Oliver

Vous allez sûrement me demander ce que je suis en train de faire. Alors, je vous arrête tout de suite, car moi non plus, je n'ai pas la réponse à cela. J'étais censé la détester, la faire souffrir, à la place, je me trouve dans sa cuisine en train de lui préparer son petit-déjeuner alors qu'elle est encore en train de dormir à poil dans le canapé. Je devais tout faire pour l'oublier et c'est ce que j'ai fait. Mais c'est plus fort que moi. Mon portable vibre sur le comptoir, je souffle bruyamment avant de décrocher.

Conversation téléphonique

- Oui...

— Oly, je suis devant chez toi, tu peux m'ouvrir, s'il te plaît ?

— Comment ça, tu es devant chez moi ?

– J'ai envie que l'on prenne le petit-déjeuner ensemble.

– Lee, je ne suis pas chez moi.

— T'es partie courir ?

– Non plus.

— Pourquoi tu ne me dis pas où tu es, Oly ?

– Je ne vois pas l'intérêt de te le dire. Écoute Lee, je dois raccrocher.

Ça ne me fait pas plaisir de me montrer aussi dur avec elle, mais je ne sais plus comment faire. Elle m'a pratiquement supplié de l'accompagner à un défilé et je ne lui pardonne toujours pas ce qu'elle a fait. J'ai appris que c'est elle qui s'amuse à appeler les paparazzi à chaque fois qu'elle insiste pour que nous sortions.

Le plateau bien rangé, je lui écris un petit mot et le glisse à côté de son café. « Et, tu manges tout s'il te plaît. »

Je dépose le plateau sur la petite table à côté en souriant. J'enfile mon pantalon et mon T-shirt avant de quitter la maison.

Je ne peux pas lui dire ce que j'ai découvert. En tout cas, pas comme ça. Je dois d'abord trouver qui a fait ça. Si ça se trouve, c'est la même personne qui est derrière mon kidnapping et je ne suis pas prête également d'aborder ce sujet avec Amy...

Amara

J'écoute. Nate me raconte sa dispute avec Lois quand soudain, je sens mon portable vibrer à côté de moi. Je jette un coup d'œil rapidement et je vois le nom d'Oliver sur l'écran. J'ouvre discrètement son message qui me donne aussitôt très chaud.

— Pourquoi tu souris comme ça ? ... Amy

- ... Quoi ?

Je range mon portable sous le regard curieux de mon meilleur ami. On continue notre discussion.

– Nate, il faut vraiment que tu arrêtes. Sa patience a des limites, tu abuses.

— Donc tu penses sérieusement que je fais exprès de provoquer ses disputes ?

— Ce n'est pas ce que j'ai dit, Nate, mais tu devrais essayer d'être un peu plus compréhensif. S'il est aussi jaloux, c'est parce qu'il t'aime énormément.

— Mais moi aussi, je l'aime, Amy...

Lois rentra au même moment. Il nous lance un faible salut avant de monter à l'étage.

— Tu vois comment il est ?

– Va lui parler. Répète-lui ce que tu viens de me dire... Moi, je dois y aller.

– D'accord. Mais ne crois pas que tu vas y échapper, hein.

Je monte dans ma voiture avec le sourire et conduis jusqu'à chez moi. La voiture dans mon parking élargit encore plus mon sourire. J'ouvre à peine la porte qu'il m'entoure la taille de ses bras musclés et m'embrasse dans le cou.

– Tu m'as manqué.

– C'est ce que j'ai cru comprendre à travers ton message.

On peut voir dans nos yeux cette envie dévorante qu'on a l'un pour l'autre et son impatience d'être en moi.

— Vous m'avez ensorcelé, Mademoiselle Oliphant.

On n'a pas le temps de monter dans la chambre qu'on commence déjà à s'embrasser langoureusement, laissant traîner derrière nous nos habits. Le canapé fera très bien l'affaire. D'ailleurs, on a déjà fait dessus dans le salon et plus d'une fois.

Tout en m'embrassant, Oliver glisse ses doigts sous mon string noir, caressant mon clitoris, m'arrachant au passage des petits cris de plaisir.

- Han

— Déjà prête à ce que je vois.

Je suis trempée et le mouvement de son doigt me fait perdre la tête.

- Oly...

- Bébé...

- Han

Allongé dans le canapé, il caresse chaque centimètre de mon corps avec sa langue, mon cou, mes seins, mon ventre, il m'enlève mon string et commence à me lécher, ma tête jetée en arrière de façon à mieux en profiter. Il m'attire vers lui, jambes surélevées, il me pénètre doucement et commence à faire ses mouvements de va-et-vient, intensifiant le plaisir des deux côtés.

– Haaaannnn

Ce son qu'il adore tant. Je le vois sourire en me regardant jouir. Je ne sais pas comment vous décrire ce que je ressens en ce moment, mais je ne veux pas que ça s'arrête.

- Suis moi

Je lui prends la main pour l'entraîner vers la cuisine. Je grimpe sur la table et lui fais signe de me rejoindre.

— Tu vas me rendre dingue, Amy.

Je souris contre sa bouche quand il essaie de me mordre. Il me fait descendre de la table et me retourne d'un trait pour me coller contre lui. Il me pénètre d'un doigt et m'embrasse dans le cou. La pression de mes fesses contre mon sexe, ajoutée à sa façon de me torturer en jouant avec mon clitoris, me rapproche de ce qui ressemble le plus au paradis à mes yeux. Alors, je gémis son nom avec hardiesse.

– Recommence. Dit-il en prenant ce ton autoritaire.

Sous son air diablement sexy, je décide alors de le provoquer en gardant le silence.

- Amy... Vas-y... Refais-le. M'ordonne Oliver en me retournant.

Je refuse d'être une fille sage, alors je le défie du regard. Et le désir que je décèle dans ses yeux en ce moment m'excite encore plus. Il pousse contre la table avant de se mettre entre mes jambes. Je me mords la lèvre inférieure pour ne pas crier lorsque sa langue entre moi. Quand je m'agrippe à ses cheveux, je le sens sourire, car il sait déjà qu'il a gagné.

- Han, Oly...

Je ne pouvais plus tenir et je le déteste pour ça. Alors que mon corps est pris de spasmes, Oliver continue de me lécher rigoureusement. Mon cœur bat si fort que je sens qu'il peut bondir à tout moment hors de ma poitrine. Oly lève les yeux vers moi et je vois ce sourire glorieux sur ses lèvres.

— Alors, mademoiselle Oliphant, on fait taire son insolence ?

Je lui attrape la nuque pour l'embrasser. Il passe ses mains sous mes fesses pour me soulever.

– T'as vu Haleessa récemment ?

— On en a déjà parlé, Amy.

— Juste pour savoir

– Elle est rentrée chez ses parents... Maintenant, arrête de parler et cambre-toi, bébé.

Il me claque les fesses, c'est nouveau ça, et pourtant ça m'excite. Il me pénètre lentement... J'ondule des reins et lui demande d'aller un peu plus vite. Je ne suis pas loin d'avoir un autre orgasme et lui non plus, ces grognements le prouvent...

On a continué toute la nuit et toute la semaine, et la semaine suivante, et celle d'après. On s'est mis d'accord pour ne rien dire à nos amis, même s'ils se doutent bien de quelque chose.

Il est vingt heures et nous sommes tous en train de dîner chez Lois et Nate. Nos deux tourtereaux sont de nouveau très amoureux tous les deux. Ils ont discuté maintenant, tout va bien. C'est juste que des fois Nate a l'impression qu'il ne le mérite pas. Il ne mérite pas son amour. Il avait juste besoin que son amoureux le rassure, mais il s'y est mal pris.

J'évite de regarder Oly alors qu'il me caresse la cuisse sous la table. J'essaie de contrôler ma respiration, heureusement que la blague d'Alex est très drôle et que l'on se met tous à rire, ce qui m'aide à ne pas me laisser déconcentrer par la main d'Oliver.

— Ah, merde, il n'y a plus de vin. Dit Nate.

– J'y vais.

— Ah non, bichette, ça ne s'est pas bien passé la dernière fois alors... Vas-y, Oly.

Alors que moi, je suis en train de jubiler à l'intérieur de moi, Oliver, lui, est en train de maudire Kika...

Après le dîner, on reste encore tous ensemble dans le salon à bavarder. Alex, Kika et Oliver sont les premiers à partir, puis je pars une vingtaine de minutes plus tard. Je passe à la maison prendre une douche et me changer.

J'envoie un deuxième message à Oliver, mais il ne répond toujours pas. Je n'arrive pas à dormir, alors je me lève, j'enfile un ensemble noir et mon manteau dessus. J'attrape mes clés et je sors.

Oliver

Il est deux heures du matin et ça doit faire une heure que je suis au téléphone avec Milo à propos d'un de nos chantiers. Il m'explique les difficultés qu'il rencontre sur le chantier. Je lui explique ce qu'il a à faire. Je souffle après avoir raccroché. Je me lève de ma chaise pour me servir un verre de whisky. Soudain, la porte de mon bureau s'ouvre sur cette belle créature.

- Bonsoir monsieur Hale... Vous travaillez tard, dis-donc.

Elle détache son manteau et entame une démarche féline jusqu'à moi.

- Ouh...

— Vous aimez ce que vous voyez, Monsieur Hale ?

Putain. Quand est-ce qu'elle est devenue aussi ouverte ? Ce n'est pas pour me déplaire, mais Amy n'a jamais été aussi provocante avant. Elle me pousse sur la chaise et s'assoit sur moi. J'attrape sa nuque pour emprisonner ses lèvres. Elle va finir par me tuer, cette femme.

Elle se frotte à mon érection, la faisant grandir encore plus. Je touche à peine ses seins à travers son soutien-gorge qu'elle me fait signe d'arrêter.

- Non... À mon tour de m'occuper de toi.

Elle se lève et s'agenouille devant moi. Amy joue avec l'élastique de mon pantalon avant de libérer mon sexe et de le prendre en main. Elle entame ces lents va-et-vient, passant son pouce sur mon gland tout en me regardant. Elle enroule sa langue autour de mon gland avant de le prendre entièrement dans sa bouche. Elle accélère ces mouvements, m'arrachant un grognement. Elle sait que j'aime ça. Putain cette femme...

- Oh putain... Je vais venir... Amy

Elle continue jusqu'à ce que je vienne dans sa bouche. Elle avale tout et s'essuie le coin de la bouche d'une façon tellement sexy. Je l'aide à se relever et la retourne contre la table. C'est devenu sa position préférée. J'avoue que ça m'excite grave aussi cette magnifique vue sur ses fesses. Elle se cambre juste avant que je ne la pénètre.

Nous ne sommes pas loin de l'orgasme, nos cris ne font qu'un, j'accélère mes coups de hanches, je vais encore plus vite, elle pousse un cri de plaisir, je la soulève pour la déposer sur la table et la pénètre rigoureusement, je vais de plus en plus vite, jusqu'à éjaculer en elle. Je dépose mes lèvres sur son front. Je ne sais pas pourquoi, mais j'aime faire ça.

— Et là, tu me donnes combien ?

- Hum... 7

— Ah oui, rien que ça ?

- Hmm

— Alors, je vais rectifier ça.

Je l'attrape par la hanche pour qu'elle s'asseoit sur moi. Et c'est reparti...