Chapitre 1 (9)

(j'ai changé l'ultime de Mizuki en ultime démineuse, on va dire que personne n'a rien vu, ça correspond mieux à ce que je veux d'elle et ça lui donne une backstory beaucoup plus intéressante)

Suite à notre dernière conversation, Min-ho et moi avons passé presque une heure à prévoir comment pourrait-on s'arranger pour inspecter les chalets de chaque personne. C'était peut-être beaucoup de temps, mais comme personne ne se fait confiance, surtout Léo et Mizuki, il y avait peu de chance qu'ils sortent de leur chalet sans les fermer à clef. Et honnêtement, juste se faire inviter et fouiller discrètement ne semblait pas simplement risqué mais carrément stupide. Il allait falloir le faire dans leur dos. Et si on se faisait prendre, on risquait de perdre toute notre crédibilité auprès des autres... c'était donc un plan plutôt à double-tranchant...

Min-ho a alors fait remarqué l'heure qu'il était  : 11h15. Beaucoup de gens ne tarderaient pas à aller prendre leur déjeuner. Nous avons donc décidé qu'il serait intelligent de profiter de cette plage horaire-ci.

Ni moi ni Min-ho ne sentait capable de passer par la cheminée, alors on a finit par admettre que la meilleure solution était sûrement de demander de l'aide à Remington...

Ensuite, Min-ho s'occuperait de la partie diversion. Il a dit me faire confiance pour trouver le coupable et fouiller correctement, et de toute façon moi je ne me sentais pas capable de faire diversion avec une conversation assez intéressante pour m'assurer qu'ils ne retournent pas dans leur chalet avant que j'en aie finis.

Min-ho étant voisin de Mizuki, il essaierait d'aller manger avec elle. Convaincre Léo allait être plus difficile... Mais Min-ho m'assura qu'il y arriverait. Léo était dans le chalet numéro 8. Donc pas trop loin de Mizuki dans le 12, ni de moi dans le 5.

Par conséquent, je resterais chez Min-ho, lui sortirait, occuperait Mizuki, puis tenterait d'aller chercher Léo en prétextant aller chercher Cassiopée, bien que celle-ci serait probablement déjà avec Axel et Mélanie, ce serait une bonne excuse.

Je devrais pouvoir les voir depuis chez Min-ho. Il faudra ensuite que je me débrouille pour aller chez Mizuki sans qu'on me remarque. Ça ne devrait pas être trop un problèmes puisque les chalets alentours étaient ceux d'Anjali, de Min-ho, et d'Anoushka, qui ne me dénoncerait pas je le pense.

Une fois mes recherches faites, soit j'ai trouvé des preuves, soit il faudra que j'aille les chercher chez Léo. Cela serait plus délicat à cause de l'habitant du chalet 7, qui pourrait trouver mon attitude suspecte s'il me voyait. 

Mais d'après Min-ho il s'agissait de Randall, qui mangeait toujours avec Aimana et Mike, et que dans le pire des cas, il trouverait un moyen d'éloigner aussi.

Une fois mes recherches faites, il serait prévu que je retourne dans mon chalet, et que j'y attende Min-ho.

Notre plan était un peu bancale, mais on avait beau y avoir réfléchit longuement, c'est ce qui nous paraissait le plus efficace.

Le problème maintenant avant de commencer, car il était 12h15 quand on eut terminé, c'était de convaincre Remington de nous donner une clef. Mais si cela pouvait lui-même l'innocenter, il n'avait pas de raison de refuser.

C'est moi qui m'en suis chargée seule. J'avais très peur de notre plan échoue, et si l'un de nous était soupçonné, ce que je craignais avec ce qu'Axel m'avait dit sur les soupçons de Violaine envers moi, je voulais que Min-ho ne soit pas lié à moi, pour qu'il soit tout de même pris au sérieux lors du procès. Min-ho a d'abord hésité un peu puis à accepté. 

Remington n'a pas opposé la moindre protestation face à mon plan. Je lui résumai la situation en lui expliquant que si je trouvais les vêtements je pourrais l'innocenter.

Il me fit entrer, enleva le collier de son cou, ouvrit le fermoir, et en retira une des magnifiques clef qui l'ornait, me la donna et remis le tout en place avant de les cacher sous son tee-shirt dans un geste protecteur.

«  j'ai observé les serrures, qui sont plutôt simplistes à vrai dire, et cette clef-ci devrait les ouvrir comme si c'était les originales  ».

C'est tout ce qu'il me dit, en ajoutant de bien lui rendre après.

Je me suis retrouvée, cette clef en main, chez Min-ho, quelques instant avant de commencer notre stratégie. Il était 12h30.


J'avais mes mains moites autour de la clef, et pour être franche j'étais anxieuse. J'aurais voulu pouvoir répéter avec Min-ho mais il n'y avait pas de temps à perdre, ce serait un peu embêtant si nos deux suspects sortaient de chez eux et qu'on ne savait pas où ils allaient.

- Rappelle-toi, cherche partout. Tu as environ 15min par chalet, je pense, mais j'essaierais de tenir plus longtemps pour te donner de la marge.

J'ai hoché la tête, et il m'a sourit. Puis il m'a spontanément serré dans ses bras, me prenant un peu au dépourvu.

- Je sais que c'est flippant, mais on va y arriver d'accord  ?

J'ai sourit et j'ai encore hoché la tête, pour une fois mon sourire était un peu sincère.

Puis il sortit. Il était l'heure de trouver le coupable...

Je me suis posté à la fenêtre, le léger rideau blanc qui le couvrait à peine me dissimulait suffisamment sans m'empêcher de voir ce qui se passait.

Min-ho s'approcha de chez Mizuki.

Je le vis frapper, je vis Mizuki en sortir, une cigarette aux lèvres. Elle s'appuya dans l'encadrure de la porte pendant que Min-ho lui parlait. Son expression ne changea pas d'un iota. Mon cœur sauta un battement quand je la vit fermer brutalement la porte. J'ai fixé Min-ho décontenancée sans savoir comment il allait rattraper cela, mais il resta parfaitement calme et quelques secondes plus tard, Mizuki ré-apparut avec un manteau.

J'ai soufflé soulagée, elle avait accepté...

Ils commencèrent à marcher et j'ai changé de fenêtres pour les observer. D'un coup Min-ho s'arrêta et se frappa le front comme s'il venait de penser à quelque chose. J'ai grincé des gens en voyant son horrible jeu. Ce mec n'aurait jamais pu devenir d'acteur, j'ai eu crains que ça fasse foirer notre plan, mais Mizuki a juste roulé des yeux l'air exaspérée, a commenté quelque chose, puis donné une claque énergique sur le derrière de la tête de Min-ho qui se contenta de rire.

Il changèrent de trajectoire et je changeai encore de fenêtres pour ne pas les perdre. Je les vis se diriger vers le chalet de Léo.

J'avais du mal à croire que tout se passe aussi bien. Mais je savais que c'était Léo le plus dur à convaincre. 

Depuis notre réveil ici, il n'avait cessé d'être solitaire, sur ses gardes, presque agressif. Min-ho avait l'air d'avoir une idée en tête pour qu'il les accompagne, mais je craignais tout de même un refus de sa part.

Il frappa à la porte et pris un long moment avant de sortir.

Min-ho commença à parler. Et Léo eut l'air de refuser. Mais Min-ho reprit, et Léo eut l'air de l'écouter plus attentivement. L'échange dura ensuite quelques minutes, puis notre suspect pris un manteau lui aussi les rejoint.

J'ai soupiré soulagé que l'étape la plus importante se déroule bien, mais en même temps de façon contradictoire, j'ai sentis les battements de mon cœur s'accélérer tandis que je voyais mon tour d'agir se rapprocher.

Une fois le groupe partie hors de vue, je suis sortie de chez Min-ho et je suis allée le cœur battant vers le chalet de Mizuki.

Il faut savoir que je suis la personne la moins criminelle qui puisse exister. Je respecte toute les règles, même les débiles. Je suis ce genre de personne qui attend que le bonhomme soit vert pour traverser, même quand il n'y pas une voiture en vue.

J'avais l'impression que le poids accusateur de centaines de personne pesait sur mes épaules, et si quelqu'un avait appelé mon prénom à cet instant, j'aurais pu mourir d'une crise cardiaque sur l'instant.

Mais tout se passa bien. Et j'atteins le chalet sans encombre. Mes mains fébriles eurent un peu de mal à déverrouiller la porte, mais comme Remington l'avait annoncé, il ne fut pas difficile d'ouvrir la porte.

Celle-ci se déverrouilla après une légère résistance de quelques secondes, et je suis entrée. Ça sentait le café et la cigarette à l'intérieur j'ai grimacé à cause de cela, et j'ai regardé autour de moi.

15 minutes. Il ne fallait pas perdre de temps. J'ai commencé à ouvrir tous les tiroirs, j'ai même ouvert le réfrigérateur.

Puis dans le salon, j'ai regardé tous les tables, sous le canapé et les fauteuils, et entre les coussins de ces derniers. J'ai observé chaque meubles, et j'ai soulevé chaque tapis. Je suis passée dans la chambre. Elle était à l'image de toutes les autres chambres, mais parfaitement rangée. Le lit était fait au plis près, pas un seul vêtement ne dépassaient, rien ne trainait sur la table de chevet. La seule chose qui cassait l'harmonie était le vieux cendrier où un peu de cendre froide trainait encore, posé sur le lit. J'ai observé le placard, quelques vêtements y étaient impeccablement pliés, tous parfaitement propres. J'ai observé le dessus de l'armoire, le dessous du lit, rien.

Je suis passée ensuite dans l'atelier personnel. Des tonnes d'outils trainaient sur deux grosses tables de travail. Il y avait un tapis de sport sur le sol.

Mais il n'y avait rien d'autre dans la pièce, je suis tout de même rentré pour vérifier. J'ai observé les tables, les outils, le tapis, mais je n'ai rien trouvé.


Cela devait faire au moins 5 minutes que j'étais là, mais j'avais déjà regardé presque toutes les pièces. 

Il me restait la salle de bain. J'ai écarquillé les yeux en entrant dans la pièce. C'était la seule qui était complètement en désordre. Le lavabo débordait de produits, des crèmes, des sortes d'huiles, et des médicaments. Une vieille serviette trainait par terre, avec des vêtements abandonnés à même l'endroit où ils avaient du être enlevés. Une autre chose qui fait contraste avec les autres pièces, était l'odeur. Très douce, très floral, elle n'avait rien avoir avec la cigarette froide et le café du reste du chalet.

J'ai soudain sentit le rouge me monter au joue. Toutes les autres pièces étaient si dénuées du moindre élément personnels, tellement froide, que je n'avais pas encore eu l'impression de violer un espace intime. Mais ici, dans cette salle de bain confuse, au contraire remplie d'objet mal rangés et personnels, je me rendais vraiment compte de l'intruse que j'étais.

Une autre chose qui me fit tiquer. Le miroir normalement accroché au mur au dessus de l'évier avait été enlevé, et posé plus bas, face réfléchissante contre le mur. Je me suis posée quelques questions, mais je n'avais pas le temps de les approfondir, puis j'ai fait pour quoi j'étais venue ici.

J'ai ouvert les tiroirs sous le lavabo, j'ai regardé derrière et dans les toilettes, puis j'ai ouvert le rideau qui cachait la baignoire. Il n'y avait rien. La baignoire était également bordée de shampoings et de savons. Mais il n'y avait pas la trace de sang ou de cendre nul part.

Je suis retournée dans le salon et j'ai posé mes mains sur mes hanches en observant tout autour de moi.

Est-ce qu'il restait un endroit que j'avais oublié de fouiller ? J'ai bien réfléchis, mais je ne le pensais pas. J'avais vraiment cherché de fond en comble. 

J'ai jeté un coup d'oeil sur l'horloge murale accrochée dans la cuisine. Mes 15 minutes étaient presque terminées. Mizuki était donc innocentée.

Je suis alors retournée à l''entrée, et j'ai ouvert la porte, prête à aller chercher Léo.

J'ai alors bondit en arrière en lâchant un cri de surprise et de peur mêlée en tombant droit sur la vision d'Anoushka qui m'observait interdite avec ses grands yeux noirs plantée sur la pas de la porte.

- Qu'est-ce que tu fiches Lyslas  ?

Elle n'avait pas l'air de me juger, ou de m'accuser. Son ton était tout simplement curieux. Cette fois, elle n'avait plus de couteau à sa hanche. Une fois reprise, je l'ai tiré à l'intérieur par réflexe, de peur que quelqu'un nous voit.

Elle se laissa faire sur le coup mais retira vite sa main une fois à l'intérieur.

- Bon tu m'expliques  ?

J'ai pris une grande inspiration

- Okay alors Min-ho et moi on a réalisé que seulement Mizuki et Léo aurait pu passer par la cheminée et n'ont aucun alibi, mais qu'ils ont forcément du se tâcher, et Monokuma refuse qu'on jette les vêtements et ils ne peuvent être lavés qu'à 17h, donc grâce à la clef de Remington, je vais essayer de trouver une preuve dans les chalets des suspects.

Elle m'a observé pendant une dizaine de seconde en silence. J'ai eu l'impression qu'elle tentait de me sonder, et honnêtement je me sentais complètement à la merci de son regard. Elle finit par lâcher en me voyant nerveusement éviter ses iris.

- Je sais que ce n'est pas toi, si c'était toi tu m'aurais juste accusé, je suis la coupable parfaite. J'essaie de réfléchir à si ton plan tiens debout ou pas.

J'ai déglutis et j'ai rouvert la porte

- Je n'ai pas le temps de le savoir, il faut que je me dépêche et Min-ho compte sur moi.

Je suis sortie sur ces mots Anoushka me suivit. J'ai vite fermé la porte et je suis allée promptement en direction de chez Léo. Mais Anoushka ne me lâchait pas. Je lui aie demandé sans m'arrêter.

- Qu'est-ce que tu fais  ?

- Je t'aide... Ça ira plus vite si on est à deux.

- Pourquoi tu m'aiderais  ?

- Je suis suspecte numéro 1. J'aimerais éviter de mourir demain. Tant pis si ton plan est mauvais, c'est déjà un plan.

On a atteint le chalet de Léo, j'ai de nouveau utilisé la clef, qui ne résista pas un instant contrairement à la première fois. La pensée qu'il aurait été extrêmement facile, encore plus que je ne l'imaginais, pour Remington de s'introduire chez Anjali me frôla l'esprit, mais je fut vite occupée par mon nouvel objectif.

Léo n'était pas du tout aussi à cheval sur le rangement que Mizuki, ça ne sentait pas la cigarette, et il n'avait pas ouvert beaucoup de fenêtres alors il y faisait assez sombre. Le seul point commun, c'était l'arôme de café qui flottait dans l'air.

Anoushka me lança alors  :

- Je me charge de la cuisine et du salon, tu t'occupes de l'atelier, la chambre et la salle de bain.

J'ai obtempéré et je suis d'abord allée dans la chambre. Le lit n'était pas fait, et encore une fois je me sentis profondément dérangée par mon intrusion. J'ai regardé sous les oreillers et les draps. Et ma gêne monta d'un cran en sentant la subtile odeur qui s'en dégageait. Pas vraiment une odeur de parfum, ou de quelques chose d'extérieur, mais juste une odeur naturelle, plutôt agréable bien qu'étrangère. Je l'ai ignoré et j'ai continué de fouiller sans rien trouver.

Je suis passée à l'atelier où les murs étaient couverts de photos d'endroits et de vue du ciel, et les deux tables principales, similaires à celle de Mizuki, étaient encombrées de cartes et d'outils étranges. Rien non plus ici. 


Je suis passée à la salle de bain, qui elle, sentait assez fort le déodorant, le parfum et l'odeur de la menthe du dentifrice. Bien moins encombrée que celle de Mizuki, elle était tout de même un peu en désordre.

J'ai commencé mon inspection, et puis j'ai tiré le rideaux de la baignoire. C'est alors que mon cœur s'est figé dans ma poitrine. Une boule de vêtements étaient là, au fond de la baignoire sèche.

J'ai tendu la main. Les vêtements était couvert de cendre, et en essayant de déplier ce qui visiblement était un tee-shirt, j'ai sentis une substances épaisse, mais humide.

Un haut-le-cœur me prit en comprenant de quoi il s'agit. Je me sentais fébrile, mais une forme d'espoir s'y ajoutait. J'ai pris la boule telle qu'elle était et j'ai foncé dans le salon ou Anoushka regardait le fauteuil. 



- Anoushka, j'ai trouvé....

Elle se tourna vers moi d'un coup, et se rapprocha de moi

- Oh quel soulagement, on a vraiment trouvé le coupable, finalement ton plan était une bonne idée  !

Même si elle voulait le cacher, je compris en voyant son visage à quel point elle était en effet soulagée. Elle avait du se voir déjà morte, et enfin elle avait espoir.

C'était donc Léo. Il s'était fait plutôt discret depuis tout ce temps, mais finalement c'était un meurtrier, il s'en était pris à la plus faible pour sortir d'ici. Je n'étais pas réjouie à l'idée de son exécution, mais je n'allais pas pleurer non plus, il ne méritait clairement pas ma pitié. Anoushka me prit la boule de vêtement et je suis vite allée voir l'heure qu'il était. 

J'ai sourit, il restait dix minutes au moins.

Je suis retournée vers Anoushka pour qu'on s'en aille, mais soudain j'ai remarqué son air perturbée, l'air de ne pas comprendre quelque chose.

- Qu'est-ce qu'il y a...  ?


Elle me regarda et déplia l'un des vêtements.

- Ce sont des vêtements de filles... et beaucoup trop petits pour Léo...

J'ai posé mes yeux sur le tee-shirt gris perle, tout taché de cendre et marqué par une grosse tâche encore plus sombre à l'odeur ferreuse. Le tee-shirt était en effet trop petit, cintré à la taille, et le triangle des petits manches, un peu ondulés dans une tentative de coquetterie sans doute, n'avait rien avoir avec un vêtement masculin.

J'ai froncé les sourcils, sans comprendre, et je me suis précipitée vers celui-ci pour mieux l'observer moi-même. Puis j'ai pris le second vêtement pour le regarder à son tour. C'était un jean noir, un peu troué sur les genoux, encore une fois, trop petit, et aux airs trop féminins pour correspondre à Léo.

J'ai bredouillé, perdue  :

M-mais qu'est-ce que ça faisait dans sa baignoire...  ?


Anoushka me répondit elle aussi confuse.

- Tu crois qu'il aurait porté ça pour pouvoir dire que ce ne sont pas les siens au cas où on les trouveraient  ?

Son hypothèse me donnait envie d'y croire, mais ça ne marchait pas.

- Il n'aurait pas pu rentrer là dedans, il est trop grand, et il n'a quand même pas pu le faire nu, il fait au moins - 20 dehors, et ces vêtements sont plutôt à....ma..taille...

Je ne sais pas ce qui s'est vraiment passé à ce moment dans mon cerveaux pour que je réalise ce qui se passait. Un instinct  ? Une tendance à la paranoïa qui avait raison pour une fois  ? Je n'avais probablement pas assez d'indices pour tout de suite en déduire ça, et d'ailleurs Anoushka n'eut pas l'air de comprendre la raison pour laquelle mon visage se décomposa à cet instant, mais mon estomac se noua violemment alors que j'imaginais le scénario qui allait se produire.

Mon sang s'est immédiatement glacé dans mes veines et je me suis tournée vers la porte, en ayant l'impression que tout était englué et s'écoulait au ralenti. Il fallait que je sorte d'ici et vite, que je mette ces vêtements quelque part où personne ne pourrait les trouver.

Malheureusement je n'ai pas eu le temps de faire un pas que la porte s'ouvrit. Et derrière celle-ci, Léo, dont le regard rencontra le mien dans un instant qui me parut suspendu, et qui se figea immédiatement.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top