Chapitre XI.


Oliver

Les mariages sont toujours aussi agités ou quoi ? Tante Yolanda n'est pas à son premier mariage que je sache. Et ce ne sera certainement pas le dernier. Sans vouloir être vexant. Je reconnais bien les petites touches d'Amara, je l'ai vue préparer assez de mariages pour reconnaître sa marque quand je la vois.

Après notre discussion d'hier soir à laquelle je ne m'y attendais pas, elle s'est excusée et m'a demandé de la comprendre. Je vois qu'elle ne regrette pas sa décision et c'est un bon point pour elle. Au moins, je suppose qu'elle a trouvé ce qu'elle voulait. Je ne peux pas nier que l'avoir si près de moi fait redescendre ma colère tout en faisant remonter mes sentiments pour elle, mais je ne veux plus prendre de risque avec elle. Je n'ai plus confiance en elle. Et moi qui croyais que ça allait être l'inverse.

Quand je pense à la famille qu'on aurait pu avoir avec notre enfant, ça me rend triste et j'ai envie de lui hurler à quel point j'ai mal, à quel point son départ m'a fait mal, et combien de fois je suis rentré à la maison espérant la retrouver. Elle n'avait pas le droit de nous faire ça. Même si sa présence à mes côtés durant ces quelques semaines n'a pas totalement été ce à quoi je m'attendais, je dois dire que mes cauchemars ont diminué.

Je regarde ma tante danser avec son nouveau mari les yeux dans les yeux. Mon père qui enlace ma mère. Je lance un petit regard à Amy qui me sourit timidement.

Au bout de trois tentatives, je décide enfin de me lever pour lui demander de danser avec moi, et elle accepte. Ce soir, je ne fais pas vraiment attention aux nombres de verres qu'elle boit, vu qu'elle a l'air de s'amuser alors que nos photos sont déjà partout sur le net et ce sera pareil dans les journaux d'ici demain.

Les mariés sont partis et nous aussi. Dans la voiture, Amy n'arrête pas de sourire...

Amara

Nous sommes dans la cage d'ascenseur et je sens le souffle chaud d'Oly près de mon oreille faisant accélérer ma respiration. La porte s'ouvre et le troisième passager quitte l'ascenseur. Les portes se referment. Oliver fait exprès de se mettre juste derrière moi une fois de plus et souffle sur ma nuque. Je ne me retourne pas. J'humidifie mes lèvres en priant pour que les portes s'ouvrent enfin sur notre étage afin que je puisse sortir.

Les lumières s'éteignent et l'ascenseur s'arrête. Oly décide alors d'être plus entreprenant et de déposer un baiser sur ma nuque. C'est alors que je me retourne et capture ses lèvres et on partage un baiser fougueux. Aucun de nous n'a trop bu. Enfin, je suppose.

Oliver me retourne et caresse ma poitrine d'une main, glisse l'autre main dans ma culotte et commence à torturer mon clitoris avant d'introduire un doigt en moi.

- Hann...

- Chut... Laisse-toi aller. Chuchote-t-il à mon oreille.

Il ajoute un autre doigt et accélère la cadence. Je suis en transe alors que ses doigts farfouillent mon intimité, me procurant un plaisir fou. Sa bouche dévore la mienne. Alors que je suis sur le point de jouir, les lumières s'allument et l'ascenseur repart. Nous nous mettons tous les deux à rire nerveusement. Oly me serre contre lui. Les portes s'ouvrent enfin sur notre étage, nous sortons tous les deux reprenant notre baiser.

Je cherche la clé dans sa poche sans quitter sa bouche. Je me retourne pour ouvrir la porte pendant qu'Oly continue ces petits baisers dans mon cou. Une fois la porte ouverte, je me retrouve collé contre celle-ci. Les yeux d'Oliver me transpercent pour toucher mon âme. Je l'embrasse pour lui montrer mon désir.

Rien que ce soir... Je souffle.

— Rien que ce soir, bébé.

- Haaann... Juste parce que... Qu'on... En a hmmm... Envie... Han

Il fait glisser son gland sur mes lèvres avant de me pénétrer doucement et complètement...

C'est exactement ça. Parce qu'on en a envie, bébé.

- Hannn... Oh...

Le sentir à nouveau en moi, c'est si bon. Comme si c'était la première fois, j'oublie tout et je savoure chacun de ces coups de reins. Jusqu'à ce que j'atteigne mon premier orgasme, suivi de celui d'Oly.

Viens là.

Il me porte jusqu'à la chambre.

- Oly

- Chut... Profitons juste de ce moment, Amy, tu veux bien ?

Je lui fais signe que oui, et il m'allonge sur le lit.

Écarte bien les jambes, bébé.

Je fais ce qu'il dit, et lui, il m'embrasse sur la bouche en caressant mes tétons, puis descend jusqu'à mon clitoris auquel il donne des coups de langue bien placés. Ce qui me fait bouger dans tous les sens.

Reste tranquille, mon ange...

Il recommence à me lécher, puis introduit sa langue dans mon vagin.

- Ooh... Hann... Oly

La tête entre mes cuisses Oly suce, lèche et fait des va-et-vient avec sa langue dans mon vagin. Ne sentant plus sa langue, je lève la tête pour le regarder.

Pourquoi tu t'arrêtes ?

- Parce que je ne veux pas que tu te retiennes... Je veux t'entendre jouir et crier mon nom.

Quand il me pénètre pour une seconde fois, je hurle carrément de plaisir. Tout l'hôtel a dû m'entendre, mais je m'en fiche.

Non, ne sors pas.

– Tu en es sûr ?

Je niche ma tête dans son cou, comme la nuit où il m'a dépucelé. Oly se met à sourire, sûrement en se rappelant lui aussi de cette fameuse nuit. Je sais que ce ne sera plus jamais pareil entre nous, mais je veux en profiter un moment encore.
Je ne sais pas quand exactement, mais je me suis endormie. Mais mon sommeil a été écourté par une sensation étrange. J'ouvre les yeux en sentant des bisous sur mon ventre. Je vois OLY sous les draps. C'est fou ce que j'ai encore envie de lui.

Continue, s'il te plaît. Dis-je en refermant mes yeux.

Il rit, puis se met alors à soucoter ma peau et à rouler la pointe de mon aréole entre ses doigts. Ce qui me pousse à lâcher un gémissement assez sexy. Avec sa langue, il me donne un orgasme. Puis on va sous la douche où on fait l'amour avec l'eau coulant sur nos deux corps nus.

Après notre douche, Oly me tend une de ces chemises que j'enfile sous ses yeux. Par contre lui, il se retourne de façon à ce que je ne le vois pas.

Pourquoi tu te caches ?

– Comment ça ? Tu m'as déjà vu nu un million de fois, Amy.

- Oui, mais... Oly, tu t'es habillé dans la salle de bain. D'habitude, tu laisses toujours tes vêtements dans la chambre.

— Tu sais que si tu veux me voir nu, on peut y remédier.

Je sais pourquoi il fait ça. Il a peur que je voie ses cicatrices. Si seulement tu savais Oly...

Arrête, s'il te plaît. On n'a plus le temps. Le chauffeur est déjà là pour nous conduire à l'aéroport.

À vrai dire, je n'ai pas envie de rentrer parce que je sais qu'entre nous, ça va redevenir normal. Il va continuer à me détester et à sortir avec qui il veut et moi, je vais tout faire pour ne pas exploser.

On peut le faire attendre encore un peu.

- Oly...

Il ne me laisse pas terminer qu'il prend mes lèvres en otage. Oui, j'aime ça, il m'a manqué. Chaque partie de son corps m'a manqué. Ses doigts traînant sur mon corps me procurent un bien fou, je n'ai pas envie qu'il s'arrête. C'est mon OLY, c'est l'homme avec qui j'ai vécu tant de choses. Pourquoi est-ce si difficile pour nous de s'aimer. M'aimera-t-il encore un jour ? Saurais-je faire briller ses yeux à nouveau, comme le jour où j'ai accepté de l'épouser, ou même le jour où je lui ai dit qu'il allait être père ?

Chaque caresse, chaque coup de reins me rappelle à quel point je l'aime. J'ai envie de le lui crier, mais je risque de tout gâcher si je fais ça. Alors, je me contente de jouir aussi fort que je sais le faire sous ses coups de reins, alors qu'elle aussi pousse ces gémissements sexy que j'adore.

Nous nous rhabillons avant de descendre dans le grand hall de l'hôtel.

Tu l'as porté encore mieux que son propriétaire cette chemise. Me chuchote Paul.

Je lui souris timidement.
Il nous conduit à l'aéroport où le jet d'Oliver nous attendait.

Une fois à Los Angeles, Paul me conduit chez moi. Avec Oliver, aucun de nous n'a parlé depuis notre embarquement. Est-ce qu'il regrette ? J'espère que non.

- Bon... Euh... J'y vais.

- Amy attend...

— Oui Oliver.

- Est ce que tu... Je veux dire... Vous aurez les documents signés demain, mademoiselle Oliphant.

— Je vous remercie, Monsieur Hale... Au revoir,

— Au revoir mademoiselle Oliphant.

Je rentre à la maison et passe le reste de la journée à dormir. Le lendemain, je me lève de très tôt. Je m'habille légèrement pour aller à l'agence. Je souris en rentrant dans mon bureau. Quelques minutes plus tard, Isie m'annonce que Georges est là, alors je lui demande de le faire entrer.

Mademoiselle Oliphant, comment allez-vous ?

— Je t'en prie, Georges, appelle-moi Amy.

- ... Je suis venue t'apporter ceci.

Il me tend une grosse enveloppe. En l'ouvrant, je vois les documents. Comme promis, ils sont tous là et signés. Oliver a tenu sa promesse. Je devrais sauter de joie, cependant, c'est tout le contraire. Parce que je sais que je ne vais plus travailler avec lui et être aussi proche de lui. Même s'il a été un réel connard avec moi.

Ça ne va pas, Amy ?

— Ne t'en fais pas, Georges. Il a tenu sa promesse. Je suis contente d'avoir récupéré mon agence.

Avant de s'en aller, il se tourne vers moi.

Ne t'en fais pas... Tout ira bien.

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