Chapitre 17
Et voilà c'est enfin l'heure pour moi de me présenter face à mes bourreaux je me tenais juste derrière la porte attendant que l'on m'appelle pour parler. Je ne suis pas seule car en vue de notre arrivée imprévue de la veille, je passais après un homme assez étrange d'ailleurs il gardait toujours le regards fixé vers le sol et ne parlait pas même quand les gardes se moquait de lui. C'est surement le jugement du prisonnier dont m'a parler Kora ce matin avant de nous rendre au tribunal.
En parlant d'elle, elle et mes amis sont tous assis à l'intérieur et sont j'espère aussi stressés que moi. J'avais essayé de me répéter un texte à prononcer devant eux mais je doute de réussir à le sortir comme je le voudrais.
J'entendis comme des tintements harmonieux signifiant l'arrivée du Conseil dans la salle. Les portes s'ouvrirent juste après pour me laisser entrevoir une salle immense et presque aussi brillante que la salle de bal de la veille. La salle était alors composée de deux rangées de bancs où étaient placés tous les invités de la veille ou presque. En face de moi je vis les dix conseillés sur leurs chaises brillantes et devant chacun d'eux leurs nom inscris en lettres capitales.
Je remarquais vite les parents de mes amis, et ils me sourient enfin pas la mère de Jack mais le contraire aurais été plutôt flippant en réalité. Je me sentais de moins en moins rassuré.
Les gardes firent avancer le prisonnier jusqu'au centre d'une plateforme qui se suréleva une fois qu'il fut attaché fermement à celle-ci.
Tandis que je me dirigeais près de mes amis, nous avons tous fait un minimum d'efforts au niveau vestimentaire pour cette occasion.
Les filles portaient encore des robes assez longues et leurs cheveux sont attachés en chignons élaborés bien trop compliqués pour moi et en plus accompagné de millier de bijoux différents. Les garçons eux portaient une chemises et leurs armoiries familiales en broche retenant une cape sur leurs épaules, très chique. Celle d'Eric représentait un aigle enfermant un brin d'olivier dans ses serres et celle de Jack une tête de lion arborant une couronne. Tandis que moi je portais juste un jean, un T-shirt et une veste un cuir j'ai l'impression de faire tâche dans le décor, mais bon j'en ai l'habitude.
Kora et Élira sont assissent côte à côte, ensuite vient Eric et Jack. Je m'assis donc près de Jack sur la seule chaise de libre et repensais sans le vouloir à la danse de la veille mais me repris quand la conseillère Soros se leva pour prendre la parole et ouvrir cette séance.
- Bienvenue à tous pour votre présence à cette audience, fit la conseillère Soros d'un ton royale. Bien commençons. Monsieur Rifmo Martin ici présent est accusé de sacrilège envers les lumières.
Tout le monde semblaient horrifiés par la nouvelle tandis que je restais dans l'incompréhension la plus totale comme d'habitude j'ai envie dire. Qu'est-ce que cet homme avait-il bien pu faire ? La conseillère reprit après avoir réclamé le silence plus fortement.
- Oui je sais, je sais. Mademoiselle Tovas veuillez vous levez je vous pris.
Une jeune femme blonde aux cheveux courts vêtu de noir se leva du premier rang et s'avança vers le Conseil suite à leur appel avec un air triste tout en regardant ce Martin du coin de l'oeil, je crus alors commencer à comprendre.
- Oui je suis Mélina Tovas, conseillères, conseillés, mes respect, dit elle en s'inclinant tout en gardant ses yeux fixés sur le prisonnier
- Bien. Confirmez vous les points suivants, la questionna toujours la porte parole du Conseil. Cet homme est-il bien Martin Rifmo ?
- Oui madame, répondit-elle d'une petite voix.
- Est-il exacte que cet homme n'est autre qu'un jeune vampire ?
La femme baissa les yeux tout comme l'homme jugé, mais répondit tout de même avec un léger tremblement dans la voix que l'on perçut très clairement malgré ses efforts pour le dissimuler.
- Oui c'est un vampire, affirma-t-elle entrainant une série de cris de surprise ou encore de révolte dans l'assemblée.
- Bien maintenant que cela est réglé laissez moi vous dire ceci : Cet homme démon et cette femme de lumière on commit le sacrilège. En effet plusieurs témoins les ont vu s'embrasser dans les rues et autres c'est pourquoi nous devons réagir, n'est-ce pas ? annonça-t-elle en se tournant vers ses collègues qui hochèrent la tête à l'unisson, un conseiller que je ne connaissais pas, un peu plus jeune que les autres, un blond au cheveux mi-long et un diadème doré s'harmonisant avec ses yeux clairs, fit signe aux gardes près du prisonnier.
Les gardes s'approchèrent de l'homme enchainé, qui se défendit de toute ses forces pourtant bien trop faible pour sa corpulence.
J'eus envie de me lever pour arrêter tout ça mais je ne pouvais décemment pas et me fis donc violence en serrant mes poings de telle sorte que mes ongles s'enfonçaient dans mes paumes pour surement me laisser une marque plus tard.
J'étais tellement concentrée sur la scène qui se déroulait devant mes yeux et les cris suppliants de la femme pour qu'on épargne son amant, lorsque l'un des gardes sortit son arme et la planta dans le ventre de Martin sans aucune douceur.
A ce moment une main vint entourer les miennes d'un geste fort et tendre à la fois, je me tournais légèrement et perçus Jack qui restait les yeux fixés sur sa mère, de la colère traversant son regard peut-être même de la haine. Je resserrais alors ma prise sur ses mains ce qui semblait lui permettre de se calmer. Il commença un instant après à tracer des cercles sur ma main avec son pouce pour me calmer à mon tour.
Pendant que les gardes trainaient le corps sans vie de ce vampire innocent dehors d'autre nettoyaient la salle, la femme qui continuait de hurler s'en alla avec quelques autres personnes, surement sa famille la soutenant pour éviter qu'elle ne s'effondre.
- Bien à présent mademoiselle Kally Flory veuillez vous avancer à votre tour, pour votre audience.
Je me retournais vers mes amis qui me sourirent tous pour me donner confiance. Jack serra une dernière fois ma main dans la sienne et j'eus l'impression qu'il me donnait toute sa force pour m'accompagner dans l'épreuve qui m'attendait.
En avançant vers la plateforme j'eus un haut-le-cœur en repensant à cette scène de violence qui venait de se produire sous nos yeux, puis entendis quelques phrase- par-ci, par-là.
- Ce ne serait pas elle ?
- Si tu as raison c'est la fille de l'autre soir.
- Elle est si belle, mais elle ne porte pas de tenu convenable pour une telle occasion voyons.
- C'est vrai mais ça lui donne du charme je trouve.
- Tu crois que c'est la copine du fils Soros.
- Bien sur tu les à bien vu hier, on ne se regardent pas comme ça si l'on ne s'aime pas.
- Tu as raison mais chut je veux écouter ce qu'elle veux.
Allez c'est à moi je dois réussir pour que la vérité éclate enfin.
- Bien veuillez vous présenter je vous pris, m'indiqua la mère de Jack en me regardant durement.
- Tout d'abord mes respect vos seigneuries, fis-je en m'inclinant face à eux plus longtemps que d'usage pour assoir mon respect ou du moins leur faire miroiter une telle image. Je suis Kally Flory membre de la communauté de Chérilé tout comme certain de vos enfants, poursuivis-je ma présentation.
- Que nous veux-tu ma chère Kally dis moi ? me demanda dans un sourire sincère la mère d'Eric une jeune femme bonde aux cheveux court et rayonnante de douceur dans une tenu claire et brillante en accord avec l'opale reposant sur son front pâle.
- C'est tout simple en réalité. Je veux juste que vous soyez franc pour une fois, les informais-je en tentant d'être fière.
- Comment ça ? Exprimez vous clairement ou bien sortez mademoiselle, me fit valoir madame Soros sur un ton plus dur encore, n'appréciant pas de toute évidence mon audace.
- Et bien j'aimerais savoir pourquoi vous nous avez caché à moi et aux autre gardiens que Carlos c'était échappé. Je crois que nous sommes en droit de savoir vous ne croyez pas ?
Le Conseil me regarda avec des yeux de merlans fris, ce qui me donna plutôt envie de rire mais je me retins quand même et me permis un simple sourire intérieur.
- Gardes faite sortir nos invités et laissez les amis de cette jeune femme je vous pris, ordonna cette fois la conseillère plus sévère et plus fort pour se faire entendre pas dessus les cris de panique et d'effrois que ma révélation avait entrainée.
Voilà c'est là, le moment que je voulais la vérité nous sera enfin délivrée, c'est pas trop tôt.
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Et voilà ça c'est fait un 17ème chapitre de bouclé, j'essaye d'écrire mais bon pas très envie ces temps-ci.
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