-Chanson d’amour-

Elle l’avait aimée, le temps d’une chanson d’amour. Elle l’avait aimée, pendant ces quelques minutes, pas avant, ni après, mais pendant. Seulement pendant. Il l’avait chanté comme ça, voulait donner son cœur à la jeune blonde, mais elle ne l’avait aimée que le temps d’une chanson, cette chanson. Elle n’avait pas sue l’aimée plus que durant la chanson, et elle n’y arrivera jamais. Sûrement. Elle ne l’aimait pas, pas beaucoup, très légèrement, mais ce qu’elle aimait quand il chantait, ce n’était pas lui, mais sa voix. La jeune anglaise était tombée amoureuse de la voix douce, mais grave du jeune homme.

Elle n’aimait que cela chez lui, il n’y avait que cela qui l’attirait chez lui. Pourtant, le jeune homme faisait rêver toutes les filles, mais pas Perrie, elle avait toujours été différente de toutes ces filles qui « tombent amoureuses », du mec typiquement beau, qui n’a rien dans la cervelle. Mais il en avait dans la cervelle, lui, mais ne le montrait pas. Ce qui était une erreur grave lorsqu’on voulait plaire à Perrie. Elle n’est pas une « populaire », mais elle a ses conditions pour qu’on puisse lui plaire, autant en amitié et encore pire en amour. Le jeune homme ferait tout pour elle, jusqu’à chanté en se pétants la voix, mais ce n’était pas ça qu’il allait le faire sortir avec elle.

Certaines personnes ne peuvent s’aimés que la nuit, Perrie ne pouvait aimer Pete que lorsqu’il chantait. C’était ainsi qu’allait la vie, qu’elle continuerait, qu’il ferait tout et n’importe quoi pour attiré l’attention de la jeune fille, pour avoir son cœur, mais il ne l’aura jamais, il était destiné à être prit par quelqu’un dans plusieurs années. Il avait tenté sa chance, mais n’était pas près d’abandonné. Il ne se laisserait pas faire, ni se faire prendre pour le premier des crétins devant la jeune fille. Il n’aime pas qu’on le sous-estime et c’est dans les règles de l’art, qu’il inverse le destin, qu’il se fait sien de la jeune blonde, qui détruit tout ce que la vie avait préconçue pour la belle anglaise. C’était ainsi qu’il avait fait interruption dans la vie de la jeune fille, sans jamais en sortir, qu’il y était pour de bon, qu’il ne serait pas l’un de ses prétendants oubliés des années lycées de la jeune demoiselle.

Il était plus qu’un lointain souvenir, il était devenu le présent de la jeune fille, bien plus qu’il n’aurait jamais du l’être. Ce n’était pas comme ça que la vie de Perrie aurait due être, mais avec l’acte de Pete, le baiser qui n’aurait jamais du venir, le baiser qu’elle n’avait pas prévue d’avoir ce jour-là, le baiser qui était venu dans la vitesse et la précipitation sur un coup de tête du garçon, avait fait qu’elle était tombée amoureuse,  non plus seulement de sa voix, mais de lui, en entier, dans l’entièreté de l’être qu’il est et qu’il représente. Juste un baiser, et la vie de Perrie changea à tout jamais, elle n’avait plus qu’à le remercier, puisque la vie qui devait normalement attendre la jeune fille n’était qu’abomination. Il l’a en quelque sorte, sauvée d’un suicide futur. L’amour est un sauveur, un destructeur, mais un sauveur.