Premier bonus~
(et si il y avait trois chapitres aujourd'hui ?)

- Thi'

La fête des frères Lee avait commencé depuis un petit moment et une cinquantaine d'invités étaient présents dans l'immense villa, minuit approchant.
Certains étaient déjà ivres-morts, quelques-uns empruntaient les chambres pour faire leurs affaires, tandis que d'autres fumaient, en gros : chacun s'occupait.
Il y avait de tous les âges, lycéens, étudiants, adultes, et pourtant une bonne entente régnait.
Un bon nombre de personnes se trouvaient dans le salon, s'ambiançant sur la musique, et parmi eux se trouvait un Jaemin quelque peu soûl se frottant contre son meilleur ami, et plus loin, dans un coin plus serré, Taeyong et Ten qui dansaient ensemble sous le regard de Jaehyun.
Ce dernier aurait pu être jaloux que son copain et son ami fasse un collé serré mais il avait confiance en Taeyong, il n'avait aucune raison d'en être jaloux.
Et puis voir le Thaïlandais se trémousser de cette façon contre son compagnon qui tentait de lui résister, ce n'était pas si déplaisant.
Chaque personne présente connaissait Ten en tant que surveillant et/ou ami.
Le voir dans ce genre de fête alors que des élèves de son établissement s'y trouvaient également n'était pas si anodin.
Jaehyun s'était finalement rapproché des deux garçons, embrassant le cou de Taeyong tandis que le plus âgé tenait fermement les hanches du thaïlandais entre ses mains.
Et alors qu'il allait proposer à ses deux partenaires de monter continuer de s'amuser plus intimement, quelqu'un vint l'interrompre :


─ Désolé de t'embêter, mais faudrait que je parle à Ten.


Le méché violet grogna de mécontentement que ses plans aient été jetés à l'eau, et ramena le thaïlandais à la réalité, qui s'excusa et suivit Doyoung dehors où il n'y avait personne à cause du froid.


─ Il se passe quoi ?
─ Il t'attend à côté du cabanon, ne le fait pas trop patienter, il doit se les geler.
─ Mais, pourquoi te demander de me le dire, il aurait simplement pu m'envoyer un message ?
─ C'est pas à moi qu'il faut poser les questions, je rentre, on se croirait sur la banquise ici et ma copine m'attend, aller à plus.


Puis il s'éclipsa laissant le thaïlandais dehors, seul et confus.
Comme indiqué, il partit vers le fond du jardin, où se trouvait le fameux cabanon, cabanon dans lequel chaque couple venant aux soirées de Taeyong avait dû y passer un moment torride.
Finalement, le thaïlandais le vit et accéléra le pas avant d'arriver jusqu'à lui.


─ T'en a mis du temps, tu faisais quoi ?
─ Je dansais.


Le plus grand pouffa sous le regard amusé de Ten.


─ Pourquoi je pose la question moi aussi, évidemment que tu dansais, enchaîna-t-il avait de venir attraper son cadet par la taille et le ramener contre lui, rabattant son manteau dessus.
─ Si tu savais à quel point ça me fait chier de ne pas pouvoir venir en soirée avec toi.
─ Et moi le fait de savoir que je ne vais pas forcément finir dans ton lit me déprime.

Le noiraud grimaça.
Leur relation n'avait jamais vraiment été mise au clair, le plus vieux n'assumant pas forcément son attirance pour le thaïlandais, ils en étaient donc restés au stade de sexfriends, voire un peu plus, et savoir que Ten continuait de coucher avec d'autres hommes le blessait, lui-même ayant cessé de voir d'autres personnes pour se concentrer uniquement sur le châtain.
Il soupira avant de détourner le regard.


─ Johnny. Ne fais pas cette tête, toi aussi, tu peux aller avec qui tu veux, c'est pas-
─ "c'est pas comme si on sortait ensemble", oui, je sais tu me l'as dit un nombre incalculable de fois ! Et bien, tu sais quoi ? Sortons ensemble.


Il y eut un lourd silence.
Silence durant lequel le sourire de Ten ne faisait que de s'élargir tandis que le cœur de Johnny battait de plus en plus vite, fort, et lourdement.


─ T'es tellement accro à mon cul que tu me demande de sortir avec toi uniquement pour être le seul à me baiser ?


Le visage du noiraud se dégrada petit à petit.
Il avait l'habitude du langage cru que pouvait employer son cadet, mais pas dans ce genre de circonstances.


─ Non, je te le demande sérieusement. Je te jure, savoir que t'embrasses, que tu touches ou que tu te laisses tripoter par d'autres gars ça me rend malade. Je veux être le seul avec qui tu fais ce genre de choses alors je te le redemande, Ten Chittaphon Leechaiyapornkul, t'accepterais de devenir mon petit ami ?


Le rire de Ten résonna ce qui étonna l'enseignant.


─ Eh bin dit donc, il t'en aura fallu du temps, et bravo pour une fois qu'on n'écorche pas mon nom complet.


Le regard perdu de Johnny lui fit comprendre qu'il ne suivait plus.


─ Bien-sûr que je le veux idiot, marmonna le plus jeune forçant son désormais petit ami à se pencher pour l'embrasser chastement. Oh merde, dans dix minutes il sera minuit !
─ Tu veux bien m'accorder un peu plus de temps à tes côtés ? Je veux que tu sois le premier à me regarder et inversement cette année, bon même si l'an dernier, on était déjà ensemble, on était complètement torchés donc ça ne compte pas.
─ Avec plaisir mister Suh, plaisanta le surveillant.
─ Ne m'appelles pas comme ça, j'ai cru mourir de honte quand tu m'as appelé par mon prénom devant mes élèves.
─ Je regrette moi aussi, maintenant tes fans sauront comment se nomme leur séduisant prof d'anglais, j'aurais aimé continuer à avoir ce privilège.


Ledit « Mister Suh » déposa un énième baiser sur les lèvres de son copain avant de lui murmurer à l'oreille :

─ Sinon, je te propose encore mieux, on se mets au chaud dans le cabanon au lieu de rester ici à mourir de froid, mais il ne laissa pas au plus jeune le temps de répondre qu'il le prit par le poignet pour l'emmener dans le fameux abri.


Effectivement, cette mini cabane de jardin ressemblait plus à une chambre qu'à ce qu'elle devait être.
Des leds de couleurs rouges donnaient une certaines ambiance, un gigantesque lit occupait une grande partie de l'espace, un canapé, un pouf, et un fauteuil, c'étaient les seules meubles qui remplissait la surface de la pièce.

Ten eut à peine le temps de scruter l'intérieur du regard qu'il se fit vite plaquer contre le mur par son aîné qui n'attendit pas plus pour fondre sur ses lèvres.
Très vite, le baiser qui n'était déjà pas très sage dès son début, devint encore plus pressé, plus enflammé, plus langoureux.
Le thaïlandais vint passer ses bras dans le cou de son partenaire, jouant de ses doigts avec sa chevelure noire tandis que son ainé le souleva par les cuisses, l'emmenant dans le sofa où il le déposa, le surplombant.
Rapidement, les vêtements volèrent, les baisers se multiplièrent, les caresses devirent plus intimes, et leurs corps ne firent plus qu'un, jouissant tous deux dès que minuit retentit.


─ Bonne année Johnny.
─ A toi aussi sweetie.

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Johnten supremacy ☝🏻😫