Chapitre XII.


Amara

Je suis trop contente, enfin, j'ai récupéré mon agence. Quand j'ai vu les documents, j'ai eu envie de sauter de joie, mais malheureusement, ce n'est pas ce qui s'est produit. Andrea's Agency est de nouveau à moi. J'en suis à nouveau l'unique propriétaire et ça, pour moi, c'est le pied.

Par contre, je n'ai pas revu Oliver depuis et ça fait déjà une semaine. Je n'ai même pas osé l'appeler ni passer à l'entreprise récupérer mes affaires. Mademoiselle Forbs s'en est chargée. Oliver et Haleessa continuent à se montrer en public. Bien qu'il dise qu'il n'y a rien entre eux, je ne le crois pas. Parfois, j'ai envie d'éclater quand je tombe sur une photo de lui sur les réseaux, mais je me retiens quand je pense que nous ne sommes plus ensemble. Le pire, c'est qu'il n'y a pas qu'Haleessa.

Il m'arrive de repenser à cette nuit après le mariage de sa tante. Le regard qu'il m'a lancé quand je lui ai dit que j'avais trouvé ce que je cherchais. Tout ce que je voulais, c'était un peu de considération de sa part. C'est lui qui a mis fin à notre relation en me disant que ce n'était plus la peine de revenir, alors pourquoi s'acharne-t-il à faire de moi son bourreau ?

Maintenant, je passe tout mon temps à l'agence. Je ne veux pas penser à lui, on était clair ce soir-là, ça ne voulait rien dire. On était juste deux personnes en manquant, qui voulaient assouvir un besoin. Peut-être que pour moi, c'était plus que ça, mais pas pour Oliver, car après, il n'a manifesté aucun intérêt pour nous.

Ça y est, nous sommes quasiment prêtes pour la réouverture de l'agence. Je commence déjà à recevoir pas mal d'e-mails, le principe reste le même. Isie a commis une erreur, je ne peux pas la blâmer, car je suis la première responsable de ce qui est arrivé. J'aurais dû être là, c'était trop de pression pour elle. Le mal est fait et maintenant, il faut avancer.

Je vois que tu penses encore à lui.

— Et je me déteste pour ça.

— Pourquoi ne pas lui dire ?

— Parce que je ne peux pas.

– Il a le droit de savoir ce que tu as fait.

— Je ne crois pas non. J'ai fait un choix...

– Qui le concerne personnellement.

– Oliver ne doit pas le savoir, Nate. Promets-moi que tu ne lui diras pas ce que j'ai fait.

– Coccinelle, as-tu au moins essayé de t'expliquer avec lui ?

— Non, et ça ne servira à rien. Il me déteste, je te dis.

— Qu'est-ce qui te fait dire ça ?

– Son comportement, Nate.

– Parce qu'il apparaît tous les jours dans les journaux avec une fille différente ? Parce qu'il a respecté ton choix de partir ?

— Parce qu'il veut me voir souffrir tout comme lui, il a souffert... Je le connais. Je l'aime, Nate, comme il est impossible d'aimer quelqu'un.

— Je sais, ma Coccinelle. Tu dois juste être patiente. Il te pardonnera un jour. Tu l'as bien fait pour lui, non ?

- Je ne sais pas...

- Bien sûr que tu sais... C'est Oliver Hale.

Nate a peut-être raison, mais je ne suis pas convaincue. Voir Oliver faire la une des journaux tous les jours, voir ces filles accrochées à son bras me met hors de moi. Mais à chaque fois que je repense à ce que j'ai fait il y a quelques mois, je me reprends, car je sais que c'est ce qu'il fallait faire. J'espère qu'il ne l'apprendra jamais. Et puis il n'y a aucun risque pour qu'il l'apprenne. Ils m'ont promis que ça restera confidentiel.

Après ma douche, je me sèche les cheveux. Habillé d'un short et d'un crop top, je m'asseoi dans mon canapé sirotant mon verre de vin. Je regarde les photos des bouquets que Marthe vient de m'envoyer. Ce qui est sûr, c'est qu'elle n'a pas perdu la main. Tout comme Pacino, Marthe m'a pris dans ses bras quand elle m'a vue, et cette sensation était tellement agréable. Sa petite fille a bien grandi et elle est trop belle.

La sonnerie me fait sursauter. Qui ça peut bien être ? Il est vingt heures et moi, je n'attends personne. C'est peut-être Nate, vu qu'il accumule les conneries ces jours-ci. Il s'est peut-être disputé avec son chéri, je m'empresse d'aller ouvrir pour lui passer un savon, mais à ma grande surprise, je tombe sur Oliver. Il est habillé en noir et sa barbe de quelques jours lui donne un air encore plus sexy. Il n'est pas bien, je peux le voir dans ses yeux qui sont... mouillés. Attendez ! Il a pleuré ? Il a bu ?

Ce n'était pas un accident, Amy... Ce n'est pas un accident. Répète-t-il.

Je ne comprends pas ce qu'il raconte, ce qui me fait froncer les sourcils.

Quoi ? Oliver, qu'est-ce que tu fais là ? Et puis de quoi tu parles ?

- L'accident... Je veux dire, la voiture...

– Tu as bu ? ... Oliver donne-moi ça.

— Non, écoute-moi, s'il te plaît, je ne suis pas soûl. J'ai juste pris un verre ou peut-être deux, mais... Tu dois me croire.

Je l'aide à se poser dans le canapé. Je lui prends la bouteille. Mon portable sonne et c'est Georges. Il me demande si Oliver est avec moi et me dit que je ne dois pas le laisser repartir ce soir, car il a besoin de moi. Mais bon sang, de quoi il parle ? Qu'est-ce qui se passe encore ?

Je sens Oliver m'enlacer, son doux parfum caresse mes narines, j'ai envie de lui redemander ce qui se passe. Ce qu'il fait là. Pourquoi est-ce que Georges dit qu'il a besoin de moi ?

Qu'est-ce que tu m'as fait, Amy ? ... Pourquoi je ne vois que toi ? Pourquoi, même après ce que tu nous as fait, je te veux encore ?

Il a l'air d'un petit garçon apeuré et ça me fond le cœur de savoir que je suis la cause de cette souffrance que je vois dans ses yeux en ce moment.

- Je suis désolée Oly... Désolée...

Il pose sa tête sur mes cuisses. Je lui fais des papouilles dans les cheveux.

Je ne peux pas oublier Amy... Je n'y arrive pas.

- Alors arrête d'essayer Hmm...

Quand il me regarde, j'ai tout à coup peur. Il n'est pas en colère et c'est justement ce qui me fait peur. Je sais gérer un Oliver en colère, mais là, je ne sais pas quoi faire. Sa main derrière ma nuque, il m'attire vers lui avant d'écraser sa bouche contre la mienne. Ce baiser est doux et sensuel. Mes mains dans ses cheveux, assise à califourchon sur lui, on se dévore les lèvres. Sa main derrière ma nuque, il m'attire vers lui avant d'écraser sa bouche contre la mienne. Il m'embrasse sur le front et je pose ma tête sur son torse en sentant ces caresses dans mon dos. Quand il m'embrasse à nouveau, je ressens ce sentiment de bien-être m'envahir à nouveau...

- Oly... On ne peut pas.

- Je sais... Mais j'en ai besoin.

— Et si on parlait de ce qui te met dans cet état ? Je t'en prie, dis-moi ce qui se passe... Ça a rapport avec notre accident ?

Non, Amy, je n'ai pas envie de parler... C'est de ton corps dont j'ai envie alors. S'il te plaît

Je me débarrasse de mon crop top d'un trait avant de m'attaquer à son T-shirt. Putain, ses abdos sont encore plus en béton. Il m'allonge sur le canapé pour ensuite s'allonger sur moi. Il fait glisser une main dans mon short et l'autre caresse mes tétons rosés et durs dûs à mon excitation.

Quand il fait place à sa bouche, je ne peux pas m'empêcher de gémir. Je l'aide à se débarrasser de son pantalon et de son boxer et il en fait de même avec mon short et ma culotte. Quand il entre en moi, je ne connais pas de sensation plus forte, il commence à bouger lentement en moi, il veut juste me faire perdre la tête et il y arrive.

Nos corps en sueurs, il n'y a que nos gémissements et nos halètements qui résonnent dans la maison.

Plus vite, s'il te plaît. Je lui souffle.

— Tu veux dire, comme ça ?

- Haaann...

Au lieu d'aller plus vite, il s'amuse à me donner de puissants coups de reins. Je vais mourir s'il continue à ce rythme-là. J'ai déjà joui deux fois, mais là, je ne peux plus me retenir. J'essaie de l'aider en bougeant mes hanches, mais il s'arrête.

S'il te plaît.

En réponse, il me donne encore un coup de reins. Putain, j'ai envie de hurler. C'est à la fois bon et douloureux.

Je ne peux pas te pardonner, Amy.

- Haan... Je... Hmm... Je... Oh putain... Oui... Je sais... Han

Je ne vais pas te pardonner.

- Hmmm... Ooh... Han... Ouiii

— Mais je ne peux pas résister à ton corps putain, tu me rends fou.

- Haaaaaaannnnn... Oly...

Il se décide enfin à accélérer ces mouvements. Nous jouissons dans un seul cri. Sachant que j'aime ça, il ne sort pas tout de suite. Tout essoufflé, il dépose sa bouche sur mon front.

Tu es tellement belle quand tu jouis. Je ne me laisserai jamais de cette image.

J'embrasse son torse avant qu'il ne se glisse sur le côté pour me prendre dans ses bras et aucun de nous ne parle jusqu'à ce que l'on s'endorme...

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