Chapitre 50

Lorsque Sicheng sortit de l'établissement scolaire, il prit tout de suite son téléphone pour contacter Sana. La jeune femme répondit quelques secondes après.

« - Moshi moshi ?

- Bonjour Sana, c'est Sicheng.

- Comment vas-tu ? demanda la japonaise, ravie d'entendre son ami à l'autre bout du fil.

- Très bien et toi ?

- Ça va aussi. Est-ce que tu es libre ?

- Maintenant ?

- Oui, si possible, répondit Sicheng.

- Je suis disponible. Tu veux qu'on se retrouve où ? »

Comprenant que Sicheng n'en avait aucune idée, elle reprit :

« - Où es-tu en ce moment ?

- Devant le lycée.

- Attends-moi dans ce cas, je passe te récupérer.

- Merci beaucoup, Sana.

- De rien ! »

Sicheng alla s'asseoir sur un banc non loin de l'entrée et sortit de quoi réviser son japonais en attendant la jeune femme.

Lorsque celle-ci arriva, seulement quelques minutes plus tard, Sicheng rangea ses affaires et se leva. Sana se pencha sur le siège passager pour ouvrir la porte du véhicule et le chinois s'assit à côté d'elle.

« - Tu es gelé ! s'exclama-t-elle en voyant les mains rouges du garçon.

- Oh ce n'est rien, ne t'inquiète pas, répondit Sicheng en soufflant de l'air chaud entre ses doigts.

- Une bonne boisson chaude, ça te tente ?

- Avec plaisir ! »

Les deux amis se firent un grand sourire avant de se diriger vers un café.

« J'adore cet endroit ! » commenta Sana quand ils arrivèrent. En rentrant, ils furent accueillit chaleureusement par un homme d'une quarantaine d'années, qui leur proposa de s'asseoir à une petite table dans un coin, en leur tendant la carte des boissons.

« - Alors, comment se sont passées tes premières semaines ? demanda Sana au garçon.

- Ça va. Je dois quand même avouer que mon chez-moi me manque, et mes amis aussi... »

Le serveur se posta devant eux et les deux amis commandèrent avant de reprendre leur discussion.

« - Tu comptes retourner en Corée bientôt ?

- J'y retourne pour les fêtes, dans deux jours. Je vais y passer une semaine pour pouvoir profiter de mes amis, et je verrais ensuite si je reviens ou si je reste là-bas. Ça dépendra de Taeil... »

En disant ce prénom, le visage de Sicheng perdit ses couleurs. Sana lui fit un sourire et le rassura : « Je suis sûre que tu en auras l'occasion. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé entre vous mais vous sembliez vraiment amoureux. Je suis sûre que ça s'arrangera entre vous. Et Taeil est bien trop gentil pour refuser de savoir ce que tu as à lui dire. Il sera sûrement ravi de te revoir. » Le chinois sourit à son amie, espérant qu'elle ait raison. Le serveur revint avec les boissons et Sana reprit :

« - Alors, pourquoi est-ce que tu voulais me voir ?

- Je voulais savoir si tu avais encore besoin d'un modèle pour tes photographies, dit le jeune homme.

- Pas dans l'immédiat mais ça pourrait arriver. Je pensais que ça ne t'intéressait pas.

- A la base, oui. Mais si jamais je venais à revenir après les fêtes, j'aurai vraiment envie de m'occuper et passer du temps avec toi me ferait sûrement du bien. Donc, si jamais tu as besoin de quelqu'un, sache que tu peux compter sur moi, répondit Sicheng.

- Entendu ! Je n'hésiterai pas ! Tu me tiendras au courant lorsque tu seras de retour, même si j'espère quand même que ce ne sera pas le cas. »

Sicheng acquiesça, puis se pencha vers son sac pour y récupérer quelque chose :

« - Au fait, j'ai quelque chose pour toi.

- Ah oui ? s'étonna la japonaise. »

Sicheng lui tendit son cadeau et annonça :

« - Voici un album dédicacé par Yuta, spécialement pour toi. Considère-le comme un cadeau de Noël un peu en avance.

- Pour de vrai ? »

Sana prit l'objet en prenant des couleurs.

« - C'est vraiment super gentil de ta part, Sicheng.

- Ce n'était pas grand-chose. Honnêtement, je te le présenterai bien pour te faire plaisir, mais j'aurais peur qu'il joue de son beau sourire pour te séduire et te blesser après.

- Je m'étais toujours dis qu'il avait un côté un peu charmeur, se contenta de répondre Sana. Et puis, il doit sûrement profiter un peu de sa popularité.

- Oui, j'en ai l'impression. »

Les deux amis discutèrent deux bonnes heures, en buvant leur boisson chaude. Sicheng devait avouer qu'il s'était sentit un peu apaisé auprès de la jeune fille, qui lui avait remonté le moral. Ils avaient tout de même décidé de se quitter au bout d'un moment, et Sana avait proposé à Sicheng de le ramener chez Yuta. Le chinois remercia l'aînée et rentra.

Quand il arriva à l'appartement, Yuta était assit sur le canapé et gribouillait sur un papier.

« - Qu'est-ce que tu fais ? lui demanda Sicheng en s'asseyant à côté de lui.

- Une liste des choses que tu ne dois surtout pas oublier pour repartir en Corée, et je réfléchis à un plat que je pourrais te faire pour que tu manges dans l'avion, répondit le japonais.

- Tu n'as pas besoin de faire ça, Yuta. Je peux me débrouiller tout seul, tu sais.

- Ça me fait plaisir, vraiment. Je ne voudrais pas que tu passes une mauvaise semaine simplement parce que tu as laissé quelque chose chez moi. Et puis, on sait jamais. Peut-être que tu vas décider de rester en Corée... »

En disant cela, la voix de Yuta sembla plus triste. Sicheng posa ses yeux sur lui.

« - Comment un homme aussi entouré que toi peut se sentir seul... ?

- Je me suis un peu attaché à toi, c'est tout...

- Ne t'en fais pas, on pourra toujours rester en contact. Mais j'espère de tout mon cœur que Taeil acceptera de parler avec moi et qu'on sera de nouveau ensemble... Je te tiendrai au courant en fin de semaine de toute façon.

- Même si ça me rendrait triste de ne plus te voir ici, j'espère que tu pourras habiter avec ton petit ami.

- Merci...

- Ta copine a apprécié le cadeau, au fait ?

- Oui, carrément. »

Yuta respira profondément et Sicheng ajouta :

« - Yuta ?

- Hmm ?

- Je peux te demander un petit service ?

- Bien sûr, dis-moi tout ! répondit le garçon en lui faisant son plus beau sourire.

- J'aimerais faire un cadeau un peu spécial à Taeil pour Noël. Et tu es le seul à pouvoir m'aider. Tu veux bien ?

- Je suis ton homme ! s'exclama Yuta, voulant profiter des derniers jours avec son colocataire. »

☆☆☆

Yuta toqua à la porte et fit un sourire rassurant à Yangyang. La porte s'ouvrit sur une femme à l'aspect charmant qui leur sourit chaleureusement avant de prendre le japonais dans ses bras.

« - Oh, mon chéri ! Tu m'as beaucoup manqué !

- C'est bon, Mama... répondit Yuta en la serrant tout de même plus fort. »

Ils s'éloignèrent.

« - Tes fans ne sont pas les seules à avoir le droit d'exprimer leur amour pour toi, rétorqua la mère.

- Mais tu sais bien que le tien est plus important.

- Oh ~ Mais ne crois pas que c'est en me disant des choses adorables comme cela que tu seras plus gâté. Sinon, comment vas-tu ? Tu manges bien ? Tu ne fais pas d'insomnies ? Tes révisions se passent bien ?

- Mama, on pourrait peut-être rentrer avant de discuter. On va geler sur place, dit le japonais en passant une main dans le dos de Yangyang qui frissonnait.

- Oh mais bien sûr ! Où avais-je la tête ? Et ce jeune homme doit être le fameux Yangyang dont tu me parles sans arrêt !

- Et il va bientôt se transformer en bonhomme de neige si tu restes devant l'entrée. »

Madame Nakamoto écarquilla les yeux et se recula pour laisser passer les garçons. Elle débarrassa les deux amoureux de leurs manteaux et ceux-ci ôtèrent leurs chaussures pour les laisser dans l'entrée. « Toute la famille va être enchantée de te revoir ! » Elle partit en direction du salon et les deux garçons la suivirent.

De nombreuses personnes étaient regroupées, debout autour d'une table, et piochait quelques biscuits apéritifs tout en buvant. « Oh mais ne serait-ce pas notre futur star internationale ? » s'exclama un homme. Yuta rit et chaque membre de la famille vint le saluer. Le japonais en profitait pour présenter Yangyang comme un camarade de classe, ne voulant pas que celui-ci soit mal à l'aise. Ils s'étaient ensuite tous remis à discuter et Yuta avait entraîné Yangyang dans un coin du salon, où une vieille femme était assise sur le canapé. L'aîné se pencha vers elle, la sortant de ses pensées.

« - Bonsoir, sobo.

- Yuta... ?

- Oui, c'est moi, répondit le japonais en souriant. »

La grand-mère attrapa la main du garçon en tremblant, et de l'autre, lui caressa la joue.

« - Mais quel âge as-tu maintenant ?

- Je viens d'avoir vingt-quatre ans, sobo.

- Déjà ? s'exclama-t-elle. J'avais l'impression qu'hier encore, tu chantais à tue-tête dans le salon alors que ton grand-père essayait de dormir.

- Je chante toujours mais je n'embête plus personne maintenant, répondit Yuta en riant.

- En tout cas, tu es très beau. Je suis sûre que beaucoup de filles t'envoient des lettres d'amour.

- Plus personne n'écrit de lettres, sobo. Les téléphones existent, dit le garçon en haussant les épaules.

- Et bien, vous ne savez pas ce que vous ratez !

- Je suis tout à fait d'accord. Au fait, je te présente Yangyang, un ami que j'apprécie beaucoup.

- Je suis enchanté, madame, dit le chinois en s'inclinant.

- Moi aussi, mon garçon. »

La vieille dame lui fit un charmant sourire et n'eut rien le temps de rajouter que monsieur Nakamoto les interpella : « Les garçons, nous allons attaquer le dîner. Vous venez vous asseoir ? » Il se rapprocha d'eux et passa son bras sous celui de la grand-mère pour l'aider à se relever.

« - Allez viens, Mama. Nous allons manger.

- Je suis capable de me déplacer toute seule, rétorqua la vieille femme.

- Comme tu voudras. »

Le père de Yuta la lâcha et fit un sourire à Yangyang, avant d'entamer une discussion avec lui, afin de savoir ce qu'il faisait dans la vie. La vieille femme en profita pour se pencher vers son petit-fils et murmura, avec un sourire malicieux : « C'est vraiment ton ami, ou un petit amoureux... ? » Yuta écarquilla les yeux en regardant sa grand-mère. « J'ai peut-être une mauvaise vue, mais ça ne m'empêche pas de ressentir cette petite connexion entre vous... » Yuta lui fit un grand sourire et déposa son doigt sur sa bouche pour l'inviter à garder le secret. Sa grand-mère rit doucement et acquiesça.

Tous s'installèrent à table et discutèrent pendant trois bonnes heures, soit la durée du repas. La famille s'intéressa à la passion de Yangyang pour la course automobile, puis reparlèrent de Yuta, qui chantait depuis son plus jeune âge. Ce fut ensuite l'heure des cadeaux. Yuta reçut quelques chèques de la part des membres de sa famille, et distribua lui aussi les achats qu'il avait laissé dans le coffre. Yangyang avait profité de ce moment, pour lui aussi récupérer quelque chose dans la voiture. « Yuta, j'ai quelque chose pour toi... » Le japonais sourit et dit : « Retourne vers le canapé là-bas, je te rejoins. » Yangyang alla donc s'asseoir et attendit que son petit ami revienne avec un paquet cadeau.

« - Qui ouvre son cadeau en premier ? demanda le chinois.

- Comme tu veux, répondit l'aîné.

- J'ai peur que ça ne te plaise pas... commenta soudainement Yangyang en se mordant la lèvre.

- Il n'y a aucune raison que ce soit le cas.

- Alors, vas-y... »

Yuta arracha le papier cadeau et écarquilla les yeux :

« - Un micro ?

- Tu m'avais dis que celui de ton studio saturait de temps en temps, alors j'ai essayé de t'en prendre un de meilleure qualité. Mais si ça ne te plaît pas, je te trouverai un autre cadeau, ne t'inquiète pas.

- Non, non, le rassura Yuta. Il est génial ! Je t'assure. »

Yangyang rougit et sourit, fier de lui. « A mon tour... » Le plus jeune déballa son cadeau et découvrit une combinaison de pilote automobile.

« - Yuta... C'est superbe...

- J'avais bien remarqué que tu étais jaloux de l'autre gars, là. Maintenant, c'est lui qui voudra te ressembler, lui sourit Yuta.

- Merci... Tu es le meilleur...

- Ne dis pas de bêtises ! Je te chouchoute, c'est tout. Il faudra juste que je me méfie de tes futurs fans : il ne faudrait pas qu'ils tombent amoureux de toi.

- Vous revenez parmi nous, les garçons ? les interpella monsieur Nakamoto.

- On arrive ! »

Les discussions durèrent encore une bonne heure avant que les membres de la famille ne quittent la maison les uns après les autres. Les deux amoureux aidèrent les parents de Yuta à ranger la vaisselle dans le lave-vaisselle, saluèrent monsieur Nakamoto et suivirent la mère de famille jusqu'à la chambre du japonais.

« - Je suis désolée, je n'ai pas eu le temps de préparer un deuxième lit. Ça ne vous embête pas de dormir ensemble ?

- Ce n'est rien, Mama. Tu as déjà bien travaillé, répondit Yuta.

- Merci beaucoup, madame, de m'avoir accepté ici ce soir, ajouta Yangyang.

- Ça me faisait plaisir. Yuta tenait vraiment à ce que tu viennes, et tu m'as l'air d'être un très gentil garçon. Bon, je vous laisse dormir dans ce cas ! A demain.

- Bonne nuit, Mama.

- Bonne nuit, madame. »

La femme sortit et Yuta fit un sourire à Yangyang avant de se diriger vers le placard de la chambre.

« - Tu veux bien m'aider à récupérer le matelas là-haut, s'il te plaît ? demanda-t-il.

- Pour quoi faire ?

- Je vais me mettre par terre et te laisser mon lit.

- Non, Yuta. On est chez toi... dit le chinois d'une voix désolée. Ne fais pas attention à moi.

- Je n'ai pas envie de t'effrayer ou de te mettre mal à l'aise, mon cœur, lui expliqua l'aîné.

- Viens dormir avec moi...

- Tu en es sûr... ? »

Yangyang hocha la tête et se dirigea vers son sac pour prendre son pyjama. Pendant ce temps, Yuta s'était déshabillé, ne portant plus qu'un caleçon. Le plus jeune se retourna en bafouillant : « Je... J'ai oublié de prendre mon bas de pyjama... » Yuta lui fit un sourire rassurant et dit : « Je vais te prêter quelque chose, ne t'inquiète pas. » En voyant son petit ami, presque dénudé, fouiller dans son tiroir, le chinois baissa les yeux, gêné. Yuta revint vers lui avec un pantalon ample et le lui tendit. « Ça, ça devrait aller. » En voyant l'état dans lequel son amoureux était, il ajouta :

« - Je peux m'habiller si tu préfères, Yang'...

- Non, non, ça va... »

Yuta attrapa lentement le menton du chinois, et lui fit lever les yeux vers lui.

« - Tu peux me regarder. Si je ne l'avais pas voulu, j'aurai mis plus de vêtements.

- Je-je vais me changer...

- Je me tourne. »

Yuta se mit dos à lui et attendit que le garçon ait finit de se changer pour allumer simplement la lampe de sa table de chevet et venir s'allonger dans le lit. En voyant que Yangyang hésitait à le rejoindre, le japonais rajouta : « Ceci est ma zone, et ça la tienne. Je ne sortirai pas de la mienne, ne t'en fais pas. » Le chinois acquiesça, et les deux amoureux se couchèrent sous la couverture. « Bonne nuit, Yang' » dit Yuta en se préparant à éteindre la lumière, mais le garçon en question l'arrêta.

« - Yuta !

- Oui ? dit-il se retournant vers lui.

- Je suis désolé... J'ai du mal à être un vrai petit ami...

- Yang'... Tu fais de gros efforts pour moi déjà. Je n'attends rien de plus.

- Je voulais te dire que... je t'aime, Yuta.

- Je t'aime aussi, mon cœur, répondit le japonais en souriant. »

Les yeux de Yangyang se baissèrent timidement sur le corps de Yuta, et il rajouta :

« - Et tu es très beau...

- Merci ! »

Le chinois rougit et commença à ouvrir la bouche pour dire quelque chose, avant de s'arrêter. Yuta leva ses sourcils, interrogateur, et demanda :

« - Oui ?

- Non rien...

- Si, dis-moi. Je ne vais pas te manger, rit Yuta.

- C'est gênant...

- Yang' ! se plaignit le japonais. On est entre nous. Tu n'as pas à être gêné, voyons !

- Tu veux bien... m'embrasser ? »

L'aîné écarquilla les yeux, n'étant pas sûr d'avoir bien entendu. « Je peux... ? » Yangyang déglutit difficilement, et Yuta se dit qu'il fallait qu'il agisse avant que son petit ami ne change d'avis. Il s'approcha lentement du garçon pour ne pas le brusquer, et ferma les yeux. Avec délicatesse, il déposa ses lèvres sur celles du chinois et se recula. Yangyang n'avait pas bougé et posa ses yeux sur la bouche de l'aîné.

Les deux amoureux restèrent ainsi, à se regarder, et le plus jeune dit : « Tu peux vraiment m'embrasser... ? » Yuta se rapprocha alors à nouveau de lui et attrapa sa lèvre inférieure qu'il caressa lentement de sa langue. Il sentit Yangyang se paralyser suite à son touché et décida de lui attraper la main pour le rassurer. Il se recula légèrement et ajouta : « Yang', c'est plus sympa si tu m'embrasses aussi... » Il reprit son baiser, et le plus jeune essaya de suivre le mouvement. Ils se séparèrent pour reprendre leur souffle quelques secondes après, et Yuta demanda :

« - Est-ce que ça va ?

- C'était très agréable... répondit Yangyang, en tremblant légèrement.

- Tant mieux, mon cœur. Bon, il est temps de dormir, maintenant ! »

Yangyang se recula à nouveau et le japonais précisa : « Et je reste dans ma zone, ne t'inquiète pas. » Il se tourna, éteignit la lumière et se réinstalla confortablement dans le lit.

« - Bonne nuit, Yang'.

- Bonne nuit, mon prince. »

Et alors que le cœur du japonais se mettait à battre la chamade, il sentit la petite main de son amoureux se glisser dans la sienne pour entrelacer leurs doigts.

~

Mission accomplie : j'ai finalement réussie à retrouver de la connexion pour pouvoir vous poster ce chapitre !

Alors, comment trouvez-vous la relation de Yangyang et Yuta ? ;)
Pensez-vous que Sicheng restera en Corée et que c'était la dernière fois que l'on voyait Yuta ?

Pour un projet de Halloween sur les fanbases, j'ai écris de toutes petites histoires, tirées de légendes asiatiques, avec les membres de WayV ça vous tenterait que je vous les partage aussi sur Wattpad ? :)

La semaine prochaine, vous aurez droit à deux publications dans la semaine avec le témoignage mardi et le chapitre normal vendredi ; j'espère que vous avez hâte ! ♡♡♡

☆ Dessin de its_xuki ☆

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