Chapitre 32- Une Bouille Angélique

PDV Anaïs :

Une semaine est passée... Je suis de retour au boulot sous la surveillance de mon Oncle Uriel, métamorphosé en corbeau dans un arbre près de la fenêtre où je travaille.

L'enterrement de ma mère à eut lieu il y a 3 jours, Valentino m'y a accompagné et mon père est également venu.
Malheureusement, même là, ma chère et tendre grand-mère n'a pas su se tenir.

-Lors de l'enterrement-

On est arrivés en premiers devants l'église, les ami(e)s  de ma mère, mes oncles et tantes (humains) ainsi que certains cousins et cousines on suivi. Mon père c'est présenté et à mon plus grand soulagement, tout c'est bien passé... Jusqu'à l'arrivée de ma grand-mère.
J'en avais parlé à mon père mais il m'avait rassuré comme quoi il savait déjà à quoi s'attendre. Et on a pas été déçu...

- Et toi ma petite, tu va faire quoi maintenant ? Ta déjà touché ton héritage ? Enfin, le peu qu'elle devait avoir je veux dire.

-... C'est en cours.

- Ah ? Et sa te fait combien ?

- Mamie... Sérieusement, ta que sa à demander ?!

- Rhooo, ça va. Au moins t'as une chance de faire mieux qu'elle dans ta vie maintenant que tu va avoir de l'argent.

J'ai vue Valentino ce retenir de lui en collé une alors je lui est pris la main.

- Non mais tu t'entends ?! Avoue que tu n'as jamais aimé maman ! Qu'es ce que tu fais ici en fait !?

- Dit donc, baisse d'un ton ! Tu t'es pris pour qui, pour me parler sur ce ton ! Toi, tu n'est qu'un accident, sûrement dû à une partie de jambes en l'air non protégée de ta mère !

- Qu...!!

Val c'est avancé d'un pas mais mon père est arrivé à ce moment là. Il a posé une main sur mon épaule et celle de Valentino pour calmer le jeu.

- Par respect pour mon épouse, je vous tolère ici, mais si vous continuez à manqué autant de respect envers ma famille, je vous prierai de partir.

- Vous êtes...?!

- Lucifer Morningstar. Le mari de Solène. Nous n'avons pas été présentés mais il semblerait que sa ne soit pas une grande perte. Maintenant, laissez ma fille tranquille !

On avait à peine tourné le dos qu'elle avait donner un violent coup de sac à main dans le dos de mon père. Il c'est retourné lentement... Très lentement... L'ambiance est alors devenu très pesante, même ma grand-mère c'était figée. Plus un mot de qui que ce soit... Ce fut alors le prêtre qui est intervenu.

- Ma chère Madame, la violence devant la maison de Dieu est formellement interdite. Je vous demanderai de vous excuser ou de partir.

- Tss, jamais de la vie. Cet homme ce fait appelé Lucifer mon père, vous y croyez, vous ? Cet homme est aussi dérangé que l'était ma pauvre fille ! Tss, Je m'en vais, je ne veux pas avoir affaire à ces trois là une seconde de plus !

Le prêtre avait tiqué au nom de mon père. Mais il a finalement soupiré puis lorsqu'il a croisé le regard de ce dernier, il c'est légèrement incliné avant de parler à voix basse.

- Vôtre père, notre seigneur, m'a parlé cette nuit. Il m'a confié que cette jeune femme que nous accueillons aujourd'hui était votre épouse.
Exceptionnellement, il va permettre que cette église puisse accueillir des démons aujourd'hui.

On fut surpris, mon grand-père ne parle jamais en direct aux humains et le fait qu'un démon puisse marcher sur un sol consacré...
Valentino et mon père qui pensaient attendre dehors ont finalement pu entrer.

Le reste de la journée c'était bien passé, j'avais contacté Charlie pour lui  dire ce qui fallait celon mes oncles, pour accéder au paradis puis, voyant que je n'allais pas bien je lui est parlé de ce qui c'était passé sur terre et le décès de ma mère.
Elle était désolé pour moi et mon père, me disant que je pouvais passer à l'hôtel quand bon me semble, qu'elle garderais sa pour elle si je ne voulais pas que sa ce sache.
Elle est vraiment adorable.

Retour au présent

La sonnerie du taff résonne, me fessant sortir de mes pensées. Mon regard ce pose sur mon oncle... Sous la pluie le pauvre !
Je me dépêche d'aller me changer puis lorsque je sort des vestiaires, j'aperçois un attroupement de mes collègues.

- Oh~ pauvre petit, que fait tu là ? Tu est tout trempé.

- Tu t'es perdu ?

- Quelqu'un sais à qui est cette petite bouille d'ange ?

J'entend alors des pleurs d'enfants. Je me rapproche et reste figée, les yeux ronds et la bouche grande ouverte. Uriel ?! Mais... En modèle réduit !? Mais oui, c'est bien lui ! Il a l' apparence d'un enfant de 4 ans à tout cassé.
Son regard ce porte sur moi et il coure s'agripper à mes jambes en larmes.

- Anaïïïïs !!  Je... Je vou...voulais te voiiir, snif, et, et ze me suis perduuuu !! Uinnnn !!

Ne... Pas... Rire... Nan mais c'est quoi ce cinéma hahaha !
Je m'accroupi et lui ébouriffe les cheveux.

- Uriel, tu est trempé...

- Ui, mais ze voulais te voiiir, snif...

L'une de mes collègues s'approche

- Anaïs, tu le connais ? Où son ses parents ?! C'est inconscient de laisser un enfant de 4 ans tout seul ! Et près d'entrepôts où des camions peuvent l'écraser sans le voir !

Merde, je répond quoi, moi ?
Uriel ce tourne vers ma collègue et fait celui qui est effrayé avant de ce remettre à pleurer.

- Ouinnnn !! Cousine Anaïs, c'est, snif... qui la d..dame, sniff, qui...qui fait peuuur ?

Ma collègue ce met à paniquer

- Oh, n'est pas peur, je suis désolé !! ... Je suis seulement inquiète. Désolé petit ! Euh... À... Arrête de pleurer !

Je pouffe de rire, et dire que c'est mon oncle...
Bah... Go improvisé, hein.

- C'est ma collègue de travail. Bon, je suppose que tu as filé en douce, tonton Lulu ne va pas être content.

- On rentre déjà ?

- Oui, tu va attrapé froid sinon.

Je retire mon sweet et le lui enfile avant de le prendre dans mes bras.

- Aller la terreur, on rentre.

- Ouiiii !!! On va prendre le goûté ?

J'éclate de rire, sa lui va tellement bien de faire l'enfant.

- Oui.

- Youpiiii !!

On sort sous les regards attendri de mes collègues.
Une fois à la voiture je veux le poser mais il refuse de me lâcher.

- Nannn, mwa je suis un enfant !!

-  Pfff hahaha ok, bha siège auto alors !

Il m'adresse un grand sourire et un siège pop dans la voiture.

- T'es sérieux en plus ?! Hahaha, j'y crois pas !

Il me fait un clin d'œil.

- Bah oui, ze suis trop mignon comme sa ! À ton avis, pourquoi tous mes frères et père ne me résistent pas ~ ?

On rie de bon cœur puis prenons la route... Du métal à fond dans la voiture. Nan mais paie ta crédibilité, sa fait la daronne qu'à un gosse de 4 ans qui agitte la tête comme un vrai metaleu à l'arrière JPP hahaha !

Arrivés à la maison on est écroulé de rire, on a croisé la vieille à qui val avait fait coucou sur le parking, au feu rouge. Elle avait lâché un :

- "Seigneur, cet enfant est procédé, ayez pitié de son âme ! "

Uriel avait alors explosé de rire, reprenant sans faire exprès sa voix d'adulte, ce qui a terrorisé la vieille qui a finalement grillé le feu en hurlant de peur.

- Hahaha, mais Uriel ! Hahaha, la pauvre, elle ne va jamais s'en remettre !

- Hahahaha, désolé~ haha, nan mais la  tête !! C'était Epic !

Hilares, on rentre et je lui fais un chocolat chaud accompagné de cookies fait maison avant de l'installer sur le canapé.
Il englouti sa a une de ces vitesse !

- Eh bah, quel appétit, on ne te nourrit pas au paradis ou quoi ?

- Nan mais j'adore les gâteaux ! C'est trop bonnn ~

- Gourmandise ~

- Ui, je sais... Mais je suis mignon ! Donc, sa passe ~

Je lui souri, oui, vue comme sa, sa passe.

- Dit, tu veux une anecdote ?

- Va y, je t'écoute.

- C'était quand j'avais vraiment cette apparence à l'époque. C'était l'anniversaire de Raphaël du coup père avait fait un énorme gâteau. C'était la première fois que je goûtait à  de la pâtisserie ! C'était hyper bon ! Mais j'avais le droit qu'à une part parce que j'étais trop petit.

Je pouffe de rire alors qu'il croise les bras en gonflant les joues.

- Ta piqué une part en plus ?

Soudain j'entends ricané et j'aperçois mon père adossé au mur derrière nous. Au vue de sa tête amusé, il est arrivé depuis quelques minutes.

- Nan, pire, il nous a tous racketté.

- Hey ! Pas vrai Lulu !

Mon père ricane et vient s'asseoir avec nous sur le canapé. Uriel en profite pour aller s'asseoir sur ses genoux, nous fesant rire, un vrai gamin.

- J'ai pas racketté, j'ai demandé et vous avez bien voulu.

Mon père lève les yeux et lui pince la joue.

- Mais bien sûr, aller, raconte comment ta fait tête d'angelot ~

- Mais euh ! Bref, je suis aller voir Lulu et Mimi, je leur ai dit en pleurant que j'avais fait tomber mon gâteau. Michael m'a pris sur ses genoux pour partager sa part avec moi et Lucifer à fait pareil...

Je le regarde avec des yeux ronds...

- Nan... Me dit pas que...

Mon père rie de bon cœur

- Si ! Il a fait le même coup à tout le monde !

Uriel affiche un air fière.

On éclate de rire puis mon père termine :

- Mais Raphaël a cramé son comportement et quand on est aller voir le vieux tous ensemble pour le lui dire, on a retrouvé Uriel sur ses genoux en train de mangé sa part.

- C'était la plus grosse part !

On éclate de rire. J'imagine bien tout mes tonton sur le cul de voir leur cadet s'empiffrer des 3/4 du gâteau à lui seul.

- Mais... Ta pas été malade ?

- Euh... Bah non ! Je suis solide !!

Mon père lui lance un regard du style "c'est pas beau de mentir ~"

- Bon, d'accord... J'ai eut un peu mal au ventre.

- Dit plutôt que tu as passé la nuit à être malade et que tu est venu dormir avec moi tellement tu n'allais pas bien et que les autres te fessais la tête.

-... Ui. Bon, après sa valait le coup ! Ce gâteau était tellement bon !

Mon père lui adresse un sourire narquois

- Sa, je ne m'en souviens pas, quelqu'un a mangé ma part.

Uriel lui tire la langue puis lui fait un câlin.

- Tu m'a manqué Lulu !

Mon père le serre dans ses bras avant de le chatouiller.

- Toi aussi Uriel. Même si tu ne devrais pas prendre cette apparence trop mignonne ! Tu attendri beaucoup trop les gens.

- Hé hé, c'est pas ma faute si je suis siiii adorable, hahaha, peu importe l'âge ~

- Toi alors...

Je les regardes, attendri. Ces
Ces deux là son vraiment mignons. Uriel c'est beaucoup rapproché de papa, sa ce voit que mon Oncle n'attendais que sa.
Michael est toujours sous surveillance médicale, ce qui ne rassure pas mon père mais il est trop fière pour l'admettre.
Je lance un regard part la fenêtre en direction du ciel.
Tu vois grand-père, sa prend du temps mais ces réconciliations ne sont pas impossibles. Un jour, toi et papa, vous vous reparlerez, je te le promet.

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