Chapitre 34

"Il n'y a rien de négatif dans le changement, si c'est dans la bonne direction." - Winston Churchill

Je me suis rendu au travail dans la foulé. J'étais encore en retard et le flux de clients n'avait pas diminué depuis la vieille. Quand ils sont arrivés pour leur visite quotidienne au café, Claude et Lou m'ont demandé pourquoi Taylor était-elle rentrée en larmes à l'appartement, je n'ai rien pu leur répondre si ce n'est le fait que ce n'était pas à moi de leur en parler. Ils n'ont pas compris ou plutôt, ils n'ont pas voulu entendre ma réponse, m'ont reproché de faire souffrir leur meilleure amie sachant très bien qu'elle est fragile, ils m'ont dit qu'un con comme moi ne mérite pas une fille comme elle, que je suis pire que Charles, une ordure et j'en passe. J'ai tout encaissé sans rien laisser paraître parce que je suis convaincu que Taylor ne m'en veux pas, que même si elle est difficile à accepter ce que je lui ai dit est la vérité, édulcorée certes, mais c'est tout de même la vérité.

Ludovic m'a posé une panoplie de questions plus personnelles les unes que les autres mais je suis resté silencieux et concentré sur ma mission, servir des cafés, avec ou sans crème, avec lait de vache ou végétal et même parfois avec un fond de whisky.

Ma journée de travail touche à sa fin, je plie mon tablier, retire ma casquette jaune pastel et les range dans mon casier. Je pousse un bâillement en me recoiffant brièvement. Quand je referme la porte du casier, peut-être à cause du bruit, peut-être à cause de cette pièce trop étriquée, peut-être à cause de la fatigue, j'ai un vertige et je dois m'appuyer contre la porte métallique pour ne pas m'écrouler au sol.

— Miles? La voix de Ludovic intervient de nulle part.

Et tout s'en va. Je n'ai plus aucun vertige, ma respiration est normale, je prends une inspiration et me retourne vers mon ami à l'air mexicain.

— Oui?

— Je te disais que je dois aller chez Lou, tu veux en profiter pour rendre visite à Taylor?

— Non, je secoue la tête, je crois que c'est mieux si je la laisse seule.

— Vous vous êtes pris la tête? Il fronce ses sourcils.

— C'est plus compliqué que ça, elle a pas mal de choses à gérer, il faut que je lui laisse de l'espace. Je hausse les épaules. Et toi? Avec Lou c'est toujours l'amour fou?

— Carrément mon pote, carrément, il fait l'air mielleux. Pas une minute d'ennuie, que d'intenses nuits.

— Ah ouais? Je rigole. J'espère que vous vous protégez.

— Protéger pour quoi? Je découvre avec stupeur oncle Miguel qui arrive dans cette petite pièce.

— Euh... protéger pour, je me racle la gorge, pour le hockey sur glace... j'espère que tu utilises des protections, tu sais Ludovic c'est dangereux.

— Qué? Ludovico! Mi niño! Haces hockey sobre hielo?

— Dans quel pays sommes nous? Rouspète Ludovic. Aux Etats-Unis. Quelle langue devons nous parler? Anglais.

— Lo siento, lo siento. Il pouffe de rire. Tu aurais dû me le dire plus tôt Ludovico, il fait avec son fort accent hispanique. Tu sais que tío adore le hockey, nous irons en faire demain, c'est décidé.

— Hein? Quoi? Non... Miles! Peste Ludovic sous le regard admiratif de son oncle qui vient tout juste de leur découvrir une passion commune.

Je rigole en leur disant au revoir et me rends à l'abri-bus le plus proche. Je trace mon trajet au doigt sur le plan afin de repérer les bus que je dois prendre. Une fois mon trajet en tête et constatant qu'il me reste onze minutes d'attente avant mon prochain bus, je décide d'appeler Aurore car cette dernière m'a demandé de la tenir informée en cas d'avancés.

Je lui raconte un peu tout, en commençant par la venue de Karen Hardee à Sacramento et son envie de programmer une rencontre avec Taylor et puis je lui raconte aussi la réaction de cette dernière à la vue du pendentif de Jen, à la découverte de la vérité édulcorée.

— Hein? Mais tu ne lui as pas dit que son père est un crevard prêt à tuer pour garder ses secrets enterrés? Elle s'indigne.

— Bien-sûr que non et j'espère qu'elle ne le découvrira jamais. Imagine comment c'est déjà dur pour elle d'accepter le fait que ses dix-huit années précédentes auraient pu être totalement différentes si une infirmière n'avait pas fait une erreur, qu'elle aurait pu vivre dans une ville totalement opposée à celle qu'elle connaît, avoir d'autres amis. Imagine comme c'est dur pour elle de se dire qu'elle a vécu trop longtemps dans la vie d'une autre... je fais tout un speech.

— Mais alors elle continuera de le voir comme un bon homme, celui qui l'a élevé et qui a toujours été là pour elle, alors que... il a volé un enfant...

— Je sais, j'expire longuement, mais je n'aurais jamais dit toute la vérité à Jen alors je ne la dirai pas à Taylor. C'est peut-être bizarre à dire mais je suis reconnaissant à cet homme d'avoir mis Jen sur mon chemin...

— Tu sais quoi Miles?

— Non mais je suppose que je ne vais pas tarder à le savoir, je dis en validant mon ticket de bus.

— Je me suis trompée sur ton compte. Je comprends pourquoi est-ce que Jen t'appréciait autant. Tu es comme elle, très humain et puis je dois te dire que pour un mec, t'es largement au-dessus de la moyenne!

— Et tu t'en rends compte juste maintenant? Je plaisante. Je suis déçu Aurore.

— Voila tu viens tout juste de retomber sous la moyenne.

Nous rigolons encore un peu et nous ne sommes pas les seuls puisque mes répliques font également rire une femme âgée assise face à moi. Elle me raconte ensuite comment se passe sa vie à Stanford, elle se sent vraiment à l'aise entourée de nombreuses personnes parlant le même langage qu'elle, celui du codage.

— Oh et puis ta copine, Rima, elle m'a reconnue! Elle s'exclame.

— Mon ex Aurore, ne me fais pas t'insulter de vieille conne je t'en prie.

— Je disais donc ta copine Rima m'a reconnue. J'étais à la bibliothèque avec des amis et je me suis levée pour récupérer un manuel d'info dont j'avais besoin et entre deux étagères de livres, je l'ai trouvée, la langue dans la bouche d'un gars super canon, genre toi en dix fois, non vingts fois mieux.

— Premièrement tu es une vraie vieille conne, secondement, ça ne m'intéresse pas. Je grimace.

— Oui bon, elle m'a demandé si je pouvais cesser mon voyeurisme et me casser de leur coin, je lui ai répondu que non. Elle était en colère mais elle m'a observée avec plus d'attention et m'a demandée si je n'étais pas, accroche toi bien, la pote de la meilleure pote de Miles. Donc son nouveau mec lui a demandé qui est Miles et elle a été incapable de répondre, alors ils se sont engueulés dans la bibliothèque, c'était trop marrant. Elle n'a vraiment pas changé.

— Elle était dans une bibliothèque, alors si elle a changé, je lève les yeux au ciel.

— Pas faux, elle est surtout montée en qualité niveau mec.

— Ta gueule, tu veux? Je peste.

— Pardon, elle peine à retenir des rires, oh on frappe à ma porte, je crois que ma coloc' va encore se plaindre que je ne m'investisse pas assez dans le maintien de l'ordre dans notre chambre... souhaite moi bon courage!

— Oh le karma frappe à ta porte? C'est à mon tour de rire maintenant. Bon courage!

Elle pousse un long soupire et raccroche. La petite dame face à moi ne semble pas avoir perdu une seule miette de notre discussion, si bien que si je lui demandais un débriefe de la conversation, elle le ferait sans hésiter, en profitant certainement pour donner son avis. Malheureusement pour elle comme pour moi, mon arrêt est bientôt, après quoi je devrai prendre un nouveau bus.

Quand le bus arrive à destination, je remarque rapidement que le coin regorge d'étudiants, certains avec des livres dans les bras et un sac à dos et d'autres avec uniquement une cigarette dans la bouche et un téléphone portable dans la main. J'essaye de repérer avec difficulté une petite brune aux cheveux bouclés, en vain.

Je m'enfonce alors dans le campus. Je sais qu'elle a une chambre dans la cité universitaire et elle m'a nargué plusieurs fois en me disant que ses cours ne s'étalaient jamais après 16 heures, contrairement à moi au café.

Le campus est vraiment grand et je comprends mieux pourquoi certains se déplacent en bicyclette, en skate et aussi bizarre que ça puisse paraître en rollers... je n'ai rien contre le principe, mais restent-ils en rollers toute la journée même pendant les cours? Et puis s'ils ont des chaussures de rechanges dans leur sac, trouvent-ils cela pratique de se déchausser et de se chausser en public à chaque fois qu'ils ont une distance pas mal conséquente à faire sur le campus?

Il est presque 19 heures, le soleil est couché et pourtant la zone de la cité universitaire reste la plus déserte du campus. Je salue une fille qui sortait et lui demande si dans le plus grand des hasards elle connaîtrait Brandy. Elle me dit que non et me conseille de jouer de mon charme auprès de la secrétaire pour qu'elle me donne quelques renseignements.

Je me rends alors à son bureau. Il s'agit d'une femme ayant entamé une bonne partie de sa quarantaine, elle a des cheveux châtains qu'elle a coupé dans un carré court et moderne. Elle a de longs ongles nacrés et je suppose que c'est une femme aimant prendre soin de son physique.

— Bonsoir, je m'accoude au comptoir me séparant d'elle.

— Bonsoir, nous sommes dans la partie des filles, tu n'as pas le droit d'être ici. Elle répond sérieusement.

— S'il-vous-plaît, wow, votre robe, je pointe du doigt son habit de qualité médiocre, c'est une Chanel?

— Non... elle manque de rougir, c'est juste un truc que j'ai trouvé dans une petite boutique pas très chère.

— Joindre l'abordable à la beauté, c'est vraiment merveilleux, je lui souris, vous la sublimez, croyez-moi.

— Merci! Elle sourit en regardant sa robe. Qu'est-ce que tu voulais déjà?

— Oh oui! Ma grande sœur Brandy Paterson n'a pas pu se rendre en cours aujourd'hui, ça reste entre nous mais elle a des règles plutôt douloureuses... vous savez peut-être ce que c'est.

— Non, elle secoue la tête, je n'ai jamais eu de problème à ce niveau là.

— Ah! Intéressant, je garde mon ironie pour moi. Donc Brandy a horriblement mal et depuis toujours, enfin depuis que ma grande sœur est devenue une femme, le seule remède c'est ce gâteau, rempli de crème, de pépites de chocolat qui la soigne. Je lui montre la part de gâteau que j'ai pioché parmi les restes du café. J'aurais bien aimé la lui apporter...

— Oh... oui, bien-sûr, elle tape sur son clavier, Brandy Paterson, chambre 511.

Je la gratifie d'un large sourire et me rends dans l'ascenseur. Je toque ensuite à la porte de la chambre 511 et une voix féminine me répond, mais je ne crois pas reconnaître Brandy.

— T'es qui?

Une fille aux longs cheveux noirs m'ouvre la porte. Elle mâche bruyamment un chewing-gum. Elle est à moitié maquillée et je crois pouvoir dire qu'elle se prépare à sortir.

— Je cherche Brandy. Je réponds.

— Tu ne réponds pas à ma question, t'es qui?

— Où est Brandy? J'expire.

— Tu sais quoi? Barre-toi. T'as quatre ans et t'es pas capable de répondre à une putain de question.

— J'ai quatre ans? Je ris face à sa réplique.

— Oui et il est l'heure d'aller faire dodo! Elle commence à fermer la porte mais je la bloque.

— Jolis tatouages! Je regarde son bras remplis de figurines colorées.

— Merci, ils ont été faits par un connard mais qui a du talent.

— Ah! Tu es la meilleure amie de Brandy? Je suis le frère du connard mais qui a du talent.

— Non?! Elle ouvre grand les yeux et me détaille longuement.

— Si! Où est Brandy?

— Austin t'envoie l'amadouer? Elle hésite.

— Bien-sûr mais je compte le trahir, en fait je suis ici pour dire à Brandy que je suis amoureux d'elle, que maintenant elle est libre et que je compte bien être celui qui comblera sa vie, je fais ironique à souhait.

— Tu as véritablement quatre ans! Elle croise ses bras.

— Tu crois véritablement qu'Austin aurait demandé à son petit-frère d'arranger le coup pour lui? On ne doit pas parler du même gars.

— Elle est dans la salle de sport au sous-sol. Elle lâche finalement.

Je me rends rapidement au sous-sol, la salle de sport est presque vide et il n'y a que des filles. Je crois qu'elle leur est réservée. Je cherche Brandy mais n'ai pas de mal à la trouver puisque c'est la seule passant sa rage sur un sac de frappe. Je m'approche d'elle mais ce serait mentir que de dire que je ne redoute pas qu'elle me donne un coup en signe de représailles.

Je me racle la gorge mais je crois que le casque bluetooth qu'elle a dans les oreilles lui empêche de m'entendre. Je cherche son portable et le distingue à deux mètres derrière elle. Je le récupère et dans un instant de courage je désactive le bluetooth. Bien évidemment, comme le courage ne dure pas très longtemps en entendant le cris de rage qu'a poussé mon ex-belle-sœur je tente de le réactiver, espérant que le retour de la musique l'empêche de se retourner.

— Miles? Elle s'écrie tant énervée que surprise.

— Salut Brandy... j'essaye de lui sourire.

— Je peux savoir ce que tu veux? Elle me demande en retirant son casque.

— Je veux juste que l'on discute un peu... d'Austin.

A l'entente de son prénom le visage de Brandy se ferme. Elle hésite sur la réponse à m'apporter en resserrant sa queue de cheval. Quand elle attrape une serviette et sa gourde je crois que j'ai gagné une bataille. Elle passe un survêtement couleur corail au dessus de sa brassière noire.

— Suis-moi. Elle m'indique en s'en allant de la salle de sport.

Nous sortons du bâtiment regroupant les dortoirs des filles et suis obligé de me justifier auprès de la secrétaire, lui disant que Brandy est ma demi-sœur, ce qui explique la différence de couleur de peau et que faire du sport lui permet d'oublier la douleur. Brandy n'a pas compris la situation, mais n'a rien dit pour me nuire.

Nous nous asseyons non loin du bâtiment, sur un banc sous un arbre. Le vent souffle et il fait froid, j'en tremble presque mais Brandy ne semble pas vraiment dérangée par ces aléas météorologiques. Un groupe de gars passe devant nous et un d'eux se retourne vers Brandy.

— Hey Paterson! Dis-moi que tu vas à la fête! Tout le monde y va.

— Non, elle secoue timidement la tête, peut-être une prochaine fois.

— Comme tu veux Paterson! A plus! Il lui lance et s'en va.

Je sors de mon sac le gâteau que j'avais réellement pris pour elle et le lui tends. Elle refuse poliment, j'expire alors.

— Trop de sucres, trop de gluten? Je lui demande.

— Donne-moi ça, elle rigole en l'acceptant finalement.

— Tu sais qu'Austin t'aime plus que tout?

— Il m'a menti Miles... il m'a menti pendant plusieurs années en me regardant dans les yeux.

— Je sais, je hoche la tête, je ne peux pas te demander de l'excuser Brandy mais je veux juste que tu y réfléchisses parce que ce mensonge il en souffre plus que toi, je crois qu'avant de te mentir, il se mentait à lui-même.

— Pourquoi il s'est senti obligé de le faire? Elle demande après avoir mâché un morceau de gâteau.

— Ça... c'est à lui de te le dire, c'est son histoire et je suis sûr que si tu vas le voir, il te racontera tout.

— Alors qu'est-ce que tu es venu me dire?

— Je suis venu te conter comment une jeune fille a sauvé le cœur d'un gars un peu perdu. Tu m'écoutes? Je lui demande et elle hoche la tête en esquissant un sourire. Austin a toujours été un gars du genre loup solitaire, quand nous étions petits rares étaient les moments où il rigolait avec moi mais je l'aimais comme il était. Quand il a quitté Corvallis au début des vacances d'été sans laisser à personne une adresse, ni un moyen de le joindre, je n'ai pas pleuré, parce qu'il avait beau être froid parfois méchant avec moi, je savais qu'il m'aimait et qu'il ne partirait jamais sans me laisser quelque chose. Alors j'ai attendu un signe de sa part. Je suis resté sans rien jusqu'à la fin des vacances d'été.

— Il a pris tout ce temps pour te contacter? Elle hésite.

— Non mais je n'avais pas de portable à l'époque et je n'allais jamais sur ma boîte mail. A cette rentrée là, je voulais être délégué de classe et le professeur devait envoyer un mail donnant les consignes pour mener à bien la campagne électorale à tous ceux qui souhaitaient se présenter. Et donc ce soir là je me suis connecté sur ma boîte mail et j'ai vu que le jour de son départ, avant même de partir, il m'avait envoyé un mail. Dans le mail il disait qu'il était désolé, qu'il n'a jamais réussi à trouver sa place, qu'il espère la trouver ailleurs, qu'il sera toujours là si j'ai besoin de lui parler. Il s'excusait encore et encore et a fini son message en me disant qu'il fera toujours en sorte d'avoir une place pour moi chez lui. Nous nous écrivions de temps à autres, parlions parfois au téléphone, mais je ne suis pas le meilleur pour garder le contact à longue distance et lui, je crois qu'il avait des remords de m'avoir laissé seul. Mais le Austin qui a quitté Corvallis et le Austin que j'ai retrouvé sont tellement différents, il est devenu tellement plus joyeux, il a trouvé sa place et il s'y sent bien. Je raconte en souriant.

— Il a trouvé DD Brikes, c'est lui qui lui a permis d'aller mieux.

— Oui, en partie. Il a trouvé une marque paternelle c'est vrai, mais DD Brikes est mort... quand je suis arrivé chez Austin pour la première fois, j'ai entendu des rires à l'intérieur, j'ai cru que je m'étais trompé d'adresse mais non c'est bien Austin qui est venu m'ouvrir la porte. Et puis quand je t'ai vue, quand j'ai vu le regard qu'il a posé sur toi Brandy, j'ai compris qu'il a trouvé sa place, à tes côtés et qu'avec toi il est enfin libre d'être lui-même.

Sur ces mots, je décide de la laisser réfléchir, puisqu'il n'y a que ça et le temps qui lui permettront d'y voir plus clair. Moi je rentre chez mon frère, les mains enfoncées dans les poches pour palier à ce froid, fier d'avoir donné un coup de pouce à mon couple préféré, parce que l'amour c'est putain de beau et que je ne les laisserais pas gâcher ce que j'ai réussi à gâcher.

*******

Hey!

J'espère que vous allez bien,

Et que ce chapitre vous a plu ! ( j'ai trop hâte parce que c'était une sorte de chapitre de transition et que tous les chapitres suivants sont... mystérieux on va dire, j'ai trop hâte pour vous)

J'ai vu Le Labyrinthe 3!!! Vous imaginez bien comme j'étais heureuse, c'était magnifique, j'étais comme un bébé ! [Merci de ne rien spoiler par respect pour ceux qui ne l'ont pas vu, si vous voulez spoiler dans le but de faire une blague, retenez-vous ça ne fait rire que vous]. J'ai aussi fini la saison 1 de la Casa de Papel (en 24h lol what's my life) cette série est vraiment trop trop bien et je vous la conseille vivement !

Cœur cœur ❣

Noémie =)

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