque mot.

Ayaka soupire et se radoucit, à vrai dire il a balayé ses arguments de main de maître.

- Juste... parce que tu m'aimes ? Lui demande t'elle, le ton doux cette fois.

- Juste parce que je t'aime. Assure t'il. Et... parce que tu es tellement rationnelle. Ironise t'il.

Avec une mine faussement outrée, Ayaka lui frappe le bras et partage le rire qui échappe au jeune homme.

Elle embrasse sa joue et s'installe sur ses cuisses. En réponse, il caresse ses hanches et pose un chaste baiser sur ses lèvres.

Il la voit lui soulever lentement son T-shirt et la regarde faire. Elle passe ses doigts sur cette cicatrice en dessous de ses côtes

- Comment va ta blessure ? Lui demande t'elle.

- Mieux. Je ne la sens plus. Lui assure t'il.

Elle avait eu si peur ce jour là qu'elle s'en souvient encore comme si c'etait hier. Elle avait vraiment eu peur de le perdre. Depuis ce jour elle avait mit un point d'honneur à prendre soin de lui, plus que de raison.

Izana était souvent désinvolte face à ce genre de chose. Pour lui ce n'était pas grand chose, mais pour elle, c'était une autre histoire.

Elle rapproche son visage du siens, tandis que sur les lèvres d'Izana se dessine son habituel et parfois très agaçant sourire.

- T'as pas intérêt à mourir Kurokawa ! Le prévient elle. Sinon j'irai même te chercher dans les tréfonds de l'enfer pour te filer une sacrée raclée ! Le menace t'elle.

- Ça ne fait aucun doute. Sourit il un peu plus, tentant de l'embrasser.

- Je ne plaisante pas ! Dit elle, éloignant son visage mais gardant son regard dans le siens. Je suis beaucoup trop jeune pour être veuve !

A ces mots, Izana reste interdit quelques secondes avant de se reprendre.

- Veuve ? Fait il. Ça veut dire que tu es d'accord pour m'épouser ?

- Hmmm... presque. Déclare t'elle.

- Qu'est ce que je dois faire pour que ça devienne un "absolument mon amour" ?

Le regard qu'elle lui lance en lui précisant qu'il reste du temps avant que Nori ne sorte de l'école, fait s'agrandir le sourire d'Izana, qui comprend rapidement.

Délicatement, il crochette de ses doigts les bretelles de son haut, les faisant glisser le long de ses bras, dévoilant ainsi face à lui la poitrine de la jeune femme.

- Pas de sous vêtement ? Demande t'il, dans un sourire espiègle.

- Aucun. Répond t'elle, dans le même sourire.

Elle se penche pour embrasser son cou et le souffle qui échappe à Izana provoque chez Ayaka, d'intenses frissons. Elle descend ses lèvres de plus en plus sur son torse, tandis qu'Izana pose fermement ses mains sur ses fesses les caressant habilement. Il en profite pour passer ses mains dans son short et constate qu'elle ne lui a pas mentit. Aucun sous vêtement n'entrave le contact de ses mains avec sa peau. Il fait glisser rapidement le tissus par terre et Ayaka, enlève son haut, le faisant rejoindre son short, avant de reprendre ses baisers.

Lorsqu'elle arrive au niveau de son entrejambe, elle lui défait sa ceinture et fait glisser son pantalon le long de ses jambes, dans une lenteur qui n'est pas loin de le rendre dingue. Elle constate rapidement l'envie qu'il a d'elle et entreprend de lui retirer son boxer. Une fois fait, elle se penche vers son membre, mais Izana l'arrête, sous sa surprise.

- C'est moi qui m'occupe de toi aujourd'hui. L'informe t''il, la faisant basculer sur le canapé, en dessous de lui.

Un cri de surprise mêlé à de l'excitation échappe à Ayaka, tandis que le jeune homme se met à explorer son corps de ses lèvres. Il agace un de ses seins de sa bouche et l'autre avec ses doigts. Dans un soupir, Ayaka penche la tête en arrière profitant du contact de ses lèvres contre sa peau.

De sa main, il abandonne son sein et se fait un chemin entre ses cuisses. A peine a t'il effleuré son intimité que la respiration d'Ayaka se fait tremblante.

- Izana... Souffle t'elle, avec impatience.

- Je suis désolé. Chuchotte t'il à son oreille. Avec la dernière mission, je n'ai pas prit le temps de correctement m'occuper de toi. Je vais me rattraper. Lui promet il.

Après ses paroles, il sent la jeune femme se resserrer autour de ses doigts. Il en a un petit rire satisfait. Ensuite, il enfouit son visage entre ses cuisses et Ayaka bouillone d'impatience, se mordant les lèvres par anticipation.

Il ne la quitte pas des yeux et passe sa langue le long de sa fente, la faisant se cambrer. Il recommence plusieurs fois, laissant sa langue s'attarder sur son clitoris. Ayaka gémit de plus en plus fort, quand ses coups de langues se font plus précis et rapides. Surtout, il ne l'a toujours pas quitté des yeux.

Il se délecte à chaque fois des réactions qu'il arrive à tirer d'elle. La voir prendre du plaisir grâce à lui, l'excite encore plus. Son membre devient douloureux mais il compte bien continuer cette douce torture que constitue ce qu'il est en train de lui faire.

Les cris d'Ayaka résonnent dans la pièce et Izana s'en satisfait grandement. Elle n'arrive plus à contrôler son propre corps qui refuse de rester en place. Pour y remédier, Izana enroule fermement ses bras autour de ses cuisses et exerce une pression autour de son clitoris avec ses lèvres.

Suite à cette action particulièrement bien pensée, Ayaka finit par jouir sous le regard fier d'Izana.

Elle est haletante et peine à retrouver ses esprits. Elle y parvient quand dans un souffle plus long que les autres, elle arrive à se reprendre.

- C'est loin d'être fini. Lui apprend t'il, revenant au dessus d'elle.

Il ramène ses genoux contre son torse et la pénètre lentement. Toujours sensible suite à son orgasme, Ayaka se retrouve l'esprit embrumé par le plaisir.

Elle a l'impression qu'elle ne pourrait jamais se passer de lui. De ses mains sur son corps, de cette façon bien à lui de lui faire l'amour et de la regarder en même temps, comme si elle était la femme la plus merveilleuse qu'il connaisse.

Chaque fois, il se débrouille pour que ce soit meilleur que la précédente, l'intimidant et l'excitant en même temps. Jamais un homme ne lui avait fait connaître autant de sensation en même temps.

Il aimait la voir prendre du plaisir et ça se ressentait dans chacun de ses mouvements. Comme si son corps était fait pour le siens. Cette alchimie entre eux était quelque chose d'indéniable et de puissant, elle le savait.

Les coups de reins d'Izana se font d'une précision experte, lorsqu'il touche à plusieurs reprise ce point si sensible en elle. Elle se cramponne à lui, plantant ses ongles dans sa peau, essayant tant bien que mal, de ne pas laisser la jouissance l'emporter trop vite.

C'est peine perdue, quand quelques minutes plus tard elle jouit une seconde fois, suivie par Izana.

Allongé sur elle le visage dans son cou, il reprend peu à peu sa respiration, ses lèvres contre sa peau tandis qu'elle caresse son dos.

Un peu plus tard, ils sont blottis l'un contre l'autre dans le canapé, Izana ayant ramené une couverture sur leurs corps nus.

- Tu m'as pas loupé. Rit un peu Izana, examinant les griffures qu'elle a laissé sur ses épaules.

- Je t'ai fait mal ? S'inquiète t'elle.

Il pouffe et lui répond :

- Tu es loin de m'avoir fait mal. Je suis solide. Et... je peux gérer n'importe laquelle de tes pulsions sordide. La taquine t'il.

Elle lui frappe gentiment le torse, se blottissant un peu plus contre lui, en réponse, il embrasse sa tempe.

- Tu sais... j'ai réalisé quelque chose. Lui dit il.

- Que tu aimes faire l'amour dans le canapé ? C'est pas un scoop. Rit elle à son tour.

- C'est avec toi que j'aime faire l'amour, l'endroit m'importe peu tant qu'il te convient. Répond t'il.

- Alors... qu'est ce que tu as réalisé ? Lui demande t'elle, rougissant légèrement.

- Que je ne veux plus jamais être loin de toi. Ça me tuerait si tu t'en allais une deuxième fois. Alors... s'il te plaît... si tu as envie de t'en aller pour une quelconque raison... viens m'en parler. J'essaierai d'arranger la situation.

Malgré les six mois qu'ils ont passés à vivre ensemble, il arrive encore qu'Ayaka doive le rassurer de temps à autre. Elle ne s'en plaint pas. S'il en a besoin, elle le rassurera autant de fois qu'il le faudra.

- Je ne veux plus m'en aller, Izana. Je veux rester ici, avec toi. Ce n'est plus comme avant. J'ai fait mon choix et c'est avec toi que je veux être.

Un soulagement paraît traverser le jeune homme. Il souffle un peu et la serre contre lui.

- Puis... le divorce te coûterait cher alors... Ajoute t'elle.

Il écarquille les yeux et baisse son visage vers elle.

- Tu es d'accord pour te marier avec moi ?

- Absolument, mon amour.

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