Prologue : Douce mélancolie
Bonjour tout le monde ! J'espère que vous allez bien ! On se retrouve pour ce nouveau tome qui commence sur les chapeaux de roues, vous verrez ! N'hésitez pas à me laisser une tonne de commentaires vous savez que j'adore ça et surtout je vous souhaite une bonne lecture !
****************
Le petit garçon se retourna suspicieusement, fronçant brièvement les sourcils, avant de se remettre à courir de ses pas rapprochés qui tapotaient sur le parquet, juché sur ses petits pieds aux jambes légèrement potelées d'enfant en bas-âge. Un rire cristallin s'échappa de sa gorge et il continua sa course jusqu'aux tréfonds de ce lieux chargé d'histoire et d'aventure qui lui semblait plus grand qu'un pays entier. Arrivé à l'embouchure d'un couloir, le bambin tomba sur un cul de sac et décida de trottiner en sens inverse pour trouver l'endroit idéal à leur jeu. Car en effet, le petit garçon jouait à cache cache avec ses parents au sein même de l'Institut. A quatre ans, Max Lightwood-Bane était vif et plein d'énergie, tant et si bien que ses papas faisaient de leur mieux pour l'aider à se dépenser puisque, tout comme Alec, l'enfant sorcier n'était pas friand des activités sportives ou de plein air. Il était plutôt du genre à regarder ses livres illustrés ou se rouler en boule dans le canapé pour regarder un dessins animé. Alors, pour au moins l'aider se décharger de toute cette énergie qu'il accumulait en grande partie à cause de sa magie, Magnus et Alec faisaient plusieurs jeux de ce genre en journée, et cache cache était sans aucun doute le préféré de Max, surtout depuis qu'il avait apprit les sors de pesanteur, ses favoris. Magnus, quant à lui, était celui qui comptait jusqu'à cent, et ce depuis qu'Alec l'avait surprit à user des runes pour pouvoir s'enfuir et changer chaque fois de cachette. C'aurait été pire, se disait souvent le noiraud, si Magnus était resté sorcier. Qui sait, peut-être aurait-il pu se faire passer pour une chaise ou un guéridon pour le restant de ses jours.
Le petit immortel était donc en quête d'une cachette pour pouvoir s'y faufiler. Il avait apprit à ne plus utiliser son sors de pesanteur : à présent chaque fois qu'ils jouaient avec lui, ses parents avaient prit le reflexe de lever les yeux au ciel afin de s'assurer que leur fils ne s'y trouvait pas. Cependant, la tâche était plus ardue qu'il n'y paraissait. Ils jouaient souvent ici, à l'Institut, ses papas étant deux Nephilims puissants et réputés, et les cachettes utilisées par Max étaient désormais connues de tous et il lui fallait en trouver une nouvelle. Le sorcier s'était donc aventuré plus loins encore dans cet immense complexe qu'était l'Institut de New York, mais les couloirs se ressemblaient tous et, si les adultes s'y perdaient facilement, alors pour un enfant aussi jeune que lui, retrouver son chemin était pratiquement mission impossible. Tournant sur sa droite, Max se retrouva une nouvelle fois face à un cul de sac. L'enfant se figea avant de faire demi-tour, cette fois en marchant, cessant de trottiner. Malheureusement, perdu dans sa course folle et ses rires insouciant, il n'avait pas prit garde au chemin emprunté et se retrouva perdu dans une aile de l'Institut pratiquement totalement plongée dans le noir et couverte de poussière. Une aile où personne ne se rendait jamais. Max, dont l'empathie déjà forte pour son jeune âge commença à lui faire ressentir toute l'angoisse de la situation, se laissa tomber à même le sol et ramener ses jambes frêle contre son torse. Ses larmes roulèrent d'elles mêmes sur ses joues bleues alors qu'il enfouissait sa tête entre ses genoux pour s'isoler du monde extérieur. Les sanglots déchirèrent son coeur et son âme alors que son corps tremblait de part en part comme un château de carte sur le point de s'écrouler.
Max pleura de toutes ses larmes, sourd et aveugle à son environnement, jusqu'à ce qu'il entende des éclats de voix, des bruits de pas précipités et deux bras tièdes qui l'enlacèrent tendrement tandis qu'une main plus fraiche caressait le sommet de son crâne. Le petit garçon, prenant son courage à deux mains, leva ses yeux bleus électriques vers l'être qui le tenait tout contre son coeur. Magnus, qui tâchait de le bercer contre lui pour l'apaiser, le regardait avec ses yeux dorés remplis d'amour et d'inquiétude. Alec, lui, caressait les cheveux bleus sombre de son fils en chuchotant des paroles à voix basse. Réalisant que ses papas l'avaient enfin retrouvé, qu'il n'était plus seul mais bel et bien en sécurité, le jeune sorcier vit ses pleurs redoubler en intensité face au soulagement qui prenait possession de son âme.
- Oh Blueberry...tout va bien mon coeur, on est là, tu es en sécurité avec nous, tout va bien.
- J'ai...j'étais per-perdu...et...et je...vous....savais plus revenir...., bredouilla-t-il en se nichant dans le giron de son Ayah qui sentit son coeur se fendre. J'ai....vous...abandonné...
- Mon petit coeur....Jamais nous ne t'abandonnerions, ni Ayah ni moi, souffla Alec en se penchant pour déposer un baiser emplie de tendresse et de délicatesse sur son front. On ne te trouvais nulle part, on a eu peur, on s'est tout de suite mis à ta recherche.
Magnus n'avait, en effet, pas mis longtemps à le trouver caché sous une table dont la nape descendait jusqu'au sol. Les deux époux avaient ris comme des enfants et s'étaient mis à la recherche de leur fils, puis l'Indonésien s'était subitement mis à trembler, les larmes aux yeux, ressentant toute la détresse de son enfant. L'ancien Grand Sorcier de Brooklyn, guidé par la puissance de la magie de Max, s'était mis à courir dans tout l'Institut à sa recherche, mais la magie du petit garçon, aussi jeune que lui, avait envahis la totalité de l'édifice et Alec et lui avaient passé de longues minutes à faire le tour de chaque pièce pour le retrouver. A présent que l'immortel à la peau bleue était niché au creux de ses bras, l'homme aux yeux ambrés pouvait souffler lui aussi de soulagement et de répit.
- Nous serons toujours là Hatiku, peu importe ce qui arrivera dans cette vie, Dad et moi nous finiront toujours par te retrouver, d'une manière ou d'une autre. Je te le promet.
- Aku, Ayah. Aku, Dad...
- On t'aime aussi trésor, sourit le noiraud en caressant sa joue. Tellement.
Max hocha la tête, reniflant par à-coups, pendant que l'asiatique essuyait délicatement ses larmes avec des pouces. Le petit sorcier ferma ses yeux et se laissa bercer par les battements du coeur de son Ayah contre son oreille. Dans un vieux réflexe qui le prenait parfois lors de grands moments d'angoisse comme celui qu'il venait de vivre, Max se laissa à mâchonner dans son sommeil l'oreille de son lapin en peluche que venait de lui rapporter son Dad. Le bambin s'endormis sans plus de cérémonie, épuisé mais rassuré : ses papas étaient là, tout allait bien tant qu'ils étaient là.....
- Max ? Max, Corazon, ça va ? S'enquit une voix douce, tirant le dénommé de ses pensées.
Le sorcier à la peau bleue releva la tête, s'extirpant de l'album photo ouvert sur ses genoux, remplis des photos de son passé avant l'arrivée de Rafael dans leur vie. L'Argentin, justement, le fixait avec une sorte d'inquiétude muette dans les yeux. Ils étaient seuls chez eux, installés dans le salon où ils passaient les trois quart de leur temps désormais depuis plus d'une semaine à présent. Une semaine seuls, sans leurs parents à leurs côtés. Une semaine passée entre l'angoisse, les larmes, et une multitude d'émotions qui avaient le don prodigieux d'épuiser Max autant physiquement que moralement, le jeune homme passant une grande partie de ses journées à dormir pour préserver son énergie. Rafael, lui, s'occupait de son époux avec amour et dévotion, prenant soins de son bien-être et veillant à lui changer les idées face aux malheurs qui s'étaient récemment abattu sur eux. Le Chasseur d'Ombre déposa sur la table basse le plateau repas qu'il leur avait préparé et s'installa aux côtés de son cher et tendre, prenant sa main dans la sienne dans un geste affectueux, lui montrant également son soutient. Le sorcier se pencha vers lui, la tête sur son épaule, et lui présenta l'albulm contenant tout leurs souvenirs, lui dévoilant ce à quoi il pensait quelques instants auparavant. Rafael comprit que, ce soir là, Max avait besoins de se confier et de libérer son coeur de toutes ces émotions qui le fatiguaient.
- Je pensais au jour où je me suis perdu en jouant à cache cache. Je n'avais que quatre ans, je venais à peine de les avoir, toi tu n'étais pas encore avec nous. Je me suis perdu en voulant me cacher et j'ai pleuré encore et encore jusqu'à ce que Dad et Ayah me retrouvent. Ils m'ont fait une promesse ce jour là. Il m'ont promis de toujours me retrouver, que jamais, jamais aucun d'eux ne nous abandonnerait...Alors pourquoi maintenant ils nous on laissé ? Sanglota-t-il douloureusement alors que ses larmes se libéraient enfin. J'avais besoins d'eux, on avait tout les deux besoins d'eux et ils sont partit....
- Je sais Corazon, je sais...Je suis là, tu n'es pas seul, moi je ne t'abandonne pas...
- Je veux qu'ils reviennent, s'il te plait....S'il te plait, Rafe....
Mais Rafael était totalement impuissant dans cette situation. Après le décès de leur Ayah à Edom, Raziel était arrivé suite aux supplique d'Alec qui l'avait imploré de sauver la vie de son mari. L'Ange s'était alors exécuté après lui avoir demandé d'en payer le prix. Max et Rafale avaient sombré dans l'inconscience en même temps que leur père et ne s'étaient réveillés que quelques heures plus tard chez eux à l'apprtement dans lequel ils vivaient depuis leur plus tendre enfance. A leur réveil, Clary et Simon étaient arrivés pour les prévenir que Magnus et Alec étaient tous deux en vie. Malheureusement, les époux Lightwood-Bane étaient plongés dans un profond sommeil qui s'apparentait à un coma sans totalement en être un. Les particularité d'état de chacun d'eux les avaient forcé à être soigné séparément : l'Indonésien se trouvait en compagnie de Ragnor au Labyrinthe en Spiral tandis qu'Alec veillait son parabatai à l'Institut. Catarina et Tessa, elles, faisaient toutes deux la navette entre leurs amis pour veiller au mieux sur leur santé et attendre leur réveil qui s'éternisait. Cela faisait plus d'une semaine maintenant que les deux hommes étaient endormis et l'attente était une réelle torture pour leurs fils et leurs proches qui tâchaient encore de savoir quel serait le prit à payer pour avoir permis de les laisser en vie. Et, en dépit de la présence de Clary, Isabelle, Jem, Simon et d'autres membres de leurs famille, Max et Rafael étaient quelque peu mis sur le carreau, la priorité de chacun de portant sur Magnus et Alec. Le Nephilim soupira face à l'éclatement temporaire de leur famille et serra son compagnon plus encore contre lui, fredonnant leur comptine à voix basse pour le rassurer. Max ferma les yeux, se laissant bercer comme dans son souvenir puis, aux portes du sommeil, son téléphone sonna subitement, les arrachant tous deux à leur fragile tranquillité.
- C'est parrain, souffla le sorcier à la peau bleue en voyant le nom affiché sur l'écran. Allô, parrain ?.....Oui oui il est avec moi....Oui pourquoi ?...Que...tu es sûr ? Oh par Lilith merci on....comment ça ?....Je....d'accord....Oui a demain...bisous parrain....
- Alors ? S'enquit Rafael. Qu'est-ce qu'il raconte ?
- Ayah est réveillé...., chuchota Max, encore légèrement en état de choc. Il est réveillé et son état est stable. Ils rentrent demain à l'Institut...
- Mais c'est génial Corazon ! S'exclama l'Argentin. Maintenant qu'Ayah est réveillé ce n'est qu'une question de temps avant que....
- Il est amnésique, le coupa le plus jeune. Ayah...ne se souvient ni de Dad, ni de nous...Selon parrain, il aurait une amnésie rétrograde. Ses derniers souvenirs remontent d'il y a vingt-deux ans....
Le Chasseur d'Ombre sentit les larmes lui monter aux yeux alors qu'il interrogeait silencieusement son amant du regard. Max lui raconta ce que venait de lui dire Ragnor au téléphone, la gorge nouée. Au Labyrinthe en Spiral, l'ancien Grand Sorcier de Londres était assis sur une chaise on ne peut plus bancale et inconfortable, mais il s'en fichait comme d'une guigne. Il se trouvait au chevet de Magnus, endormis dans son lit aux draps blancs dans des vêtements légèrement trop grands pour lui et manquant déplorablement de la moindre touche de couleur, donnant un teint maladif et mourant à l'ndonésien. Chaque jour depuis une semaine à présent, le sorcier à la peau verte passait son temps au chevet de son fils, lui offrant toute la magie qu'il avait en lui pour le voir guérir. En ramenant Magnus à la vie, Raziel lui avait également, et heureusement, rendu sa magie. Au moins, il était plus facile pour le père de ce dernier d'agir en conséquence, mais la situation n'en était pas moins douloureuse et inquiétante. Le pire, c'était l'attente, le "quand", tout autant que le "si". Quand Magnus se réveillerait-il ? S'il se réveille un jour...Et le coeur de Ragnor, quant à lui, n'était plus qu'un océan de doute et d'incertitude. Certes, il était heureux de savoir son fils en vie et il veillerait sur lui jour et nuit sans relâche, mais la douleur de ses mots, de ses insultes, même venant d'Asmodée, restait collée à son âme. C'était un démon qui le faisait douté, mais un démon aux traits de son enfant, et ça, il lui faudrait beaucoup de temps pour pardonner et pour tourner la page, même si l'asiatique n'y était pour rien. L'immortel cornu soupira en se massant l'arrière de la nuque, prêt à changer de position, quand un gémissement étouffé attira son attention.
Dans le lit face à lui, le plus vieux vit le torse de son fils se soulever avec plus de profondeur et ses yeux s'agiter sous ses paupières encore closes, signe qu'il se réveillait. Ragnor ne put s'empêcher de se pencher quelque peu vers l'avant, comme pour être prêt à toute éventualité, surveillant son enfant de son œil acéré. L'immortel au regard félin, quant à lui, finit par ouvrir ses yeux mordorés avec lenteur, la bouche pâteuse et les muscles engourdis. Son regard se porta sur la pièce autour de lui, les murs lilas un peu délavés, les meubles en bois blancs, les bibliothèques croulant sous les livres. Le Grand Sorcier se Brooklyn se redressa finalement en étouffant une plainte douloureuses, son corps chauffé à blanc, courbaturé. Ragnor, soulagé de voir son protégé enfin réveillé, malgré le manque visible de signe avant coureur, prit sa main dans la sienne pour lui fournir un dernier regain d'énergie afin de reprendre pied avec la réalité. L'Indonésien se laissa faire sans broncher, l'esprit encore un peu embrumé, avant qu'il n'arrive à faire le point définitif sur son environnement. Comme un automate, il tourna la tête vers son ainé qui lui sourit avec bienveillance.
- Ma tête..., gémit-il en se massant la tempe. J'ai l'impression d'avoir un marteau piqueur dans le crâne....
- Attend, laisse moi faire, murmura l'ainé qui posa le bout de ses doigts contre le front du plus jeune, soignant ses douleurs par cet intermédiaire, Magnus se détendant drastiquement sous les effets de sa magie.
- Merci Ragnor...Mon vieux tu es le meilleur pour soigner les gueules de bois...
- Que...Qu'est-ce que tu viens de dire ? Se figea le sorcier en suspendant son geste. Comment tu m'as appelé ?
- Ragnor, répéta Magnus. C'est ton prénom à ce que je sache, non ? A ce que je vois je ne suis pas le seul a avoir bu hier soir ! Laisse moi deviner, Raphaël aussi était de la partie ? Forcement il t'adore, il devait être là ! Réfléchit-il a voix haute. C'est pas le dernier des vampires pour faire la fête mais si tu veux mon avis on a vraiment du taper fort hier soir, je ne me souviens de rien...Comment s'est finit la soirée ?
L'immortel cornu fut incapable de répondre, des gouttes d'eau salées se formant dans ses yeux noisettes. Magnus l'avait appelé Ragnor, comme lorsqu'il le considérait encore comme son meilleur ennemis, avait parlé de Raphaël Santiago comme s'il était toujours en vie...Le britannique fut prit d'un effroyable doute : et si tel était le prit à payer pour ramener Magnus à la vie ? Lui effacer complétement la mémoire ? Ou, tout du moins, la bloquer en grande partie ? Le plus vieux le regarda étrangement, comme s'il faisait face à un inconnu. C'était toujours Magnus, mais quelque chose dans son attitude, dans ses manières, lui indiquait qu'il était l'ancien Magnus, le rebelle, le fugueur qui organisait des fêtes interminables rien que pour l'anniversaire de son chat. Ce Magnus là avait disparut avec l'arrivée d'Alec et celle de Max et Rafe, mais à présent il était de retour, au plus grand damne de son père. Une autre question se posait également face à cette soudaine amnésie : Alec et les enfants. Comment leur annoncer que Magnus, pour qui ils s'étaient battu corps et âme et même invoqués Raziel pour lui ? Ragnor, bien qu'il ne soit pas coupable, sentit un pincement lui étreindre le coeur à la pensée que toute ceci était de sa faute. C'était lui qui avait incité Magnus a rejoindre Edom pour soigner son cancer. Max avait raison : s'ils avaient respectés les dernières volontés de l'Indonésien, rien de tout ceci ne serait arrivé. Alors que sa lèvre inférieur se mit à trembler, l'ancien Grand Sorcier de Londres ne put que laisser couler ses larmes, au grand désarrois du plus jeune qui ne sut pas comment réagir face à ce soudain chagrin. Il allait devoir lui dire toute la vérité, et il savait d'avance que ce serait Ô combien douloureux...
- Ragnor...tu es sûr que ça va ? Tu m'inquiètes là, tout va bien ? Elle a finit si mal que ça cette soirée ?
- Oh Magnus...Je...Je ne sais pas comment te dire ça mais...Il n'y a pas eu de soirée, mon grand..., commença Ragnor en posant une main sur la sienne. Magnus, annaku...Tu as eu un grave accident et disons que ta mémoire ne doit pas être d'actualité. Les soirées avec Raphaël et moi, ça remonte à plus de vingt ans...
- N'importe quoi ! Ricana l'homme aux yeux de chat. Je sais : c'est une blague que vous avez organisé tous les deux, c'est ça ? Et bien je vais te prouver que tu as tord, s'amusa-t-il en sortant son téléphone. Alors...Raphaël...Raphaël...Pourquoi je n'ai pas son numéro ? C'est toi qui l'a effacé ? Demanda-t-il suspicieusement en fronçant les sourcils. Ragnor, c'est pas drôle, sérieusement. J'appelle directement à l'Hotel Dumort, décréta-t-il en composant le numéro.
- Magnus...S'il te plait, écoute moi...Raphaël est décédé, il y a vingt-cinq ans maintenant. Il ne répondra pas à l'Hotel Dumort, Magnus. Si tu ne me crois pas, regarde la date sur ton téléphone.
Le Grand Sorcier de Brooklyn abaissa le combiné et vérifia effectivement la date. Réalisant que son ainé avait raison, il lui demanda plus d'expliquations, ne comprenant pas la situation. Ragnor lui raconta alors pour la guerre obscure, Valentin, Clary, Sébastien, la Paix Froide, et avant tout le saccrifice de Raphaël pour le protéger. Le britannique oblitéra délibéremment la partie Alec, Max et Rafael afin de ne pas trop charger psychologiquement son fils, mais le mal était déjà fait. Comprenant que Raphaël Santiago, le vampire hispanique qu'il avait des années considéré comme son propre enfant, était bel et bien mort, disparrut de ce monde, Magnus fondit en larme, éclatant en sanglots, recroquevillé sur lui-même en chien de fusil sous la douleur et le choc de cette annonce. Ragnor, souffrant de la détresse de son fils, le prit dans ses bras pour le consoler comme il le put, le laissant déposer son chagrin et sa peine à ses pieds comme bien des fois par le passé. Revivre un deuil était sans doute l'une des pire qui soit, et Magnus allait devoir en revivre plusieurs lorsque la mémoire lui reviendrait pleinement : celui de Raphaël, de Malcolm, et même celui d'Alec, d'une certaine manière.
- Pourquoi...pourquoi il a fait ça....Pas Raphaël....Il aurait du me laisser mourir, sanglota-t-il en s'aggripant presque désespérément au costume du plus vieux comme un noyé à sa bouée. C'était mon fils....
- Je sais...., je sais, Annaku, je suis désolé, soupira sincèrement le britannique en caressant son dos et ses cheveux.
Magnus, comme à chacun de ses deuils, laissa place à un profond sentiment de culpabilité et de destruction de soi. Le sentant s'agiter entre ses bras, se débattant et prêt à hurler, Ragnor décida d'agir en conséquence et d'éviter de prendre le risque que l'asiatique ne se fasse du mal dans son malheur. Chuchotant à voix basse, l'immortel à la peau verte l'endormis de sa magie, d'un sommeil sans rêve et réparateur. Il recoucha son protégé dans son lit pour composa le numéro de Max pour le tenir au courant que son père était réveillé mais qu'ils ne rentreraient que le lendemain, le temps de le laisser se reposer. La journée en perspective serait terrible, et il le savait, ne restait plus qu'à espéré que, du côté d'Alec, les choses se passent un temps soit mieux, pour une fois.
**************************
Pff...honnêtement je sais pas quoi vous dire, à part que je suis déçue...je suis sur ce chapitre depuis 12h05 environs et...j'en sais rien. J'ai pas le moral, je suis fatiguée et j'ai l'impression de vous avoir fait lire un torchon...C'est peut-être qu'une impression mais je suis vraiment pas satisfaite de ce que j'ai fais, et pourtant je n'arrive pas a formuler ce prologue autrement....je suis sincèrement désolée si vous l'avez sentit aussi.
J'espère quand même que ça vous a plu au moins un peu, à bientôt.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top