CHAPITRE N°33 - Harry


Mardi 23 Février 2016

Bordeaux

Harry Styles


Quand nous quittons le restaurant, il est vingt deux heures passées et je crois que je me suis rarement senti aussi... bien. Je ne m'attendais pas à ce que Louis me propose de garder la clé de chez lui. J'avoue que j'ai pensé à oublier de la lui rendre mais... je n'envisageais pas qu'il puisse vouloir me la laisser. Ça signifie tellement de choses pour moi, pour nous. C'est sûrement le geste qui me prouve qu'il est complètement avec moi et je n'aurais pas pu rêver mieux ! Je suis si bien avec lui...je n'ai jamais ressenti ça et je réalise que je n'ai sûrement jamais été véritablement amoureux avant aujourd'hui. Je me sens si chanceux d'avoir pu le rencontrer et vivre cette relation avec lui...

Quand nous pénétrons dans son appartement, nos lèvres se retrouvent naturellement, ma bouche parcourt son visage, embrassant chaque parcelle avec douceur et tendresse. Ses bras s'accrochent dans ma nuque alors que je laisse mes lèvres descendre vers sa gorge. Il me guide lentement, à tâtons, à travers son appartement pour aller jusqu'à sa chambre. Quelques vêtements sont abandonnés sur notre chemin. Quand nous arrivons finalement dans sa chambre à coucher, nous sommes tous les deux torses nus et je me dépêche d'enlever mon pantalon alors qu'il fait de même de son côté. A moitié nu, il me fait basculer sur le matelas avant de monter à califourchon sur mes hanches. Je souris en glissant mes mains le long de son dos avec douceur, tendresse... envie !

"Je crois que j'ai envie de toi..." susurre-t-il au creux de mon oreille.

Ses mots m'électrisent, ses lèvres sourient contre ma joue et il va effleurer ma bouche alors que je réponds :

"Je rêve de recommencer depuis dimanche matin" avoué-je en le fixant, les yeux pétillants.

Son rire caresse mes lèvres alors que ses joues s'empourprent. Je souris en le voyant mi-gêné, mi-désireux. Nous roulons lentement sur le côté et nous nous retrouvons face à face. Ses doigts trouvent leur chemin jusqu'à la chute de mes reins et il les remonte lentement le long de ma colonne vertébrale dans un sillage délicieux qui me fait vibrer.

Mes lèvres retrouvent les siennes et nos langues partent dans une délicieuse danse. Nous nous embrassons avec délectation pendant de longues minutes, nos mains avides et désireuses. Quelques gémissements commencent à s'échapper d'entre nos lèvres, je souris et mon bassin va se coller au sien. Il accompagne mes mouvements, imprime mon rythme et s'accorde sur ma cadence. Je me sens rapidement à l'étroit dans mon caleçon et je sais que lui aussi. Nos deux sexes, gonflés par le désir, se caressent mutuellement à travers les derniers morceaux de tissu que nous portons. Mes lèvres quittent sa bouche pour s'échouer contre sa clavicule que je mordille légèrement et il gémit plus fort. J'appuie mon bassin contre le sien. Il frémit à chacune de mes caresses, à chaque baiser, à chaque ondulation.

Nous sommes tous les deux pressés. Nous ne nous sommes pas touchés intimement depuis que nous avons fait l'amour dimanche matin et nous sommes impatients. L'une des mains de Louis se fraye un chemin entre nous, il baisse légèrement nos deux caleçons pour laisser nos membres s'en échapper. Quand il nous entoure avec sa main, mes dents s'enfoncent légèrement dans sa peau. Il commence à nous caresser, doucement, de haut en bas. J'ai chaud, je tremble, mon coeur bat si fort, c'est si bon ! Jamais personne ne m'a fait ressentir ça uniquement avec sa main.

Je le laisse faire pendant de longues et délicieuses minutes avant de gentiment le repousser pour le faire basculer sur le dos. Je nous débarrasse de nos caleçons et monte à califourchon sur lui. Je souris malicieusement en plongeant mon visage dans son cou. J'ondule lentement mon bassin contre le sien. Je descends le long de sa peau, je m'arrête parfois pour embrasser, mordiller et suçoter ce que je trouve sur mon passage : gorge, clavicule, téton, chaque zone érogène qui peut provoquer un frémissement de plaisir, un râle de désir, voire même de frustration lorsque que je change de position.

Puis finalement, quand ma bouche arrive à hauteur de son nombril et que ma langue joue avec, je sens son ventre vibrer en rythme avec mes gestes et ses lèvres ne peuvent rester silencieuses plus longtemps. Il murmure mon prénom à plusieurs reprises avant de souffler :

"Je t'en prie.... fais un truc là. J'en peux plus."

Je souris en coin sans pour autant bouger et je pose mon menton dans le creux de son aine. Je relève les yeux vers lui pour observer le calvaire charnel que je suis en train de lui faire subir. Ses yeux sont mis-clos tout comme ses lèvres. Son corps frémit de désir. Il est magnifique... et il ne m'en faut pas plus pour terminer ma descente et attraper la base de son pénis d'une main et le prendre en bouche.

Le corps de Louis se détend d'un seul coup. J'active des va-et-vient avec ma bouche, pendant que je le caresse avec mes doigts. Louis gémit de plus en plus fort et son corps se meut en rythme avec mes gestes. Je continue quelques minutes cette délicieuse torture avant de quitter son membre pour retrouver sa bouche. Il me fait basculer sur le côté pour reprendre le dessus.

Et il ne perd pas de temps pour aller caresser et titiller mon entrée. Allongé sur le dos, la tête rejetée en arrière, les jambes écartées, Louis glisse sa main libre vers mon membre pour l'entourer et me masturber, pendant que ses doigts commencent déjà à se frayer un chemin en moi. Il parcourt mon visage, mon cou, mes épaules et le haut de mon torse avec sa bouche, c'est doux et tendre... à contrario avec ses mains qui me torturent délicieusement.

"Ne bouge pas. Je reviens" souffle-t-il contre ma peau en se redressant.

J'ouvre grand les yeux en le sentant se lever et je le vois quitter la chambre avec stupéfaction. Alors que je m'apprête à l'appeler pour lui demander des explications, il revient, quelques secondes plus tard avec... une boîte de préservatifs dans une main et du lubrifiant dans l'autre. Un large sourire s'étire sur mes lèvres et je dis, taquin.

"Je vois qu'on a fait des courses, Tomlinson."

Il rougit fortement à mes mots et je me redresse en rigolant sincèrement quand il se met à genou face à moi. J'écrase mes lèvres contre les siennes et passe mes bras autour de son cou en l'entendant murmurer contre ma bouche.

"Et si tu arrêtais de te moquer de moi trente secondes, tu veux ? Je ne voulais pas être pris au dépourvu, je suis un homme prévoyant vois-tu.

-Bon et si on enclenchait la seconde maintenant parce que là... je commence vraiment, mais vraiment, à avoir envie de te sentir en moi, bébé !" dis-je, fiévreusement.

Son sourire s'élargit et il approuve d'un signe de tête. Il colle de nouveau ses lèvres contre les miennes et nous nous allongeons dans un même geste. Je ferme les yeux en me laissant guider par mes sens. J'entends le bruit du flacon, puis ses doigts imbibés de produit glissent en moi, m'arrachant un gémissement de bonheur. J'écarte un petit peu plus les jambes pour lui montrer qu'il peut y aller plus fort. Une douce odeur de fruits rouges flotte dans l'air et je souris. Ses caresses se font de plus en plus intenses et profondes. Ses doigts me pénètrent avec habilité. Mon souffle se coupe à chaque fois qu'il introduit un doigt de plus ou qu'il change d'inclinaison.

Il me fait perdre la tête et j'ai du mal à croire qu'il soit aussi novice dans les relations sexuelles entre hommes. A moins que ce soit parce que nous sommes vraiment faits pour nous aimer, de toutes les façons possibles !

"Lou.. j'suis prêt... tu peux y aller..." murmuré-je alors.

J'entends le bruit du carton du paquet de préservatifs puis le déchirement de celui qu'il a attrapé. Je souris contre ses lèvres quand il revient vers moi et quelques secondes plus tard, je le sens s'insérer en moi avec douceur. Il s'enfonce lentement, m'arrachant une plainte qui laisse rapidement place au plaisir. J'ouvre de nouveau les yeux quand il arrête de m'embrasser. Je m'accroche à son regard et je caresse sa joue en hochant lentement la tête. Il sourit et commence à aller et venir en moi. Sa pénétration est douce, lente, langoureuse. Je souris, gémis, murmure son prénom. J'aime le sentir aller et venir avec cette lenteur. C'est délicieux...

"Je... peux aller plus vite ?" murmure-t-il difficilement, les joues rouges et les yeux brillants de plaisir.

Je souris en lui volant un baiser et hoche la tête. Il intensifie ses gestes et j'aspire ses gémissements à travers mes lèvres, j'ondule sous lui pour l'accompagner. Nous prenons rapidement un nouveau rythme, plus intense, plus profond. Il bute au plus profond de moi et jamais je ne me suis senti aussi vivant pendant l'amour. Je souffle, rempli, heureux et je lui fais comprendre que je veux changer de position. Je le fais basculer sur le dos, je monte sur lui et m'empalle sans ménagement.

"Bon sang Harry" se plaint-il, la poitrine vibrante.

Je souris en commençant à aller et venir moi-même sur son membre, c'est si bon, j'aime tellement le sentir en moi c'est... tellement fort. Je laisse mes mains caresser mes cuisses, remonter le long de mes jambes et je vais même caresser mon membre d'une main alors que de l'autre je vais à la recherche d'un de mes tétons pour me le caresser et le pincer. Je me laisse aller, totalement en confiance entre les mains de Louis. Lui regarde le spectacle avec délectation, ses mains sur mes fesses, il accompagne mes hanches.

Mes gémissements s'accroissent et il se redresse pour venir m'embrasser. Nous nous agitons en rythme, et nous nous amenons, lentement mais sûrement, jusqu'aux portes du plaisir. Quelques minutes plus tard, nous venons, ensemble, dans un même râle.

Louis se retire, je me laisse tomber dans les draps, le corps ruisselant de sueur, vidé... Je reprends lentement mon souffle pendant que Louis se lève pour aller retirer son préservatif. Il revient, avec un linge humide pour me nettoyer et je souris en le laissant faire. Je me rallonge ensuite dans les draps, repu, en le sentant s'installer dans mon dos. Il me prend dans ses bras, embrasse ma nuque et me souhaite une bonne nuit. 


#HelpFic _ En voici  un chapitre doux et amoureux... un moment calin comme on les aime, n'est-ce pas ? Qu'avez-vous pensé de ce petit lemon ?

Merci à mes lectrices/correctrices.

Love, Phil. 

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