Chapitre 2 (6)
Voici la façon dont les autres se répartirent une fois de retour dans le chalet :
Nikolaï et Mizuki, qui, jouant sur leur force et leur sang-froid, s'occupaient de tenir en place Violaine et Mike, et les séparèrent. Nikolaï s'occupait de Mike, et Mizuki de Violaine, gardant un oeil sur eux chacun dans des compartiments isolés du chalet. Mike dans un recoin près d'une fenêtre, Mizuki près du petit bureau à tabac.
Axel et Mélanie, qui semblaient avoir mis de côté leur petite dispute discutaient dans un canapé non loin de là. Anoushka s'était isolée du reste, se contentant de me demander comment j'allais au passage.
Léo alla se servir un gros mug de café, et Remington, peu de temps après, décida d'aller chercher Randall pour s'assurer de son état, Royale l'accompagna, ne semblant pas pouvoir tenir en place.
Avant qu'elle ne quitte la pièce, Mélanie l'interrogea aussi : où était-elle et que faisait-elle aux horaires clef.
Sa réponse fut aussi simple qu'étrange : elle discutait avec Monokuma dans la salle de spectacle et celui-ci pouvait confirmer sa présence.
Je suis donc restée seule avec Cassiopée, dans la même position qu'un instant auparavant, mais dans une ambiance complètement différente. Et pour cause, un meurtre s'était produit entre temps.
Nous sommes allez sur le même petit sofa qu'un instant auparavant, toute les deux dépassées par la situation.
- ... Tu pense que c'est qui Lyslas ?
Elle me demanda d'une petit voix. J'ai répondu, sur un ton creux et épuisé :
- Je ne sais pas.
Elle colla son épaule à la mienne, replia ses genoux contre elle et parcouru la pièce du regard. Certains d'entre nous n'étaient pas visibles aux endroits où ils s'étaient placés.
- Je pense que c'est Mike.
Sa phrase me surpris. Je ne saurait dire pourquoi mais qu'elle prononce une opinion aussi cru ainsi me prit au dépourvu.
- Pourquoi ?
Elle prit son temps pour répondre :
- Il avait l'air si calme...
- Je ne sais pas si peut se fier à ça... Et il est dans l'armée je te rappelle, il a du être dans des situations de stress pires que celle là.
- Les bleus autour du cou d'Aimana, ça n'apparait pas si vite... 2h, peut-être un peu moins, mais ça ne pouvait pas faire moins d'1 heure.
L'espace d'un instant je me suis demandée comment elle avait évalué l'âge d'un bleu observé de loin pendant quelques minutes, et je me suis souvenue des marques que j'avais remarqué sur sa nuque le lendemain de notre arrivée. Une vision si brève que j'aurais pu croire l'avoir rêvé, mais que chaque réaction exagérée de Cassiopée me rappelait malgré moi, esquissant une idée auquel je n'avais pas envie de croire. Sans que je puisse me retenir j'ai alors demandé :
- Tu as des gens qui t'attendent, à l'extérieur, hors de... ça ?
J'ai vu sa lèvre trembler un instant, et ses paupières s'ouvrirent un peu, puis elle s'est reprise, et en me souriant innocemment elle affirma :
- Bien sûr, ma famille, mes amis... Et toi ?
Cette fois j'étais un peu plus prête à l'idée qu'elle me retourne la question, alors avec toute l'honnêteté que j'avais en moi je me suis forcée à répondre :
- Mon père ne se souvient plus de moi, je n'ai pas parlé à ma mère depuis mes 8 ans, je n'ai ni frère ni sœur, mes grands-parents sont morts, je n'ai pas d'oncles, de tantes ou de cousins, je n'ai aucun amis ou partenaire.
Et avant qu'elle ne me réponde j'ai ajouté :
- Je me suis volontairement coupée de l'extérieur, cette situation ne me déplait pas, c'était nécessaire pour moi à une époque et ensuite j'y aie prit goût.
Elle hésita un moment et me dit alors :
- Vraiment ?
J'ai confirmé en hochant la tête :
- Oui vraiment.
J'espérais que peut-être elle m'en dise plus sur elle, mais elle n'en fit rien. Mes épaules se sont légèrement affaissées avec la déception. Comme le silence retomba, et qu'il me déplaisait toujours d'être dans le silence quand j'étais entourée des autres, je me suis raclée la gorge et j'ai dit :
- Je crois que j'ai bien besoin d'une bonne tasse de café...
- À tout à l'heure alors.
Elle me répondit avec un sourire. J'aurais espéré qu'elle m'accompagne, mais j'ai alors remarqué que Léo occupait l'espace café et je me suis souvenue que Cassiopée, sans que je sache trop pourquoi, n'appréciait pas beaucoup le géographe.
Je me suis alors levée et j'ai rejoint ce dernier. Je me suis servie, et il me jeta un petit regard, puis commenta :
- Au moins cette fois on a que 2 suspects...
Je n'ai pas pu retenir un long soupir :
- Super, c'est génial ça, on a qu'une chance sur deux de tous mourir, c'est presque aussi sans danger que la roulette russe.
Il lâcha un petit rire, assez rare de sa part. Sourire et blaguer, oui, mais au final, il n'était pas du genre à beaucoup rire. Je l'ai regardé, surprise. Je ne pensais pas que qui que ce soit puisse rire dans ce contexte mais la preuve était que si. Voyant mon étonnement, il se justifia :
- Remington me dit toujours que je suis trop négatif, et tu as l'air tellement stressée que j'ai essayé de, tu sais, positiver...
Il se frotta la nuque et ajouta dans sa barbe, l'air désolé :
- Je suis nul pour ça pas vrai...
Je lui aie fait un petit sourire, maigre mais sincère :
- Ne te force pas à aller contre ta nature.
Il me regarda avec reconnaissance :
- Un petit peu quand même, sinon je te dirais juste qu'on va tous mourir ici, et tu n'as pas besoin d'entendre ça...
Cette fois ce fut moi qui rit un peu avant de lui répondre :
- Autant s'y préparer mentalement.
Il haussa les sourcils, l'air étonné de ma réponse et de l'amertume dans ma voix, accordées à la boisson entre nos mains, mais au lieu de relever la morbidité de mes paroles, il continua :
- On pourrait juste aller piquer un somme dans la neige, une petite séance de méditation éternelle dans la tempête, ça ferait une belle jambe à Monokuma.
- Tu crois que ça lui donnerait le seum ? Qu'on meurt tous comme ça ? Il a pourtant l'air de vouloir notre mort plutôt activement.
- S'il ne voulait que notre mort, il nous aurait juste exécuté. Non, le but du jeu c'est qu'on en bave avant, pour... une raison obscure et sadique.
- Le sadisme est une raison suffisante, le genre humain est sadique.
- "On est tous pourris", c'est ça ?
Répondit-il avait un petit sourire en coin.
- Oh non quand même pas, mais disons que notre espèce à des prédisposition pour la cruauté assez marqués, même dans les meilleurs d'entre nous.
- Wow, je crois que j'ai trouvé mon égale en pessimisme.
- Je préfère dire réaliste...
- Dixit tous les pessimistes.
Je n'ai pas répondu mais je l'ai regardé. Malgré le ton très sombre de notre conversation, j'ai vu que lui aussi prenait une forme de soulagement dans le fait d'en parler si ouvertement. Laisser couler le flot de pensées sombres était comme une purge. Des gens comme Axel ou Mélanie aurait probablement absorbé ces paroles et en serait ressorti plus déprimés. Mais pour moi, et visiblement Léo aussi, c'était un moyen de dédramatiser, de rendre ces pensées noires et rampantes dans le fond de nos esprits moins perfides, moins puissantes. Exprimer l'angoisse c'était comme l'exorciser. Étaler notre désespoir ouvertement, comme s'il n'était que badinerie, c'était le démystifier et lui retirer sa force destructrice.
- Et tu penses savoir c'est lequel des deux ?
Il haussa une épaule :
- Remington à l'air de penser que c'est Mike, mais moi je n'en sais rien, vraiment... L'idée qu'on puisse tuer me dépasse complètement je n'arrive pas à croire que ça puisse se reproduire. J'ai l'impression d'être déconnectée de la réalité ici...
Il fit un geste vague autour de nous, diffusant le nuage de vapeur qui s'échappait de sa tasse :
- On est tellement coupés de tout, c'est comme si on était dans un monde alternatif, un autre univers, ou un cauchemar particulièrement réaliste...
- Un cauchemar, ça oui...
Il but une longue gorgée pendant que je me perdais dans mes pensées, puis reprit :
- Enfin ce que je pense, c'est que plus ça sera la zizanie, plus on aura de chance d'y passer...
J'étais prête à lui répondre quand la porte s'ouvrit pour laisser entre les silhouettes enneigées de Remington, Royale et de Randall.
Léo quitta immédiatement son poste pour aller à leur rencontre. Il les aida, commença à parler avec eux, et s'installèrent en groupe. J'avais envie de m'assurer moi aussi de l'état de Randall, mais je n'aurais pas sut m'y prendre, je n'arrivais pas si facilement à m'intégrer dans un groupe.
J'allais retourner à ma position originale avec Cassiopée, quand soudain Royale, que je n'avais pas remarqué m'approcher, passa son bras au dessus de mon épaule et me demanda avec un peu trop d'entrain :
- Alors miss détective ? Des pistes ?
Je lui rendit un regard fatigué et préoccupé, un peu accusateur aussi face à son espèce d'enthousiasme alors que quelqu'un venait de mourir, et elle se calma soudain, comme si elle réalisait seulement maintenant le manque d'humour de la situation. Je répondis à sa question :
- Pas vraiment. Les deux défendent des versions différentes mais improbables, et difficiles à vérifier...
- Et tu ne penches pas un peu plus vers l'un des deux ?
J'ai réfléchis une seconde avant de répondre :
- Mike est tout de même un peu plus suspect, sa version me parait reposer un peu trop sur le hasard... Mais la version de Violaine aussi est étrange...
- Et ça ne pourrait pas être quelqu'un d'autre ?
Je lui aie jeté un long regard. Le puis noir de ses pupilles, couronné par ses lentilles rose bonbon, rendait comme toujours son regard presque surnaturel, et profondément déconcertant. Mais aucune malveillance ne semblait en émaner, seul la neutralité la plus totale et une grande curiosité se lisait sur son visage et dans son attitude. Je n'osais pas lui dire qu'elle était probablement la seule autre suspect crédible. Au lieu de ça, je lui ai demandé :
- Pourquoi tu parlais à Monokuma ?
Elle regarda au plafond comme si elle y cherchait une réponse :
- Ce jeu me force à vouloir y participer, et je n'aime pas beaucoup ça, enfin bon je te l'ai expliqué déjà...
Je l'ai rapidement interrompu pour lui indiquer :
- Tu m'en a rapidement parlé, mais je ne suis pas sûre de comprendre pourquoi.
Elle redescendit les yeux vers moi. J'avais beau être assez grande, elle l'était encore plus que moi, et fine, un peu dégingandée. Cela rendait ses gestes exagérés et imprévisibles, lui donnait une aura de magicienne.
- J'ai vu la ruine des hommes qui se laisse prendre aux mauvais jeux.
Elle enleva son bras de ma nuque et vint devant moi, tourna un peu, puis se plaça derrière moi en posant ses mains sur mes épaules :
- J'ai assisté à leur destructions, j'ai été l'arbitre imperturbable de leur sort, j'ai retourné des simples cartes qui ont détruit des vies, j'ai tourné des roulettes qui ont scellés des destins. Ma main a été celle d'un dieu pour tous ces silhouettes qui se sont enchainées entre les murs tapissés du casino.
Elle retourna devant moi et dans un clin d'oeil elle conclut :
- Je suis un Joker, pas un 3 de carreau.
Entre ses longs doigts agiles apparut soudain une carte de Joker, sortie de nulle part. Une carte qu'elle fit tourner entre ses doigts. Une des deux faces était d'un violet presque noir au fines paillettes étincelantes, parcourue d'arabesques mordorées si délicates qu'on aurait dit des volutes d'ichor dans le ciel de la nuit. L'autre face était d'un blanc immaculé, créant un contraste mordant. La carte disparut tout d'un coup entre ses mains.
Puis elle me tourna le dos et en avançant vers le siège le plus proche dans lequel elle se laissa tomber en croisant les jambes, elle ajouta avec un sourire triomphant :
- Je compte donc détruire ce jeu avant qu'il ne me détruise.
Je suis restée sans voix un seconde. Détruire le jeu ? Mais de quoi parlait-elle ?
- Comment tu comptes "détruire le jeu" alors qu'on est séquestré sur une montagne paumée et sans défense face à un enfant cyborg bicolore avec une armée de drone en sa possession ?
Elle me fit un sourire satisfait, haussant les sourcils et, refusant de quitter ses airs mystérieux elle se contenta de me répondre :
- Justement, je cherche une faille. Et je pense la trouver chez Monokuma.
Elle se leva d'un coup et s'étira.
- Enfin bon, je ne peux pas trop t'en dire plus Lyslas, ça pourrait me causer des soucis. Et ne va pas répéter ça à ta petite bande de "commères"
Je me suis demandée si l'usage du dernier mot était du au hasard, mais le ton qu'elle employa et l'éclat amusé dans ses yeux me fit comprendre que d'une façon où d'une autre elle savait ce qui s'était passé avec Anoushka tout à l'heure et avait choisit ce mot très délibérément pour me le faire savoir.
En passant à mon niveau, une mèche de ses cheveux noirs m'effleura me jetant un frisson dans la nuque. Le temps que je me retourne elle était déjà repartie entre les étagères vaquer à ses occupations incompréhensibles.
Je suis finalement retournée auprès de Cassiopée qui avait entre-temps noué sa chevelure en un entrelacement aux allures impossibles. Elle commençait à le défaire quand je me suis enfin rassit auprès d'elle. Tirée brutalement de ses pensées, elle sursauta, avant de se détendre en remarquant qu'il ne s'agissait que de moi.
- Ça va mieux ? Je t'ai vu parler avec Royale, elle t'a dit quelque chose d'intéressant ?
Me souvenant que la croupière ne voulait pas que je partage notre conversation précédente, j'ai vaguement répondu.
- Oh comme d'habitude, tu sais, des trucs étranges et un peu cryptique.
Cassiopée pencha la tête faisant s'écouler sa chevelure d'un brun chaud et sombre, le long de son épaule fine. Je ne pus m'empêcher de la contempler encore une fois. Elle me fit remarquer alors :
- Lyslas... Tu sais qu'elle ne parle à personne quand tu n'es pas là ? Il n'y a pas de "comme d'habitude" avec elle.
J'ai rit un peu nerveusement et surprise :
- Comment ça ? Elle a accompagné Remington chercher Randall tout à l'heure. Elle a répondu aux question de Mélanie aussi.
- Oui, mais dans tous ces cas tu pouvais l'entendre. Si tu n'es pas assez proche pour entendre ce qu'elle dit, elle ne parle pas. Elle se contente de sourire, ou de rire, mais pas de mots...
J'ai froncé les sourcils et cligné des yeux, perturbée par cette révélation. Comment est-ce que j'avais pu ne pas le savoir en trois semaines passés dans cette espace réduits avec eux ? Cassiopée fit une petite mou presque vexée, et baissa la tête vers ses pieds.
- C'est pour ça que Violaine ne te fait pas confiance non plus. Tu polarises trop de gens autour de toi tu sais... Tu es amie avec Mélanie, Axel et moi. Léo, Remington et Randall t'aiment bien. Mike et Aimana ont finis par te faire confiance au procès. Anoushka est la seule personne à qui elle fait confiance ici. Mizuki n'a pas d'avis sur toi. Nikolaï est bien moins froid en ta présence. Royale ne parle que dans ton entourage.
J'ai bafouillé complètement prise au dépourvu. Je ne savais pas quoi répondre à ça, alors que moi-même je ne l'avais pas remarqué et je n'avais aucune idée de pourquoi était-ce le cas. Cassiopée éclata alors de rire.
- Tu as l'air tellement surprise !
- Je le suis...
Cassiopée se pencha un peu vers moi pour pousser une mèche de cheveux de mon visage et j'ai explicité en me sentant rougir d'un coup :
- Je suis littéralement la personne la moins charismatique ici...
J'ai dit, en visualisant mon reflet que je voyais tous les matins dans la glace. Mes cheveux hirsutes et ternes, mes cernes de hiboux mal réveillés, mes vêtements informes et discrets, mon air hanté, ma tendance à sursauter au moindre bruit, mon pessimisme, mes silences, mes bafouillements, mes malaises...
Cassiopée souffla du nez comme si je venais de faire une blague :
- Tu ne te vois pas toi-même, tu es profondément expressive, et tu as une façon fascinante de regarder autour de toi.
- Comment ?
Elle eu l'air de chercher ses mots avant de répondre :
- Quand tu poses tes yeux sur quelque chose, on dirait que tu la décortique et la perce et la comprend intimement. C'est assez déconcertant. On dirait qu'à chaque instant où tu regardes quelque chose, tu donnes toute ta concentration entière à cette chose. Comme si à chaque seconde chaque chose sur laquelle tu posais les yeux avait la capacité d'engloutir tout ton intérêt jusqu'à la dernière miette et de te passionner jusqu'à ce que tu comprennes et maîtrises cette chose - ou personne - à la perfection. Je pense que Violaine déteste l'impression de ne pas pouvoir échapper à ton regard, comme si tu la capturais, et que tu finiras par tout découvrir d'elle juste avec tes yeux, chaque secret, chaque part d'ombre.
Elle plongea ses iris émeraude dans les miens, et presque en chuchotant elle me confia :
- Quand tu nous regardes on a l'impression d'être spécial.
Puis elle se recula, se refermant soudain avec une pointe de quelque chose que je ne sut pas identifier sur le visage :
- Mais quand tu regardes ailleurs, on a l'impression d'être insignifiant en comparaison.
Je ne sut pas quoi répondre à son discours. Comment quelqu'un pouvait voir ça en moi, comment quelqu'un pouvait trouver ce genre de chose dans la même personne que moi je voyais dans mon reflet ? J'ai déglutit, en sentant mon visage chauffer encore plus, à la fois devant l'intensité de ces mots, et le sérieux avec lequel elle les avait prononcés.
J'espérais qu'elle me libère de mon calvaire en changeant de sujet, mais elle me prit la main avec le bout de ses doigts dépassant de sa manche et ouvrit la bouche, l'air prête à avouer quelque chose, mais rien ne sortis. Je l'observais en silence, ne voulant pas briser son élan. Enfin, elle finit par réussir à formuler :
- Tu m'a demandé si j'avais des gens que j'attendais à la maison...
Elle baissa soudain la tête et ses cheveux cascadèrent par dessus son épaule pour caresser ses genoux, comme un rideaux de soie sombre :
- J'ai des gens qui m'attendent. Certains que j'ai hâte de retrouver... Certains que je voudrais ne jamais revoir...
Elle osa me regarder de nouveau :
- Je voudrais te présenter aux premiers...
- Je suis sûre que tu pourras.
Je n'en était pas si sûre, mais Cassiopée n'était pas comme Léo ou moi. Mes idées sombres la blesserait au lieu de la libérer.
- Merci.
Elle serra plus fort ma main dans la sienne. Je ne savais pas vraiment si on sortirait vivant d'ici, mais ce que je savais, c'est qu'il restait moins d'une journée pour démêler le vrai du faux, et trouver le véritable meurtrier parmi nous.
Et désormais je ne serais plus une figurante.
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