12
Je lui ai laissé quelques minutes pour se remettre alors qu'il était allongé contre ma poitrine, mais ces minutes à toujours être pris en étau dans ses chaires me fais simplement perdre la tête. J'échange nos positions ne pouvant plus supporter d'être ainsi en lui sans pouvoir bouger et poste mes lèvres dans son cou. Il tremble doucement à chaque fois que je pose ma bouche contre sa peau si insolente et si offerte mais cela ne l'empêche pas de poser ses doigts ma nuque pour pouvoir me coller à sa peau. Ses jambes s'enroulent naturellement autour de mes hanches et j'avoue me sentir enfler dans son entrée. Il le sent aussi et cette sensation le fait hoqueter et gémir d'une voix étrange. Il contient ses gémissements en fermant la bouche mais j'arrive parfaitement à attendre sa petite voix et ses roulements sourds que provoquent ses ronronnements. Je sens aussi sa peau se couvrir de frissons et de transpiration tant j'ai usé de son petit corps, malheureusement je vais à nouveau en user et cette fois-ci je compte bien voir tout des contractions de son petits corps, absolument tout.
« Yoongi, je veux que tu le fasses toi-même cette fois-ci »
« Qu-Quoi ? Mais j'en suis incapable Joonie... »
Il me tient par les épaules pour que je reste collé à sa peau mais sa force l'a bien quitté durant notre première fois alors j'arrive à me dégager assez facilement de son étreinte pour finalement ressortir de mon entrée. Un gémissement agacé s'échappe de ses lèvres adorablement rougies alors que j'avoue que je suis animé par un frisson désagréable. Ne plus enter en lui alors que je suis dur comme jamais me fait me sentir drôlement vide. La seule chose qui me rassure est le fait que mon petit bonhomme va bientôt me combler. Je me laisse tomber sur le dos et dans des halètements pressés je lui fais comprendre qu'il m'en faut plus. Il se relève difficilement sur les genoux grimaçant à la sensation légèrement douloureuse dans son dos avant de s'asseoir sur mes cuisses. Je ne comprends pas ce qu'il compte faire mais lorsque je le vois se pencher par-dessus mon membre je me sens trembloter et frissonner. Sa langue pointe hors de sa cavité buccale alors qu'il pointe mon membre durci vers sa bouche. Il laisse, après un instant long comme une vie entière, sa langue entrer en contact avec mon gland rougit. Il le lape doucement et laisse glisser ses petites dents pointues sur mon membre. Mon dos se courbe et je sens que mes hanches s'animent de sursauts douloureux. Il pose une main sur mon bas ventre pour m'empêcher de bouger tandis que sa bouche glisse le long de mon membre. Il lèche toute la totalité avant de lécher ses lèvres couvertes de lubrifiant. Il couvre ma longueur entière de coups de langue et de morsure douloureusement excitantes. Ses dents pointues ne font que me faire gémir d'une voix caverneuse et chaque fois que ma voix se manifeste il prend une inspiration excitée qui ressemble à un hoquet de bonheur.
Fort heureusement il se décide enfin à arrêter de me torturer et attrape le tube de lubrifiant qui avait glissé au pied du lit. Lorsqu'il l'ouvre il lèche ses lèvres et fait couler une noisette du fluide glissant. Je le vois hésiter à y plonger sa langue mais finalement il place ce fluide sur toute ma longueur en prenant bien soin de caresser mes parties érogènes pour me faire gémir. Il sait très bien ce qu'il fait et lorsqu'il caresse la tête de mon sexe du bout du pouce je sais qu'il ne le fait pas innocemment. D'ailleurs lorsqu'il dispose le lubrifiant je le vois sourire en coin laissant apparaitre ses dents pointues et sa petite langue qu'il mordille. Une beauté émane de lui, et ce même s'il joue sur mon corps comme s'il jouait d'un instrument des plus faciles à manier. Il sait comment me rendre fou et lorsqu'il se déplace sur mes cuisses pour surplomber mon membre je vois bien qu'il désire me faire languir. Malheureusement je ne lui laisse pas le temps de se jouer de mon excitation et j'appuie sur son épaule au moment où il s'y attend le moins. Ainsi il s'empale sur mon membre dans un long gémissement plaintif. Je l'entends respirer dans un sifflement avant qu'il ne plonge ses yeux dans les miens. Ses lèvres tremblent et laissent apparaître une forme de faiblesse physique. Ses cuisses sont tant écartées que j'ai l'impression qu'il en souffre, ou alors je l'ai fait entrer bien trop vite ce qui le fait sûrement souffrir. Je me place doucement sur les coudes avant de ramener son visage tout tremblotant dans mon cou. Ses bras se nouent autour de mon cou et naturellement je m'assois sur le lit. Je remonte mes jambes dans son dos pour lui apporter un appui tandis que j'attrape ses hanches doucement. Mes doigts se serrent autour de sa peau délicate ce qui me permet de l'aider à faire des vas et viens sur mon membre bien trop enflé. Il gémit contre mon oreille et sa voix se fait de plus en plus timide. Il siffle et je sens que sa voix a du mal à rester au fond de sa gorge, d'ailleurs moi-même je sens que j'ai une douleur dans le fond de ma gorge tant j'ai du mal à retenir le bonheur qui tord ma voix. Je n'en peux plus de ce rythme bien trop lent et il faut que j'accélère. Je renverse rapidement Suga sur le lit et laisse sa petite tête se reposer contr l'oreiller. Il ferme les yeux comme jamais alors que je vois ses doigts se perdre dans les draps. Il les serre avec force et rien qu'à me sentir glisser contre lui le fait gémir d'une voix lointaine.
J'accélère les mouvements de mes hanches allant le plus loin possible en lui cherchant son arrêt sa prostate si sensible. Je n'arrive à l'atteindre qu'après un long instant et sa voix je crois bien qu'elle a perdu toute sa force et s'est déchirée car dès que je l'ai eu il a ouvert grand la bouche pour simplement laisser échapper un hoquet excitant. Je continue à onduler des hanches alors qu'il ne fait qu'insipirer et expirer à une vitesse affolante. Jamais je n'aurais cru qu'il perdrait la voix sous mes coups de hanches mais voilà que chaque fois qu'il gémit sa voix se brise et devient rocailleuse.
Lorsque nous approchons la fin je le ramène contre ma poitrine et le laisse se cacher dans le creux de mon cou. Il tremblote contre ma peau et souffle tout son bonheur contre ma peau exagérément érogène à cause du plaisir. Après des dizaines de coups de hanches épuisants je le sens trembler et s'étouffer en des gémissements trop puissants. Il vient contre nos poitrines refermant l'étau de ses chairs sur mon membre durcit. Je me sens donc partir et dans un gémissement rauque je viens à nouveau en lui. Cette fois-ci est la fois de trop et je sens mon chat tomber doucement dans l'inconscience. Paniqué je le serre contre moi et caresse ses cheveux. Ils sont couverts de transpiration et peu à peu ses oreilles tombent vers l'arrière tant il manque de force. J'avoue paniquer là alors je me mets à caresser ses paupières espérant que cela le réveillera. Une sensation de bonheur complet envahi peu à peu mes doigts et plus tard mon corps entier. Lui aussi tremble sous mon corps et lorsque je relâche ses paupières il ouvre les yeux. Ses yeux ont repris une couleur charbon et ses petites dents ont disparues.
« Tu veux prendre une douche? »
Le chaton n'étant pas capable de répondre hoche simplement de la tête en s'accrochant à mon corps. Doucement je le serre contre moi et nous relève. Pour la première fois nous allons prendre une douche ensemble et je pense que cela ne peut que lui faire du bien. D'ailleurs lorsque je me glisse sous l'eau chaude avec lui je sens frissonner et trembler.
« N-Namjoon... »
« Ne parle pas tu vas te blesser la voix encore plus... »
Je me sens trembler, inquiet sous l'eau. Lorsqu'il m'appelle Namjoon c'est très inquiétant, il m'appelle toujours Joonie alors maintenant qu'il utilise mon vrai prénom je me sens trembler d'effroi.
« Je t'ai menti pendant longtemps Joonie... »
« Q-Quoi ? »
« Je ne t'appartiens pas vraiment... »
Il se laisse peu à peu glisser de mes bras et tombe sur ses pieds sur le sol de la douche. Il me regarde une lueur triste brillant dans ses petits yeux noirs, les brides de ses yeux se sont agrandies et ses lèvres pâles sont mordues par ses dents blanches. Quant à moi je sens que mon cœur se pince dans ma poitrine et que mes poumons ont du mal à assimiler l'oxygène que j'inspire. Je n'arrive pas à croire qu'il m'ait menti sur un tel point, et comment se fait-il qu'il ne m'appartienne pas ? Mes yeux me brûlent et je ne sais dire si je vais pleurer ou simplement me sentir briser.
« J'appartiens à Hoseok. C'est lui qui m'a acheté et bien que l'on m'a toujours dit que j'étais destiné à un garçon nommé Namjoon, la première personne que j'ai vue c'est lui... »
Je pense maintenant que je sais ce que je ressens. Je suis brisé, déçu. Je ne lui en aurais pas voulu qu'il appartienne à Hoseok, je l'aurais compris et ce n'est pas si grave car j'aurais simplement fini pas être son vrai maître, mais le fait qu'il m'ait menti sur ce point me déçoit. Ainsi, sans même me laver je sors de la douche et m'essuie. Dans mon dos je l'entends me parler et sa voix brisée me fait plus de mal qu'il ne le faudrait. J'ignore donc chacune de ses supplications et entour mes hanches de la serviette blanche. J'en sors une seconde que je lui laisse à la sortie de la salle de bain avant de sortir. Je ne devrais pas être en colère mais je me sens trahi, depuis tant de semaines il me fait croire qu'il a toujours été mien et qu'il le sera toujours, alors qu'en réalité son cœur était lié à celui de Hoseok depuis maintenant longtemps. Je me sens bête de lui en vouloir mais mon cœur n'a l'air pas prêt à oublier, je le sens lourd et j'ai peur que le pauvre chaton souffre du refus soudain de mon cœur.
J'attrape un pyjama au hasard et me jette sous les couvertes brûlantes, je n'ai pas le courage de changer les draps et à vrai dire je m'en contre-fiche. A présent je veux seulement dormir et ignorer le monde entier. Je veux dormir, rêver, m'évader... Je n'ai jamais été un maître parfait, et maintenant il me fait comprendre que je n'ai pas du tout été celui qu'il fallait. Je ne connaissais rien de lui avant ce soir et j'ai usé de son corps comme s'il était fait pour faire l'amour et rien plus. J'aimerai lui dire que je l'aime et que je ne le prends pas pour une chose pour me faire plaisir, mais mon cœur scelle mes lèvres et mes paupières pour que je m'endorme. Après un court instant j'entends la porte de ma chambre s'ouvrir et des petits pas se précipitent à l'intérieur. Un petit corps s'assois sur les draps à mes côtés tandis que deux petites mains se posent sur mon épaule gauche.
« J-Joonie réveille-toi... parle-moi... »
Je ne réponds pas et couvre mes oreilles de la couverture. Mon chaton ne désespère pas et tire sur la couverture pour que je l'entende m'appeler. Malheureusement je ne bouge pas et il abandonne. Ses doigts se détachent uns à uns de la couverture avant que son corps ne quitte le lit. je l'entends prendre des vêtements avant qu'il ne quitte la chambre pour descendre les escaliers. Je l'entends se glisser sur le canapé et plus un bruit n'anime la maison. Quelques minutes auparavant nous pouvions entendre le froissement des draps et les bruits d'amour, à présent la seule chose que j'entends c'est le battement douloureux de mon cœur. Lorsqu'il disait m'aimer était-il sincère ou jouait-il le rôle qu'on lui a toujours appris ? celui d'aimer tous ses propriétaires et se laisser faire car il devait répondre aux envies de celui qui le possède ?
Je crois que je vais vomir... dans un bond je cours jusqu'à la salle de bain et me remplit l'estomac de somnifères et d'anti-vomitifs. Ainsi je chute rapidement dans le sommeil et ce à même le sol de la salle de bain. Je n'ai pas froid, j'aime même chaud, le sommeil ne m'a jamais fait autant de bien...
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