03 [j.t]
-Tempérament-
L’amour entre eux, n’était que temporaire. Une fois, ils s’aimaient, une fois c’était le contraire. Il n’y avait jamais de juste milieu, de demi-« je t’aime ». Non, il n’y en avait jamais. Il n’y en aura jamais. Ils sont toujours entrain de se câliné devant tout le monde, mais tous seuls, dans leur petite maison de campagne, isolé de presque tout, c’est tout à fait le contraire.
Leur amour était temporaire. Il y avait bien un jour où tout cela allait se finir. Ce jour arriva, tardivement, comme si la vie savourait la souffrance des deux jeunes amoureux. Comme si la vie, aimait que ces deux personnes qui s’aiment pourtant, ne puissent pas s’aimer de la bonne façon, ne puissent pas se le montrer, ne puissent pas se le prouver, mais surtout ne puissent pas s’attacher et s’accrocher à leur amour.
Jade avait un tempérament de guerrière, mais elle n’arrivait jamais en retard, à rien. Elle était d’une spontanéité que son amoureux lui jalousait, lui qui est toujours en retard, ce que ne supporte pas la jeune anglaise. Elle est spontanée. Il est un retardataire. Elle n’aime pas le désordre, à limite de la manique. Il est désordonné. Leur amour n’avait pas lui d’être, mais il était comme même, réunissant des personnes qui étaient presque l’exact opposé.
Ils vivaient dans deux mondes différents, dans deux catégories différentes. Jade se démenait, du mieux qu’elle pouvait pour ramenée de l’argent à la maison, en faisant des heures et des heures supplémentaires, tandis que le jeune homme, ne faisait pratiquement rien de sa journée, faisait des petits horaires, avait tout son temps, et gagnait beaucoup d’argent, bien plus que la jeune fille ne pourrait jamais en ramenée. C’était ainsi, une des plus beaux clichés de ce monde, l’homme qui ne fait rien mais ramasse tout l’argent et la femme qui fait tout, et n’a presque rien à la fin du mois. C’était l’une des plus belles injustices de ce monde. Jade, qui n’avait presque pas de temps, en dehors de son travail, n’en avait même pas pour elle, avec tout ce qu’elle devait faire à la maison, qu’elle faisait toute seule, puisque l’homme de la maison ne l’aidait jamais. Il voulait, que se soit une femme de ménage, qui fasse ce en quoi son métier consiste, mais Jade ne voulait pas, estimant que c’est sa maison, et qu’elle doit l’entretenir par la sueur de son front.
La fin de ce couple, qui faisait beaucoup trop rêvé, qui faisait rêvé beaucoup trop de personnes aussi, pour être vraiment ce qu’il est, fut détruit, un soir. Un soir chaud d’été, caniculaire. Elle avait chaud, et voulait mettre les ventilateurs en route, lui, il ne voulait qu’ouvrir les fenêtres pour ne pas utilisés d’électricité. Il est radin, il aime faire des économies alors que ce n’est pourtant pas l’argent qui lui manque. Tout les séparais à présent, même l’argent les séparait, et c’est lors d’une dispute qui tourna à la violence, puisque le jeune homme gifla Jade. C’était à contre cœur qu’il l’avait fait, mais il voulait qu’elle se taise. Elle était partie ce soir-là, emportant toutes ses affaires avec elle, ne laissant rien à Christian. Elle avait tout prit, même la moitié de son cœur qui l’aimait comme même. Et elle avait laissée, sur place, la moitié de son cœur, trois petites larmes, la trace de sa présence dans le cœur de celui qui est resté, et une juste une odeur parfumée et sucrée qu’elle avait sur le coup et qui laissait une odeur derrière elle. Jade en mettant tous les matins de ce parfum, ce qui faisait que la maison sentait son odeur, au fur et à mesure du temps. La maison était devenue déserte, après le départ de la jeune anglaise. L’homme vivait encore là-bas, mais c’était comme si la maison était vide. Il n’avait plus de cœur, il était vide, vide d’absence de la jeune femme, qui n’est jamais revenue. Jamais. Même pas une lettre, un appel ou un message. Christian respectait son choix, mais avait comme même essayé de la contacté une fois, mais elle lui avait clairement répondu qu’elle faisait sa vie ailleurs, sans avoir besoin de son aide, ce qui laissa un gouffre encore plus grand et encore plus remplit de néant dans le cœur du jeune homme. Quand Jade est partie, il avait tout perdu. Il ne lui restait plus que son cœur vide, une maison qui parait déserte, des larmes et des yeux, l’odeur de la jeune femme qui embellissait la maison encore, et, le regret d’avoir surpassé les limites de celle qu’il aimait de tout son cœur. Il avait dépassé les bornes. Et ce depuis bien avant, mais ne l’avait remarqué. Il ne peut s’en vouloir qu’à lui-même, à son caractère, à son cerveau, à sa main droite qui est atterrie sur la joue gauche de Jade. Il ne pouvait s’en prendre qu’à lui, pas à elle.
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