Chapitre 6 : Les âmes Brûlées

Tous deux se figèrent. Hack, face au spectre flottant de la jeune fille, fini par briser le silence.

- Je rêve. Non ! C'est l'alcool ! Ça m'est monté à la tête, c'est la seul explication.

-Alors toi aussi ? Dit-elle en fixant a tour de rôle son œil et son bras. La jeune fille avais perdus tout son côté joyeux. Elle étais très sérieuse. Trop.

Le jeune homme ne s'attendais pas à une réponse.

-Beugeuhum... pardon ?

-Toi aussi ?

-Moi aussi ? Moi aussi quoi ? (Je parle à un fantôme je deviens complètement taré !)

-Toi aussi tu l'a brûlée ?

-Hein ?

Hack, nageant dans une incompréhension des plus profonde, sursauta à la réponse qu'elle lui donna.

-Ton âme.

Choc. Le garçon recula d'un pas comme frappé par une vérité trop impromptue. Comment Lussy avait elle pus être au courant de ça ? Lui même ne l'avais sus qu'après coup. Il avais volontiers accepté que la necromancienne ramène ses parents à la vie (et à la raison), mais il ne sus qu'il avait vendu (brûlé selon les mot d'Annya) son âme en échange, qu'après le rite effectué. "Tu croyais pas que ça allais être gratos ?" Avait-elle dit. Était-ce possible que Lussy aussi ait... aucune chance. Il la savait emplie de haîne envers toute sa famille. Pour quelle raison aurait elle bien pus...

La voix de la jeune fille le fit sortir de ses pensées.
-Tu m'écoute oui ou non ?

- Oui je t'éc... Non ! Je t'écoute pas ! Criat-il.
Il s'assit par terre, les jambes contre le torse, les mains plaqué sur les oreilles, basculant d'avant en arrière et commença à répéter :

-J'écoute pas les hallucinations. C'est pas réel. Non non non, non non. J'écoute pas les hallucinations. C'est pas réel. Non non non, non non.

Lussy, plus transparente que jamais, poussa un long soupir, les mains sur les hanches. Elle se posa tranquillement à terre, comme si elle avais fait ça toute sa vie.

- Tu as demandé quoi ? Ce n'est pas quelque chose qu'on fait à la légère. Il faut être prudent, sinon ça peut se retourner contre toi.

- Je suis pas sûr que tu comprenne. JE-NE-PARLE-PAS-AUX-HAL-LU-CI-NA-TIONS !
Il avais crié ces mots. Il étais terrorisé. Par lui. Par l'oeil globuleux et injecté de sang qui remait sur ce qui semblait être son bras. Par elle. N'importe qui l'aurais compris au premier coup d'oeil.
Lussy se considérais elle même comme "pas n'importe qui".
Elle s'avança, pris deux mètres d'élan et gifla magistralement le jeune garçon.
Les fesses pleines de boue, la joue rouge et l'honneur bafoué, il se jeta sur elle. Passa au travers. Et s'étala de tout son long sur le sol humide.

-C'est pas normal ! Pourquoi je peux pas te toucher ? Hurla-t-il de plus belle.

Elle répondit posément.
-Question stupide. Parce que j'ai pas envie.

- Mais c'est encore moins logique ! Tu m'a foutus une baffe dont je me souviendrais toute ma vie ! Comment tu as pus ?

-...

Il souffla et dit, le visage résigné
-T'avais envie ?

-Tu comprend plus vite que je ne le pensais.

-N'empêche ça fait super mal !

-C'étais le but. Bon, tu admet enfin que je ne suis pas une hallucination ?

-Jamais de la vie. Tu n'existe pas. C'est pas possible.

-Parce que les necromanciennes, les zombies bizarres et le démon dans ton bras c'est possible peut-être ? Imbécile.

Hack regarda à tour de rôle son bras et le fantôme qui le devisageais.

-C'est totalement impossible ! Dit-il d'un air satisfait.

-Il fallais que ce soit un cas désespéré... Pourtant au lycée tu avais l'air parfaitement norm...

Il l'a coupa net.
-Parfait ! Maintenant que tout est tiré au clair, il est temps de bouger !

Littéralement prise au dépourvus, Lussy resta sans voix.

Il commença à rassembler ses affaires et ce mit en route, se disant que, quel que soit le chemin qu'il prendrait, ce serait le bon. C'est en laissant ainsi son futur au grès du destin, qu'il partis au grès des chemins sillonnant l'immense forêt, suivit de près par une Lussy toujours plus transparente (dans tout les sens du terme). Son périple pouvait bien le mener droit en enfer, il s'en fichait éperdument.

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Autre lieu, même moment.

Assise dans son fauteuil, une jeune femme sirotais un thé. Belle, dans sa longue robe rouge, les cheveux noir de jaie et les yeux charbon, elle semblait s'ennuyer, les yeux perdus dans le vide.
Trois coup retentirent dans la salle.
Sans attendre de réponse, un homme à la carrure de taureau entra, renfermant la porte derrière lui.

-Madame, notre bon maire veux vous parler.

-Qu'il meurt.

-Quand allez vous enfin obéir ? Ce ne sera pas long.

-Peu importe. Je ne veux pas le voir. Et j'ai mal à la tête.

-Ne me forcez pas à la violence madame.

-Peut importe. C'étais un séjour très agréable, mais je vais me retirer. Cette prison a beau être une cage dorée, elle n 'en reste pas moins une prison.

-Vous ne pouvez pas partir comme ça. Personne ne vous laisseras passer. Et je doute que vous puissiez faire quoi que ce soit contre tout les gardes. Vous avez fait exploser la moitié de la ville ! Certains d'entre nous ont perdus de la famille par votre faute. Et ce n'est pas avec votre corps frêle que vous allez les tuer ! J'aurais peur a votre place.

-Que c'est mignon. Les pauvres petits gardes sont tristes... Je vais aller mettre fin à leurs souffrances.

L'homme rit aux éclats. Il l' attrapas par le bras.
- Vous croyez me faire peur avec vos phrases stupides ? Vous liez juste me suivre bien gentillement sans faire de capri...
Un flot de sang coulat de la bouche du mastodonte.

- Je vous ai dit que j'avais mal à la tête. Si vous aviez eu un minimum d'intelligence, vous y auriez entendus le "ferme la" sous entendus. Sombre merde.

Elle sortis de la pièce. 28ème sous sol. Elle souffla. Comme si cela allais l'arrêter.

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^^ Enfin finit ! Désolé à tous ceux qui me suivent d'écrire si peu... (surtout que je suis assez déssu de ce chapitre qui fait un peu office d'epiqode fileur) Je suis pris entre 10 projets a la fois... mais là je vais reprendre un peu les devants et écrire plus ! Certains vont certainement me dire de ne pas me disperser (vus à quel point j'écris lentement ^^') mais je vais publier les premiers chapitres de deux nouvelles histoires sous peu ! Sur ce, à plus !

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