💘🔥Trois petits mots, sept lettres, dis-les et je suis à toi ! ⚡💔
Après une soirée où les académiciens en avaient profité pour répéter, les élèves s'étaient tous couchés à des horaires différents. Héléna et Lénie s'étaient couchées les dernières, et n'avaient eu aucun mal à s'endormir. C'est d'ailleurs Héléna, qui cette fois, s'était blottie dans les bras de sa brune.
La première à se réveiller était Lénie. Bien qu'encore très fatiguée et malgré l'obscurité de leur chambre, celle-ci avait prévu quelque chose pour démarrer sa journée sous les meilleurs auspices. Il était à peine 6 h, et même si elle adorait contempler sa chérie dormir, Lénie la réveilla délicatement et le plus silencieusement possible. Cette dernière ronchonna, et encore plus lorsqu'elle constata que la lumière n'était pas encore allumée, signe qu'il n'était pas encore l'heure pour les élèves de se réveiller.
« Lénie... Il est beaucoup trop tôt, pourquoi tu me réveilles là ? » Ronchonna Héléna en refermant ses yeux et en resserrant son étreinte sur la plus jeune.
« Disons que je suis censée me rattraper et donc pourquoi pas pour commencer la journée. » Murmura Lénie à l'oreille de sa blonde. Évidemment, Héléna avait immédiatement compris l'allusion de la benjamine, et avait alors ouvert ses yeux.
« Je peux faire un effort pour me lever maintenant. » Déclara Héléna qui paraissait être entièrement réveillée, maintenant. Bien entendu, cela avait fait rire Lénie, qui ne se priva pas pour la taquiner.
« C'est ce que j'appelle démarrer au quart de tour. »
⚠️🔞 Merci de sauter ce passage si vous êtes gêné(e)s par les scènes osées ou si vous êtes mineur(e)s ⚠️🔞
La preuve, Héléna avait déjà quitté le lit, et tendait sa main à la brune qui la lui prit en riant discrètement. Une fois hors de la chambre, elles se dirigèrent vers la salle de bains, et Lénie n'oublia pas de verrouiller la porte. Lorsque ce fut fait, elle se rapprocha d'Héléna puis la déshabilla lentement, alternant son regard entre le corps de sa belle et le regard de celle-ci. Évidemment, la température de la pièce semblait avoir augmenté, et ce fut davantage le cas, lorsque Héléna avait pris l'initiative d'en faire autant avec Lénie. Cette dernière n'avait pas besoin de se regarder dans un miroir pour savoir que ses joues avaient pris une teinte légèrement rosée. Pour sa part, la blonde avait du mal à quitter du regard le corps de la plus jeune, puisque contrairement à celle-ci, c'était la première fois qu'elle pouvait l'observer dans son plus simple appareil.
Lénie se ressaisit enfin puis attrapa la main de la Belge afin qu'elle entre avec elle dans la cabine de douche. Dans cet espace plus étroit et intime, Héléna parvint à dire.
« C'est ma première fois avec une fille. Enfin, tu vois ce que je veux dire. »
Lénie fut quelque peu troublée par cet aveu surtout à ce moment précis, mais d'un autre côté, c'était également un signe de confiance de la part d'Héléna qui aurait pu très bien ne pas le lui dire. Lénie attrapa alors son visage doucement pour ancrer son regard dans le sien.
« Et tout va bien se passer, Héléna. Et puis si jamais je fais quelque chose qui te met mal à l'aise, tu me le dis ou tu me le fais comprendre, d'accord ? En plus, je ne te force à rien, on peut aussi simplement se doucher, d'accord ? »
Héléna sentit ses joues virées au rouge, mais ne s'arrêta pas à ce détail. Elle écouta attentivement sa petite amie avant de hocher la tête pour confirmer les propos de Lénie. Lorsque Lénie avait terminé sa phrase, la blonde avait murmuré à quelques centimètres de ses lèvres.
« J'en ai envie, Lénie. »
Lénie l'embrassa tendrement avant de venir plaquer doucement Héléna contre la paroi. La blonde avait alors constaté à quel point la paroi était froide, mais Lénie avait déjà entrepris ses baisers à la fois chauds et délicats sur chaque parcelle de sa peau. Le corps d'Héléna n'avait pas tardé à réagir, tandis que Lénie se trouvait maintenant entre ses cuisses et que les mains de celle-ci se baladaient sur la peau douce de la blonde. Héléna avait alors fermé ses yeux et tenté de contrôler sa respiration. De son côté, Lénie s'était agenouillée afin d'avoir plus de facilité à la zone dont elle souhaitait s'occuper, tout en pouvant observer le visage de celle qu'elle aimait. Les réactions d'Héléna ne faisaient que l'encourager à poursuivre, alors que la Belge venait d'agripper doucement les cheveux de Lénie. Les mains de la benjamine caressaient sensuellement la poitrine d'Héléna qui maintenant, soupirait de plaisir, le plus discrètement possible. Héléna s'était alors mise à onduler lentement du bassin en se mordillant la lèvre pour retenir ses gémissements et lorsqu'elle avait senti son corps se raidir soudainement, elle avait rejeté la tête en arrière en murmurant le prénom de Lénie.
La respiration haletante et les jambes flageolantes, Héléna avait gardé ses yeux fermés. Quant à Lénie, elle en avait profité pour déposer des myriades de baisers sur la peau de sa blonde, lentement et en remontant le long de son corps afin de pouvoir passer ses bras autour d'elle. Arborant un sourire en constatant l'état d'Héléna, la jeune fille de La Ciotat déposa ses lèvres doucement sur celles d'Héléna pour lui donner un tendre baiser. Le cœur d'Héléna commençait à battre moins fort, mais le baiser l'avait de nouveau fait s'accélérer.
« Comment tu te sens ? » Demanda maladroitement Lénie, ce qui fit rire Héléna. Une fois son rire passé, Héléna planta ses yeux bleus dans ceux qui étaient plus foncés.
« Je ne sais pas trop, je m'attendais à mieux... » Devant l'air arboré par Lénie, Héléna avait fini par éclater de rire, avant de retrouver un minimum de sérieux. Elle avait alors passé ses bras autour du cou de la plus jeune.
« Plus sérieusement, je me sens bien. Je pourrais être plus précise, mais je crains que tu prennes trop la grosse tête.»
Cette fois, Lénie avait ri avec elle avant d'être plaquée à son tour contre la paroi, ne cachant alors pas sa surprise à Héléna.
« Héléna, c'est moi qui devais me rattraper. » Lui rappela alors Lénie, faisant rire Héléna.
« En effet, ma Lénie, mais j'ai peut-être aussi envie d'autre chose, sauf si évidemment, tu me dis que tu n'en as pas envie. »
Leurs yeux se croisèrent longuement, avant que Lénie ne finisse par déclarer d'une voix suave.
« Héléna, avec toi, j'en aurais toujours envie, et dans le cas contraire, je te le dirai. Je ne me force jamais à rien avec toi, sache-le, donc ne stresse pas sur ça. »
Héléna la regarda alors avec plus d'amour encore, puis lui donna un long et doux baiser avant que celui-ci ne prenne une tournure plus passionnée. Mais cette fois, Héléna l'interrompit uniquement par manque d'oxygène et pour placer sa jambe entre celles de sa brune. Lénie entama un nouveau baiser intense avec la blonde, tandis que celle-ci avait débuté de lentes frictions entre leurs deux corps.
Il ne leur avait pas fallu longtemps pour atteindre ensemble le summum du plaisir, et lorsque ce fut fait, Héléna avait senti toutes ses forces la quitter, tout comme pour Lénie d'ailleurs. La respiration saccadée, aucune des deux filles ne parvenait à parler pour le moment. Elles profitaient pleinement de cet instant entre elles, sans personne pour les déranger.
Après plusieurs minutes où seul le silence régnait, Héléna embrassa tendrement Lénie puis déclara avec un sourire.
« Finalement, ça valait le coup de se réveiller aussi tôt. »
Lénie se mit à rire avant d'approuver de la tête et de murmurer à Héléna.
« Je t'aime. »
⚠️🔞 Fin du moment hot ⚠️🔞
Trois mots simples qui pourtant rendirent Héléna complètement muette. Constatant que le silence se prolongeait, et à la fois peinée et gênée, Lénie alluma l'eau pour qu'elles puissent se doucher. Normalement, ce moment aurait dû être aussi appréciable, d'autant qu'il s'agissait de leur première douche, mais un malaise s'était installé entre elles, et Lénie ne pouvait pas s'empêcher de se le reprocher.
Les filles avaient abrégé ce moment et avaient quitté la cabine en ayant des ressentis plus ou moins différents. Le silence devenait vraiment gênant, et Lénie avait alors quitté la salle de bains la première, ignorant Héléna qui avait tenté de la retenir. Cette dernière s'en voulait, mais elle ne s'était pas attendue à ces mots-là, pas aussi vite en tout cas. Son ex petit ami avait mis presque un an à les lui dire. Après avoir soupiré, Héléna s'était interrogée dans le miroir. L'aimait-elle aussi ou n'était-ce que lier au fait qu'elles étaient confinées dans un château dans lequel le nombre d'élèves ne faisait que se réduire au fil des semaines ?
Héléna était repartie se coucher, en espérant que Lénie la rejoigne, mais après un moment, elle avait compris que la plus jeune ne se recoucherait pas. Finalement, la fatigue avait eu raison d'elle et elle s'était alors rendormie, sa tête posée sur l'oreiller de Lénie.
Il était passé 8 h lorsque tous les élèves quittèrent enfin leurs lits. En arrivant dans la cuisine, ils remarquèrent que le petit-déjeuner était installé sur la table et que le café était même prêt. Lénie, elle, avait déjà commencé à déjeuner.
« Tu devrais faire ça tous les jours, Lénie. » La remarque de Julien pouvait forcément être mal interprétée par Lénie, qui avait eu un réveil différent de celui des autres jours. Néanmoins, elle n'avait pas ri, car elle s'était rappelé du silence qui s'était ensuite installé entre elles.
Héléna avait entendu la remarque de Julien, et elle s'était apprêtée à s'asseoir auprès de Lénie, lorsque celle-ci se leva avec son mug à la main, et la moitié de sa tartine dans l'autre main. Devant les regards interrogateurs de Djebril et Julien, Lénie déclara.
« J'ai presque fini de déjeuner et je dois encore me maquiller. »
Son excuse ne trompa personne, et Héléna avait baissé tristement ses yeux sur son mug. Lénie termina son petit-déjeuner à la va-vite puis quitta la pièce précipitamment. Djebril abandonna la table pour la suivre tandis que Julien accusa directement Héléna.
« C'est forcément toi qui lui as fait ça ? !
- J'ai fait quoi ? Demanda alors Héléna en lui lançant un regard noir.
- J'en sais rien, à toi de nous le dire ! »
Constatant que les yeux des élèves restants étaient posés sur elle, Héléna se leva, vida son mug qu'elle déposa ensuite dans l'évier puis quitta la pièce après avoir dit.
« Je n'ai aucun compte à vous rendre. Ce qui se passe entre Lénie et moi, ça ne concerne que nous deux. »
Les répétitions pour le prime avaient été tendues, mais cette fois, Lénie et Héléna étaient restées professionnelles, malgré tout. Héléna avait tenté plusieurs rapprochements, mais Lénie l'avait toujours repoussée avec tact, néanmoins.
En fin de journée, Héléna pianotait, tandis que Pierre l'observait et l'écoutait chanter. Lénie, elle, était avec Julien avec qui elle préparait un gâteau tout en s'amusant.
« C'est beau comme texte. » La complimenta alors Pierre.
« Je ne sais pas, je ne suis pas convaincue. Mais merci Pierrot. »
Axel et Djebril finirent par les rejoindre, avant que Candice ne vienne en courant pour se jeter sur le dos de Pierre, le faisant alors rire. Héléna avait continué de jouer, modifiant simplement ses paroles. Axel, lui, était venu lui donner une étreinte, car il avait compris qu'elle était triste.
« Tu souhaites en parler ?
- Non, c'est gentil Piou Piou, mais personne ne peut m'aider. »
Il posa alors sa joue sur l'épaule d'Héléna qui ne s'arrêtait pas de jouer.
Pendant le repas, Julien en avait profité pour s'installer auprès de Lénie. Candice et Pierre s'étaient rapprochés, de ce fait, ils s'étaient assis à côté l'un de l'autre. Axel et Djebril semblaient ne plus se quitter non plus, et Héléna eut l'horrible impression d'être seule. Si les élèves discutèrent à propos de différents sujets, Héléna s'enferma dans un silence. À la fin du repas, Julien lui avait alors fait la remarque.
« Ta présence rayonne nos vies.
- Je m'en tape de ce que tu penses, Julien.
- Et donc tu vas te taire à chaque fois que tu es à table ?
- Elle est très douée pour garder le silence, surtout lorsqu'elle n'a rien à dire. »
La dernière phrase prononcée par Lénie avait fait retourner toutes les têtes vers elle puis vers Héléna qui se leva de nouveau, sans avoir fini de manger, mais qui avait été vexée par la remarque de Lénie.
« En effet, c'est toujours mieux que de parler dans le vent ou de prononcer des mots qui sont faux ou exagérés ! »
Les cinq autres élèves alternèrent leurs regards entre les deux femmes, et Lénie avait senti les larmes lui monter aux yeux. Héléna, elle, avait déjà quitté la pièce après avoir vidé son assiette. Elle avait décidé d'écrire dans son journal intime, ressentant ce besoin de mettre ce qu'elle ressentait sur papier.
Héléna n'avait pas quitté la chambre, ni même son propre lit. Les autres élèves passaient donc la soirée entre eux et à un moment donné, Julien avait déclaré.
« Vu comment elle plombe l'ambiance, elle aurait mieux fait d'être nominée et éliminée. Elle n'aurait pas été d'une grande perte. »
Pierre avait alors immédiatement pris la défense d'Héléna, alors que Candice se trouvait dans ses bras.
« Tu es vachement dur avec elle, laisse-la tranquille franchement. Tu deviens vraiment relou. Héléna est un rayon de soleil ici, c'est juste qu'elle est toujours dissimulée par toi, le nuage sombre et envahissant. »
Lénie lui lança un regard noir, estimant qu'il n'avait pas à défendre autant Héléna.
Candice bailla alors puis se leva.
« On ferait mieux d'aller se coucher, on a une longue journée demain, et puis il y a le prime.»
« Ma fée, tu viens dormir avec moi ? Allez, c'est peut-être ta dernière nuit ici. » Supplia Pierre, alors que depuis quelques jours, il avait surnommé Candice, sa fée. Celle-ci accepta alors pour le plus grand plaisir de Pierre et de Lénie qui avait souri. Pour elle, Pierre n'aurait pas pu lui faire plus plaisir, et égoïstement, elle espérait que Candice soit sauvée, ainsi Pierre continuerait de s'éloigner d'Héléna.
Après avoir passé par la salle de bains, Lénie avait rejoint leur chambre et avait trouvé malsain de voir Pierre couché entre Héléna et Candice. Elle se coucha alors seule dans son propre lit, mais continua d'observer les lits situés en face du sien. Finalement, elle quitta son lit agacée, car elle avait remarqué des agitations dans leurs lits, lorsque la lumière avait été éteinte. Et même si Héléna dormait déjà lorsque Pierre avait rejoint son lit avec Candice, Lénie ne voulait pas prendre le moindre risque. Après avoir fait attention de ne pas se cogner dans l'obscurité, elle était parvenue à rejoindre le lit de sa blonde, la réveillant au passage. D'une voix très endormie, Héléna murmura.
« Qu'est-ce que tu fais ?
- Je viens dormir avec toi, sauf si tu ne veux pas. »
Héléna ne répondit pas, mais elle se déplaça un peu plus vers Pierre afin de laisser une place à sa brune qui ne tarda pas à se glisser dans le lit d'Héléna et même, à se caler dans les bras de celle-ci. Héléna soupira, puis resserra ses bras autour de celle qu'elle aimait et lui murmura.
« Bonne nuit Lénie.
- Bonne nuit, Héléna. »
Néanmoins après un moment, Héléna et Lénie ne dormaient pas, car du bruit provenant du lit de Pierre les empêchait de dormir.
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Coucou 🦋,
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Désolée du retard, mais le fait d'échanger avec certaines d'entre vous sur Insta, fait que je ne puisse pas écrire 🤣. Mais sinon, j'adore vous parler, avec même un petit coup de cœur pour quelqu'un parmi vous 💘.
Sinon qu'attendez-vous pour la suite ? Que souhaitez-vous voir et ne pas voir ? 🙊
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Il semblerait que j'aie perdu un ou une abonné(e). Bonne continuation à cette personne. 👋
Date de publication : 28. 02. 2024
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