Chapitre 8- Tendresse, Tristesse Et... Révélation ?
PDV Anaïs :
Le jour J, c'est la fête de Noël. Je me suis levé de bonne heure mais avec beaucoup de mal étant donné que Valentino a insisté pour que je dorme avec lui et qu'il me tenait en otage dans ses 4 bras.
Je prépare le petit déjeuner tout en chantant pour me donner un peu plus d'entrain pour cette journée qui s'annonce compliquée.
Je met de côté les cadeaux que j'ai tout de même acheté pour tout le monde; une simple boîte de chocolats, c'est déjà bien et un collier pour ma mère.
J'ai même réussi à caché le cadeau de Valentino, j'espère qu'il lui plaira.
En parlant du papillon, le voilà qui descend.
- Déjà levé Val ?
Pour seul réponse il viens me prendre dans ses bras et me porter jusqu'au canapé en attrapent le petit déj de son autre paire de bras. Il dépose tout sur la table basse et s'assoit avec moi sur ses genoux.
- Encore endormi ? Haha
- Mmmh...
Il enfouit son visage dans mon coup tendit que j'allume la télé et mange ma tatine de pain grillé. Depuis hier il est devenu très câlin envers moi, je ne m'en plain pas mais je me demande si c'est parce qu'il ressent quelque chose pour moi... Je ne suis qu'une humaine parmi tant d'autres et lui c'est un Overlord très important et qui a tout le monde à ses pieds, il n'a que l'embarras du choix.
Je pousse un soupir et zappe les chaînes jusqu'à ce que je tombe sur my little pony. Je ricane et monte le son... Sa ne loupe pas ~
- Sérieusement ?
J'éclate de rire et prend une voix niaise
- Bah quoi ? Aller Val, chante avec moi !!
My little pony 🎶
- Même pas en rêve !!
Il attrape la télécommande et change de chaîne pour tomber sur... Peppa pig... Il regarde l'écran de travers et je rie de plus belle
- Bah si ton truc c'est les dessins animés pour les 3-5 ans, fallait le dire ! Il doit me rester des vieilles cassettes des teletubis dans un carton aussi
Il éteint la télé et choppe sa tasse de café
- Toi, t'es en forme ce matin...
- Et toi t'es HS. Je t'avais dit d'arrêter de regarder des clips de K-Pop
- C'est pour de l'inspie pour le travail. J'ai besoin de nouvelles chorégraphies avec des mouvements sexy et qui sort de ce que l'on fait déjà depuis un moment.
Je lève les yeux au ciel
- L'excuse~ un conseil, fait une sieste avant que l'on y aille parce que je vais te présenter l'enfer sur terre.
Il ricane et repose sa tasse en soupirant. Petit à petit je le vois ce rendormir et j'en profite pour lui piquer ses lunettes. Comment il fait pour voir aussi bien avec sa ? Ok, il peut dire qu'il voie la vie en rose mais quand même... Quoi que... Petit à petit on y voit normalement, étrange.
- Tu t'amuse bien ?
Il tend l'une de ses mains pour que je les lui rendes mais... Nah, pas envie.
- Nop, je garde hé hé ~
Il ouvre les yeux et pouffe de rire
- Elles son beaucoup trop grandes pour toi.
- Je sais mais sa m'amuse. Par contre c'est bisard, je voyais en rose puis maintenant normal.
- Elles s'adaptent en fonction de la visibilité que tu veux avoir.
- Trop bien ! Genre je veux voir en ambiance violet et... Mais oui !! Sa marche ! J'adore !!
Il ricane puis laisse tomber l'idée de me les reprendre et referme les yeux pour ce reposer. Je souris et me lève pour ranger un peu la maison.
Quelques heures plus tard
PDV Valentino :
Je me réveille du à un téléphone qui sonne. Je tourne la tête et voie Anaïs parler au téléphone, mes lunettes posée sur sa tête. Je l'observe discrètement, elle semble être avec sa mère au bout du fil mais elle semble nettement moin de bonne humeur qu'avant que je dorme...
Cette nuit, je l'ai entendu dans le salon tourner en rond à cause du stress de cette journée et je suis descendus la chercher pour m'assurer qu'elle dorme... Bon, d'accord, et aussi parce que j'avais adoré dormir avec elle, blotti contre moi l'autre soir ~
Je deviens accro on dirait...
Elle raccroche et je fais semblant de dormir à nouveau.
J'entends ses pats ce rapprocher par derrière le canapé puis je sent qu'elle ce penche vers moi appuyer contre le dossier.
- Val ? Tu dors encore ?
Elle me secoue légèrement mais je grogne et m'allonge. Je l'entend rire et faire le tour du canapé
- Aller, debout la belle aux bois dormant, ça va être l'heure. On doit passer chercher ma mère, elle est prête.
Toujours les yeux fermés, je tapote ma joue d'un doigt.
- Sérieusement ?
Je me contente de sourire puis je l'entend soupirer
- Qu'es qu'il ne faut pas faire, Diva, va !
Elle dépose un baisé sur ma joue et je me "réveil"
- Aller Valentino, on va être en retard, va te chenger.
- Tout de suite ma belle, mais que si j'en ai un deuxième ~
- Va te changer d'abord !
Je ricane et me lève pour aller me changer tendit qu'elle ouvre la porte d'entrée et va charger la voiture.
Lorsque je descend Anaïs est adossé à la porte l'air pensif. J'arrive jusqu'à elle puis je me penche et elle dépose un nouveau baisé sur ma joue en prenant quelques couleurs.
Je récupère mes lunettes puis nous montons en voiture.
Après 1h25 de route nous arrivons devant une maison en pierre assez ancienne; comme prévu, j'active mon déguisement. A peine arrivée devant la porte que la mère de ma petite humaine nous ouvre avec un grand sourire.
- Bonjour ma grande, ça va, vous avez fait bonne route ?
- Oui maman, et toi, ça va ?
- Très bien ! Oh, et tu dois être Valentino, ravie de te rencontrer enfin.
- Moi de même madame.
- Vous êtes vraiment beau garçon ! Anaïs, tu a bon goût !
- Maman !!
Sa mère rie, et elles ce chamaillent gentiment.
- merci du compliment madame. Vous êtes ravissante également.
Je me prend un coup de coude discret de la part de ma petite humaine tendit qu'à sa mère rie de plus belle.
- Attention, Anaïs est du genre possessive.
- Sa, je l'ai bien remarqué lors de notre dernière soirée ~
Elle lève les yeux au ciel puis aide sa mère à mettre ses affaires dans la voiture. J'y met le dernier sac puis nous repartons pour l'appartement de la "grand-mère tyrannique" sous un déluge de questions sur moi et Notre rencontre.
Environ une heure plus tard nous sommes enfin arrivés. Dans les escaliers, Solène, la mère d'Anaïs ouvre la marche devant sa fille puis je monte le dernier. Le lieu est plutôt chic malgré l'absence d'assesseurs et les escaliers sont en effet marbre... Tiens ? Anaïs ralenti...
- Ça va ?
Elle me sourit mais je vois bien qu'elle angoisse.
- T'en fais pas, je suis là.
Je lui prend la main et elle la serre avant de continuer de monter jusqu'au dernier étage, sans me lâcher.
Si cette mégère la maltraite, je vais la remettre à sa place !! Je sent mon cœur battre étrangement, j'ai comme un sentiment possessif et protecteur.
Plus sa va, plus je deviens... Amoureux. Merde.
Faut dire que je ne fais rien pour réfréner ce sentiment, au contraire. J'ai envie qu'elle ressente la même chose pour moi... Et si c'était déjà le cas ? Elle aussi est possessive envers moi, non ? Elle accepte de plus en plus mes câlins, et là, bien que ce sois pour la rassurer, elle ne lâche pas ma main.
J'en peux plus, ce soir, faut que je lui dise...
La porte s'ouvre sur une vieille femme en robe bleu, me sortant de mes pensées. Elle nous fait rentrer avec un air neutre mais froid et me dévisage.
Le reste de la famille est un peu plus chaleureuse et l'on discute tranquillement durant le repas.
- Monsieur, t'es grand ! T'es un géant ?
Je penche la tête vers la plus jeune des cousines de la miss qui me regarde avec de grands yeux innocents.
- Haha, non.
- Ah bon ? Bah t'es encore plus grand que cousine Anaïs !
Je ricane, pour les humains, mesurer plus de 1m80 c'est rare. Pourtant j'ai rétréci, je doit même pas atteindre les 1m95.
C'est le frère de la petite qui enchaine avec un gros cliché...
- Tu doit être balèze en basket ! Tu pourrais facilement devenir pro.
- Je n'y ai jamais joué. Ce sport n'est pas tellement pratiquer en Italie.
Là tout le monde ce tourne vers moi. Il semblerait que j'ai attisé les curiosités autour de la table mais également un regard de mépris d'une certaine personne que ne m'a pas adressé la parole depuis mon arrivée... Anaïs me murmure un "elle passe à l'attaque, désolé..."
- Ah, parce que vous venez d'Italie ? Qu'es que vous venez faire chez nous en France ?
- J'étais en repérages pour les besoins d'un de mes films lorsque j'ai rencontré Anaïs.
- Films ?
- Je suis producteur.
- Vous ? Producteur ? Si c'est vraiment le cas, vous ne devriez pas rester avec cette gamine. A moins que vous ne tournez du porno, elle ne vous conviendra pas longtemps.
Anaïs ce crispe et je foudroie du regard sa grand-mère.
- Je vous demande pardon ?!
- Vous avez bien entendu. De toute manière, elle finira comme sa mère, avec un gosse et un soit disant mari que l'on n'a jamais vue et que l'on ne verra jamais.
Plus personne ne parle. Anaïs bouillonne de rage mais ce retient tendit que sa mère ce lève d'un coup en frappant sur la table.
- Maman ! Que tu me reproche de ne jamais t'avoir présenté mon mari et que tu t'en prenne à moi passe encore, mais ne t'avise pas d'insulter ma fille !
- Ou sinon quoi ? Il n'y a que la vérité qui blesse ! Et puis t'es encore avec sa ? Ton "Mari"? Celui qui soit disant s'appel Lucifer ? N'importe quoi ! Faudrait penser à atterri ma pauvre fille !
Je me fige. Lucifer ?! Minute... Le merdeu d'ex de la petite avait dit que sa planche de Ouija avait servi à invoquer Lucifer... Et cette planche appartenait à sa mère m'a t-elle dit ! Sa voudrait dire que...
Je tourne la tête vers Anaïs qui est toute pâle et les yeux ronds
- Maman... Mon père s'appelle vraiment Lucifer ?
Elle n'en savait rien ?
-... Oui.
Elle tourne le regard vers moi, tétanisé. Il semblerait qu'elle ait eut la même réflexion que moi.
- Balivernes !! Personne ne peut s'appeler par un nom pareil. Quoi que, vue comment tu vie, sa ne m'étonnerai pas que tu aies pactiser avec le diable pour tenter de retrouver un minimum raison avant de te faire interné.
-... Anaïs, on s'en va. Valentino, désolé que tu es dû assister à ça.
- Pas de soucis Solène, allons y.
On ce lève pour partir mais cette vieille tente de gifler sa fille au passage. Avant que je n'ai le temps de comprendre, Anaïs c'est placé devant sa mère et ce prend le coup... Mon sang ne fait qu'un tour et je pousse la vieille sans ménagement, manquant de la faire tomber.
- Anaïs ! Ça va ?
Je foudroie du regard cette femme qui à mes yeux n'a rien d'un membre de famille aimant. Elle finira en enfers, sa c'est sur !
- Je vais bien Val, j'ai l'habitude.
L'habitude... Alors ce n'est pas la première fois... J'ai promis de ne pas faire de mal, mais là, sa me démange de la liquider !!
Nous passons rapidement devant tout le monde, les saluant sous leurs regards désolés puis sortons. Arrivé sur le trottoir, Solène propose de prendre le volant et nous laisse nous installer à l'arrière. Anaïs vient ce blottir contre moi, la joue encore marquée par la gifle. Je passe ma main délicatement sur la marque puis murmure :
-... Un seul mot de toi ma belle, et je lui règle son compte.
- Non Val, elle n'en vaut pas la peine...
Elle ce redresse puis regarde sa mère dans le rétro.
- Maman ? Il faut vraiment que l'on parle de mon père... Je sais que tu préfère éviter le sujet et je l'ai toujours respecté mais là...
Sa mère soupire
- Oui... De toute manière, avec ce qui vient de se passer, ton père va sûrement venir ce soir à la maison. Il m'avait prévenu que si ça dégénérait ce soir, il ce libérerait... De toute façon, il est grand temps que tu le rencontre.
Elle acquies puis revient contre moi murmurer.
- Tu crois que c'est une simple coïncidence ou... Il pourrait vraiment être le roi des enfers de ce monde ?
- On en aura le cœur net d'ici peu. Repose toi un peu, cette soirée a été éprouvante.
Elle hoche la tête puis ferme les yeux. Une larme puis deux commence à couler... Je la serre contre moi et lui caresse les cheveux pour l'apaiser. Qu'elle soirée... Dire que c'est Noël.
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