Le lendemain matin, j'ouvre les yeux à la douce sensation du soleil venant caresser mon visage. Cela va être une belle journée, froide cela est certain, mais magnifique. Noël approche je le sais, et j'ai envie de faire plaisir à Suga. Je sais qu'il s'agissait de son tout premier Noël, même s'il ne devait pas en connaître grand-chose, et je désire plus que tout de lui apprendre à aimer cette fête. J'enfile donc rapidement un Jogging, laissant le lit tout au chaton, avant d'aller fouiller dans mes armoires. Il en a fait une vraie charpie, certains de mes vêtements sont découpés, déchirés, abîmés, presqu'aucun n'est acceptable à porter et ce qui me reste est un simple pull en laine. En fait mis à part ses milliers de jupes et tous ses hauts à fleurs, il n'y a plus grand-chose m'appartenant c'en est presque triste. Mais tant pis, j'enfile mon haut et je me dépêche d'aller me laver le visage et les dents. Je veux sortir aller acheter de quoi faire des cookies de Noël, tous ces petits bonhommes de pain d'épice sans oublier de faire des cookies décorés avec de jolis glaçages. Il me faut alors aller au plus vite et aller tout acheter et ce avant le réveil de Yoongi.

Je prends mon portefeuille, mon manteau et un gros sac de courses et me voilà parti. Je me hâte d'aller à l'épicerie et je rempli mon sac d'ingrédients, farine, œufs et autres paquets de sucres, pour tout faire. Puis, j'avais tout payé et je m'étais pressé d'aller à la maison. Lorsque je passe la porte d'entrée. J'entends immédiatement des petits pas légers se précipiter vers moi et alors que j'ai les bras chargés, mon petit chat s'accroche à ma jambe. Il frotte doucement le bout de sa joue contre mon genou tandis que tant bien que mal je rejoins la cuisine pour y déposer tous les achats. Je me décide donc à prendre Yoongi contre moi, les bras maintenant libres, mais c'est sans compter sur sa curiosité. En effet, il a sauté sur le plan de travail, et une fois assit en tailleurs, il ouvre tous les sachets en papier pour en sortir tout le contenu. Il sort tout d'abord le sucre et la farine, puis le beurre et enfin il attrape les œufs. Il me regarde les yeux remplis d'étoiles, jouant avec le couvercle de la boîté.

« Tu vas nous faire des omelettes ce soir, Jonnie Hyung ? »
« Non, des cookies de Noël. »
« Des cookies ? Comme jungkook ? »
« Non, des cookies comme des Gâteaux. »
« Puis... c'est quoi Noël ? »
« C'est une fête merveilleuse où l'on s'offre des cadeaux. On installe dans le salon un grand sapin que l'on décore avec des guirlandes de couleur et des guirlandes à ampoules. Ensuite, on fait un bon diner en famille. On partage une dinde et des compliments. Puis, le vingt-quatre décembre au soir, on partage des cadeaux. Les cadeaux, les enfants pensent qu'un bonhomme rouge les apporte en passant par la cheminée. Mais en réalité, ce sont les adultes qui s'offrent des cadeaux. »
« Hum, et pourquoi on met un arbre dans sa maison ? C'est bête, les arbres vivent à l'extérieur, sous le soleil. »
« Eh bien, c'est une tradition. On coupe l'arbre, on l'installe dans le salon, et la nuit il illumine la maison. »

Suga se gratte un peu le menton et ouvre la boîte d'œufs. Il n'a pas l'air d'avoir bien écouté mais tant pis. Il se met à sortir les six œufs et ensuite il prend la balance dans le tiroir le plus proche. Il l'installe ensuite face à nous, remettant ses pieds sur terre. Il patiente ensuite et souriant jusqu'aux oreilles, je lui apporte un lvire de cuisine. Je l'ouvre à la page des recettes de Noël et plus spécialement à celle des cookies. Il commence alors à regarder attentivement la page et sans même avoir besoin de mon aide, il déchiffre les caractères et se met à préparer les différents ingrédients. Il pèse ainsi, farine œuf, beurre et autres, tandis que dans mon coin je casse les œufs dans un saladier.

« Depuis quand sais-tu lire ? »
« C'est inné. L'apprentissage est inné. Il nous suffit de nous pencher sur certains sujets pour les maîtriser parfaitement par la suite. La lecture est l'une des choses le plus simple à apprendre. Les mathématiques sont de l'apprentissage constant mais les langues restent faciles à maîtriser. Notre croissance est si rapide qu'il nous faut apprendre très vite les choses, alors nous avons une capacité d'apprentissage plus rapide que la normale. »
« C'est bien la première fois que tu me parles si sérieusement, Suga. Je veux dire sans user de surnoms mignons ou sans faire de fautes de syntaxe. »

Lentement il hausse les épaules et commence à ajouter dans mes œufs le sucre puis la farine. Il a l'air vexé de ce que je viens de dire, comme si je venais de lui annoncer qu'il était idiot. Je le prends donc parla taille, me plaçant dans son dos pour embrasser sa nuque et caresser tendrement son venter. Il ne résiste pas longtemps à faire la tête en touillant sa mixture, et bien vite il se détend et rejette la tête en arrière pour plus de baisers. Je laisse alors mes lèvres parcourir cette peau sucrée, butinant toute la longueur du cou sans oublier de venir encore plus me coller à lui pour attraper enter mes lèvres sa pomme d'Adam. Je la lèche doucement puis la suçote, y laissant une petite marque rouge, le tout en remontant ma main sous le haut qu'il a revêtu. Il est frissonnant et pantelant déjà, ce qui tord doucement mon venter alors que mon cou se tend. J'ai tant envie de lui...

« Joonie... je... je cuisine arrête... »
« Tu n'aimes pas ? » je laisse ma main remonter le long de son torse, posant ma paume contre l'un de ses pectoraux fins.
« S-Si, mais Joonie... les cookies. »
« Ils peuvent attendre. »

Ma bouche reste à côté de son oreille et voilà qu'il frémit. Il ne résiste pas et moi non plus. Il lâche donc son fouet et pose ses paumes contre le plan de travail. J'en profite donc pour venir faire rouler ses boutons de chair durcis entre mes doigts, venant onduler contre lui délicatement. J'aimerai le prendre contre la table, là de suite, mais je sais que si je fais cela je risque de le blesser dans le vouloir, les positions étant compliquées à prendre. Je décide donc que je vais lui faire du bien juste à lui, et je le fais grimper sur le plan de travail. D'un revers de main, je dégage la place et ainsi j'arrive à l'allonger à la hauteur de mes hanches.

Délicatement, je me penche contre lui, plaquant mon torse au sien, tandis que ses jambes s'enroulent autours de mes hanches. Ses yeux remontent lentement le long de mon corps, s'attardant sur la veine que je sens pulser dans mon cou, avant que ses yeux ne se calent sur ma bouche. Je lui souris en coin, je sais ce qu'il désire, et je sais qu'il attend que je l'embrasse. Après tout, il lèche ses lèvres et les tend doucement. Je m'avance donc et scelle nos lèvres dans un doux baiser. Je meus mes lèvres assez lentement pour ne pas le perdre, tandis que je baisse d'une main son caleçon et sa jupe. J'entends les deux vêtements tomber au sol dans mon dos et un frisson me parcoure. Cette partie de son corps m'est entièrement offerte et donc j'arrive à passer mes doigts le long de son aine. Il se contracte doucement, et gémis contre ma bouche alors que je sens les muscles de son aine se tirer, se bander. Cela me rend fou.

Les yeux emplis de désir je me redresse et vient prendre en main son membre. Immédiatement son dos se creuse et il pose ses deux mains sur mes épaules. Son visage est si rouge d'excitation que je ne peux me calmer et je commence déjà à aller et venir contre son membre. Il donne alors quelques coups de bassins tandis que mon regard glisse le long de son torse pour venir regarder avec envie son membre enflé. Il est rouge jusqu'à cet emplacement, le casque de chair posé sur le dessus, gonflant encore plus de désir. Je sais que je lui fais déjà de bien, mais je veux qu'il ait plus. Je me penche donc et vient lécher le bout rougit, continuant de jouer le long de sa longueur. Un long soupir lui échappe alors et je me mets à suçoter le bout tout en souriant. Il me regarde alors en se tenant sur ses coudes, ses yeux larmoient mais je sais qu'il adore ce que je fais. Je glisse ensuite le long de son membre, le prenant jusqu'au fond de ma bouche, goûtant chaque centimètre de son membre fin et pâle. Il ne tient plus et pose ses deux mains dans mes cheveux pour me faire aller et venir dessus à son rythme. Quel bonheur de le voir dans cet état...

« Joonie, je peux... plus tenir... »

Je lui souris et continue de venir sur son membre jusqu'à ce que je ne le sente se contracter fortement, venant au fond de ma gorge dans un petit couinement, mêlé à un gémissement. Mon ventre s'en tord alors que je me redresse tout en avalant. Il rougit ensuite de sa nudité et se dépêche de se rhabiller avant de reprendre ses activités comme si rien ne c'était passé. Il prépare donc sa pâte à gâteau, ignorant que je suis dans son dos à la chouchouter de baisers, de caresses et de mots doux. Il me fait sourire à tenter d'ignorer mes câlins alors que chaque fois que je me retire une de ses petites mains vient attraper la mienne pour la poser contre sa joue. Chaque fois il s'y frotte doucement en maintenant ma paume contre lui. C'est toujours quelque chose qui me fend le cœur de joie, il est la personne la plus belle, plus adorable sur terre.

Après quelques minutes, il enfourne ses gâteaux et se tourne vers moi. Il me sourit timidement et après un instant, il m'embrasse chastement. Je ne sais pourquoi il fait cela, mais je suis toujours heureux lorsqu'il s'approche et devient plus tendre avec moi. C'est un vrai plaisir, un vrai soulagement de se dire que l'amour n'est pas à sens unique.

« Je t'aime, Joonie. J'ai hâte de faire No... Nowel avec toi... »
« Noël bébé. Je t'aime aussi et tu verras, Noël te plaira... »