Chapitre XXXIX.

Oliver

- ... Kevin ou Clark ?

- Oly...

– Chut, chut, chut. Tais-toi, ma belle. Reste tranquille.

— Ne la touche pas, ordure.

Son arme est pointée sur la tempe d'Amy. Elle fait tout pour ne pas paniquer, mais je peux voir qu'elle est tout aussi effrayée que moi. Je tente de capter son regard pour lui dire que ça va aller tout en contrôlant ma respiration.

— Qui je suis ?

— ... Tu dois être le lâche qui m'a kidnappé, non ?

– Surveille tes mots. Oliver Hale Tu sais, Oliver, j'avoue que même après ce que m'a raconté cette salope de Barbara, je voulais être ton ami.

— C'était donc toi qu'elle cherchait à fuir...

— Quand je l'ai trouvé, elle n'avait rien, à part cette soif de vengeance. Je lui ai offert un toit en échange de ces services quand j'en aurais besoin. Sa dernière mission a été de revenir vers toi et elle a fait en sorte de te mettre à terre cette fois. Mais elle a échoué lamentablement... Et moi, je ne pouvais pas laisser passer ça.

— C'est toi qui l'as tué.

— He bien, elle ne m'était plus d'aucune utilité et elle en savait beaucoup trop.

– D'où te vient toute cette haine à mon égard ?

— Oliver, tu ne t'es pas bien comporté avec mon frangin. Ça s'est envenimé quand il est tombé amoureux de ta copine.

- Enfoiré...

— Et puis, il y a eu ce connard de Boris... C'était le seul à voir qu'on était deux personnes différentes. C'est vrai qu'il connaissait Clark depuis des années, vu que c'était un grand ami de sa famille. Et c'est bien pour cela que j'ai essayé de lui parler, mais tout ce qu'il voulait, c'était de tout te raconter.

Kevin a fait croire à Boris qu'il a dû changer de prénom après la mort de son père et il l'a cru. Je suffoque à l'entente de ces derniers mots. Boris ne méritait pas ça. Il a découvert leur secret. C'est cela qu'il voulait me dire. Il a été tué à cause de cela.

– Tu as tué Boris et tu l'as fait passer pour une crise cardiaque...

- ... Oui, c'était bien, moi. J'ai bien vu que tu tenais à lui et c'était aussi le seul moyen pour qu'il ferme sa grande gueule.

— Et si on réglait ça maintenant d'homme à homme ? Laisse partir Amy...

- Hmm... Tu sais, depuis le début, mon objectif a toujours été de faire payer Mélissa en passant pas sa fille adorée, et puis y a eu toi... J'ai une meilleure idée, on va attendre que sa mère arrive et je vais la tuer sous vos yeux. Pendant ce temps, je peux peut-être m'amuser un peu avec elle.

Il lèche le cou d'Amy, ce qui me met hors de moi. Je plonge sur lui, son arme glisse et tombe et lui est un peu plus loin. Je lui assène plusieurs coups. Il sait se battre, ça se voit, mais moi aussi. Je lui donne un violent coup de poing qui le projette de l'autre côté. Quand je me retourne, je vois Amy se battre avec un homme. Ce lâche traîne jusqu'à son arme que je réussis à envoyer plus loin avec mon pied.

Tout à coup, tout me revient, quand il m'a kidnappé, les mots qu'il m'a dits, je me déchaîne sur lui en le frappant. Mes poings sont en sang, mais je continue à le frapper. J'entends un cri quand je regarde, c'est l'homme qui se battait avec Amy. Elle vient sûrement de lui casser le bras vu la façon dont il se tord sur le sol. L'autre en profite pour me donner un violent coup. Deux hommes arrivent et me tiennent. Amy tente de ramasser les armes.

— Arrête-toi. Crie une fille.

Qui est-elle ? Elle ramasse l'arme par terre en la mettant dans son dos tout en gardant son arme pointée sur Amy.

- ... Bien joué mon amour. Dit Kevin à la fille.

– Lâche-la.

– Clark, enfin, tu es là.

Mélissa arrive à son tour et pointe son arme sur Clark.

— Tu es fichu, Kevin. Tu entends ce calme ? Tes hommes sont morts. Dit Mélissa. Maintenant, soit tu t'enfuis et je te laisse la vie sauve ou tu restes et crèves.

— Ah, tu crois ça ? Donne-la-moi, ma chérie. Il faut en finir maintenant.

— Sarah ne fait pas ça. Dit Clark.

Elle n'écoute pas et continue d'avancer lentement vers Kevin qui a son sourire de psychopathe. Quand elle est tout près, elle me fait un clin d'œil.

– Maintenant. Crie-t-elle.

Puis Mélissa tire sur celui qui me tenait le bras gauche, puis celui de droit. Sarah pointe alors son arme sur Kevin qui visiblement ne comprend rien, et moi non plus d'ailleurs.

- Quoi ?... Qu'est-ce que

– FBI, Kevin Melvin, Clark Melvin Mettez vos mains en l'air, vous êtes en état d'arrestation pour meurtre, kidnapping et...

Sans qu'on ne le voie arriver, Kevin attrape une arme et tire sur Amy, mais c'est Mélissa qui reçoit la balle. Au même moment, Maraline lui tire une balle en plein cœur.

– Maman. Crie Amy... Ça va aller, garde les yeux ouverts.

- Tu...Tu m'as ... Appelé... Ma... Man

- Oui... Parce que tu es ma mère...

La balle a apparemment traversé l'épaule et ça saigne beaucoup. Clark s'agenouille près de son frère en prenant sa tête entre ses mains.

- Kevin...

- Grr..rgg

— Mon frère

Ses yeux se mettent à papillonner avant de se fermer complètement. Sarah vérifie son pouls, mais il est mort. Maraline passe les menottes à Clark, puis demande à un agent de l'emmener. Alors qu'il va passer le pas de la porte, il se retourne vers nous.

- Amy... Je sais que tu ne me pardonneras jamais, mais sache que je suis sincèrement désolé.

Puis on l'emmène au-dehors. L'ambulance est enfin là.

— Tiens bon, Mel. L'ambulance est là. Dit Tom.

Les ambulanciers arrivent et on emmène Mélissa. Amy court dans mes bras. Je la serre très fort contre moi.

— Mon amour

– Oly, je te demande pardon. J'aurais dû t'écouter. Pardon.

— Ne t'excuse pas, Mon cœur.

J'essuie ses larmes avant de l'embrasser. C'est la première fois que j'ai eu peur à ce point-là. Je ne craignais pas pour ma vie, mais pour celle de la femme que j'aime. Maintenant qu'elle est dans mes bras, je me rends compte à quel point cette femme compte pour moi.

- Je t'aime Amy... De toutes mes forces. Je ne supporterai pas de te perdre, tu le comprends ça ?

- Je t'aime...


Amara

Des semaines plus tard

Une odeur de gaufre me chatouille les narines, ce qui me fait sourire avant d'ouvrir complètement mes yeux pour tomber sur cet homme magnifique qui fait battre mon cœur.

— Bonjour mon amour.

— Bonjour, mon cœur. Ça va ? Tu as beaucoup dormi, dis-donc, il est presque onze heures.

– Tant que ça ?

- Oui. Mais ça va. Tu es rentrée très tard de l'hôpital, alors...

– Oui, Paul a dû insister pour partir. Le docteur dit que ma mère pourra rentrer aujourd'hui.

— Ah oui ? C'est une bonne nouvelle.

- Oui. Cet après-midi même

— D'accord, je passe voir Alex au bureau vite fait, ça te laissera le temps de te préparer.

- Hmm...

— Qu'est-ce qu'il y a, mon ange ?

– J'ai envie d'un câlin.

– Très envie ?

– Très très envie.

Il ne se fait pas prier et pousse mon petit-déjeuner sur le côté avant de me rejoindre dans le lit et de m'embrasser. J'enlève son T-shirt et fais glisser mes doigts le long de sa colonne. Il se débarrasse de son jogging, puis de ma robe de nuit miniature d'ailleurs. Je lui souris et tout en me regardant, il fait glisser ma culotte à mes chevilles et je m'en débarrasse.

— Viens là.

Je lui fais signe de s'allonger sur moi. Je le connais et je sais que le simple fait d'être complètement nue en dessous le fait bander, mais j'ai envie qu'il me donne du plaisir ce matin. Je presse ses fesses, signe que j'ai envie qu'il me pénètre enfin.

– Calme-toi.

- Han

Il embrasse ma poitrine, puis descend jusqu'à mon pubis. Il caresse mon clitoris avant d'introduire un doigt. Je commence à bouger dans tous les sens. Il enlève son doigt avant de le sucer. Sa tête est entre mes cuisses pendant que sa langue fouille mon intimité. Je fais pression sur sa tête, signe que je vais bientôt jouir. On dirait que lui, il a envie de jouer. Du coup, il arrête tout mouvement.

– Pourquoi ? J'y étais presque.

– Je sais. Mais ce matin, c'est ma bite qui te fera jouir, et pas qu'une fois.

Ces mots provoquent une vague de chaleur dans mon bas ventre. Il recommence à me torturer avec sa langue, puis ses doigts, à chaque fois que je suis au bord de la jouissance, il arrête. J'ai envie de le tuer, mais j'ai aussi envie de jouir.

— Mon cœur... S'il te plaît.

Il passe sa langue sur mes lèvres une première fois, puis une deuxième fois, avant de me pénétrer. C'est le pied total. Je savoure chacun de ces coups de reins, chacune de ces caresses jusqu'à ce que je sens un liquide chaud se déverser en moi, puis c'est à mon tour de jouir. Il m'embrasse sur le front. Nous reprenons notre souffle avant qu'il ne se dirige vers la salle de bain. Pendant qu'il prend sa douche, je prends mon petit-déjeuner qui est un peu froid maintenant...

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