Chapitre 16
Aujourd'hui Jisung n'avait des consultations que le matin et Minho avait passé la matinée à travailler, Dori le surveillant.
- Tu vérifies que je travaille toi ? rit Minho, quand Dori miaulait lorsqu'il prenait son téléphone.
Le chat tapa sur le livre.
- Oui oui c'est bon, regardes je le mets loin, dit-il en jetant son téléphone sur le second canapé.
Sa matinée se passa ainsi, sans rien de plus à ajouter.
Du côté de Jisung, ce dernier jonglait sur plusieurs plans en cancérologie.
- Jisung téléphone, dit le réceptionniste.
- Un patient ?
-Non, un certain agent Kim.
-Je prends l'appel dans mon bureau, dit-il en y allant. Bonjour Seungmin.
- Salut Jisung, j'ai reçu le message de Chan qui expliquait, en accéléré, le problème.
- Ouais il me l'a dit.
- Il est libre cet après-midi ? Que je prenne le témoignage et autre.
- Oui normalement.
-D'accord, faudrait le ramener au commissariat alors.
- Je fais ça t'inquiètes, à toute, il faut que j'y retourne.
- Oui pardon, à toute, dit le plus jeune en raccrochant.
Jisung soupira avant de sortir.
Il appela tout de même Minho pour le prévenir.
- Oui ? dit le noiraud.
- C'est pour te dire que je viens te chercher à quatorze pour aller voir le frère de Chan.
Le plus jeune perdu le peu de couleur qu'il avait.
- D'accord, dit-il simplement.
- ça va ? s'enquit Jisung.
- Oui oui, ça va. Bon j'te laisses à toute à l'heure, dit-il avant de raccrocher.
L'aîné soupira avant de retourner à sa priorité immédiate, à savoir les patients.
Minho était assis sur le fauteuil, les genoux remontés contre le torse.
- J'vais faire une crise cardiaque bientôt Dori, dit-il en essuyant ses joues.
Le chat se mit contre lui.
- J'veux pas pleurer là-bas, j'en ai marre, ma vie est un échec sérieux. Je ne sais rien faire tout seul, toujours obligé d'attendre qu'on m'aide. Tout ça car je suis pas foutu de parler.
Son téléphone sonna, encore un numéro inconnu.
- Je vais te tuer je te jure ! Arrêtes de m'appeler, dit-il, ne laissant même pas le temps à l'autre de parler, il bloqua le numéro, éclatant en sanglots.
Quelques minutes passèrent, avant que le téléphone ne sonne de nouveau, cette fois c'était Félix.
Le noiraud répondit.
- Ouais Lix ?
- Je savais qu'il fallait que j'appelle là. Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu pleures.
- Rien ne t'inquiètes pas.
- Bah oui bien sûr et tu crois que je vais te croire ?
- Non.
- Voilà, donc j'écoute.
- Juste, Jisung vient d'appeler pour dire qu'on ira à quatorze heure déposer une plainte et l'autre a appelé juste avant toi. J'veux pas y aller, j'ai l'impression que ça va être encore pire après.
- ça ne pourra pas être pire hein. Regarde où t'es ? Tu crois vraiment que là c'est possible de faire pire que de vivre reclus chez Jisung, sans que personne ne sache où tu es sauf lui et les deux autres, même moi je sais pas où c'est. ça ne pourra pas être pire que le harcèlement qu'il te fait subir ou ce qu'il c'est passé avant hein.
- Oui... j'ai peur Lix, j'ai l'impression d'être minable, honteux ou je sais pas, dit-il en essuyant ses joues.
- Jamais, jamais de la vie tu as le droit de dire que c'est toi qui doit avoir honte ou qui doit te sentir minable vraiment.
- Je fais chier tout le monde.
- Faux ! Tu as tellement voulu faire chier personne comme tu dis, que l'autre a réussi à te faire te replier sur toi même, jusqu'à ce que Jisung prenne le problème en direct, sinon tu serais encore bloqué. Tu ne gênes personne car c'est nous même qui s'inquiétons pour toi. On sait bien que si tu le pouvais, tu aurais disparu pour que personne ne vienne t'aider ou ne sache. Tu crois que ça le fait chier de t'aider ? Je pense clairement pas, sinon il aurait juste fait genre de ne rien avoir vu comme beaucoup et basta, mais il ne l'a pas fait donc voilà, c'est que ça ne gêne pas de t'aider. Et clairement, si chez moi ça ne serait pas riquiqui je t'aurais embarqué ou si Jinnie n'avait pas de colloc, il t'aurait dit de venir chez lui, personne ne pensera jamais que tu es minable ou chiant voilà.
- Si il y a des gens qui vont le penser Lix, je le sais.
- J'attends des noms, que j'aille leur faire bouffer un mur.
-Mes parents, dit simplement le noiraud.
- Mais.. hein ? Mais non pourquoi
- Parce que je le sais c'est tout. Déjà que je sois bi ils ont difficilement avalé la pilule, mais elle est passée. Alors ahah, si je leur dit que je me suis fait tabasser et autre, ils vont me juger au plus profond de mon âme et dire que je suis juste faible et que j'ai besoin des autres tout le temps.
- Mais c'est pas possible ! s'énerva le blond. Besoin des autres ! Sérieusement ? Juste parce qu' ils t'aident à payer la moitié de ton loyer ils disent ça, tu te démerde tout seul Minho. Il n'y a même pas à te casser la tête, ils peuvent penser ce qu'ils veulent, mais si là, dans ta situation, s'ils osent te dire ça, je suis désolé mais c'est des connards.
- Hmm.
- Pour l'instant t'as pas besoin de leur dire de toute façon, donc tu n'es pas chiant voilà, eux ils ne comptent pas.
- D'accord, si tu le dis
- Oui je le dis et j'ai toujours raison dooonc voilà !
L'aîné souria.
- Je te crois Lix t'inquiètes.
- C'est bien voilà.
- Va falloir que je te laisse, il faut que je m'habille et tout.
- Ok, appelles moi directement après hein, ou je te jure que je trouve où il habite et je débarque.
-Promis je t'appelle directement.
- A toute à l'heure, je t'aimes
- Moi aussi, dit-il avant que le blond ne raccroche.
***
Le brun était donc venu le chercher.
Minho resta muet tout le long de la route, sa jambe tremblant d'appréhension.
- ça va le faire Minho, vraiment. Clairement il y a assez de preuves pour le harcèlement et juste avec ça il peut être dégagé.
- Oui je sais, juste j'ai peur de sa réaction. Il peut être capable de n'importe quoi c'est sûr.
-On fera en sorte que jamais plus il ne puisse t'approcher.
Le plus jeune hocha la tête, jouant avec ses manches en regardant la route
- Mais.. de base t'étais pas censé faire un remplacement ?
- Nan c'est demain.
- Ah d'accord, j'ai eu peur là.
- Et puis même si 'avais eu un remplacement, je serais venu te chercher hein. Ils auraient trouvé quelqu'un en urgence.
- Oui mais non, c'est pas bien ça .
- Ton problème c'est que tu penses à tout le monde sauf à toi et ça c'est bien comme mal Minho. Il faut comprendre que parfois et bien on ne peut pas mettre l'autre devant soi, sinon toute la terre nous marche dessus. C'est parce qu'il a compris ça qu'il a fait ce qu'il a fait en partie, je pense. Il savait que tu n'irais jamais demander d'aide donc qu'il ne risquait rien, manque de pot il a décidé de t'appeler lors de la mauvaise garde et c'est tant mieux pour toi là.
- Hmm... dit-il ne sachant quoi répondre, retournant à son observation de la route.
Jisung soupira, laissant le silence planer pour le reste du trajet.
*
Arrivé au parking du commissariat :
Minho resta bloqué, regardant le vide.
- Minho regardes moi, dit le brun, voyant qu'il ne réagissait pas.
- J'vais faire une crise cardiaque je pense.
- Tout va bien se passer, je te le promet. Il n'y a rien qui va pouvoir mal se passer là de suite. Le frère de Chan est plus que compétent et il fera en sorte que personne autre ne sache, ni ta famille ni personne.
Le plus jeune hocha la tête.
- On y va alors ?
- Oui c'est bon, on peut y aller, dit-il en ouvrant la portière.
Tous deux entrèrent dans le commissariat.
Un noiraud aux cheveux méchés les accueillit.
- Je suis l'agent Kim, c'est moi qui vais me charger du dossier, dit-il au plus jeune, qui hocha la tête. Tu me suis on va parler de toute l'histoire.
- D'accord.
- Sung, tu peux attendre ici.
- Ok, t'inquiètes ça va le faire.
- Oui, dit-il simplement.
Minho suivit donc Seungmin dans une salle, afin qu'il prenne sa déposition.
- Alors on va commencer par le commencement, dit-il en s'asseyant. D'après le message de Chan on serait sur des coups et blessures volontaires et du harcèlement moral ?
- Oui, dit Minho.
- Tu veux bien me raconter tout ce qu'il c'est passé ? Tout détails bêtes à tes yeux ne l'est peut-être pas. D'accord ?
- D'accord.
Minho raconta donc chaque moments le plus fidèlement possible, Seungmin notait toute la déposition du plus jeune.
- Les derniers coups datent de quand ?
- Cinq non six mois, dit le brun. Il n'y a pas été de main morte cette dernière fois.
- Pourquoi tu dis ça ?
- ça m'a valu trois semaines d'incapacité totale de travail, dit-il, pour lui cela n'était qu'un détail, mais pas pour l'aîné.
- Tu sais que ça, ça change tout hein ?
- Pourquoi ?
- C'est un délit passible de trois ans d'emprisonnement, dit-il.
- Ah d'accord. ça veut dire que les autres arrêts aussi jouent ?
- Il n'y en pas eu qu'un ?
- Non, la nuit où je suis venu porter plainte et qu'on m'a refusé. Le lendemain je suis allé voir le médecin, je ne pouvais plus bouger sans vouloir pleurer et il m'a fait un arrêt de dix jours.
- Tu as tous les papiers, les certificats, les arrêts avec constatation des blessures ?
- Oui j'ai tout là, dit-il en montrant son sac.
- D'accord ça c'est super.
Minho continua son récit encore une fois.
- On reprend là, quand tu lui as dit non, il ne t'as forcé à rien ?
- Non, 'fin il a demandé plusieurs fois, puis m'a frappé, mais il ne m'a pas touché ou forcé non.
- D'accord.
Le noiraud finit donc son récit expliquant comment il avait jouer de l'infidélité du second pour réussir à partir
- Pour la partie coups on a tout ?
- Oui.
- Bien, pourquoi est-ce que tu n'en a parlé à personne ?
- Parce que, c'est assez compliqué avec mes parents et que je n'ai pas d'ami. Puis, quand l'agent m'a refusée, ça m'a conforté dans le fait que je n'avais pas d'options.
- Compréhensible là. On va passer à l'après. Il te contacte souvent ?
-Presque tous les jours, avec des numéros différents à chaque fois que je le bloque, sur les réaux il revient toujours avec d'autre compte, il vient en bas de chez moi, à la fac. La dernière fois, il m'a attendu et m'a embrassé de force avant que je ne réussisse à me dégager de lui.
- C'était quand ?
- Il y a une semaine je crois.
- Bien, personne ne l'a vu faire ?
- Je ne sais pas, après il y a des caméras à l'entrée de la fac.
- En effet. Est-ce que tu as des preuves de mails, messages et autres appels ?
- Oui, j'ai tout gardé.
- Bien.
A ce moment, le téléphone de Minho sonna.
-Désolé je pensais l'avoir éteint, dit-il en le prenant. Vous voyez, encore lui.
- C'est lui là ?
- Oui,
- Réponds.
Minho fit donc.
- Je t'ai dit d'arrêter non ?
-Lee Minho, je vais finir par savoir où tu t'es barré hein. Ce n'est pas l'autre qui te cache qui va m'empêcher de te revoir. On est ensemble à ce que je sache, ta pause ça fait six mois, c'est bon là.
- Ce, ce n'est pas une pause, je t'ai quitté donc arrêtes.
- Toi tu ne peux pas me quitter, tu n'as aucun avis là-dessus, ça fait depuis la semaine passée que tu n'es pas rentré. Je viens tous les soirs, pourquoi tu ne rentres pas ? Faudrait peut-être que j'entre chez toi pour voir non? Tu es peut-être reclus chez toi en ce moment ?
- Bonjour monsieur, ici l'agent Kim actuellement avec Monsieur Lee. Je tiens à vous signaler que cette conversation servira contre vous lors de l'enquête pour harcèlement et coups et blessures à votre encontre. Sachez que si vous entrez par effraction chez monsieur Lee ici présent, cela ne fera qu'alourdir les charges à votre encontre, vous allez recevoir notification de la plainte déposée, mais vous pouvez déjà chercher un bon avocat
- La police, sérieusement Minho ? N'importe quoi, tu n'aurais pas le courage d'y aller par toi même, tu as trop peur de déranger qui que ce soit. Je ne sais pas qui est l'autre avec toi, mais il joue bien son rôle. J'ai demandé à l'accueil quand est-ce que tu es en garde, je sais que demain tu est à l'hôpital toute la journée, on se verra demain, dit-il en raccrochant.
- Petite question, est-il idiot ? dit Seungmin, qui ne pu se retenir sur le coup.
Minho le regarda, interloqué.
-Ah, bah là je dirais que oui.
- Bon bah on va enregistrer la plainte, mettre en route la procédure et l'avertir en bonne et due forme.
- D'accord.
-Tu as d'autres choses à ajouter ? Pour le moment le seul moyen de vivre en sécurité que tu as c'est de vivre chez Jisung c'est ça ?
- Oui, parce que si mes parents apprennent que je me suis "laissé faire" bah ils vont tout simplement me couper les vivres et là j'ai plus rien du tout.
- D'accord, super ça aussi, soupira t-il en notant cela. Donc ils ne savent rien du tout.
- Non, rien.
- A part les trois vieux, il y a d'autres personnes qui savent ?
- Une seule, un garçon avec moi à la fac, mais il l'a appris après Jisung.
- D'accord, nom prénom, numéro, s'il te plaît.
Le plus jeune lui passa les coordonnées de Félix.
- Tu penses qu'il va vraiment se ramener demain ?
- Clairement oui.
- Bien d'accord, je vais voir avec la sécurité de l'hôpital, leur donner son signalement pour ne pas le laisser entrer et prévenir que si quelqu'un te demande qu'il le conduise à l'opposé, le temps que la sécurité agisse.
-D'accord.
- Tu n'as besoin de rien ? Je veux dire psychologiquement tu t'en sors ?
- Ah euh, je sais pas.. avoua Minho.
- Tu as déjà parlé avec quelqu'un, un professionnel de tout ça ?
- Non, jamais.
- ça pourrait t'aider à avancer aussi. Vivre avec la peur constamment, ça joue sur ton esprit, mais je ne t'apprends rien, tu t'y connais surement mieux que moi.
- Vous avez raison hein, il faut juste que j'y arrive. Je n'ai déjà pas le temps pour rien, alors trouver le temps d'aller voir un psy, un jour peut-être.
- Je devrais pas dire ça, mais mon copain est psy. Si jamais un jour tu veux parler à quelqu'un, n'importe quel jour où tu as du temps, dis le à Jisung un ou deux jours en avance et je m'arrangerai pour que tu puisses le voir hors des horaires
- Non non, c'est bon, j'vais pas vous déranger. Il n'a pas que ça à faire que d'être à la disposition de mon emploi du temps.
Seungmin le regarda.
- Je pense qu'on a déjà dû te le dire mille fois dans ta vie, mais parfois il faut savoir prendre la main que l'on te tend. Il faut savoir dire oui même si on a peur de sois disant déranger. Un professionnel ne peut pas être déranger par une personne qui cherche de l'aide.
- Oui je sais, je verrais alors.
- D'accord, on s'arrête là pour aujourd'hui .
Minho hocha la tête avant de se lever.
Ils sortirent de la salle et allèrent rejoindre Jisung à l'accueil.
- Vous avez fini ? dit-il en se levant.
- Ouais c'est bon pour le moment, je t'appelles après.
- Ok, merci.
Tous deux sortirent du poste de police.
- ça va ?
- Oui oui, 'fin je crois. Il a appelé pendant que je parlais, dit-il en montant en voiture.
- Seungmin t'as dit de décrocher ?
- Oui, puis il lui a parlé, mais l'autre ne l'a pas cru quand il a dit qu'il était de la police, donc il m'a menacé devant lui et il a dit que demain il allait débarquer à un moment de ma garde.
- T'en fais pas, l'hôpital va faire sorte qu'il ne puisse pas entrer. Seungmin va voir ça avec eux.
- C'est ce qu'il m'a dit.
Ils prirent de nouveau la route de chez Jisung.
- ça te dérange si on va faire deux trois courses, on commence à être à court là.
- Non non c'est bon, de toute façon mon programme là c'est d'aller déprimer dans mon lit donc bon.
L'aîné n'ajouta rien de plus, lui laissant le temps de digérer le moment.
***
Une fois dans la grande surface :
- Prends ce que tu veux, dit Jisung en prenant un chariot.
- C'est bon, fais comme tu fais d'habitude.
- Mais... Juste une fois pense à toi, une fois aujourd'hui. Si je te le dis, c'est que ça ne me dérange pas.
Le noiraud réfléchit quelque instant.
- D'accord.
- Voilà, sourit le brun.
Minho lui rendit timidement son sourire.
Tous deux firent leurs courses, le plus jeune rigolait en voyant l'air de dégoût que portait Jisung sur certains aliments.
- Les pauvres endives, il ne faut pas les regarder comme ça, rit Minho, alors que l'aîné prenait d'autre légumes.
- Ce machin là, c'est pas possible d'aimer ! ça a un un goût de je sais pas quoi, vas pas me dire que t'aimes ça tout de même !
- Baaah, si, dit-il.
- Mais comment, c'est pas bon, je préfère manger les croquettes de Dori sans mentir.
- Ah oui quand même, moi je préfère manger les croquettes de Dori plutôt que de la coriandre c'est immonde.
- Merci ! Enfin quelqu'un qui comprend ma souffrance.
- T'aimes pas beaucoup de chose j'ai l'impression.
- Même pas vrai, juste j'aime pas, les endives, les tomates, les poivrons, les aubergines, les petit pois, l'avocat, ce machin c'est immonde et les navet, les litchi, le melon orange, les fruit de mer, quatre vingt quinze pourcent des viandes et certaines sortes de pâtes, donc ça fait pas beaucoup dit-il en pesant ses légumes.
Minho le regarda.
- Mais ? Tu manges quoi dans ta vie et comment ça certaines sortes de pâte ? Elles ont toutes le même goût !
- Faux, dit l'aîné en changeant de rayon, allant justement aux pâtes. Les spaghettis c'est bon, les coquillettes c'est ignoble, la texture n'est pas bonne, le tourbillon aussi ce n'est pas bon, mais les nœud papillon si. C'est logique c'est tout.
Le plus jeune éclata de rire.
- On dirait quelqu'un qui a l'âge de Jinnie et encore, je suis sûr qu'il est moins difficile.
- Pas de ma faute hein, je galère à manger, pour moi beaucoup de produits ont des texture ou des goûts impossibles
- Je vois ça, dit le plus jeune.
- J'allais oublier Dori, dit le brun en passant devant le rayon pour les animaux.
- ça serait bête d'oublier la mascotte de la maison, rit le noiraud.
- Pas une mascotte, mon bébé !
- Ah oui pardon, sourit-il.
Une fois les courses du chat faites :
- T'as rien pris pour toi, constata l'aîné.
- En effet, mais c'est bon avec ce que t'as pris.
Jisung le regarda, si un regard pouvait taper sur la tête ce serait celui-là.
-Vas prendre ce que tu veux.
- Mais...
L'aîné pointa les rayons sans parler.
- Mais pourquoi ?
- Parce qu'on a tous un aliment ou un plat qu'on aime manger et qu'on a toujours dans les placard dooonc vas ! J'vais à la caisse, t'as le temps vu le monde.
Le noiraud ne dit rien et fit demi-tour.
- Mais moi je ne sais pas ce que je veux là, pensa t-il en déambulant dans les rayons à la recherche de quelque chose qui lui donnerait envie. Ah si je sais j'vais faire ça, pensa t-il en allant prendre ce qu'il fallait pour cette recette et de la glace au café, chose qu'il pouvait avaler par litre.
Cela fait, il chercha à quelle caisse était Jisung.
L'aîné était sur son téléphone, penché sur le cadi attendant son tour, mordillant son piercing à la lèvre. Minho le regarda de loin quelques secondes avant de se remettre en marche.
- Concentre toi bordel , laisse tomber et arrête de le regarder, pensa t-il en le rejoignant. N'empêche qu'il est putain de beau, même sans rien faire...
- T'as trouvé ce que tu voulais alors, sourit le brun.
- Ah euh oui, dit-il en posant ses achats dans le chariot.
Et voici pour cette semaine.
Passez une bonne fin de semaine et prenez soin de vous.
Des bisous <33
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