Chapitre 13.

Point de vue de Minho.

J'étais parti à la salle de danse, tout joyeux. J'avais hâte d'apprendre une autre chorégraphie, c'était toujours un plaisir pour moi.

En entrant dans la salle, je posais mes affaires comme je le faisais d'habitude.

J'étais seul mais je m'y habituais, ils n'allaient pas bousiller ma vie de toute façon. En ce moment j'étais heureux et c'était tout ce qui importait.

Le cours se passa rapidement et je pouvais enfin rentrer chez moi, raconter à mes parents à quel point j'étais heureux de pouvoir danser. Je leur disait à chaque fois mais ils ne s'étaient jamais étonnés.

Alors que je sortais, quelque chose ou bien quelqu'un m'attrapa par le bras. C'était un des gars qui aimait me lancer des piques "venimeuses".

« Toi tu m'énerves. Viens la pédale. il attrapa ma main avec violence et m'emmena je ne sais où. Je ne pouvais pas me débattre, il y avait ses amis avec lui.

J'étais seul contre tous.

Il m'a emmené dans la cour, où certains élèves étaient encore là. Je regardais dans tous les recoins, personne ne faisait vraiment attention.

Le garçon m'attrapa par le cou, me plaquant contre le mur d'à côté.

- Tu m'énerves tellement. T'es qu'une pute qui fait de la danse. La danse c'est pour les filles, pas pour les mecs. il me cracha dessus. Ma sœur en a marre de te savoir félicité par son prof.

Là, je commençais à avoir peur. La danse c'est pour tout le monde... ils ne vont quand même pas m'enlever ma passion ?

- Ta bonne humeur me casse les couilles. Mais on fera tout pour briser ta vision de la vie car tu ne mérites pas, Lee Minho. Non. Tu dois mourir, compris ? T'es moche. Personne ne t'aime. Tu fais pitié à tout le monde, même au prof de danse, c'est pour ça qu'il te félicite.

Il me jeta par terre, posant son pied sur mon torse.

- Tu vois ? Personne ne vient. Ils n'en ont rien à faire de toi. Mais je m'occuperai du reste plus tard, on y va les gars.»

Ils partirent.

Ses mots m'avaient transpercé le cœur.

Les autres jours, c'était pire. Je commençais à perdre confiance en moi petit à petit. Pleurer le soir était fréquent.

Ils n'avaient pas menti... c'est vrai que je méritais de mourir ? Les lames de rasoirs étaient mes meilleures amies dans ces moments, je les utilisais.

Un jour, c'était passé pas loin. La mort m'avait presque eu.

Mes parents m'avaient trouvé inconscient dans ma chambre, les bras ensanglantés.

Ils avaient pleuré.

Jusqu'au jour où ils découvrirent la vérité...

~

Minho se réveilla en sursaut, son cœur battant à vive allure. En se tournant, il remarqua la présence du couple en train de jouer à la console. Ils l'avaient mis dans leur lit.

Mais Jisung fut le premier à remarquer l'état de Minho et s'approcha de lui.

« Minho !

Ce dernier tremblait, à la limite de pleurer. Le jeune homme craqua dans les bras de Jisung, ce dernier devint triste et caressa le dos de ce dernier.

- Je veux pas... que ça recommence...

- On est là... chut... Jisung posa ses lèvres sur le front de Minho, ce dernier ne pouvait pas s'empêcher de se mordre les lèvres.»

Les deux se regardaient, avant que Changbin puisse les rejoindre.

Et c'est là... dans un élan inattendu que Jisung posa ses lèvres sur celles de Minho.

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