Chapitre 1 (16)
Coucou c'est l'autrice ! Juste pour infos, c'est l'exécution de Min-ho OwO ! C'est un peu gore ^^' ... Faites attention, ne lisez pas si vous ne vous sentez pas bien avec ce genre de scène ^w^. Merci, bonne lecture ^^ !
Monokuma laissa planer un instant le suspense, puis ajouta :
- Félicitations ! Vous avez trouvé le bon coupable ! Min-ho a tué Anjali ! Il est coupable, et sera donc châtié de la peine de mort !
Personne ne se réjouissait, à peine un peu de soulagement avait traversé la salle lorsque Monokuma avait annoncé les résultats... Car peu importe à quel point on pouvait mépriser ou détester Min-ho pour ce qu'il avait fait, personne ici ne voulait assister à l'exécution d'un être humain.
Monokoma claqua ses doigts mécaniques, faisant résonner un son étrange, trop métallique pour être humain. Son sourire découvrit ses dents pointus, et son unique œil rouge, qui ne se fermait jamais, d'un rouge sanglant insoutenable, se posa calmement sur nous.
Des drones et robots se mirent en marche, attrapèrent Min-ho et l'immobilisèrent pour le jeter au centre du cercle des pupitres. Il trébucha et tomba à genoux sur le sol bétonné, avant de se redresser, regardant tout autour de lui, chacun de nos visages, la terreur lisible sur le sien.
Les drones papillonnaient au dessus de la scène, et soudain des lumières s'allumèrent sur les murs autour de nous, et les images filmées par les drones s'affichèrent comme un cinéma morbide sur chaque surface plate nous entourant.
À cet instant, il ne cherchait plus du tout à cacher ce qu'il ressentait vraiment, ses traits déformés. Il se tourna soudain vers moi, et il me lança un regard qui me coupa le souffle et me donna une sensation de nausée.
C'était un regard infiniment désespéré, paniqué, terrorisé. J'avais l'impression de pouvoir ressentir son émotion comme si c'était moi qui était sur le point de mourir. Cette fois les larmes qui débordaient de ses paupières n'avaient rien d'un mensonge. Le spectacle qui s'offrait à moi n'était rien de plus rien de moins, que celui d'un homme qui craignait pour sa vie, qui du fond de ses tripes ne voulait que survivre, prêt à tout pour ne pas mourir.
La voix éraillée, brisée, rendu rauque par l'émotion brutale qui s'en dégageait, il supplia, probablement pour Monokuma, mais toujours le regard fixé au mien.
- Pitié, je ne veux pas mourir !
Monokuma répondit :
- Anjali non plus ne voulait pas mourir, t'as-t-elle demandé pitié ? Lui as-tu accordé ?
Il ne put répondre, un robot plus grand que les autres, armé d'un long sabre étroit sur lequel la lumière froide de la salle de procès s'accrochait de façon agressive, sauta dans l'arène que formait les pupitres. Au même moment des vitres de verre de plusieurs centimètres d'épaisseur s'élevèrent doucement devant nos pupitres, coupant complètement l'arène de l'extérieur. Monokuma, d'une voix grésillante et d'une indifférence glaçante, commenta simplement :
- Tu as tué avec une lame, une jeune fille qui fuyait pour sa vie. Alors fuit à ton tour, ou tu sentiras la fraicheur de l'acier glisser dans tes entrailles et la chaleur de ton sang couler sur tes jambes.
Le robot armé se mis en marche, et une musique classique, joyeuse, cruellement ironique, se mis en marche. Le robot sauta en avant et balaya l'air de son sabre. Min-ho se jeta sur le côté, évitant de justesse la mort. L'arène était bien trop petite pour qu'il puisse éviter ces attaques bien longtemps. S'il tenait plus de quelques minutes, cela serait déjà impressionnant. Et Min-ho le savait aussi.
Seul sa souplesse et son contrôle de danseur exceptionnel lui permirent d'éviter une seconde attaque sans subir de blessure. Il se jeta contre les vitres pour chercher une faille, tenter de passer par dessus, mais rien n'y faisait, le verre, parfaitement lisse, et s'élevant bien trop haut, ne laissait aucune échappatoire.
Le verre, aussi, nous permettait d'assister à chaque détail de l'horrible spectacle. Et peu importe où l'on détournait les yeux, où qu'on les pose, il n'y avait que d'autres et d'autres images de la scènes, retransmise par les dizaines de drones qui vrombissaient au dessus de la scène, presque moqueurs.
Je voulais fermer les yeux, mais j'étais pétrifiée. J'ai vu Min-ho rouler vers la droite au dernier instant, ne pouvant cette fois éviter la lame, qui lui mordit méchamment l'épaule, faisant virer son bras au rouge écarlate et tachant le sol gris et froid comme Monokuma qui veillait du haut de son siège de la même couleur.
Il poussa un cri de douleur, et tenta de se redresser, mais le robot était déjà là. Comment tuer une machine armée à mains nues ? Comment sortir d'une minuscule arène aux murs de verre ?
Il n'y avait pas moyen, c'était véritablement une exécution à laquelle nous assistions...
Mais comment abandonner ? Comment s'arrêter, regarder la mort dans les yeuxs et se laisser empaler vivant ?
Il n'y avait pas moyen.
Alors même en sachant qu'il ne faisait que gratter quelques secondes inutiles, même sachant qu'il ne faisait que s'infliger plus de blessures et plus de douleur, Min-ho n'abandonna pas. Jusqu'au dernier moment.
Il sauta, roula, cria de douleur quand la lame le touchait. Il continua d'inspecter les vitres, de demander pitié à notre bourreau indifférent. Il tenta même de faire tomber son adversaire inhumain. Mais c'était parfaitement inutile.
Le robot trancha encore une fois l'air de son sabre, et Min-ho se jeta au sol, perdant une mèche de cheveux coupé par le fil de l'arme. Un misérable couinement lui échappa, un petit gémissement d'enfant qui fait un cauchemar. Mais il se redressa encore une fois. Ses joues étaient striées de larmes. Il continua de répéter avec la force d'une prière :
- Je ne veux pas mourir ! Pitié ! Je ne veux pas mourir !
Après encore quelques minutes et quelques dernières esquives désespérées et seulement à moitié réussies, qui ne faisaient qu'ajouter des entailles supplémentaires dans sa chaire, il faiblit finalement.
Je n'avais aucune idée de l'état dans lequel les autres se trouvaient. Je ne pouvais pas détacher mes yeux de l'arène, mon souffle suspendu comme mes pensées.
Le robot revint à la charge, mais cette fois Min-ho fut trop lent, épuisé par sa lutte acharnée.
La lame mordit profondément sa cuisse. Le robot retira la lame d'un coup sec, paignant le sol d'une éclaboussure écarlate. Il tomba à genoux, incapable de tenir sur ses jambes, les bras et les côtes pleines d'entailles, pâle de tout le sang qu'il avait versé.
Il me faisait face. Nos regards se croisèrent une nouvel fois. Il avait compris que cette fois c'était terminé, il ne pouvait plus courir et sauter hors d'atteinte du robot avec sa jambe dans cet état et tout son sang perdu.
J'eu l'impression que les quelques instants qui s'écoulèrent alors furent au ralentis. Il posa sa main sur la vitre à quelques dizaines de centimètres de moi. Il n'était pas à un mètre de moi. Sa paume laissa une trace rouge sur le transparent de la vitre. Malgré celle-ci j'entendis parfaitement ce qu'il dit, la voix basse, comme s'il ne parlait qu'à moi seul :
- Tu penses que je suis un monstre ?... Mais je ne serais pas le seul... Vous tuerez vous aussi... mais vous.... ce ne seront pas des inconnus... ce seront vos amis que vous sacrifierez... Les uns... après... les autres..... Tu entends Lyslas....
Un giclée de sang balafra la vitre devant moi tandis que le sabre du robot transperça brutalement l'abdomen de Min-ho le soulevant à moitié, une expression de douleur surprise traversant son visage.
Il était couvert de sang de la tête au pied, et la couche de verre qui me séparait de lui était tout autant tachée.
J'étais prisonnière du spectacle.
Ses yeux redescendirent une dernière fois rencontrer les miens. Cette fois ce fut un murmure qui franchit ses lèvres barbouillées de rouge :
- ...Jusqu'au dernier....
Puis il s'effondra.
La musique se coupa, la diffusions des drones s'arrêta également et des robots se hâtèrent d'aller retirer le corps. Monokuma reprit, comme si de rien était, avec légèreté, alors que nous étions tous sous le choc du spectacle auquel nous avions assisté :
- Exécution terminée. Vous pouvez sortir et retourner à vos activités. Vous disposerez de 1 mois de vivres supplémentaires. Bonne journée à tous ! Et n'oubliez pas, rendez-vous pour dîner à 19h30 !
J'avais envie de vomir.
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