Chapitre 68
Le vendredi, les trois garçons avaient donc pris l'avion, après avoir salué le couple. Renjun leur avait fait un gros câlin à tous les deux, les avait remercié pour leur hospitalité, avait récupéré quelques affaires et était monté dans la voiture avec son frère et Yuta.
Tous ensemble, ils avaient rejoins l'aéroport, puis leur vol. Renjun avait finit par s'endormir dans l'avion, posant sa tête contre Sicheng. Mais en arrivant au Japon, il avait retrouvé toute son énergie et n'avait pas arrêter de se dandiner sur le siège de la voiture, impatient d'arriver.
Une fois devant l'appartement, Yuta lui avait ouvert la portière, et Renjun avait demandé à monter sur ses épaules, ce que le japonais avait directement accepté. Les trois amis rentrèrent dans l'appartement et Sicheng fit visiter les lieux à son petit frère.
« - Yuta, ça ne t'embête pas si exceptionnellement, juste pour cette nuit, je dors avec Renjun ?
- Ah mais bien sûr que non. Au contraire, je pensais que c'était ce qui serait prévu à partir de maintenant.
- Parce que je pensais que l'on dormirait ensemble après, pour laisser Renjun tranquille... Et parce que j'ai pris l'habitude d'être avec toi...
- C'est comme tu veux, trésor, tu sais bien que je m'adapte. »
Les deux garçons se firent un petit sourire et Sicheng se tourna vers Renjun. « Alors, ça te plaît ? » Le plus jeune hocha la tête et son grand frère reprit : « Bon, c'est l'heure de la douche ! » Mais au même moment, son téléphone se mit à sonner.
« - Yuta, est-ce que tu peux lui donner du gel douche, une serviette et tout ce qu'il faut, s'il te plaît ? dit-il en voyant le nom de son meilleur ami affiché sur l'écran.
- Bien sûr ! Allez, viens, bonhomme ! lança-t-il à Renjun qui le suivit, tout souriant. »
Le chinois se posa sur son lit, son téléphone collé à l'oreille et n'attendit même pas que Yunoh ouvre la bouche pour s'exclamer :
« - Il faut que je te raconte quelque chose ! C'est complètement dingue ! J'allais justement t'appeler pour te raconter ça !
- Oulah ! Tu m'as l'air extrêmement excité, répondit son ami en riant. Tu n'as pris aucune substance illicite, j'espère.
- Mais non ! Par contre, ce que je vais te dire est vraiment fou donc assieds-toi bien !
- Arrête de faire du suspens et dis-moi ce qu'il se passe, se plaignit Yunoh.
- On a retrouvé Renjun ! »
Cette fois-ci, le coréen ne dit plus rien pendant quelques secondes, n'étant pas sûr de ce qu'il venait d'entendre.
« - Yunoh, tu es toujours là ?
- Tu peux répéter, s'il te plaît ?
- On a retrouvé Renjun ! On est avec lui, là !
- Renjun, Renjun ? Pour de vrai ?
- Oui !
- Mais que faisait-il au Japon ? le questionna Yunoh. Il va bien ? Il n'a rien ?
- Non, en fait, on est allé en Chine pendant une semaine avec Yuta, et il s'était rendu à notre ancienne maison. Un couple l'a hébergé tout ce temps. On est vraiment tombé sur lui par hasard. C'était incroyable ! Et oui, il va très bien.
- Waouh ! Quelle nouvelle ! Je suis tellement, mais tellement heureux pour toi ! Et j'ai hâte de revoir ce petit ange ! Il a du bien grandir ! Et j'espère qu'il n'a pas trop de séquelles, psychologiquement parlant, je veux dire.
- Je serais là pour lui. Et je pense qu'il est très impatient de te revoir aussi. Bon, et toi, pourquoi est-ce que tu m'appelais ?
- J'ai, moi aussi, une grande nouvelle à t'annoncer. Bon, peut-être qu'à côté de ce que tu viens de me raconter, tu vas trouver ça nulle, mais pour moi, c'est très important.
- Ne dis pas de bêtises. Tu sais bien que ce qui compte pour toi compte pour moi aussi, le rassura Sicheng. Alors, vas-y raconte !
- Et bien, ça fait un petit moment que j'y réfléchis. J'ai fais pas mal de conneries ces derniers temps, je ne me suis pas très bien comporté que ce soit avec toi, Yuta, Ten, Taeyong mais surtout Dongyoung. Et comme je voulais lui prouver que je l'aimais vraiment, je... lui ai demandé sa main tout à l'heure... et il a accepté !
- Attends, tu me parles de fiançailles, là ? Pour de vrai ?
- Exactement ! répondit Yunoh avec fierté. J'avais tellement peur qu'il refuse... Mais nous sommes fiancés et nous allons nous marier dans quelques semaines !
- Déjà ?
- Oui, je suis trop impatient ! Et bien sûr, tu es dans l'obligation de venir ! Je ne veux aucune excuse de ta part !
- Je ne raterai cet événement pour rien au monde, répondit Sicheng, le cœur en joie.
- Tu me combles de bonheur ! Bien entendu, Yuta est le bienvenu aussi, et je vais rajouter Renjun sur la liste des invités alors. D'ailleurs, tu penses qu'il accepterai de porter nos alliances ?
- Oh, il sera sûrement ravi.
- Et toi, tu veux bien être mon témoin ?
- Bien sûr que oui, Yunoh. Quelle question ! J'en serais honoré.
- C'est génial ! Tu es génial. »
Les deux amis discutèrent encore quelques minutes de ces bonnes nouvelles, puis se dirent au revoir. Sicheng posa son téléphone, ravi, et se rendit dans le salon, où il retrouva son colocataire.
« - Tu étais avec Yunoh ? demanda le japonais.
- Oui. Renjun est sous la douche, ça y est ?
- Oui, et il a tout ce qu'il faut, ne t'inquiète pas. Du coup, tu lui as annoncé la bonne nouvelle, je suppose ?
- Carrément ! répondit Sicheng en s'asseyant à côté de Yuta. Et lui aussi avait quelque chose à me raconter.
- Ah oui ? Quoi donc ?
- Dongyoung et lui vont se marier ! s'exclama le chinois, tout sourire.
- Sérieusement ? C'est super !
- Ça aura lieu dans quelques semaines, tu penses qu'on pourra y aller ?
- Il n'y a aucune raison que l'on loupe cet événement. J'ai finis mes partiels. Il ne me reste plus que la fête de la musique de demain et après, je suis tranquille.
- Merci beaucoup !
- Il n'y a pas de quoi me remercier, rit le japonais. »
Sicheng vint caler sa tête sur l'épaule de son colocataire et celui glissa sa main dans ses cheveux.
« - D'ailleurs, il faudrait que tu recontactes monsieur Andō quand même, pour lui parler de tes nombreuses absences...
- Ce n'est plus la peine. La semaine avant tes vacances, il m'avait réservé une petite surprise. Il avait préparé un goûter, et avait invité les trois enfants dont je m'occupais. Il m'a dit qu'il avait fait un petit bilan, et qu'il pensait que je n'avais plus besoin de cours de japonais, d'autant plus que j'habite ici et que tu pourras continuer à m'aider. Et pour ce qui est des enfants, deux d'entre eux ont fait beaucoup d'efforts, et le dernier a besoin d'être pris en charge par quelqu'un de plus qualifié que moi. Du coup, on a fait une petite fête pour mon départ.
- Oh, tu ne m'avais pas parlé de tout ça... commenta Yuta.
- Oui, tu sais, c'était quand on était un peu en froid. Enfin, surtout à cause de moi, suite à ce qu'il s'était passé dans la chambre... »
Yuta ne dit plus rien, mais le chinois sentit les battements de son cœur s'accélérer.
~
Sicheng et Renjun avaient tous les deux salués Yuta avant d'aller se coucher. Le plus jeune, dans son pyjama, avait sauté sur le lit, et attendait son grand frère, qui se changeait. Et quand il le rejoignit, Sicheng lui déposa un baiser sur le front. « Bonne nuit ~ »
Il allait pour éteindre la lumière de la table de nuit, quand Renjun tira sur sa manche. L'aîné porta son attention sur lui, et le petit garçon lui demanda s'ils allaient rester longtemps chez Yuta. « Euh... Je ne sais pas vraiment. Pourquoi cette question ? » Renjun répondit qu'il aimait beaucoup Yuta ; qu'il le trouvait gentil et drôle, et qu'il espérait qu'ils resteraient avec lui le plus longtemps possible. « Oh, je vois. Je l'aime bien aussi donc pour l'instant, je n'ai pas l'intention de partir loin de lui. »
Renjun sourit et demanda à son grand frère si Yuta et lui étaient juste amis car s'ils étaient amoureux, ça ne le dérangerait pas du tout. « Oui, Renjun, pour l'instant nous sommes juste amis. Mais peut-être que ça changera plus tard, on ne peut pas savoir. Et pour le moment, il est temps de dormir. Je te rappelle que nous sommes de concert demain. » Le petit chinois hocha la tête s'allongea contre son grand frère, se servant d'un bout de son pyjama comme doudou.
~
Le lendemain matin, Yuta s'était réveillé à la fois excité et nerveux. Il adorait les concerts, aimait chanter devant un public. Il s'amusait réellement sur scène. Mais cette fois-ci, il y avait quelque chose de différent : Sicheng allait venir le voir. Et pour une raison qu'il ignorait, le simple fait de savoir qu'il serait sous les feux des projecteurs et que le jeune chinois l'écouterait chanter pour la première fois le rendait anxieux.
Le japonais se rendit dans la cuisine et prépara le petit déjeuner pour tout le monde. Renjun fut le premier à le rejoindre. « Oh bonjour, petit bonhomme. Bien dormis ? » Le plus jeune hocha la tête. « J'ai fais un peu de tout, donc prends ce qui te tente. » Renjun commença donc à manger, sous le regard bienveillant du japonais. « Tu es déjà allé à un concert, Renjun ? » Le garçon concerné secoua la tête, mais sourit en levant le pouce. « Ça te plaît de venir ? » Renjun fit oui de la tête. « Tant mieux alors ! Tu verras, ce sera génial ! » Le plus petit fit quelques gestes avec ses mains et Yuta reprit : « Je suis désolé, je ne comprend pas... Il va vraiment falloir que je me mette à apprendre le langage des signes, maintenant. Crois-moi, on pourra bientôt discuter pendant des heures ! »
Ce fut alors au tour de Sicheng de les rejoindre dans la cuisine.
« - Bonjour tout le monde.
- Tu as bien dormis ? lui demanda Yuta.
- Très bien et toi ?
- Super. »
Sicheng déposa un baiser sur le crâne de son petit frère et s'assit à son tour.
« - Tu ne t'installes pas, Yuta ? demanda-t-il à l'aîné.
- Non, je mange seulement rapidement car je dois rejoindre le reste du groupe pour tout installer et me préparer-
- Tu ne partiras pas d'ici sans avoir mangé quelque chose de consistant, le coupa Sicheng. Je n'ai aucune envie que tu fasses un malaise sur scène.
- Mais je n'ai pas le temps...
- Tu n'as pas le choix. »
Le chinois se leva, attrapa le poignet de Yuta et le tira jusqu'à sa chaise. Il prit ce qu'il y avait de meilleur sur la table, et posa le tout dans une assiette devant le garçon, essayant de faire le repas le plus complet possible. Renjun attira l'attention des deux amis et fit des gestes.
« - Qu'est-ce qu'il vient de dire ? demanda le japonais à son colocataire.
- Il dit que tu ressembles à un gros bébé à qui on va donner à manger, répondit Sicheng en riant.
- Attends, c'est moi le gros bébé ? dis Yuta en fronçant les sourcils, se tournant vers le plus jeune. »
Un grand sourire s'étira sur le visage de Renjun, qui se pinça les lèvres. « C'est moi le gros bébé, c'est ça ? » Le petit chinois bougea la tête lentement et se recula en voyant le japonais s'approcher de lui. « Ah oui, tu crois ça ? » Renjun se mit alors à courir dans l'appartement, rapidement poursuivit par Yuta.
Ils firent quelques tours de cuisine et de salon, sous les yeux amusés de Sicheng, jusqu'à ce que l'aîné finisse par attraper Renjun. « C'est toi que je vais manger finalement » lança Yuta en faisant semblant de grignoter l'enfant, qui tentait de se débattre. Sicheng ne put s'empêcher de sourire en les regardant. Il avait l'impression qu'ils formaient une jolie petite famille tous les trois, et cette idée lui fit l'effet de papillons dans le ventre. Yuta s'arrêta, relâchant enfin Renjun, qui avait maintenant le visage rougit à cause des efforts.
« - Bon, je vais être en retard. Et Sicheng, tu es sûr que tu sauras trouver l'arrêt de bus et le bâtiment ?
- Oui, ne t'en fais pas. J'ai bien tout noté, le rassura le garçon. »
Le japonais mangea donc les aliments qui se trouvaient dans son assiette et salua les deux chinois avant de partir faire les préparations dans la salle de spectacle.
~
Sicheng et Renjun s'étaient donc rendu devant la salle, quelques minutes avant que le concert ne commence. Ils avaient fait la queue, puis étaient enfin entrés. Et alors qu'ils cherchaient une place, quelqu'un s'approcha d'eux.
« - Êtes-vous bien de la famille Qian ?
- Heu oui, c'est nous, pourquoi ?
- Deux sièges vous ont été réservés tout devant. Venez. »
Sicheng attrapa la main de son petit frère et suivit l'homme qui les avait accosté. Et effectivement, ils se retrouvèrent face à deux places, sur lesquelles un petit papier avait été accroché avec un bout de scotch, indiquant qu'elles étaient réservés à de la famille. Les deux garçons s'assirent et attendirent plusieurs minutes, attendant que la salle se remplisse.
Et d'un seul coup, les lumières s'éteignirent, les plongeant tous dans le noir. Certaines personnes du public se mirent à crier, impatientes. Le rideau s'ouvrit, dévoilant un groupe de garçons, ainsi que d'instruments de musique, dans l'obscurité. Des projecteurs s'allumèrent enfin, éclairant l'ensemble de la scène. De nouveaux cris se firent entendre et Yuta s'avança pour atteindre son micro. « Bonjour, tout le monde ! Nous espérons que vous allez bien ! » lança-t-il en japonais. Le public, principalement féminin, hurla à nouveau. Le japonais, incroyablement bien maquillé et habillé, fit un petit discours et les garçons commencèrent leur première chanson.
Sicheng était hypnotisé par son colocataire. C'était la première fois qu'il le voyait sur scène, qu'il l'entendait chanter, et effectivement, le jeune homme avait l'air fait pour la musique. Le chinois ne put s'empêcher de se dire qu'il était réellement magnifique. Après plusieurs chansons, il porta son attention sur Renjun et allait lui demander s'il ne trouvait pas le concert trop long, mais celui-ci se dandinait sur sa chaise, en rythme avec la musique, le sourire aux lèvres et les yeux fixés sur la scène. La musique qui suivit fut un peu plus calme, et alors que Sicheng était persuadé que Yuta n'avait pas fait attention à sa présence, il se mit à chanter le refrain, posant ses yeux sur son colocataire.
« I love you, our love is true
Hug me
As time goes by
Ilove you, our love is true
Hug me
Dont let go of me »
Le cœur de Sicheng se mit à battre la chamade et il déglutit difficilement, tandis que Yuta détournait le regard. Après avoir joué les dernières notes, le japonais but une gorgée d'eau et annonça : « Malheureusement, notre concert touche à sa fin ! » Le public répondit « Oh... ! » en chœur et Yuta reprit : « Moi aussi, ça me rend triste, mais nous allons tout de même vous jouer une dernière chanson ! Vous savez, aujourd'hui, deux personnes qui me sont chères sont venues m'encourager. Et je tiens à les remercier de tout mon cœur. » Le japonais regarda les deux chinois et conclut en chinois : « Je vous adore. »
Puis, il fit signe à ses amis de lancer la dernière chanson. Les six garçons chantaient, dansaient, et peu leur importait qu'ils n'aient plus d'énergie. Yuta sauta de la scène, s'approcha de Renjun et lui tendit sa main pour l'inviter à le rejoindre. Le petit garçon se tourna vers Sicheng, attendant son accord, le suppliant du regard. Le jeune homme parut hésiter, dans un premier temps, mais acquiesça. Yuta attrapa Renjun, et le porta pour le déposer sur la scène, avant de remonter à son tour.
Sicheng les observait, dansant tous les deux comme des petits fous, souriant à pleines dents. Le chinois n'avait jamais été aussi heureux depuis longtemps et il surprit une larme de joie en train de couler sur sa joue. Lorsque la performance toucha à sa fin, Yuta prit Renjun dans ses bras et le porta tandis que la foule se levait pour les acclamer, suivit par Sicheng. La lumière s'éteignit à nouveau, et au bout de quelques secondes, le chinois put sentir la petite main de Renjun se glisser dans la sienne.
La lumière de la salle se ralluma et Sicheng proposa à son petit frère d'attendre que la plupart des spectateurs soient partis pour retrouver Yuta, en coulisse. Lorsque la pièce fut vide, Sicheng et Renjun se dirigèrent vers les portes donnant sur les vestiaires. Ils traversèrent un couloir et finirent par arriver vers une salle, d'où provenaient plusieurs voix. Les deux chinois passèrent discrètement leur tête dans l'embrasure et virent Yuta avec son groupe, Xiaojun, le directeur de l'école. Mais ce qui attira particulièrement l'attention de Sicheng fut la jeune fille qui prit le japonais dans ses bras, avant de lui déposer un bisou sur la joue, le faisant sourire. « Je pense qu'on va l'attendre dehors... » dit le garçon à son petit frère, qui acquiesça.
Après avoir attendu vingt bonnes minutes devant le bâtiment, Yuta les rejoignit enfin et s'écria : « Alors, comment c'était ? » Renjun répondit en applaudissant dans ses mains, le sourire aux lèvres.
« - Tu as aimé danser sur scène, hein ? Et toi, Sicheng ?
- C'était sympa, répondit le chinois d'une petite voix. »
Yuta lui jeta un regard curieux mais se retint de faire un commentaire. Les trois garçons rejoignirent la voiture et, au bout de quelques minutes de silence, en direction de l'appartement, Yuta reprit : « Il y a une chanson que vous avez préférez ? » Renjun se mit à gigoter dans tous les sens et le japonais demanda à son colocataire :
« - Ça t'embêterait de me traduire ce qu'il raconte, s'il te plaît ?
- Il dit qu'il n'arrive pas à en choisir une seule car elles étaient toutes géniales.
- Oh c'est super gentil ça, merci beaucoup ! Et toi, Sicheng ?
- Je ne sais pas...
- Est-ce que tout va bien ? Tu as l'air tout bizarre depuis tout à l'heure... commenta l'aîné en jetant un coup d'œil à son passager.
- Non, ça va. »
Renjun vint taper l'épaule de Yuta, qui regarda à travers le rétroviseur intérieur. « Ne compte pas sur moi pour te traduire ça... » dit Sicheng. Le japonais se concentra et tenta de déchiffrer ce que lui disait le petit garçon. « Moi... Poitrine ? Je suis une fille ? » Renjun tapa son front avec sa main et secoua la tête. « On est d'accord que ça me concerne ? » Le plus jeune acquiesça, refit le même mouvement que précédemment et en rajouta un nouveau : « Un bisou... Sur la joue ? » Le petit chinois leva ses deux pouces, fier de lui.
« - Donc, si je comprends bien, notre petit Sicheng est en fait jaloux de Jennie et fait du boudin car il l'a vu me faire un bisou sur la joue ?
- Pas du tout, nia le garçon concerné.
- Je vais faire comme si je te croyais dans ce cas. Mais si ça peut te rassurer, Jennie est une amie que je connais depuis longtemps. Elle vient toujours nous voir quand on fait une performance et elle est assez tactile. Mais elle en pince pour Jaehyeong. Je ne suis pas son genre.
- Tu côtoies qui tu veux. Je n'ai rien à dire. »
Yuta sourit et tourna la tête vers son colocataire. « J'aime beaucoup quand tu te montres un peu possessif comme ça. » Sicheng croisa le regard du japonais, se mit à rougir malgré lui et fit mine de ne pas prêter attention à sa remarque, alors que son cœur était sur le point d'exploser dans sa poitrine...
~
Que pensez-vous de l'annonce de Yunoh ? ;)
Et de la relation de nos trois protagonistes ?
Je pense que vous allez beaucoup aimer le prochain chapitre aussi... ~ ♡♡♡
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