Chapitre 3 (5)
- Comment ça « C'est pas possible ! », c'est forcément possible ! Elle ne s'est pas frappé elle-même sur l'arrière du crâne avant d'évanouir !
- Sauf que Violaine venait de nous rejoindre, et nous étions tous ensemble, même Mizuki était avec nous !
- Et qu'est-ce que vous foutiez tous ensemble de base !
S'énerva Anoushka. Elle était plus remontée que je ne l'avais jamais vu je crois. Remington lui répondit calmement :
- On faisait mini-tournoi d'échec, et Violaine a débarqué l'air secouée et nous a dit qu'il y avait eu une dispute qu'elle voulait une distraction et qu'il valait mieux vous laissez tranquille.
Mizuki, qui se tenait sur le rebord de la porte, les bras croisés sur la poitrine, cracha :
- Il n'y a littéralement que 2 options : soit c'est Violaine, soit c'est vous quatre qui avez planifié votre petit meurtre.
Elle pointa du menton le groupe que je formais avec Cassiopée, Anoushka, et Axel. Ce dernier c'était réveillé il y a quelques heures. Il n'avait fait que pleurer pendant la majeur partie du temps, mais Cassiopée, avec son aura de douceur, s'était chargée de la lourde tâche de prendre soin de lui, jusqu'à ce que ses larmes se tarissent et qu'il pique un somme. Mais il s'était bien vite réveillé, et malgré ses traits tiré et son quasi mutisme, avait insisté pour nous rejoindre.
Il se tenait par conséquent parmi nous, le regard rougit, et hanté par un éclat qui ne me faisait pas beaucoup plaisir. J'y voyais quelque chose de sombre et une forme de colère qui bouillonnait profondément, attendant son heure pour ressortir.
Mais si c'était sa façon de tenir bon, alors je suppose que c'était mieux que de le voir s'écrouler... N'est-ce pas ?
- Et pourquoi pas vous 7 ?
Léo rétorqua sur le champ :
- Parce qu'un meurtre à 7 ça n'a aucun sens ?
- Et pourquoi pas ?
Anoushka lui répondit sèchement.
- Ça éviterait des victimes puisque vous seriez tous dans l'affaire vous pourriez tous partir.
Royale affirma probablement dans une tentative de réduire la tension ainsi que les spéculations qui faisaient bon train :
- Monokuma ne compterait pas les 7 personnes comme meurtriers. C'est trop. Deux personnes peuvent être complices à la limite, mais pas plus. Ce serait trop facile sinon. Une personne se porterait volontaire dans un noble sacrifice et tout le monde serait considéré comme un meurtrier. Une seule mort et tout le monde sort. Ce serait contraire au principe même de cet endroit.
- Et quel est le principe de cet endroit d'ailleurs ? Un jeu pour divertir des ordures richissimes, une expérience sociale d'un savant fou ? Pourquoi ils nous on mis là ?
Demanda Randall qui se tenait sur le côté, à côté de Remington et Léo.
- Je n'en suis pas sûre mais je pense que ça penche plutôt sur ta deuxième hypothèse. Il semblerait que nous soyons des sortes de rats de laboratoires... Ce qui n'empêche pas que les gens derrière ça s'amusent un peu au passage.... Mais je n'en sais pas plus, pour l'instant en tout cas.
Axel intervint alors, sa voix un peu rauque de toutes les larmes qu'il avait versé :
- Et si on se reconcentrait un peu sur ce qui nous intéresse dans le moment présent, soit qui est l'ordure qui a tué Mélanie ?
Mizuki reprit :
- Encore une fois, je vous répète, le rapport de Monokuma nous indique clairement que la mort est due au froid et qu'il y a eu un choc sur son crâne avant qui ne l'a pas tué mais l'a assommé suffisamment fort pour qu'elle ne se réveille pas assez tôt et meurt. Elle était littéralement à 2m de ta porte Axel, et vu sa position elle s'en éloignait.
Mizuki se détacha de la porte, s'approcha de la table autour de laquelle nous étions réunis en rond et frappa du poing sur celle-ci :
- Elle a été tuée juste après sa sortie de chez toi Axel. Soit Violaine qui était sortie un peu avant l'a tué, soit vous quatre l'avez tué. Il n'y a pas d'autres options.
Cassiopée protesta :
- Nous étions toutes les 3 en train de consoler Axel et nous n'avons pas bougé de la nuit !
Mizuki leva les yeux au ciel :
- Alors c'est Violaine. Ce ne serait pas si tordu après tout ! C'est toujours les proches qui sont les meurtriers !
Violaine qui jusqu'ici était restée étrangement silencieuse, le regard planté au sol, l'air sombre, s'écria dans un éclat de violence :
- Je n'aurais pas tué Mélanie ! Putain !
Et elle se leva pour faire les cent pas avant de continuer avec toujours autant de rage en elle.
- Il DOIT y avoir un MOMENT ou l'un d'entre vous s'est absenté pour faire ça, je ne sais pas lequel d'entre vous est un putain d'enculé mais il va avoir ce qu'il mérite je m'en assurerais personnellement.
Je n'aimais vraiment pas le ton que prenait les choses alors j'ai tenté un peu faiblement :
- Et si c'était comme pour Aimana, un meurtre à distance, il pouvait peut-être y avoir un piège prévu pour tuer la première personne sortant de chez Axel ?
Léo argumenta visiblement à contre-coeur :
- Violaine avait prit le même passage quelques minutes avant sans que rien ne lui arrive, et puis on est allée inspecter la scène, il n'y avait absolument rien, aucune trace qui aurait indiqué un piège...
Le silence retomba. Pourquoi chaque, chaque meurtre était plus complexe que le précédent. D'abord des histoires de portes mystérieusement fermée, puis une victime tué à un moment impossible, et maintenant, zéro suspect.
Mizuki trancha d'un ton sec :
- C'est Violaine, c'est évident. Ce ne serait même pas si surprenant.
Violaine perdit soudain son calme et se jeta vers Mizuki, la saisissant au col et la soulevant un peu du sol avec ses 20 bon centimètres de plus tout en lui crachant avec rage :
- Je. Ne. Suis. Pas. Une. Meurtrière. Et JAMAIS je n'aurais ne serais-ce blesser Mélanie. TU ne sais RIEN de MOI.
Immédiatement Nikolaï intervint pour les séparer. Si Violaine se laissa faire, étant repoussée de quelques pas en arrière, Mizuki ne se démonta pas et coinçant le bras de Nikolaï dans un prise d'art martial elle le força à reculer et s'avança d'un bond vers l'ultime tatoueuse pour la pousser contre l'étagère de livre la plus proche, avant de siffler avec haine dans sa direction :
- Tu crois que j'en aie pas vu, des gens dans ton genre, qui se croient tout plein de belles valeurs, plein de noblesse, et puis au moment où on les mets face à un précipice, qu'on les pousse dans leur retranchement, commettent les pires choses en gardant leur masques de supériorité morale ? Et Min-ho qui nous souriait de si de rien était, et Mike qui se perdait dans ses délires de péchés pour justifier ses actes ? Tes promesses et tes mots là, ça veut rien dire.
Elle la lâcha d'un coup. Et nous balayait du regard.
- Pour ce que j'en sais, vous êtes tous des potentiels tueurs ici. Elle là.
Fit-elle en montrant Cassiopée.
- Une tueuse. Lui ?
Cette fois elle désigna du menton Remington qui se tenait en silence dans un coin.
- Tueur. Elle ?
J'ai sursauté quand elle me montra et que son regard me perça sans pitié :
- Meurtrière. Et Lui, et lui ?
Fit-elle en montrant Nikolaï et Randall du menton.
- Des tueurs aussi. Et elle ?
Elle finit par replacer son regard sur Violaine.
- Tueuse. Assassin. Meurtrière.
Elle renifla et passa son pouce sous son nez rapidement. Puis elle jeta un dernière regard de haut en bas sur Violaine.
- Vous verrez bien assez vite de quoi je parle. Les hommes sont tous capable de tuer, ils ont ça dans le sang. Vous y avez tous ou presque songé, vous ne le savez autant que moi. Que vous passiez à l'acte ou non ce n'est qu'une question de circonstance et de temps.
Elle se retourna et avant de quitter la pièce, conclue :
- Amusez-vous bien à vous entre déchirer pour trouver le tueur parmi vous.
Le silence retomba, et Violaine shoota violemment dans une petite poubelle en fer qui résonna dans le silence de la pièce comme la lamentation d'une drôle de bestiole à l'agonie. Sa voix s'emplie de larmes :
- C'est pas moi putain, c'est pas moi.
Je pouvais voir dans le côté haché de ses gestes toute la frustration qu'elle ressentait de n'avoir rien d'autre à ajouter. Pas d'autres preuves de son innocence que sa bonne foi. Mais comme pour le dernier meurtre je ne pensais pas que cela soit elle. Cela me paraissait même évident. Et pourtant....
Et pourtant en observant les autres, j'ai trouvé le doute sur leur visage. Les paroles de Mizuki se frayait un chemin dans leur crâne.
L'inquiétude me serra la gorge. Je ne voulais pas encore une fois à m'opposer à leur opinion à tous. Pourquoi avais-je ce rôle ? Je ne voulais pas me différencier d'eux, je ne voulais pas sortir de la masse. Je n'avais jamais voulu. Alors pourquoi au fil de ma vie avais-je encore et encore trouvé des moyens de me faire remarquer ?
Après ça le groupe se dispersa et nous ne nous sommes retrouvé que pour le dîner, dont l'humeur était au plus bas. Le seul sourire de la pièce était celui sans joie de Monokuma qui nous donna un peu plus de détails sur le moment du meurtre.
Comme nous le soupçonnions, le coup avait été donné juste après son départ après la dispute. Puis la mort d'hypothermie avait suivant dans les heures suivant.
Axel après s'être pointé au dîner pour faire acte de présence et ne pas subir la punition de Monokuma se contenta de repartir avec Cassiopée sans manger. Je suis restée un peu plus longtemps, espérant trouver un indice, une idée, ou autre sur le meurtre.
Mais rien. Anoushka ne semblait pas vraiment d'humeur non plus, et après une brève discussion où malgré son air sombre elle tenta de me consoler, elle repartit elle aussi. Quelque chose ne me donnait pas envie de repartir chez moi tout de suite. Peut-être le fait que ce chalet si, contrairement au mien qui m'attendait dans la nuit, était plein de lumière et des fumets du repas à peine finis.
Je suis restée dans le chalet de restauration picorant du raisins que j'avais pris de la table du dîner, soudainement réapprovisionnée en nourriture fraiche après la mort de Mélanie.
Une présence me fit soudain tourner la tête. Quelqu'un venait de s'assoir à côté de moi. Presque tout le monde avait quitté l'endroit, il ne restait que quelques voix chuchotant quelque part derrière moi. Probablement le groupe des garçons.
C'était Léo qui venait de me rejoindre, quittant le groupe de Remington et Randall un peu au fond de la pièce.
Il se racla la gorge d'un air embarrassé, grattant un peu sa barbe toujours aussi mal entretenue.
- Ça va Lyslas ?
J'ai soupiré un peu.
- Bien sûr, je pète la forme. Ça se voit je crois.
Je l'ai vu légèrement se dandiner. Il respirait la gêne, mais pourtant il continua :
- Bon euh, j'espère ne pas avoir l'air trop bizarre, mais est-ce que je peux demander ton avis ?
J'ai penché la tête pas certaine de comprendre de quel avis il voulait parler. Il reprit :
- Ce que tu penses du meurtre. D'après toi qui est le meurtrier ?
Je me suis crispée. Me demandait-il mon avis à cause de ce que j'avais fait aux deux derniers procès ? Dans les deux cas, c'est Royale qui m'avait donné les outils nécessaires pour le découvrir. Je n'avais fait que redonner des informations qu'on m'avait mis dans les mains.
Pourtant n'avais-je pas justement pensé un instant plutôt que je ne croyais pas Violaine coupable et avait l'intention de défendre ce point de vue ?
J'ai répondu en grinçant un peu des dents :
- Et bien... Déjà je ne pense pas que ça soit Violaine, encore une fois.
Il hocha la tête, comme s'il prenait note.
- Je vois, une raison particulière ?
Je me suis sentie un peu agacée d'un coup sans savoir trop pourquoi :
- Quoi, on t'as envoyé consulté mon avis, tu veux sortir un carnet pour écrire ce que je dis ?
Il écarquilla les yeux.
- Quoi ? Non, au contraire... Randall et Remi ont vraiment l'air de penser que c'est Violaine, mais... C'est juste que tu as l'air de tellement bien déchiffrer les gens, j'ai pensé que... tu sais, ce serait bien d'écouter ton avis au lieu de sauter sur les conclusions et...
Je l'ai interrompu, soudain un peu calmée :
- C'est bon c'est pas grave, je suis juste sur les nerfs, désolée.
Il se racla la gorge et se mit soudain à raconter.
- J'ai bien Remington. Je veux dire... bien. Et c'est bizarre je ne pensais pas que je pouvais avoir... enfin... garçon...
J'ai tourné la tête vers lui en haussant les sourcils, étonnée. Qu'est-ce qu'il me faisait d'un coup ? J'ai constaté que ses joues avaient pris une teinte un peu plus foncée.
- Pourquoi me dire ça à moi ?
- Ne le prend pas mal mais je me suis dit que tu avais l'air de gérer ce genre de truc aussi bien que moi alors... je sais pas...
J'ai sentie mon propre visage rougir, plusieurs visages poppèrent dans mon esprit. Il ajouta :
- Est-ce que... Cassiopée peut-être ?
J'ai rougit deux fois plus en imaginant le visage de Cassiopée et ses yeux verts émeraude et sa gentillesse et sa patience et son sourire.
- Tu veux vraiment aborder le sujet ?
Il haussa les épaules, le visage cramoisie maintenant.
- Pourquoi pas ? On sera peut-être mort demain et je ne sais vraiment pas à qui d'autre en parler.
Il poussa un profond soupir et avoua :
- Et puis je voudrais que tu me fasses confiance. On s'est assez peu parlé au final mais je pense que si quelqu'un nous sortira d'ici c'est toi Lyslas.
- Donc tu me confies tes questionnements d'orientation sexuelle ?
Il sembla s'étouffer un peu et rétorqua presque affolé :
- J'ai parlé de sentiment ! Pas de, de,
Il déglutit et termina sans me regarde :
- De l'aspect physique.
- Jolie litote.
- Un euphémisme plutôt non ?
- Et donc ? Remi ? Tu vas faire quoi à ce sujet ?
Il haussa les épaules et commença à jouer avec un raisin.
- Avant le procès ? Rien je pense. Si on survit... On va dire que je le prendrais comme un signe de me bouger un peu les fesses ? Je ne sais pas... Je n'ai jamais fait de premier pas, ça m'angoisse tellement que je crois que je pourrais vraiment en faire une crise cardiaque.
Je lui présentait mon poing pour un check.
- Gros mood.
Il rit un peu en me rendant mon check, même s'il y avait une certaine nervosité dans ce rire.
- Et toi ? Cassi ?
- Je ne l'ai jamais appelé Cassi.
- Oui enfin bref, Cassiopée.
J'ai replié mes jambes contre moi en réfléchissant à ça.
- Je ne sais pas, je ne pense pas que ça soit une bonne idée de se lancer là dedans alors qu'on est... tu sais, ici.
- Ben non, justement, quitte à mourir, autant mourir en couple.
J'ai haussé un sourcil, très dubitative à propos de la véracité de cette déclaration. Il ajouta en mangeant son raisin.
- C'est romantique.
- Moui. Romantique.
Il reprit un raisin et ajouta, sur un faux ton de provocation :
- Dis-le tout de suite que t'es une froussarde.
- Je suis une froussarde.
Il rit et je l'ai suivit un peu.
- Bon okay moi aussi, mais quand même.
J'ai réfléchis plus sérieusement. Deux visages se disputaient dans ma tête, bien sûr celui de Cassiopée parfait et fascinant, mais aussi deux yeux noirs d'encre et un nuage de cheveux blond qui refusaient de me laisser en paix.
- C'est juste que... Je ne suis pas douée pour faire des choix.
Il acquiesça, l'air de comprendre le problème, et changea encore de sujet :
- Elle était cool cette bataille de boule de neige quand même.
J'ai faillis m'étrangler et j'ai répondu à moitié en riant :
- Quoi c'est toi qui dis ça, tu n'as fait que te plaindre ! Violaine t'as littéralement porté !
Il me regarda et fit la mou :
- C'est ma façon d'exprimer ce que j'aime. Plus je me plain plus ça veut dire que je m'amuse.
Cette fois j'ai rit de manière plus ouverte.
- Mais quelle tsundere c'est pas possible !
- Tu te souviens quand tu m'as sauvagement balancé une boule de neige au visage ? Je veux dire pas pendant la bataille mais quand j'étais tranquillement à ma fenêtre ?
J'ai laissé échappé un rire incapable de le retenir en revoyant mentalement sa tête et le bruit mou de la neige le frappant en plein visage d'une de nos première vraie interaction.
- Ça te fait rire en plus ? Même pas un peu de regret ?
- Et toi tu te souviens quand tu m'as fait rentrer chez toi comme un méchant de film et de me faire des menaces à peine cachées ?
- J'étais sincère quand je te disais de faire attention à toi !
- J'étais persuadé que c'était toi ! Je suis allée voir les autres catastrophée en leur disant que j'avais crut que tu allais me tuer !
Il prit un air outré.
- Et toi alors ! Tu as été retrouvé dans un chalet avec des fringues pleines de sang, et tu débarquais à ma fenêtre après t'être échappée du chalet de spectacle comme une criminelle ! Moi aussi j'ai crut que t'allais me faire la peau !
- Vous nous aviez attachée et enfermée avec Anoushka on nous laissait même pas nous défendre, ton futur copain aurait pu témoigner qu'on était littéralement allée le voir pour expliquer notre plan pour qu'il nous aide !
Il fit un mou, choisissant d'ignorer le "futur copain" malgré son léger rougissement et argumenta :
- C'était il y a des mois, personne ne se connaissaient et c'était le premier meurtre, c'est normal qu'on se méfie de deux individus louches comme toi et Anoushka !
Sans pouvoir me retenir je lui aie enfoncer un doigt dans les côtes et il se tordit en poussant un cri de protestation bien trop dramatique pour ce que c'était :
- C'est pas parce que tu n'as jamais été suspect pour l'instant que tu peux agir avec supériorité !
- Je SUIS supérieur !
J'ai relevé les yeux vers le fond de la pièce où Randall et Remington nous observait avec des grands yeux l'air de se demander si je venais de poignarder Léo. Leurs expressions mi-inquiètes, mi-incrédules me firent éclater de rire.
Léo rit avec moi, puis il se releva et s'épousseta :
- Ce fut un plaisir de parler avec toi Lyslas. Je vais retrouver mes amis pour leur faire part de ton avis et les rassurer sur mon état.
Et il partit en faisant un geste de la main. J'ai finit par me décider à retourner chez moi, essayant de faire taire l'inquiétude qui grondait en moi.
Le procès était demain matin, et nous n'avions rien trouvé de toute la journée. Nous n'avions pas d'indice, pas de suspect mi à part Violaine que je ne croyais pas coupable.
Mon sommeil fut agité et peu reposant.
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