Chapitre 61
Sicheng fut vivement réveillé par une dispute. Il se tourna vers Yunoh et Dongyoung, qui s'étaient assis dans leur lit, ne parvenant sûrement pas à retrouver le sommeil à cause du bruit.
« - Que se passe-t-il ? demanda le plus jeune aux deux autres.
- Ten et Taeyong sont en train de s'engueuler... répondit Dongyoung. »
Le chinois tendit l'oreille et reconnut effectivement leurs voix. Et soudainement, il entendit aussi celle de Yuta, se mêlant à la dispute. Inquiet, il se leva et se dirigea jusqu'au salon, suivit par le couple, curieux de savoir ce qu'il se passait.
« - Qu'est-ce qu'il y a ? les questionna Sicheng en arrivant dans la pièce, face aux trois autres.
- Ce qu'il y a, c'est que ton super pote veut se taper mon petit ami ! lui répondit Taeyong, rouge de colère.
- C'est faux ! le coupa Yuta, avant de porter son attention sur le chinois. Je ne me permettrai pas de faire ça, tu le sais bien, Sicheng.
- Alors, tu m'expliques pourquoi vous étiez en train de vous rouler une pelle sur le canapé, vous trémoussant l'un sur l'autre, quand je suis arrivé ? reprit Taeyong.
- Je te ferais remarquer que c'est ton copain qui se trémoussait sur moi ! répliqua Yuta. Sicheng, fais-moi confiance. J'allais le repousser. »
Le chinois n'ouvrait pas la bouche, fixant son colocataire entre la surprise et la colère.
« - C'est Ten qui s'est jeté sur moi. Dis-le leur, s'il te plaît ! dit Yuta au thaïlandais.
- C'est vrai ce qu'il dit ? s'énerva Taeyong.
- Je peux t'expliquer, Tae-
- Alors, c'est vrai ? Et moi qui te faisait confiance !
- Écoute-moi, s'il te plaît-
- Non ! J'en ai aucune envie là maintenant ! Fais des galipettes avec ton japonais hyper sexy si ça t'enchante mais ne viens pas me parler !
- Yunoh ! hurla Ten. Explique-lui, s'il te plaît ! Je n'ai pas envie de perdre mon copain à cause de tes conneries ! »
Tout le monde porta son attention sur l'hôte, qui passa une main sur sa nuque, gêné.
« - Quoi, Yunoh ? demanda Taeyong, en fronçant les sourcils.
- Ce n'est pas la faute de Ten. Ne lui en veux pas. »
Le coréen déglutit difficilement puis reprit : « Je sais, c'était totalement stupide et vous allez me faire la morale. Vous savez que je m'inquiète un peu trop pour Sicheng alors je voulais savoir si Yuta était quelqu'un de bien. Et c'est possible que j'ai demandé à Ten de le tester... » Le garçon se tut et Yuta finit par souffler : « Waouh ! Ton meilleur ami est vraiment hyper accueillant, Sicheng. » Le chinois lança un regard noir à Yunoh et lui lança :
« - En effet, c'est stupide ! Je t'avais dis de te montrer sympa avec lui ! Franchement, Yunoh ! Pourquoi tu es obligé de tout gâcher comme ça ? Et honnêtement, ça te servirait à quoi de savoir que Yuta couche avec des gens qu'il ne connaît pas ou qui sont déjà en couple ? Yuta est juste mon colocataire. Je n'ai aucune intention de sortir avec lui, donc laisse-le vivre sa vie ! Il fait bien ce qu'il veut !
- Je voulais juste te protéger... se défendit son meilleur ami.
- Mais me protéger de quoi ? Je t'ai déjà dis que Yuta était génial avec moi ! Jamais personne n'a été aussi compréhensif que lui ! Il s'est montré gentil avec toi alors j'aurais aimé que tu fasses pareil ! Tu me déçois... »
Le chinois souffla, exaspéré, et se dirigea jusqu'à la chambre pour récupérer son matelas et se rendre dans la deuxième. Dongyoung baissa les yeux et retourna lui aussi dans son lit. Et tandis que Yuta se remettait sur le canapé, frustré, Taeyong reprit en direction de son petit ami :
« - Donc, si je comprends bien, tu as accepté de te donner à lui simplement pour faire un test.
- Non, c'est pas vraiment ça, dit Ten à voix basse.
- Et si je n'étais pas intervenu, tu aurais couché avec lui ?
- Ça ne serait pas arrivé, puisque je l'aurais repoussé, commenta Yuta en se remettant sous la couverture.
- Toi, je t'ai pas sonné. Ten, si Yuta ne t'avais pas rejeté, tu serais vraiment passé à l'étape supérieur ?
- Non, Tae... J'allais juste le tester un peu...
- Le tester un peu jusqu'où ? Jusqu'à ce qu'il soit en toi ?
- Arrêtez de vous disputer, s'il vous plaît. C'est de ma faute, intervint Yunoh. Laisse Ten tranquille.
- Je vais rentrer, conclut Taeyong. »
Il rejoignit la porte et sortit, rapidement suivit du thaïlandais, larmoyant et le suppliant de ne pas lui en vouloir. Yunoh posa son regard sur le japonais, allongé sur le canapé et se sentit soudainement idiot. Il se pinça les lèvres et finit par retourner dans sa chambre, pour rejoindre son petit ami. Yuta, quant à lui, ne cessait de se répéter les paroles suivantes : « Yuta est juste mon colocataire. Je n'ai aucune intention de sortir avec lui... » Même s'il le savait, le fait que Sicheng le dise ainsi l'avait blessé. Incapable de se sortir cette pensée de la tête, il sortit la bague de Yangyang de sa poche et la serra contre lui.
~
Le lendemain matin, Sicheng s'était réveillé avec la boule au ventre. Yunoh avait essayé de lui parler à plusieurs reprises mais le chinois était resté froid, n'ayant pas digéré l'événement de la veille. Après avoir passé sa matinée à préparer son discours pour Taeil, le jeune homme avait retrouvé Yuta et lui avait demandé s'il voulait bien l'accompagner chez son petit ami, ce que le japonais avait directement accepté. Yunoh, pour se rattraper, leur avait laissé sa voiture. Les deux garçons étaient donc partis ainsi, et le début du trajet s'était fait dans le silence, jusqu'à ce que Sicheng ouvre la bouche :
« - Je suis désolé pour Yunoh. Ce qu'il a fait hier était totalement idiot.
- Ce n'est rien. Ton ami tient énormément à toi et il est plutôt maladroit dans sa manière de l'exprimer. Mais ça partait d'une bonne attention. Et de toute manière, je n'aurais rien fais avec Ten, expliqua Yuta.
- Ça me rassure un peu. Je t'avoue ne pas avoir apprécié la situation sur le coup.
- Je ne suis pas venu ici pour coucher avec un de tes potes ou gâcher des couples. Ce n'est pas du tout mon genre.
- Tant mieux. »
Quelques minutes passèrent jusqu'à ce que Sicheng indique : « C'est ici. » Le japonais se gara et tourna la tête vers son colocataire, qui restait paralysé sur son siège :
« - Est-ce que ça va ?
- Tu me trouves comment ? répondit directement le garçon en passant une main dans ses cheveux.
- Tu es parfait, ne t'inquiète pas. Taeil sera obligé d'ouvrir la porte. »
Sicheng prit une profonde inspiration et sortit du véhicule au moment où Yuta lui lançait : « Si ça ne va pas, fais-moi signe ! » Le chinois s'éloigna et rejoignit le palier. Il hésita à nouveau quelques secondes, se retourna vers son colocataire qui l'encouragea d'un sourire, et finit par toquer. Son cœur battait la chamade et ses mains étaient devenues extrêmement moites. Il attendit quelques secondes, maltraitant sa lèvre inférieure, jusqu'à ce que la porte s'ouvre sur une femme d'une quarantaine d'années.
« - Bonjour ? dit-elle en interrogeant le jeune garçon du regard.
- Bonjour. Est-ce que Taeil est là... ?
- Taeil ?
- Oui, le jeune homme qui habite ici, répondit Sicheng d'une toute petite voix.
- Ah ! Tu dois parler des anciens propriétaires, non ?
- Anciens propriétaires ?
- Un père avec ses deux fils, c'est ça ? La famille Moon, si je ne dis pas de bêtises.
- Oui, c'est eux.
- Et bien, ils n'habitent plus ici. Ils ont déménagé il y a quelques temps. »
Les yeux du chinois se remplirent d'inquiétude et il demanda, presque suppliant :
« - Est-ce que vous savez où je peux les trouver ?
- Oui. Il te suffit de continuer sur la route là-bas, de prendre deux fois à droite puis à gauche. C'est la maison tout au bout de la rue. »
Le visage de la femme sembla plus triste et elle ajouta :
« - Tu ne pourras pas la louper...
- Merci beaucoup, répondit Sicheng, retrouvant doucement espoir. Et je m'excuse pour le dérangement.
- Ce n'est rien. Passe une bonne journée.
- Merci. Vous aussi. »
La femme referma la porte et le jeune garçon rejoignit la voiture. Alors qu'il s'asseyait à nouveau à côté de son colocataire, celui-ci plaisanta :
« - J'ai toujours pensé que ton Taeil était un peu plus masculin que ça.
- Il a déménagé, répondit immédiatement le chinois.
- Ah oui ? Et tu sais où ? Le questionna l'aîné, retrouvant son sérieux.
- Oui, c'est par là-bas.
- Dans ce cas, allons-y. Il est temps de reconquérir ton homme ! »
Yuta roula, suivant les indications du plus jeune. Ils tournèrent à gauche et arrivèrent finalement au bout de la rue, devant une maison délabrée, qui aurait certainement pu servir de décors de films d'horreur.
« - Tu es sûr que c'est là ? demanda Yuta, en fronçant les sourcils.
- C'est ce qu'elle m'a dit... »
Les deux amis sortirent de la voiture, Yuta n'étant pas très rassuré. « Je préfère rester par là, on ne sait jamais » dit-il en se posant contre le capot. Sicheng acquiesça et se dirigea jusqu'à la porte d'entrée, faisant attention où il posait les pieds. Une nouvelle fois, il hésita quelques secondes, se demandant s'ils ne s'étaient pas finalement trompés d'adresse. Mais quand il se décida à toquer, monsieur Moon ouvrit la porte, la chemise pleine de peinture, le visage en sueur. Il écarquilla les yeux en voyant le jeune homme devant l'entrée, jouant nerveusement avec ses doigts.
« - Sicheng ?
- Bonjour... Je suis désolé de vous déranger. Je voulais savoir si je pouvais voir Taeil...
Monsieur Moon baissa les yeux avant de répondre :
« - Taeil n'est pas là.
- Je peux l'attendre, insista Sicheng. Je ne suis pas pressé, et j'ai vraiment besoin de lui parler. Je vous en prie.
- Non, Sicheng, parce que Taeil ne viendra pas. »
Le visage du chinois perdit toutes ses couleurs et il sentit ses forces le quitter.
« - Comment ça... ? demanda-t-il d'une voix tremblante.
- Taeil ne va pas bien. Ces dernières années, j'ai pensé que je pourrais lui venir en aide en le soutenant comme je le pouvais mais je me suis rendu compte que c'était impossible. Taeil est avec des professionnels, qui s'occupent de lui. Il en avait besoin, et il reviendra beaucoup plus fort.
- Je pourrais lui rendre visite, tenta à nouveau l'étudiant.
- Sicheng, écoute-moi bien. Il va falloir du temps pour que Taeil se reconstruise-
- Je peux attendre, aussi longtemps qu'il le faudra !
- Tu es un jeune garçon gentil, intelligent, avec un grand avenir devant lui. Je sais que ce n'est pas facile à entendre mais il va falloir que tu tournes la page. Vous aurez vécu une belle histoire d'amour, il n'y a aucun doute là-dessus. Mais Taeil n'est pas le seul homme qui saura t'aimer et te chérir. »
En disant cela, monsieur Moon posa ses yeux sur Yuta, qui observait la scène au loin.
« - Ne va pas te gâcher la vie en attendant Taeil. Ne reste pas accroché à lui ainsi. Tu trouveras quelqu'un d'autre.
- Je ne veux pas de quelqu'un d'autre, commença à pleurer Sicheng. Je veux juste que Taeil me prenne dans ses bras, qu'il me taquine et me dise qu'il m'aime... »
Alors que le chinois allait continuer, une petite tête fit irruption derrière le dos du père. Sicheng passa ses mains sur son visage pour essuyer ses larmes et sourit au plus jeune. Mais celui se précipita sur l'arrivant en lui hurlant dessus : « Tu avais promis de revenir ! Tu avais promis que tout s'arrangerait, que Taeil serait mieux ! A cause de toi, il est partit ! » Jisung se mit à asséner des coups de poing dans le ventre du chinois, libérant toute sa colère.
« - Arrête ça tout de suite, Jisung ! le disputa monsieur Moon en le tirant vers lui pour qu'il cesse de s'en prendre à l'aîné.
- Je suis désolé... murmura Sicheng, le cœur brisé.
- Tu es un menteur et un méchant ! Comme Yeongho !
- Jisung ! le coupa à nouveau le père de famille. Ne dis plus jamais ça. Tu sais très bien que Taeil était déjà malade avant. Ça allait arriver un jour ou l'autre. Retourne à l'intérieur. »
Jisung lança un regard haineux au chinois, avant de repartir en tapant des pieds dans la maison. Sicheng reporta son attention sur Monsieur Moon et sanglota avant de dire :
« - Pourquoi êtes-vous venu vivre ici... ?
- Lorsque tu es partis, j'ai découverts que notre argent avait été presque entièrement dépensé. J'ai d'abord pensé que Taeil t'avais fais un peu trop de cadeaux à l'époque. Mais lorsque j'ai finalement réussis à en parler avec lui, il m'a apprit qu'il avait utilisé une partie pour se procurer une arme et que le reste avait été donné à un homme qu'il suspectait d'avoir kidnappé ton petit frère. Ça a été assez dur de se sortir de cette situation, et les soins pour Taeil ne sont pas donnés non plus. Je n'avais simplement plus les moyens de payer la maison.
- Je vous avais promis que mon offre tenait toujours, s'exclama Sicheng. Je peux vous prêter de l'argent-
- Non, refusa l'homme.
- Pour me racheter pour tout le mal que j'ai fais, je vous en supplie.
- Non, tu en as assez fais pour nous. Tu devrais partir maintenant...
- J'aimerais tellement pouvoir dire quelque chose à Taeil... supplia à nouveau le plus jeune.
- Ça vous ferait trop de mal pour rien. Vis ta vie, Sicheng. Accomplis tes rêves. Je te souhaite beaucoup de bonheur à l'avenir. Tu le mérites. Prends bien soin de toi. »
Et avec un dernier petit sourire pour l'étudiant, il referma la porte.
Sicheng resta devant l'entrée, de très longues secondes. Aucun son ne sortait de sa bouche, son esprit semblait ailleurs, son regard était vide d'expression et ses bras pendaient le long de son corps, immobiles. Yuta, voyant son colocataire ainsi, décida finalement de venir jusqu'à lui. « Sicheng... ? » Il posa lentement sa main sur son épaule, le faisant sursauter et le ramenant soudainement à la vie.
« - C'est vraiment fini... murmura le plus jeune. Tout est terminé, pour de bon...
- Ça va aller, d'accord ? tenta de le rassurer le japonais. »
Sicheng grimaça de tristesse et se précipita dans les bras de son colocataire, le serrant du plus fort qu'il le pouvait. Yuta passa calmement sa main dans son dos, tentant de calmer ses pleurs, et finit par dire : « Ce n'est pas vraiment que ça m'embête de jouer le mouchoir humain mais on ferait mieux de rentrer. C'est inutile de rester ici. » Sicheng s'écarta et les deux garçons repartirent jusqu'à la voiture avant de retourner à l'appartement.
~
Lorsque Yuta se gara devant le bâtiment, il réalisa que son colocataire s'était endormi. Il coupa le moteur, sortit du véhicule et ouvrit la portière du côté passager avant d'attraper Sicheng et de le prendre dans ses bras. Le chinois ne se réveilla pas mais s'accrocha un peu plus à l'aîné. Celui-ci se rapprocha de l'entrée et maladroitement, monta l'escalier jusqu'à l'appartement. Il toqua et Yunoh lui ouvrit en écarquillant les yeux, surpris :
« - Qu'est-ce qu'il lui arrive ? paniqua-t-il.
- Shh, chuchota Yuta. Il a simplement besoin de dormir. »
Le coréen se décala pour les laisser passer et l'aîné mena son colocataire jusqu'à la chambre. Il le déposa sur le lit, soufflant de soulagement. Il lui défit ses chaussures, tira la couverture et vint le border. Il lui mit ses peluches dans les bras et se recula. « On dirait un enfant... » commenta Yunoh. Il se rapprocha du lit, observant son meilleur ami.
« - Ces problèmes l'empêchent d'évoluer malheureusement... Je suis sûr qu'il pourrait faire de grandes choses, ajouta le japonais.
- C'est de ma faute...
- Qu'est-ce que tu racontes ?
- Je n'ai pas su le protéger. Je m'étais promis de toujours être là pour lui. Et malgré tout ça, quelqu'un a abusé de lui. Comment mon petit Sicheng va pouvoir surmonter quelque chose d'aussi dur... ? dit le coréen en tremblant.
- Ne culpabilise pas pour ce qui est arrivé. Sincèrement. Tu ne pouvais pas le suivre partout, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Comme je l'ai expliqué à Sicheng, si Taemin le voulait vraiment, il aurait finit par le faire, d'une façon ou d'une autre. Si Sicheng n'avait pas pensé qu'il s'agissait de Taeil, qui te dit qu'il ne l'aurait pas forcé tout de même à un moment ? Que ce soit chez lui, dans un endroit isolé de la fac... Tu n'aurais sûrement rien pu faire non plus. Et le seul qui doit être rongé de remord, c'est Taemin, pour avoir fait ce qu'il a fait. Sicheng ne te détestera jamais pour ce que tu n'as pas pu faire. »
Yunoh ferma les yeux et prit une profonde inspiration.
« - Sicheng m'a raconté pour Hansol... Je suis sincèrement désolé. C'est moche ce qu'il t'est arrivé. Et tu te tortures déjà constamment avec cette histoire. Ne va pas te rajouter une culpabilité inutile.
- J'ai envie d'être là pour Sicheng...
- Et tu l'es. Mais tu ne dois pas oublier que tout en prenant soin de lui, tu dois prendre soin de toi, de ton petit ami, de tes amis. Yunoh, tu as la chance d'être auprès de Dongyoung, qui t'aime infiniment. On ne sait jamais ce que le destin nous réserve, alors profite d'être avec lui, lui dit Yuta, calmement.
- J'ai été un vrai con, hier...
- La première chose que tu pourrais faire, c'est aller t'excuser auprès de Taeyong et Ten.
- Je suis désolé, Yuta... répondit le coréen en baissant les yeux. Je t'ai jugé rapidement, par jalousie...
- Si tu savais le nombre de fois que Sicheng m'a parlé de toi, tu n'aurais aucune raison d'être jaloux. Tu es son meilleur ami après tout, et je suis juste son colocataire.
- Tu es vraiment quelqu'un de bien. Merci. Je suis sûr que Sicheng a besoin de toi aussi. »
Les deux garçons se regardèrent en souriant et alors que Yunoh allait quitter la pièce, la main de Sicheng s'accrocha à son t-shirt. Le coréen se retourna vers son ami et celui-ci dit d'une petite voix : « Reste avec moi... » Yunoh acquiesça et Yuta conclut : « Bon, je vais vous laisser tous les deux. A plus tard. » Il leur sourit et quitta la pièce, laissant les deux amis s'installer dans le lit, l'un à côté de l'autre, pour discuter...
~
Bon, il ne s'est donc rien passé entre Ten et Yuta ;)
Qu'avez - vous pensé du passage avec monsieur Moon ?
La semaine prochaine, vous aurez, en plus du chapitre habituel, un témoignage le mardi. Je vous préviens d'avance, comme j'y ai inclus des screenshots, il est possible que Wattpad n'apprécie pas trop et fasse planter votre téléphone ^^'
(Si jamais certains, parmi vous, vont voir SuperM, j'espère que nous aurons l'occasion de nous croiser ♡♡♡)
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