Chapitre 44
Hey tout le monde ! Voilà la suite~ Je vous souhaite bonne chance à tous pour les places de demain pour ceux qui vont au concert ! Passez une bonne lecture !
— Vous n'êtes pas sans savoir que nous sommes les plus gros producteurs d'armes du pays et probablement même du monde. Ces bijoux sont une partie de nous, autant que notre âme l'est. Nous sommes nés, nous vivrons et mourrons avec, si bien qu'il nous est impossible de s'en séparer très longtemps. Des salles comme ça, il en existe des milliers dans ce District et des centaines à Thirdhild.
Exposées orgueilleusement aux murs, les armes matérialisaient à travers leur disposition, toute la dangerosité oppressante de leur puissance terrassante. Incapable de se détourner, ils ne pouvaient s'empêcher d'en être impressionnés, autant qu'effrayer. Combien étaient-elles, agencées ainsi dans cette pièce ? Probablement plus qu'ils ne pouvaient l'imaginer.
— Si vous êtes des génies des sciences, nous le sommes des armes. Elles n'ont aucun secret pour nous car nous les maîtrisons toutes. Que ce soit leur fabrication, taille, caractéristiques, fonction, porté ou autre. Rien ne nous échappe.
Il fit un signe de tête vers elles.
— Ici, elles sont toutes classées afin de s'y retrouver. Vous avez par exemple des fusils de précision comme le FR-F2, PGM, Hécate II, McMillan Tac-50, Barrett M82A1. En fusils à pompe l'Armsan RS-X2, Taurus ST12, Fabarm Martial OD Green, pour les mitraillettes, le FN P90 et FN MAG 58 et les flingues Beretta 72 et HK USP. Ici vous avez aussi des fusils d'assaut, le HK417, FAMAS, Garand M1 et tant d'autres. Je ne vais pas tous vous les citer, on y passerait plus de la journée.
Ses yeux brillaient de fierté à chaque arme sur laquelle son regard se posait. Se dirigeant vers les flingues Yoongi en prit deux entre ses mains avant de revenir face à eux.
— Ceci, est un Glock 17. Flingue semi-automatique de neuf millimètres avec une détente double action. D'une longueur de cent quatre-vingt-six millimètres et d'un poids de six-cent-vingt-cinq grammes. Il est sûr, facile et rapide d'utilisation grâce au système "Safe Action" de déclenchement. Cela signifie que contrairement aux autres pistolets, la sécurité se désactive d'une simple pression sur la queue de détente et se réengage lorsque que l'on retire le doigt. Il dispose d'un second accessoire de sécurité, avec un indicateur de chargement signalant la présence d'une cartouche dans la chambre. C'est l'extracteur qui assure cette fonction, en faisant ressortir une arête visible et sensible au toucher. Ça réduit ainsi au maximum le risque d'un coup de feu accidentel lors de l'apprentissage. Son canon est en acier massif forgé à froid et ses rayures polygonales permettent une meilleure durabilité pour les utilisations intensives. Cette configuration permet ainsi de réduire l'encrassement et facilite le nettoyage, tout en produisant une usure uniforme. Le chargeur amovible a une capacité de dix-sept coups, il se retire grâce à un bouton de déverrouillage. Au niveau des matériaux...
Ses mots s'éteignirent à l'instant où il identifia leur perplexité, comprenant qu'il s'était laissé porter par ses explications sans fin sur ce flingue. N'ayant aucune connaissance contrairement à lui, ses paroles étaient similaires à un enchevêtrement de mots incompréhensibles. Les termes techniques des armes à feux ne faisaient partie de leur programme d'apprentissage. Et quand bien même cela semblait réellement intéressant, ça n'en était pas moins complexe à comprendre.
— Bref. Tout ce que vous avez à savoir c'est qu'aujourd'hui vous allez manipuler cette arme. Je veux que vous appreniez à tirer, au moins un minimum pour savoir vous défendre face aux soldats si la révolution à lieu. Jungkook.
Lui tendant l'arme, il le laissa venir à lui jusqu'à ce qu'il la récupère.
— Taehyung.
N'esquissant aucun mouvement, il secoua la tête.
— Je ne veux pas me servir d'une arme.
La vie qu'il avait ôtée avec hantait encore son esprit. Il ne pouvait réitérer une telle chose.
— Et pourquoi ça ?
— Je n'en utiliserais pas. répondit-il fermement.
Cela eut le don de lui faire froncer les sourcils. Jungkook avait également tué ce jour-là, mais en gardait de moins grandes séquelles contrairement à lui.
— Si la révolution à lieu et que tu ne sais pas t'en servir, crois-moi tu seras similaire à un misérable faon tremblant entouré de chasseurs affamés. Tu n'auras strictement aucune chance.
— Je ferais avec.
Confronter feu et glace, était similaire à mélanger deux éléments totalement incompatibles, engendrant ainsi, la violence dévastatrice d'une déflagration écrasante. En cet instant, ils en étaient les parfaites représentations, alors que la colère brûlait les veines de Yoongi tandis que Taehyung demeurait aussi glacial qu'impénétrable.
— Prends cette arme. le menaça-t-il d'une voix grave.
Il lui était impossible de comprendre son refus, alors que les armes étaient ce pour quoi tous vivaient. Les rejeter était aussi offensant que se faire insulter. Mais leur façon de penser était bien trop divergente, et pour cela, les Districts ne pouvaient se mélanger sans tension s'ils n'en faisaient pas l'effort, comme à la capitale. Seul son silence lui répondit, l'énervant davantage.
— Ne m'oblige pas à t'y forcer.
— Tuer est peut-être commun pour vous, mais je refuse de le faire. Une vie n'a pas de prix et vous semblez tous l'avoir oublié pour les négliger à ce point.
— Tu te trompes. La vie à un prix, et la vôtre est bien élevée.
— Je me fous du prix que le Leader attribut sur nos têtes. Personne n'a le droit de juger de ça. Vous êtes nés avec les armes, entourés de jeux de mises à mort, de violence et de combats de rue et c'est ce qui vous empêche de distinguer la véritable valeur de la vie humaine.
— Ce que tu en penses n'a pas d'importance. Parce que les Fears et soldats d'Araeth ne te considéreront que comme une cible à abattre.
— Alors qu'il en soit ainsi.
Agacé tout en contrôlant l'intensité de sa colère, il attrapa Jungkook et le fit chuter avant qu'il ne puisse le réaliser, projetant de son pied, l'arme qu'il lui avait remise. Ignorant le juron du noiraud, il fit une prise spéciale afin de l'empêcher de bouger, sachant que la moindre faille serait exploitée pour se libérer.
— Putain lâche moi ! s'énerva-t-il.
Maintenant son genou sur son dos, il lança le Glock 17 aux pieds de Taehyung avant de sortir un revolver de son holster.
— Nous avons parlé avec Hoseok. De cette révolution et de ce qu'elle entraînerait. Mais tout ce que j'ai retenu c'est que nous devions vous maintenir en vie, et pour cela, nous vous déléguerons tout notre savoir et nos compétences.
— Nous n'avons pas besoin de vous pour rester en vie. Nous ne sommes pas des poupées fragiles à protéger. cracha furieusement Jungkook.
— Certes, je reconnais vos capacités. dit-il en retirant quelques balles de l'arme. Mais ce ne sera pas suffisant pour ce qui va suivre. Le Leader ne cédera jamais quoi que l'on fasse, il va y avoir cette guerre civile, et elle sera toute aussi violente que la destruction de Riura. La pitié n'aura pas sa place ce jour-là, et si vous n'avez pas toutes les cartes en mains, tout ce que l'on aura fait pour vous, retombera sur nous tous. Et les répercussions seront trop élevées à assumer. Vous avez commencé quelque chose, alors terminez-le.
Il tourna son barillet d'un coup sec avant de pointer son arme contre le crâne du noiraud, ignorant ses injures acérées, tout en l'empêchant de se débattre de son autre main. Le regard de Taehyung était si noir, si pénétrant qu'il avait cette impression désagréable qu'il violait son âme.
— Connais-tu la roulette russe version améliorée ? sourit-il provoquant.
— Lâchez-le.
— Ce revolver à six chambres dans lesquelles j'ai placé aléatoirement deux balles. Tout ne dépend que de toi. Soit tu y mets du tiens et tu prends le Glock, soit il meurt.
— Vous ne le ferez pas.
— Et pourquoi cela ? sourit-il amusé.
— Parce que vous avez besoin de nous. Vous vous contredisez en nous supprimant après toutes vos paroles.
— Je n'ai besoin que de l'un de vous. Il n'y a pas deux Leader en tête d'un pays.
Taehyung secoua la tête.
— Je ne veux pas toucher cette arme.
Il ne le pouvait pas.
— Fais-le.
Voyant qu'il s'y refusait et que Jungkook tentait de se débattre malgré la douleur de ses blessures, il arma le chien avant d'appuyer sur la détente. Le noiraud cessa de bouger alors que son cœur manqua un battement.
— Quel dommage. Manqué.
Tournant de nouveau le cylindre, il le repointa sur son crâne.
— N'oublie pas qui je suis. Je me fous de faire des sacrifices s'il le faut, je ne mènerai pas mon District à une cause perdue d'avance.
Serrant ses poings, Taehyung sentit sa respiration s'alourdir.
— Lâchez-le.
— Prends l'arme.
— Touchez-le et je vous jure que...
— Quoi ? Tu vas me tuer ? sourit-il. Pour ça il te faudrait déjà prendre le flingue.
Sa colère froide en oppressait l'atmosphère, alors qu'il posait le regard sur l'objet de ses cauchemars. Il ferma les yeux en entendant distinctement le tir résonner dans son crâne, alors que l'image du soldat refaisait surface.
— Taehyung ça va aller. Ce n'était pas de ta faute. murmura doucement Jungkook dans leur langue.
Ses mains se mirent à trembler alors que Yoongi resserra sa prise.
— Décide-toi ou la prochaine balle va partir.
— Le prendre ne t'oblige pas à tuer El'hya. Tu n'es pas comme eux.
Son cœur en était presque douloureux tant il battait violemment.
— Je ne veux pas...
— Je sais. Tout ira bien, on ne s'entraînera pas sur des hommes, seulement des cibles.
— Comment peux-tu le savoir ? Ils sont tous tarés dans ce District. Je ne comprends pas comment ils peuvent banaliser une vie...
— Je l'en empêcherai. Je te le promets. Il ne m'aura plus, je ne me laisserai pas faire. Il peut nous obliger à les prendre, mais il ne le fera pas de la vie des autres.
— Je déteste ça.
— Je sais El'hya. Ça ira. Je serais là.
— Étrange langage. D'où vient-il ?
— Vous n'avez pas à le savoir. cracha Jungkook.
Il siffla, amusé de sa colère.
— Je comprends ta fureur. Se sentir impuissant est frustrant. Mais c'est exactement ce que vous vivrez si vous n'apprenez pas à tirer.
Jungkook gémit de douleur lorsqu'il tordit un peu plus son bras en le sentant bouger.
— Fils de chien je vais le tuer.
— Attends-tu vraiment la prochaine balle ?
Il eut à peine le temps d'armer le chien que Taehyung pointait le Glock vers lui, d'une main tremblante sans pour autant en dévoiler toute la torture que cela lui procurait. Alors que cette journée cauchemardesque agressait de nouveau son esprit en vague de flash-back atroce.
— Lâche-le ! tonna-t-il plus gravement, laissant sa menace briller à travers son regard.
Yoongi en sourit, avant de presser la détente.
— Chanceux.
Il se releva enfin, libérant Jungkook qui se redressa plus vite que jamais, le foudroyant du regard. Bien évidemment, il maîtrisait incontestablement ses armes, et savait parfaitement si la chambre était vide ou contenait une balle. Ce n'était qu'un jeu de plus. Un divertissement excitant auquel il avait de nombreuses fois participé plus sérieusement. Tournant suffisamment vite le barillet pour être incapable de deviner l'emplacement de la balle. Combien de crânes avait-il vu exploser devant ses yeux ? Tachant son visage du sang adverse alors que les acclamations autour devenaient assourdissantes.
— Les salles d'entraînement sont derrière. Prenez vos armes. dit-il en passant entre eux, disparaissant dans l'autre salle.
Jungkook s'approcha de Taehyung, sentant sa panique le gagner.
— Ça va aller. murmura-t-il en l'enlaçant.
Revivre éternellement des événements traumatisants était aussi épuisant que difficile à supporter. Il aurait tant donné pour avoir ne serait-ce que la capacité d'oublier comme tout le monde... Mais son inconscient s'y refusait. Trop détraqué pour lui accorder. Ou plutôt bien trop performant pour le permettre. L'arme tomba à terre alors qu'il s'accrocha à son ancre qui le serrait fermement contre lui, tentant de calmer le rythme effréné de son cœur.
— Tout va bien...Tu n'as rien fait de mal.
— J'ai tué un homme Jungkook...
— Il allait nous tuer. C'était lui ou nous.
Posant son front contre le sien, il caressa délicatement sa joue du bout des doigts.
— Arrête d'y penser El'hya.
Même s'il savait pertinemment que quoi qu'il dise, il ne pourrait jamais oublier.
***
Une grande partie de la journée se déroula dans cette salle, à tirer sur des cibles à forme humaine. Non seulement cette petite arme était lourde et froide, mais à chaque tir qu'ils effectuaient, sa puissance de relâchement surprenante les contraignait à reculer. Et s'ils n'avaient pas un casque anti-bruit, leurs oreilles en auraient subi les dégâts assourdissants.
De nombreuses fois Yoongi s'assura de corriger leur posture afin qu'elle soit optimum. Il expliqua le fonctionnement des flingues, leur portée, et toutes autres informations importantes. Ignorant les tremblements de mains incessants de Taehyung et les regards préoccupés de Jungkook vers le brun, il les forma, les guidant de cible en cible.
Les plus proches étant situés à une dizaine de mètres, augmentant petit à petit jusqu'à plus de deux cents mètres pour les armes longues portées. La salle était réellement immense et sa technologie permettait aux écrans immatériels d'apparaître sous leurs yeux après chaque coup de feu afin de déterminer les dégâts de la cible. Cela pouvait également montrer le cheminement de la balle au ralenti ainsi que toutes ses caractéristiques : vitesse, poids, force, rotation, direction et corrections pour effectuer un meilleur tir.
Après avoir bien assimilé le fonctionnement du Glock, ils se dirigèrent vers une autre salle, entièrement vide. Yoongi leur expliqua qu'elle était totalement virtuelle, laissant des hologrammes humains apparaître, prêts à attaquer, en une mise en situation dans un environnement réaliste. L'arme utilisée était reliée au système, ne tirant aucune balle physique tandis que la difficulté pouvait être contrôlée. Cela était un excellent exercice visant à être vif, réactif, agile, et précis. Seul Jungkook y entra, Taehyung refusant de s'y rendre, incapable d'aller plus loin que les cibles stables.
Yoongi ne le força pas, le laissant tranquille en remarquant son humeur se dégrader au fil du temps. Se renfermant entièrement, il cessa de parler, tirant sur les cibles lorsqu'il lui demandait. Son visage vide d'émotion, ne laissait transparaître aucune expression.
La journée passa incroyablement longuement jusqu'à ce que Yoongi daigne enfin les congédier après un entraînement intensif. Taehyung jeta presque l'arme, partant en coup de vent sans ouvrir la bouche, attendant à peine Jungkook qui le rattrapa en courant, transpirant et exténué.
Il passa le reste de la soirée à dessiner dans un mutisme qui fit soupirer le noiraud. Sachant qu'il ne pouvait rien y faire sans le brusquer, il s'occupa de son côté après s'être douché avant de lui ramener à manger. Il l'observa avec vigilance, allongé sur le lit alors que le brun était assis au sol contre un mur, complètement renfermé. Grignotant à peine le repas qu'il lui avait amené. Il détestait lorsqu'il était dans ce genre de phase, mais les préférait à une crise.
Lorsqu'il le sentit calmer vers minuit, il se rapprocha de lui, observant ses dessins. La plupart étaient abstraits, marquant sa douleur face aux événements passés. Les derniers au contraire, étaient bien plus précis avec des formules de calcul sur le côté.
— Qu'est-ce que c'est ?
— Ashiya a peur du noir. Je me suis dit que je pourrais lui inventer quelque chose pour la rassurer.
Il observa ses croquis avec attention, admiratif de son idée.
— Ça m'a l'air génial !
— Tu trouves ?
— Carrément ! Je suis sûre qu'elle adorera.
— J'espère juste que Haize pourra trouver et acheter les matériaux. Et qu'il y a un labo quelque part ici.
— On verra ça demain.
Ils passèrent un certain temps côte à côte, Jungkook l'aidant en ajoutant certains calculs nécessaires au fonctionnement de l'objet. Sa complexité leur prendrait un certain temps de fabrication, mais cela devrait être suffisant avant leur départ. Concentrés dans leur nouveau projet, ils le terminèrent vers quatre heures du matin avant de s'étirer, satisfaits de leur travail.
— C'est parfait. sourit Jungkook.
Taehyung hocha la tête avant de se lever et ranger les tas de feuilles éparpillées.
— J'ai besoin de prendre l'air. murmura Taehyung.
— Allons sur le toit.
Montant les escaliers, ils déposèrent leurs assiettes avant de sortir sur le balcon. Une échelle se trouvait sur le côté, leur permettant ainsi de grimper sur le toit plat, s'asseyant au bord avant de lever le regard vers le ciel.
— Ça va ? demanda le noiraud avec inquiétude.
Restant silencieux, le brun ne répondit pas, semblant chercher sa réponse intérieurement.
— Mieux que tout à l'heure.
— Je peux le faire. Si nous devons utiliser ces armes à l'avenir...je m'en servirais pour nous protéger. Alors ne te force plus, je ne le laisserais plus faire si ça te fait autant souffrir.
La foudre illumina soudainement le ciel, en milliers d'éclairs serpentins.
— Il a peut-être raison...Cette révolution entraînera forcément des morts et...on doit savoir se défendre.
— Il y a d'autres méthodes. Je...
— Si tu me protèges qui le fera pour toi ?
Le ciel s'électrifia de nouveau, alors que l'orage éclatait en un bruit assourdissant.
— Même si je déteste ces choses il faut que j'apprenne à les maîtriser. Alors je viserai de sorte à ne jamais tuer la personne.
Jungkook enlaça ses doigts aux siens, souriant doucement en regardant le ciel s'éclairer de plus en plus.
— Je suis fier de toi El'hya.
S'intensifiant, l'orage tonna alors que la foudre ne cessait de scinder le ciel de façon horizontale. Sans jamais s'arrêter, ne laissant presque aucune seconde avant que la prochaine ne prenne place.
— C'est magnifique.
C'était peu dire. Jamais ils ne s'étaient confrontés à pareil phénomène. La foudre d'araignée en était particulièrement rare à Skyolas et pourtant commune dans le désert du District 2. La pluie commença à chuter, d'abord calmement puis violemment, les trempant entièrement. Captivés par la beauté naturelle de cette tempête, ils restèrent sur le toit, refusant de se détourner de ce spectacle magistrale et si rare.
La sensation en était indescriptible, autant que les émotions qu'ils ressentaient face à cette démonstration puissante de la nature. Ils ne pouvaient s'empêcher d'apprécier ce moment, se sentant incroyablement chanceux d'y assister. L'émerveillement brillait à travers leurs pupilles, autant que la foudre s'y reflétant inlassablement.
Ils ne surent combien de temps ils restèrent ainsi, à observer les cieux déchaînés, dans un silence perturbé par l'agressivité des orages.
Mais ils ne voulaient plus descendre, subjugués par la merveille que la nature leur offrait.
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