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spécial Junhwan

comme prévu j'écris un chapitre pour chaque couple humain/hybride. voilà celui qui m'a paru le plus craquant à écrire pour le moment. j'espère qu'il vous plaira!


Je m'appelle Koo Junhoe et cela faisait de longues années que je vivais seul. Enfin depuis assez longtemps pour comprendre le mot « solitude » dans la totalité des sens de ce terme. Je passais mes soirées seul devant la télévision sous prétexte que mes amis ne supportaient plus mon caractère bien trop « je me fous de vous je me fous de tout » à leur goût. Bien évidement je ne m'étais jamais rendu compte que j'étais de ce genre de types et si on m'avait prévenu j'aurais surement fais des efforts, changé ma personnalité pour paraître moins exécrable, moins moi... même mon meilleur ami Bobby m'avait avoué que mon caractère était la pire chose en moi et que j'étais bien trop sûr de mon physique. Il me disait trop imbus de ma personne, trop fier de mon corps et mon visage, si bien que l'on m'avait mis de côté.

Au début je m'étais dit « qu'à cela ne tienne, ils me donnent plus d'occasions de me retrouver face à moi-même et mes projets futurs ». Je me suis donc donné les moyens et ai appris le piano pendant de longs mois avant de me lasser de taper sur ces touches blanches et noires usées par les coups de mes doigts sur celles-ci. Puis je m'étais mis à travailler dans un café différent de celui où je travaillais avant, espérant faire de nouvelles rencontres. Mais cela ne fonctionna simplement pas et je me retrouvais juste avec des numéros de téléphones de jeunes filles en chaleur. Au début j'avais pris mon confort dans le creux de leurs bras me disant qu'elles me feraient me sentir plus vivant au moins rien que pour une nuit. Mais c'était un leurre bien plus puissant que le changement de job. Alors pendant un moment je m'étais remis au piano devenant presque un virtuose en quelques mois. Mes doigts se faisaient agiles et rapides sur mes touches usées. Je pu même proposer mon talent à un orchestre de la ville qui m'accepta immédiatement après m'avoir entendu joué un Beethoven et bien d'autres musiques à la perfection. Mais cela n'effaça pas ma solitude et chaque soir après chaque représentation je rentrais dans mon appartement vide recherchant avec désespoir quelqu'un qui puisse m'apporter bonheur et joie. Rien qu'un petit rayon de soleil, je ne demandais pas plus...

Et c'est là que j'entendis parler de cette entreprise étrange qui brisait la solitude en nous faisant éduquer un petit hybride. Au début je n'avais pas cru un seul mot à cette mascarade et j'avais laissé tomber. Mais à un moment ou à un autre la solitude vous rattrape et c'est ce qu'elle fit. J'avais alors commandé un petit animal de compagnie et j'avais hâte de remplir ce vide dans mon appartement. Or ce qui arriva dans la petite boîte en carton peint n'était pas exactement un animal de compagnie... c'était un petit bonhomme aux cheveux blond vénitien avec sur le haut de son petit crâne deux petite oreilles rondes. Elles étaient noires et contrastaient parfaitement avec sa chevelure claire. Un ruban bleuté était accroché à ses cheveux alors qu'autour de son cou on trouvait une petite carte écrite de la main d'un adulte. Mais dessus trônaient quelques gribouillis enfantins et la lettre se concluait par l'écriture d'un enfant. On pouvait y lire : « chère nouvelle famille, prenez bien soin de moi comme je prendrais soin de vous, je me destine à vous rendre heureux et vous faire sourire. Je me présente, je suis Jinhwan. »

Le prénom avait été écrit de la main de l'enfant j'en étais certain et je le su avant même qu'il ne sautille partout dans l'appartement se ventant qu'il avait su écrire son prénom. Puis il avait commencé à prendre ses aises dans la maison, il s'était installé dans mon lit disant qu'il était assez grand pour nous deux, il avait accaparé le tapis de salon adorant s'allonger dessus et y faire de longues siestes. Il avait aussi mit sa trace dans toutes les pièces de la maison en écrivant soit son prénom soit en laissant un petit graffiti sur les murs. Par exemple sur la boîte aux lettres il avait écrit son prénom ainsi on pouvait lire nos deux prénoms accolés. Puis dans la chambre il avait affiché sur le mur nombre de ses dessins préférés fait de sa petite main blanche. Mais il avait aussi pris l'habitude de dessiner des petits cœurs identiques à ce petit grain de beauté adorable qu'il avait sur la joue.

J'adorais baiser ce grain de beauté chaque soir comme si je liais mon amour au sien simplement en embrassant ce petit cœur du bout des lèvres.

Puis notre quotidien se modifia, j'avais plus de travail et je ne savais que faire de ce petit être si attaché à ma personne, je décidais donc de le prendre chaque soir à mes représentations. Je lui passais un bonnet large cachant ses petites oreilles adorables et je lui demandais de ne pas trop ouvrir la bouche de peur que les personnes remarquent ses petites canines pointues qu'il adorait planter dans mon cou délicatement. C'était un vrai ourson en peluche et il obéissait sans jamais rechigner. Je le plaçais dans les coulisses sur un fauteuil en cuir noir pendant que j'étais sur scène à jouer mes sonates favorites. Lui m'écoutait avec attention et joie. Il me regardait avec des yeux brillants et ne s'endormait jamais avant la fin car il voulait toujours entendre chaque note que je faisais sortir de mon instrument. Il admirait le fait que je joue du piano et c'était avec d'autant plus de joie qu'il venait sur scène en courant pour me féliciter tandis que je saluais. Ainsi chaque soir il saluait à mes côtés avant de baiser amoureusement et tendrement mes joues. Et à chaque fin de représentations j'embrassais son petit cœur sur la joue scellant chaque nuit d'un doux contact.

Or un jour, alors que nous regardions un film pour enfants deux personnages s'embrassèrent sur la bouche. Au début je n'avais pas fait attention étant habitué à ce genre de scènes mais mon petit Jinhwan lui n'y était pas habitué si bien que je reçu des dizaines de questions du type « pourquoi ils s'embrassent le monsieur et la madame ? »

Je lui répondis alors qu'ils s'embrassaient car ils s'aimaient beaucoup et qu'un baiser n'était pas une chose anodine mais une vraie preuve d'amour à bien conserver pour l'être le plus cher que l'on a au monde. C'est alors que le lendemain matin je fus réveillé par un contact léger et humide contre ma bouche. Lorsque j'avais ouvert les yeux un garçon bien différent de mon Jinhwan se tenait à quatre pattes au-dessus de mon corps. C'était Jinhwan oui, mais en bien plus grand. Enfin il ne dépassait pas les 1 mètre 70 mais en tous cas il avait un physique adulte et ses lèvres étaient d'un contact si doux et si léger que je n'avais pu me retenir de le serrer contre moi. C'est ainsi que notre baiser s'intensifia, que nos langues s'en mêlèrent rendant notre échange fougueux et possessif.
Je l'avais renversé sur le lit surplombant son corps de jeune adulte du mien, je regardais ses lèvres enflées pas mes baisers, ses épaules découvertes par son pyjama qui n'était autre que mon t-shirt, j'avais aussi observé ses cuisses pâles et d'un blanc aussi pur que la neige. Son grain de beauté en forme de cœur n'avait pas disparu fort heureusement si bien que j'avais à nouveau embrassé cette petite forme scellant son nouveau corps et notre nouvel amour.

Le reste se passa bien rapidement et notre amour d'abord plus paternel passa à un amour charnel des plus exquis. Nous nous étions aimé des heures durant alors que son petit corps pur se tordait de bonheur sous le mien. Son front perlait de sueur, son corps blanc rougissait sous les frottements incessants de ma poitrine sur la sienne, ses boutons de chairs étaient durcis et chaque fois que je les effleurais un son étouffé lui échappait. Il avait l'air d'avoir du mal à supporter tant de plaisir si soudainement mais chaque fois qu'il atteignait l'extase il me suppliait de recommencer et ce jusqu'à ce que nous n'ayons plus aucunes forces pour continuer. Nous avions couché presque une journée entière entraînant son corps aux jeux érotiques de l'amour, jouant sur chaque partielle de sa peau pour la rendre érogène à souhait, baisant les lèvres de l'autre avec avidité et soif de sensations. Tout était simplement parfait. Même ses petites canines proéminentes furent les acteurs d'un grand bonheur lorsqu'elles commencèrent à chatouiller mes épaules mon corps et ma partie intime. Il devenait toujours plus doué durant cette journée et alors qu'au début j'étais celui qui voulait le satisfaire cela finit par lui me satisfaisant grandement. Il avait rapidement appris à utiliser les atouts de son corps en entier et sa bouche était devenu mon nouveau fantasme.

Pendant ce jour-ci je me souviens l'avoir pris sous toutes les coutures courbant son échine, creusant ses reins, bombant sa poitrine. Il était comme un instrument sous mes mains et chaque chose que je touchais activait plus ou moins son plaisir. Il se courbait fortement lorsque je laissais mes doigts glisser le long de sa poitrine ou lorsque je suçotais un de ses mamelons durcis. De plus son dos se décollait du matelas lorsque je m'insérais en lui ou lorsque j'atteignais sa prostate avec vigueur.

Je me rappelle aussi lorsque nous le faisions face à face, ses jambes liées autour de mes hanches, mon bassin enclenché dans le sien alors que j'étais assis sur le lit et lui sur mes cuisses. Il avait la tête rejetée vers l'arrière, ses cheveux presque roux s'étaient bouclés sous l'humidité et la chaleur pour former une petite masse. Il avait une veine qui enflait dans son petit cou blanc que je m'amusais à suivre du bout de ma langue alors que cela le faisait gémir. Je n'arrêtais pas pour autant mes coups butoirs bien qu'ils étaient lents et doux à cause de la position. Mais au moins il me ressentait un peu plus loin me permettant d'accéder plus facilement à sa prostate charnue. Il n'arrêtait pas de murmurer mon prénom et je murmurais le sien tout en baisotant son cou, sa poitrine, ses tempes ou même ses petits bras fins et faibles. Il adorait ce genre de baisers et même lorsque je baisotais simplement la paume de sa main il soupirait avec envie son corps se parcourant de frissons violents. C'est ainsi que lorsque je baise sa main il sait bien que j'ai envie de lui et c'est devenu notre signal pour faire l'amour.

Dans cette position il m'avait avoué avoir provoqué sa transformation pour m'appartenir et tout cela en ayant le rouge aux joues et bien évidemment en soupirant car j'attaquais toujours plus sa prostate. Je lui avais avoué mon amour pour sa personne et après des soupirs mêlés, des baisers langoureux et des caresses sur son petit corps, nous vinrent à l'unisson lui contre ma poitrine et moi à nouveau dans son entrée.
Bien vite nous avions été épuisés d'avoir tant fait l'amour et le pauvre panda ne savait plus bouger ses hanches sans crier à la déchirure. Mais il ne disait ne jamais regretter et que son amour jamais ne s'affadirait. Puis son ventre gargouilla et je l'avais emmené à la douche le laissant seul pour se laver alors que je lui préparais de quoi manger. Mon petit bonhomme était totalement végétarien et ne supportait en aucun cas la viande. Seuls le poisson et les crustacés pouvaient lui plaire, la viande l'effrayait. Et c'est alors qu'il mangeait le plat que je lui avais fait que j'avais remarqué que suite à nos ébats non seulement ses joues avaient rougis de plaisir, mais ce petit cœur léger sur sa pommette était devenu d'une couleur rouge sombre. Je l'avais alors embrassé à cet emplacement et le panda frémit doucement tandis qu'un gout de cannelle, de sucre et de vanille envahissait mes papilles et mes lèvres. Il m'expliqua alors « mon grain de beauté est le signe de notre amour, chaque fois que nous ferons l'amour il s'emplira de tout l'amour que nous nous portons. Si tu l'embrasse il te fera goûter à tout ce que tu aimes, si tu le caresses un profond bien être t'emplira le corps et le cœur. Chaque hybride en possède un, le mien est particulier Junhoe... ».

Depuis ce jours Jinhwan et moi vivons en harmonie dans mon petit appartement. Il continue à venir à mes représentations, il continue à saluer le public avec moi, il voyage en ma compagnie de ville en ville pour que j'assure mes concerts, et nous faisons toujours l'amour avec autant de tendresse si bien que ce cœur qu'il a sur la joue ne cesse de paraître plein d'amour et d'attention... mon panda est devenu celui qui m'a sorti de la solitude. Celui qui m'a sauvé et qui m'a montré ce que signifiait le mot « amour » alors que le seul mot que j'eu jamais connu fut le mot « solitude »...


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aloooooors? c'était bien? j'espère!! les lemons ne sont pas trop explicite car je veux que ça reste voluptueux!

ouiiiii ajd j'ai été trèèèèès active et j'en suis super fière! j'aime bien ce chapitre personnellement :3

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