Témoignage : Taeil (& Yeongho)
Je vais, cette fois-ci, vous parler de quelque chose de beaucoup plus profond et personnel : le personnage de Taeil, qui représente la part beaucoup plus interne de ma personnalité.
Comme lui, au début de la fiction, lorsque je suis en présence d'autres personnes (bien que plus réservée), je me montre souriante, optimiste, heureuse. Je ne veux surtout pas que l'on s'inquiète pour moi, que l'on ait pitié, que l'on ait l'impression que je cherche à me plaindre, etc.
De plus, je sais pertinemment que tout le monde a des problèmes, donc j'ai tendance à me dire qu'il est inutile que je raconte les miens car les autres ont déjà bien à faire avec les leurs. Je pense que cela a aussi été influencé par la période de collège et d'autres événements qui m'ont poussé à m'autocensurer et intérioriser chacune de mes émotions. C'est d'ailleurs assez difficile pour moi de mettre en mot ce que je ressens et je pense que ma fiction m'a beaucoup aidé sur ce point, pour trouver une alternative à l'expression de mes sentiments. Mais je vais tout de même, dans cette partie, essayer d'être la plus compréhensible possible.
Lorsque je me retrouve seule avec moi-même, et encore plus quand quelque chose de négatif m'arrive dans la journée, je ressasse les aspects sombres de ma vie et je m'insulte. Je me suis déjà répétée en boucle tout ce que Taeil a pu se lancer à lui-même. Je me trouve faible, nulle, inintéressante, bête, moche et j'en passe... Et tout en détestant la personne que je suis, je m'en veux de me répéter tout cela, de me torturer et me détruire toute seule.
C'est assez compliqué au quotidien car je suis dans une sorte de combat perpétuel entre deux aspects de ma personnalité et une certaine ambivalence de sentiments. Je peux être extrêmement heureuse et positive à un moment parce que j'ai lu l'un de vos commentaires ou un sur les fanbases, que j'ai eu une bonne note ou que l'on m'a fait un petit compliment et l'instant d'après, je peux faire un gros coup de blues. Et dans ces moments-là, je fais comme Taeil le soir où monsieur Qian l'a viré, je me mets à pleurer toutes les larmes de mon corps, jusqu'à ne plus pouvoir respirer correctement et je me répète des choses affreuses. Et pour me calmer, je me mets par terre et j'écoute la voix de Taeil en essayant de reprendre mon souffle.
Je peux vous prendre l'exemple idiot du jeudi 10 octobre 2019 (c'est très précis) : je me suis réveillée d'excellente humeur. J'avais eu plusieurs gentils commentaires de votre part dans la nuit donc ma journée démarrait extrêmement bien. J'ai suivis quelques cours puis, à 11H, j'avais rendez-vous avec une femme de ma fac pour faire une lecture de mon CV afin de l'améliorer par la suite. Là aussi, tout s'est bien passé et j'ai eu beaucoup de retours positifs sur les différentes activités que je faisais, ce qui m'a donné confiance en moi. Puis, j'ai retrouvé une photographe professionnelle afin de faire une photo pour mon CV. Et là, en voyant le résultat des photos, ma bonne humeur a totalement disparue car je me trouvais horrible. Je ne sais pas si je m'étais mise dans la tête que comme c'était une photographe professionnelle, le résultat serait géniale mais j'ai été très déçue. Elle a dû choisir la meilleure photo à ma place car j'en étais incapable. Je suis ensuite rentrée chez moi, et je suis restée deux heures à pleurer dans mon lit jusqu'à ce que je retourne en cours l'après-midi.
Autre exemple, comme je suis bénévole dans la bibliothèque de mon village, j'ai proposé à deux de mes collègues de lire « Heartbreaker » afin d'avoir leur avis. Elles avaient déjà lu « Un Week-End Interminable » et avaient beaucoup apprécié. Je suis très ouverte aux critiques, qu'elles soient négatives ou positives, mais j'ai eu pas mal de difficultés à digérer le retour que l'une d'elle m'a faite :
Elle a donc arrêté sa lecture, ne supportant pas les personnages de mon histoire et les intrigues. Ça m'a fait un peu mal au cœur qu'elle n'aborde même pas la personnalité de Taemin qui, je pensais, ajoutait un petit quelque chose à cette fiction. Et j'avoue que le « je ne voyais pas émerger une certaine maturité » m'a un peu piqué, de même pour la critique du personnage de Sicheng. Après, comme elle le dit elle-même, nous n'avons pas le même âge et les mêmes centres d'intérêts (elle aime particulièrement les histoires avec de la violence, du sang partout et du sexe ; et je n'avais pas envie de mettre seulement ça dans mon histoire). Mais suite au dernier message, j'ai été très émotive ce jour-là, n'ayant pas arrêté de pleurer et j'avais hésité à arrêter cette fiction en me disant : « Mais en fait, pourquoi tu écris ça alors que c'est chiant... ? » Les jours d'après, j'ai particulièrement manqué d'inspiration, mais comme vous avez toujours été là pour me soutenir et lire cette histoire, j'ai été à nouveau motivé et je n'ai pas baissé les bras. En y repensant, c'est vrai que ça aurait été complètement idiot de m'arrêter maintenant ! Et la preuve, mon autre collègue a dit qu'elle avait adoré et qu'elle avait hâte de lire la deuxième partie *-*
Bref, tout ça pour dire que mes émotions font des sortes de montagnes russes constamment.
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J'ai, pas mal de fois pensé au suicide. A plusieurs reprises, je me suis dis que ce serait plus facile de se sortir de ce cauchemar car je n'avais plus la force de me battre. Mais il se trouve qu'en plus d'être faible au quotidien, je le suis trop aussi pour sauter le pas. Bon, en soi, c'est plutôt une bonne chose ! Je pense aussi qu'une part de moi tient à la vie et garde espoir d'être vraiment heureuse un jour. Lorsque je vais mal comme ça, je repense à ma sœur, à vous et mes fictions, aux fanbases... et ça me permet de me réconforter. C'est d'ailleurs pour cela que je m'investis autant dans mes passions car je veux me sentir utile et me conforter dans l'idée que si je venais à ne plus être là, certaines personnes seraient très attristées.
Au départ, Taeil devait se suicider dans ma fiction et finalement, j'ai pensé que ce serait mieux qu'il aille voir des psychologues. J'avoue m'être déjà énormément attachée au personnage donc ça me briserait le cœur de lui faire cela, mais aussi parce que je n'ai pas envie de faire passer ce message. D'ailleurs, il en va de même pour Yangyang qui avait voulu le faire aussi. Je sais que ce n'est pas la bonne solution et même si la vie est parfois difficile, une partie de moi sait que je peux m'en sortir !
Au moment où j'écris ceci, (soit le 31 décembre 2019), je me sens bien. J'ai pris pas mal d'initiatives pour aller mieux et le résultat est plutôt positif pour l'instant, mais j'aborderai cela dans le dernier témoignage.
Je reviens ici aussi pour dire que, par exemple, le message qu'à poster min_halia_7 sur Twitter hier soir pour encourager les fanbases, blogs et artistes..., est le genre de message qui me remotive réellement, me donne espoir et me pousse à avancer, à me relever en étant plus forte ♡
D'ailleurs, ma sœur m'aide vraiment beaucoup à cela et comme je vous l'avais dis, elle est vraiment incroyable. Pour Noël, elle m'a dit qu'elle n'avait pas eu le temps de terminer son cadeau pour moi à cause des cours. Elle m'a donc dit qu'elle avait prit quelque chose d'autre mais qu'elle n'en était pas très fière. Voici donc ce que j'ai découvert :
En effet, je n'ai pas été très emballée car, pour ma part, ce genre de bouquins ne sont pas vraiment utiles. Je l'ai tout de même remercié en lui disant que ce n'était pas grave et que ça me faisait plaisir. Je l'ai très rapidement feuilleté et là, j'ai vu la tête de Kun dans le livre. Et c'est alors que j'ai vu ce qu'il contenait vraiment :
Il s'agissait bien de 100 conseils pour être heureux, mais illustré par des photos de NCT, et avec des petites références de notre propre vie en rouge.
Elle voulait me faire la surprise et ça a effectivement très bien marché. Elle m'a dit qu'elle souhaitait que je le lise dès que je me sentais triste.
Elle y a d'ailleurs ajouté deux posters et une photocard :
Bref, elle est merveilleuse *-*
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Revenons maintenant au personnage de Taeil. Sa relation avec Yeongho a été inspirée, bien que ce ne soit pas exactement pareil, de mon « ex-copain ». Je l'ai rencontré en 2015 sur Facebook. Nous avons discuté quelques jours et avons bien sympathisé. On s'est ensuite échangé nos Skype. Je ne sais pas pourquoi j'ai autant fait confiance à ce garçon ; je n'aurais jamais donné mon Skype à un inconnu auparavant. J'ai appris qu'il vivait en Algérie et qu'il avait mon âge. Comme je vous l'ai dit plus tôt, je venais d'arriver au lycée et était particulièrement fragile psychologiquement. Il me faisait rire, était gentil avec moi et me faisait beaucoup de compliments (ce que je n'avais pas entendu depuis des années). Un jour, alors que j'avais un coup de blues, il m'a demandé si je voulais bien être sa petite amie. Malgré la distance et le fait que l'on ne se soit jamais rencontré en vrai, j'ai accepté (soit une très grosse erreur).
Les premiers mois se sont parfaitement bien passés. Nous nous appelions tous les soirs sur Skype pour se raconter nos journées, on jouait à des jeux en ligne... il me faisait vivre des moments géniaux et j'avais l'impression de redécouvrir la vie. Et à partir de ce moment-là, je me suis trop attachée à lui. J'étais tellement heureuse de me sentir aimée et j'avais à la fois peur qu'il ne me quitte, ce qui me poussait à me comporter de manière complètement idiote. Ils nous arrivaient parfois de nous disputer, souvent pour des raisons stupides d'ailleurs, et j'avais tellement peur qu'il m'en veuille que je me mettais à pleurer en le suppliant de me pardonner, même si c'était lui qui était en tort. Quand je repense à cela, je me sens vraiment ridicule, mais à l'époque, l'idée qu'il soit énervée contre moi m'horrifiait. Et je suppose qu'à partir de ce moment, il s'est rendu compte du pouvoir qu'il exerçait sur moi.
Il ne se remettait d'ailleurs jamais en question. Par exemple, le jour où je lui ai parlé de mon accident de voiture (celui du deuxième témoignage), je lui ai aussi montré des photos de moi après l'accident. Ce sont des images que je déteste et qui me font mal à chaque fois que je les vois. Et bien, quand j'ai eu le courage de les lui montrer, il a rigolé, disant que ce n'était rien du tout, et n'a jamais pensé qu'il avait pu profondément me blesser à ce moment-là.
Notre relation a continué tranquillement. J'ai rencontré des membres de sa famille et lui de la mienne. On était vraiment le couple « cul-cul cliché » si je puis dire. Lui m'appelait « ma femme » et j'avais donc pris l'habitude de l'appeler « mon mari ».
Beaucoup de personnes dans mon entourage n'aimaient pas cette relation. Les gens me répétaient que cette histoire ne mènerait à rien, que je ne le connaissait pas, etc. mais je n'y prêtais pas attention : je voulais leur prouver que notre amour était possible. Pour lui, je me suis mise à apprendre sa langue, je lui ai envoyé des cadeaux par courrier...
Un jour, il m'a dit qu'il n'aimait pas vraiment mes amies, qu'il ne comprenait pas pourquoi je restais avec elles alors qu'elles étaient vraiment différentes de moi. Elles aimaient les fêtes, l'alcool, la drogue, etc. certes, mais ça restait mes amies. Je lui ai répondu qu'en effet, je ne me voyais plus vraiment de points communs avec elles et je m'en suis éloignée. A côté de ça, j'emmenais ma tablette avec moi où que j'aille au cas où il m'appellerait, pour être sûr de ne pas le louper. Et dès qu'il lançait un appel, j'abandonnais mon activité pour parler des heures avec lui, jusqu'à ce qu'il ait quelque chose à faire. Là où je m'en veux le plus, c'est que de nombreuses fois, j'ai totalement laissé de côté ma sœur alors qu'on était ensemble simplement parce qu'il m'appelait.
Voici un petit exemple de conversation que l'on avait. Je vous jure qu'en les relisant aujourd'hui, j'ai clairement honte...
Et je pense qu'il a prit l'habitude que je sois toujours au rendez-vous car voilà ce qui arrivait lorsque je ne répondais pas :
Et il pouvait harceler ma sœur pendant des heures comme ça. Il envoyait aussi pas mal de messages à mes amis pour leur poser des questions sur moi.
Et j'ai eu beau lui expliquer que je n'étais pas toujours cloîtrée dans ma chambre et que j'avais aussi une vie, il ne voulait rien entendre : s'il m'appelait, je devais répondre.
Il a ensuite commencé à me dire ce que je devais manger et comment je devais m'habiller. Par exemple, j'étais (et je suis toujours) une grande fan du chocolat au lait Milka, de Nutella et de Schokobons (bref de chocolats en gros). Et au lieu de me limiter sur la quantité, il m'a clairement interdit d'en manger ; et vu que je passais le plus clair de mon temps avec lui, j'ai arrêté le chocolat pour ne pas me faire réprimander.
Il aimait beaucoup que je lui envoie des photos de moi lorsque j'étais à l'extérieur. Une fois, je lui ai envoyé une photo avec ma sœur de la fête foraine, et il a remarqué que je portais des boots avec des petits talons. Dès qu'il a vu ça, il m'a interdit de les remettre. Bon, contrairement au chocolat, étant donné que je les mettait à l'extérieur, lorsqu'il n'était pas avec moi, je ne lui ait pas obéit.
A côté de ça, il a aussi développé une jalousie maladive. Il détestait mon ex-meilleur ami et un garçon de ma classe que j'appréciais beaucoup. J'étais proche de ce dernier car je l'avais aidé à surmonter sa rupture avec sa petite amie. Alors pour me remercier, un jour, alors qu'il était dans un salon, il a rencontré Adrigeek, qui était à l'époque mon YouTuber préféré. Et il lui a demandé de me faire une petite vidéo dédicacée. J'avais été tellement heureuse et touchée que j'en ai directement parlé à mon petit ami. Et bien, au lieu d'être content pour moi, il n'a pas voulu m'adresser la parole pendant une semaine.
Il me dictait vraiment tout : il me disait quoi écrire dans mon journal intime, il avait décidé du prénom de nos futurs enfants (Massinissa pour un garçon ; Mélissa pour une fille et c'était comme ça et pas autrement) et ça allait de plus en plus loin.
Étant donné que nous étions éloignés, nous ne pouvions, bien entendu, pas avoir de contact physique. Il nous arrivait donc parfois de nous faire quelques scénarios érotiques à l'oral en imaginant ce que l'on pourrait faire si l'on était ensemble. Et là encore, je n'avais pas le droit de donner mon avis. Plusieurs fois, je lui ai fais part des choses qui me tentaient ou non au niveau sexuel, et lorsqu'il n'était pas d'accord, il me disait : « Tu n'as pas le choix de toute manière. » Et lorsque je lui disais que c'était du viol, il me répondait : « Non, car tu es ma femme. » Comme je savais qu'il ne changerait pas d'avis, « j'acceptais » donc tout ce qu'il disait. Quand j'y repense, ça me fait vraiment peur car si notre relation n'avait pas été virtuelle, je ne sais pas jusqu'où j'aurais été prête à aller...
Puis, est arrivé la période où il s'en est prit à mes passions : la danse, l'écriture, la musique. Je n'avais plus le droit de danser car « ce n'est pas du vrai sport ». Il n'aimait pas mes histoires car elles contenaient des asiatiques et des homosexuels. Et surtout, à cause de sa jalousie, je n'avais pas le droit d'apprendre de langues asiatiques, d'écouter de la musique asiatique, d'acheter des albums en rapport avec des asiatiques, de regarder des photos, dramas, vidéos avec des asiatiques, etc.
Une fois, il a décidé de regarder un clip de BTS et voilà ce qu'il a directement dit : « Ils sont beaux, hein ? ». Je lui ai demandé ce qu'il pensait de la musique en elle-même, de la chorégraphie, etc. et il m'a répondu : « Ils sont beaux hein ? Tu les trouve beaux, hein ? ».
On a commencé à avoir de nombreuses disputes à ce sujet : il me répétait, simplement pour me blesser, que j'étais idiote de laisser des messages pour souhaiter un joyeux anniversaire aux idoles sous leurs posts Twitter ; que de toute manière, ils ne me connaissaient pas et se foutaient royalement de mon existence. Je pense qu'aujourd'hui, il se moquerait bien de moi s'il savait que je faisais partie de fanbases, et je pense qu'à l'époque, il me l'aurait interdis.
Le soir, lorsque l'on s'appelait, il faisait des monologues. Je n'osais plus rien dire et je ne pouvais plus lui raconter mes journées sans que ça tourne mal.
Il a commencé à me rendre la vie insupportable. J'ai donc eu un déclic, grâce à un voisin en particulier, et j'ai commencé à me « rebeller », lui disant que je pouvais écouter ce que je voulais. Je ne répondait plus toujours à ses appels lorsque j'étais occupée, et ma sœur passait en priorité. J'ai même commencé à le chercher en accrochant des posters dans ma chambre à la place de ses photos ou à acheter des goodies que j'exposais dans ma chambre. Je me suis aussi mise à profondément douter de lui : une fille m'avait envoyé un message sur Facebook pour me dire qu'il l'avait dragué, il n'avait jamais voulu me montrer sa maison ou me donner son adresse, il voulait que je vienne seule en Algérie, son voyage en France avait été annulé au dernier moment... Bref, beaucoup d'éléments qui, mit à côté, prouvait que quelque chose clochait...
On se disputait tout les soirs. Il a commencé à me dire que je prenais trop confiance en moi et qu'il fallait que ça cesse si je ne voulais pas finir seule. Il me faisait pleurer toutes les nuits et en riait. Il se mettait aussi dans des colères noires et frappait les murs jusqu'à se faire saigner. Et je pense d'ailleurs que si j'avais été avec lui, dans la réalité, il n'aurait pas seulement frappé le mur...
Ma mère et ma sœur me répétaient tous les jours de le quitter, mais je trouvais toujours des excuses à son comportement et le défendait, même s'il était en tort.
Après six mois dans cet état, j'ai finalement eu le courage de le quitter. Ça n'a vraiment pas été facile pour moi. Il m'a répété que personne d'autre ne pourrait m'aimer et que je finirai par revenir vers lui. Mais grâce à ma sœur, encore une fois, j'ai réussi à m'en sortir.
Je vous montre quelques messages que l'on a pu s'envoyer une fois que nous n'étions plus ensemble, que j'ai retrouvé, pour que vous voyiez à quel point il cherchait à me manipuler ou à me blesser.
(Ces phrases sont un peu compliquée à comprendre car il n'est pas d'origine française, mais comme j'avais l'habitude de lui parler donc de mon côté, ça passait, mais je comprendrais que vous ne compreniez pas tout ce qu'il dit ^^')
Une fois, il m'a aussi envoyé, avec plusieurs mois d'intervalle ce message, ce qui m'a laissé penser qu'il faisait clairement des copier-coller de ces réponses.
Il m'a aussi un jour envoyé ce message, qui m'a convaincu que j'avais pris la bonne décision.
Et autre petit point : il a maintenant changé de prénom/nom sur Facebook...
Notre relation a duré deux ans, dont six mois de cauchemar. Je pourrais vous parler de lui sur des pages et des pages tant il s'est passé des choses, mais je pense l'avoir déjà bien assez fait.
J'ai trouvé important d'aborder ce sujet dans ma fiction avec Taeil et Yeongho. Tout d'abord, car on parle bien trop peu de la violence conjugale chez les hommes ; que forcer son partenaire à faire des choses sexuelles qui ne sont, à la base, pas consentantes reste du viol. Et je tiens aussi à aborder ce sujet car j'entends souvent les gens parler des femmes victimes de violences conjugales en disant : « Mais elle est idiote de rester avec son mari... », « Elle est sado-maso ou quoi ? », « Elle va encore croire à ces conneries ? Elle sait bien qu'il va recommencer... » et parfois, ça m'agace vraiment car il y a énormément de manipulation derrière tout ça, et que ces hommes/femmes-là, choisissent justement des personnes assez fragiles psychologiquement.
Bon, je pense avoir fait le tour sur ce point. Je parlerai un peu plus de sexualité et amour dans le prochain témoignage, qui sera sûrement le plus difficile à écrire, et peut-être à lire aussi...
Je vous remercie à nouveau, pour ceux qui auront prit le temps de tout lire. J'espère que ce n'était pas trop brouillon vu qu'il y avait plusieurs choses à aborder. Sachez que ça me fait vraiment du bien de pouvoir partager tout cela ♡♡♡
Les deux prochains chapitres seront concentrés sur le passé avec Yuta et Yangyang donc accrochez-vous !
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