Chapitre 2 : Toujours fatigué


Me revoilà ! Avant de commencer je tenais juste à remercier mes grandes soeurs pour me tenir à bout de bras comme elles le font parce qu'avec mes doutes je suis pas toujours un cadeau mais je sais, maintenant je le sais, qu'elles sont là, pour de vrai. Je vous nem <3 (et oui j'aime les chansons de Joyce Jonathan et je trouve qu'elles vont bien avec cette histoire)

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- Chéri....Sayang....Allez mon ange, tu dois te réveiller Alexander, souffla Magnus en retenant un ricanement amusé face au sommeil de plomb de son amant. 

Alec, allongé dans son lit encore tout habillé, à plat ventre contre le matelas et la tête enfoncé dans son oreiller, ouvrit faiblement l'une de ses paupières pour poser son oeil cobalt sur le visage souriant et avenant de son époux qui le regardait, assis à ses côtés, une main sur sa joue et l'amour inconditionnel se lisant dans ses yeux à la pupille fendue. Le noiraud se redressa sur un coude et, plissant les yeux face à la luminosité de la pièce aux murs couleurs crèmes baignés par les rayons matinaux du soleil, se pencha pour capturer les lèvres de celui qui partageait sa vie depuis près de huit ans maintenant. Magnus, pleinement heureux de ce genre de réveil et satisfait de voir son compagnon aussi réceptif, posa prit son visage en coupe et répondit avec tendresse à son baiser, leur langues dansant l'une contre l'autre dans un ballet sensuel et romantique, des soupires de bien-être et de plénitude leur échappant à tous deux. Ressentant finalement le besoins de reprendre leur souffle, les deux hommes s'écartèrent avec douceur pour s'observer l'un l'autre comme s'ils étaient les plus belles merveilles qu'il leur ait été donné de voir. 

- Bonjour mon amour, chuchota le sorcier en posant son front contre le siens, les yeux mi-clos. 

- 'Jour, murmura Alec d'une voix encore endormie. J'ai dormis longtemps ? S'enquit-il en se redressant et baillant pour se remettre en position assise, sa tête alourdie par sa sieste reposant sur l'épaule de son amant. 

Après leur repas du midi, prit sur une petite table au bord de la plage, les pieds dans l'eau, littéralement, Alec s'était sentit fatigué et Magnus l'avait accompagné à la chambre pour qu'il puisse dormir quelques heures et récupérer son sommeil. Il fallait avoué que les deux hommes ne dormaient pas beaucoup depuis deux semaines qu'ils se trouvaient sur l'île paradisiaque et privée du Grand Sorcier de Brooklyn. Evidemment, ils passaient du temps à se reposer à bronzer sur la plage ou à se baigner, ils faisaient des sorties et des explorations sur ce coins de verdure perdu au milieu de l'océan mais il ne fallait pas oublié la raison pour laquelle ils se trouvaient ici et maintenant : leur premier anniversaire de mariage. Et quoi de mieux pour fêter cet événement que de s'unir, encore et encore, chaque fois que l'occasion s'y prêtait ? Les époux Lightwood-Bane, aux cours des quinze derniers jours écoulés, avaient bien du faire l'amour dans chaque pièce, quatre ou cinq fois au minimum, dans des positions diverses et variées, ravivant chaque fois le feu au creux de leurs reins, la passion de leur âme et l'amour de leur coeur. Ils n'avaient jamais réellement connu de période de manque ou d'un amoindrissement de leur désir mutuel pour l'autre, mais Alec devait bien avoué qu'il était comme affamé de Magnus, et sans prétention il pouvait affirmé que Magnus, lui aussi, était affamé de son corps pâle et sculpté, et il était certainement le dernier à vouloir se plaindre d'une telle dévotion. 

Le Chasseur d'Ombre se souvenait encore parfaitement de sa première fois avec Magnus, de la crainte qui l'avait étreint ce soir là, de la haine de ce corps en changement qu'il n'arrivait pas à porter dans son coeur. L'Indonésien, pourtant, s'était fait un devoir de vénérer et d'honorer son compagnon, passant des heures à embrasser chacun grain de peau du bout des lèvres pour le détendre, chuchotant à son oreille à quel point il le trouvait beau, séchant ses larmes lorsque ces dernières n'avaient plus d'autre choix que d'être versées. Puis, quand Alec s'étaient enfin sentit prêt à s'unir à lui, Magnus lui avait fait l'amour avec tranquillité et sérénité, prenant son temps, sans brusquerie ni violence ou sauvagerie, simplement son corps contre le siens, étroitement blottit au creux de ses bras. Quand la jouissance les avait saisit, les fauchant pour les emmener toucher les étoiles du bout des doigts, des constellations au fond des yeux, l'asiatique lui avait avoué, la voix tremblante, à quel point il était heureux et amoureux de lui, déposant son coeur à nu tout contre le siens, les deux battant à l'unisson d'un amour parfait. Il avait fallu encore du temps à Alec pour s'accepter après ça, mais avec l'aide de Magnus, tout était plus simple, et il avait ouvert les bras au bonheur, l'esprit posé et reconnaissant que l'immortel fasse partie de son existence. 

- Non, tu n'as dormis que quelques heures mon ange, ne t'en fais pas, le rassura le sorcier. J'en ai profité pour préparer nos affaires et tout envoyer par Portail chez nous. 

- J'aurais aimé rester plus longtemps, marmonna le Nephilim en faisant une moue boudeuse qui fit rire son cher et tendre. Pourquoi est-ce qu'on doit rentrer ? 

- Peut-être parce que tu es le directeur de l'Institut et que ta soeur et ton parabatai ne savent pas se débrouiller sans toi ? Supposa le sorcier en riant gentiment à l'encontre de leurs amis et famille. Mais si tu préfère dormir encore un peu avant qu'on ne s'en aille, je me couche avec toi et on ne rentrera que très tôt demain matin si c'est ce que tu veux ? 

- Non ça ira, j'ai pu récupéré je me sens moins vaseux que tout à l'heure, sourit le plus jeune en déposant un baiser sur sa joue pour apaiser ses craintes. Donne moi cinq minutes le temps que je sorte de ce lit et on pourra y aller. 

Le Grand Sorcier de Brooklyn opina du chef puis embrassa une nouvelle fois les lèvres tiède de son amant avant de lui laisser un peu d'espace pour émerger complétement de son sommeil et poser son esprit quelques instants. Alec vit son mari sortir de la chambre, un léger sourire aux lèvres, et s'asseoir dans le sable sur la plage, les yeux plongé dans la contemplation des vagues qui venaient mourir à ses pieds et il lui fut reconnaissant de chacune des attentions qu'il avait pour lui. Il arrivait parfois à l'actuel directeur de l'Institut de New York de vouloir passer du temps seul, notamment pour se souvenir, faire le point sur sa vie, et Magnus, sans réellement qu'il ne comprenne comment, arrivait toujours a anticiper ces moments pour lui laisser de l'espace. Soupirant, le noiraud se leva et alla chercher son portefeuille dans son blouson d'aviateur en cuir brun, un cadeau de son parabatai pour Noël, puis il se rassit au bord du lit et l'ouvrit, en sortant une photo vieillie prise une bonne dizaine d'année auparavant. Dessus, deux jeunes filles qui posaient bras dessus bras dessous devant l'objectif et un jeune garçon aux cheveux blonds qui s'était incrusté à l'arrière plan pour leur faire discrètement des oreilles de lapin avec ses doigts. Il s'agissait d'Isabelle, de sa jumelle Annabelle et de Jace, bien évidement. Le cliché avait été prit lors de vacances familiales à Alicante. Tous trois ne devaient avoir que treize ans à l'époque, peut-être un peu moins ou un peu plus, Alec n'en était pas certains. Inconsciemment, le noiraud porta sa main à la bague de Magnus, toujours attachée à son cou et sa gorge se noua d'émotion tandis que ses yeux se chargeaient peu à peu de larmes. 

- Tu sais..., commença-t-il comme s'il s'adressait à la disparue du cliché,...je crois que tu lui manque parfois...A Magnus...J'ai tellement peur qu'un matin il se réveille et qu'un matin il se rende compte qu'il te préférait à moi, finalement...ce jour là je ne sais pas ce que je ferais...

- Ce jour là n'arrivera pas, Alexander..., souffla la voix blessée de Magnus qui venait de revenir, sentant la tristesse de son compagnon jusque dans sa rune de mariage ainsi que dans sa magie, cette dernière s'étant liée à lui lors de leur rencontre. Chéri, je ne veux pas que tu pense un seul instant que je regrette quoi que ce soit, chuchota-t-il d'une voix plus douce en s'agenouillant devant lui, prenant ses mains pâle dans les siennes. J'ai aimé Annabelle, et aujourd'hui je t'aime toi. Mon amour n'a jamais changé, Sayang. Et j'aimerais que tu comprenne que l'amour va bien au delà d'un corps ou d'un genre. C'est de ton âme que je suis tombé amoureux, et ton âme est la seule constante que j'aime par dessus-tout. Ne t'ai-je pas dit que tu es mon âme soeur, justement ? Demanda-t-il en posant une main baguée sur sa jour, Alec penchant la tête sur le côté pour prolonger le contact. 

- Je t'aime, je t'aime tellement Magnus, confia le noiraud alors qu'une larme coulait sur son visage. 

- Et moi plus que tout au monde, Sayang, Aku cinta kamu. 

Les époux s'embrassèrent tendrement puis, rassuré, Alec rangea sa photo et enfila son blouson tandis que Magnus ouvrait un Portail pour l'Institut. Le Chasseur d'Ombre se laissa déposé au pied des marches de l'Institut et observa son compagnon se retirer au Labyrinthe en Spiral, ayant promis à son père, Ragnor, de l'y rejoindre à son retour de vacances. C'est donc l'esprit soulagé et détendu qu'Alec passa les lourdes portes de bois, retrouvant cet endroit familier qui l'avait vu grandir. L'Institut avait été, pendant un temps, le foyer de ses soucis et de son mal-être, mais au fil des années, ce lieu était devenu un symbole de force et de changement, d'acceptation et de tolérance. Un sourire s'épanouis sur ses lèvres encore sensibles des baisers de son mari et le Nephilim chercha après le reste de sa famille. Il savait que ses parents étaient absents, étant retournés à Idris après qu'il soit devenu directeur. Leur relation n'avait pas toujours été la plus idéale et il se disputait encore avec eux sur les sujets communs de leur passé, mais Alec était devenu plus proche encore de sa mère qui répondait présente chaque fois qu'il avait besoins d'elle, pour le bon comme pour le mauvais, et il lui arrivait même parfois de faire quelques visites surprise à son fils et à sa fille pour passer du temps avec eux. Mais pas cette fois, et Alec n'allait pas s'en plaindre, souhaitant retrouver ses proches en petit comité et en toute intimité. Dérivant dans les différentes pièces, il trouva Simon et Clary en train de jouer au Twister dans une position complexe que son cerveau enregistra inconsciemment en mémoire pour la pratiquer un jour avec Magnus. 

- Salut vous deux ! Les salua-t-il en s'adossant au montant de la porte. Je vois que ça travaille dur quand le directeur est absent, s'amusa-t-il avec un sourire narquois. 

- Alec ! S'ecria Simon de surprise, trébuchant et entrainant sa meilleure amie dans sa chute sous les rires du noiraud. On ne t'avais pas entendu ! Tu es revenu depuis longtemps ? 

- A l'instant, le rassura le plus vieux. C'est comme ça que vous vous occupez quand je ne suis pas là, alors ? 

- Tu as prit des vacances alors nous aussi, sourit Clary en le serrant dans ses bras. Mais tu connais Izzy et Jace, eux ne s'arrêtent jamais quand tu leur manque trop. Ils sont en salle d'entrainement si tu veux aller les voir. 

Alec hocha la tête pour la remercier et fila se changer pour enfiler sa tenue d'entrainement et rejoindre sa soeur et son frère de coeur. C'est donc vêtu d'un pantalon de jogging noir, d'un t-shirt bleu gris et de deux protèges poignets noirs également qu'il se rendit en salle d'entrainement pour rejoindre sa fratrie. Isabelle et Jace était là, s'affrontant au corps à corps avec des poignard couverts de runes de protection, de force et de vitesse. Le directeur sentit son coeur se gonfler d'amour et d'affection pour eux. Jamais ni l'un ni l'autre ne l'avait abandonné, quelles que soient les épreuves qu'ils aient eu à traverser tous les trois, ils étaient restés soudés, la tête haute et le coeur fier. Alec resta là à les observer avec tendresse puis Jace déstabilisa sa soeur et Alec applaudit joyeusement leur combat, manifestant également sa présence par ce moyen. Les deux plus jeunes tournèrent leur regard vers lui et sourirent, heureux de son retour. Ils étaient, depuis toujours, un trio soudé, par le sang pour Isabelle, par l'âme pour Jace, et quand l'un d'eux manquait à l'appel, les deux autres en étaient éperdument malheureux. Comme le disait leur adage de bataille, trois rentrent, et trois ressortent. Isabelle prit son frère dans ses bras et embrassa sa joue, rapidement imité par Jace. 

- Je suis content que tu sois rentré Alec ! Comment c'était ces vacances avec Magnus ? 

- Oui, comment c'était ? Insista Isabelle en levant un sourcil suggestif. 

- Vous êtes vraiment impossibles tous les deux, rit Alec en secouant la tête. C'était super, Magnus était attentionné, romantique, on a passé des soirées sublimes sur la plage...Je n'avais pas envie de revenir, avoua-t-il en rougissant et se mordant la lèvre. 

- Wow, tu es un vrai tombeur dit moi, s'amusa la Chasseuse d'Ombre en lui faisant un clin d'oeil. 

Alec rougit d'autant plus avant de secouer la tête et de leur proposer un nouveau combat. Le noiraud commença par affronter son parabatai, leurs entrainements lui ayant manqué pendant ces deux semaines. Les deux meilleurs amis et frères de coeur se placèrent l'un face à l'autre et commencèrent le combat avec leurs batons d'entrainement. Alec donnait tout ce qu'il avait en lui, toute sa force, ainsi que Jace qui s'épuisait lui aussi. Le noiraud était proches de la victoire, il le sentait, mais il ne se sentait toujours pas dans son assiette, comme un peu plus tôt sur l'île, une soudaine fatigue tombant sur ses épaules alors qu'une gêne s'installait dans son estomac. Fronçant les sourcils, le Nephilim aux yeux cobalts demanda une pause à son parabatai et il s'assit sur ses jambes tremblantes au bord d'une pile de tapis de combat, rapidement rejoint par sa soeur. 

- Alec, qu'est-ce qui ne va pas ? S'enquit-elle en posant une main sur son genoux, accroupie devant lui. 

- Je ne sais pas...je me sens barbouillé, j'ai mal au ventre, avoua-t-il en se massant l'abdomen d'une main lasse et tremblante. Oh..., souffla-t-il avant de presser son poing fermé contre sa bouche, son corps secoué de spasme rapproché alors qu'il retenait plusieurs haut le coeur, son visage palissant subitement. 

- Jace, va chercher un sceau, une bassine, quelque chose, lui demanda Isabelle avec inquiétude. 

- On aura plus vite fait d'aller aux toilettes, rationnalisa le blond en se joignant à eux. Aller mon pote, ça va aller d'accord ? Laisse moi faire. 

Alec ferma les yeux en guise d'accord, convaincu qu'il serait malade s'il hochait la tête. Plus léger que son parabatai, le noiraud se laissa porter par Jace qui l'emmena le plus vite possible à la salle de bain la plus proche, Isabelle courant presque devant eux pour leur ouvrir les portes. Trouvant l'objet de leur recherches, le dernier Herondale déposa son frère de coeur au bord des toilettes puis Alec agrippa violement la cuvette à deux bras pour vomir tout ce qui menaçait de sortir depuis les dernières minutes écoulées. Jace fit la moue et retint lui-même un haut le coeur face à l'odeur qui emplissait la pièce. Il annonça qu'il appelait Magnus pour le prévenir et Isabelle resta agenouillée derière son frère à lui caresser doucement le dos pour le calmer, passant un linge humide sur son front pour le rafraichir. Au bout d'une dizaine de minutes, ses crampes cessèrent et le Chasseur d'Ombre se redressa, acceptant le bout de papier tendue de sa soeur. 

- Tu te sens mieux ? 

- Je crois que oui, souffla Alec en déglutissant difficilement. 

- J'ai appelé Magnus, il arrive, annonça Jace en revenant, soulagé que son frère ne soit plus malade. Tiens, c'est pour moi, ça devrait te faire du bien, sourit-il en lui tendant un verre d'eau.

Alec accepta le liquide clair avec reconnaissance et laissa son meilleur ami l'emmener dans une chambre vide pour qu'il se repose en attendant l'arrivée de son époux. Magnus ne mit qu'un petit quart d'heure à arriver, mais déjà le noiraud ronflait, étendu sur les draps encore intacts, une main posée sur son ventre, l'autre étendue nonchalamment à côtés de son visage. Le Grand Sorcier de Brooklyn remercia ses amis et ouvrit un Portail. Sans réveiller son amant, l'asiatique le porta délicatement et les ramena chez eux pour une bonne nuit de repos bien mérité après les vacances délicieusement mouvementées qu'ils venaient de passer, espérant que son cher et tendre de couvait pas quelque chose de plus grave. 

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Et voilà ! Des avis ? Des théories ? La suite bientôt ^^

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