Chapitre 36 : Tempête et perte

Julien Lenoir

- dépêches toi Georges s'il te plaît !!

Je vais le tuer. Je promets devant dieu que si il a fait le moindre mal à Clémentine ou à mon fils, je passerai peut être des années en prison mais je vais le tuer !
Comment est ce possible ? Tout était sous contrôle. Absolument tout. Ma mère en garde à vue, l'électricien aussi et l'espèce de taré de Nicolas était surveillé. La chambre de Clémentine avait quelqu'un H24. Qu'est ce que j'ai laissé passer ??? Je ne comprend pas où est ce que j'ai fait cette erreur.

- Calmes toi Julien. Les gendarmes sont sur place. Carol également. Il ne peut pas être loin. On va le retrouver.

- J'espère pour lui qu'ils vont le retrouver mort.

Nous y sommes. Nous sommes à la maternité. Ça grouille de flics de partout. De journalistes. De putains de paparazzis. C'est pas le moment eux !

- Monsieur Lenoir, monsieur Lenoir !!!! Avez vous des nouvelles de votre fils s'il vous plaît ? Comment va t'il ? L'avez vous retrouvé ?!!! Que comptez vous faire si jamais il était trop tard ??

Je fonce sur ce connard de journaliste avec la rage au ventre.  Comment ose t'il me poser ce genre de questions !? Mouches à merde ! Vraiment un métier de rapaces. Ils ne se complaisent que dans le malheur des autres.

- Comment osez vous ?! Si jamais ..,,

Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase que je suis tiré en arrière par Georges et poussé sans ménagement dans le hall de la maternité. S'il ne m'avait pas arrêté je crois bien que je cassais le nez à cette espèce de ...
un gendarme arrive vers moi et me demande de le suivre vers un bureau où m'attendent des hommes en civil.

- Bonjour Monsieur Lenoir. Nous savons qu'il n'a pas quitté l'hôpital. Nos hommes bouclent toutes les issues. Nous ne devrions pas tarder à le retrouver.

- Mon fils ?! Où est mon fils ? Vous l'avez retrouvé lui ?! Des je totalement en panique.

- Hummm en fait.... pas encore. Nous supposons qu'il l'a avec lui.

- VOUS SUPPOSEZ ?!! Vous supposez ou vous en êtes sûrs ?!hurlais je hors de moi.

- calmez vous Monsieur Lenoir. Je sais que vous n'êtes pas dans une situation agréable. Ne vous inquiétez pas nous allons le retrouver. Je vous l'assure.

- Me calmer ?! Non mais sérieusement..... un taré a enlevé mon fils !! Comment voulez vous que je reste calme. Retrouvez le !!

- Georges ! Nous allons voir Clémentine. Elle doit être dans tous ses états. Je dois être avec elle.

Ma pauvre Clémentine.... elle doit être affolée. J'espère qu'elle ne s'en veut pas. Ce n'est pas de sa faute. Il fait que je la rejoigne.

- Bonjour Monsieur. Elle est endormie. Nous avons dû la sédater. Elle voulait fouiller l'hôpital. Elle risquait une montée de tension en plus. Nous sommes désolés de tout cela. Sachez que tout s'est passé très vite..., me dit un médecin.

- Je veux savoir exactement ce qu'il s'est passé ! Mis à part me dire que mon fils avait été enlevé je n'en sais pas plus. Dites moi tout.

Une fois que le médecin m'a tout expliqué, je vois un peu mieux le pourquoi. C'est un malin. Nous l'avons sous estimé. L'hôpital étant un espace public il a pu rentrer sans trop de difficulté apparemment par le parking souterrain, et ensuite à pros une tenue d'aide soignant moins suspecte que celle d'un médecin et, grave à cela, a pu rejoindre l'étage de Clémentine. Il a profité que la puéricultrice était absente de la chambre pour entrer dans la nurserie et prendre Édouard. Il a été vu dans les couloirs par les caméras de surveillance avec le berceau et notre fils. Le souci est qu'il est rentré dans un ascenseur et qu'à partir de la on a perdu sa trace. C'est sur qu'il est toujours là. Mais où ???
Je suis hors de moi. Je ne sais pas quoi faire.... et être comme ça impuissant ça me rend fou. Il faut que je fasse quelquechose. Clémentine dort et tant mieux. Je ne saurai pas quoi dire pour la rassurer étant perdu moi même. Il faut que je fasse quelquechose. Vraiment.

- Je suis navré Monsieur. Je n'ai pas pensé .... il était en aide soignant. Je ne l'ai pas reconnu. En plus il a rasé ses cheveux. Il portait des lunettes de vue. Il n'avait rien à voir avec la photo que j'avais. Je ne sais pas quoi dire ..... me dit Carol en arrivant.

- Carol tu n'y es pour rien. Personne n'aurait supposé qu'il viendrait. T'en fais pas. Pour l'instant il faut qu'on retrouvé Édouard. Mon bébé. Il le faut absolument. Tu as une idée ? Il faut qu'on ressemble nos forces.

- J'ai fait le tour de tout l'hôpital. Il est nulle part. Ensuite les gendarmes ont pris le relai. Ils ne veulent pas de privé dans leur pattes ...

- les flics je m'en tape. À part faire des réunions .... bon dis moi. Tu as sûrement une idée. Réfléchis.

- Oui j'ai une idée. L'ascenseur qu'il a pris et de où nous avons perdu sa trace mène aux étages inférieurs. Mais il mène aussi au sous sol, a la chaufferie et à la morgue. On y accède avec un badge. Je ne sais pas pourquoi mais je pense qu'il est parti par là. La morgue a une sortie indépendante. Réservée aux corbillards etc.

- Tu veux dire qu'il serait sorti ? Mais dans ce cas là il est où ?! Comment allons nous faire s'il est parti ? Hurlais je littéralement. Les nerfs craquent. Ce n'est pas tenable.

- Il ne peut pas être sorti ! J'ai appris tout à l'heure que la morgue est hors service depuis des mois. La sortie est condamnée.

- OK OK. ON Y VA. Dis je tout en me dirigeant vers les ascenseurs.

- Monsieur Lenoir il nous faut un badge !!!

- Et alors ??! Trouves en un et tout de suite. Hurlais je.

- Calmes toi Julien. Carol fait tout son possible tu sais. Depuis que ça c'est passe il a retourné l'hôpital. Il s'en veut déjà assez comme ça. Me dit Georges.

Je sais qu'il a à raison mais pour l'instant ma propriété est de retrouver mon fils. Les égos des uns et des autres, là tout de suite je m'en fous.

- Mademoiselle ?! Mademoiselle s'il vous plaît. J'ai besoin de votre badge. Vite. Dis je à une infirmière.

- Mais ... je ..... ne sais pas si .....

- Donnez moi ce badge immédiatement. Il en a de la vie de mon bébé. Dis je tout en lui prenant le badge qui pend à sa blouse et en partant en courant vers les ascenseurs.
- Georges, Carol ! Suivez moi. Vous êtes armés ou pas ?!

On fonce tous les 3 dans le premier ascenseur que nous trouvons au bout du couloir sans être totalement certains qu'il mène au sous sol.
Ca va il y va. Je plaque le badge sur l'espace dédié et appuie sur le bouton -2. Nous descendons dans un silence de mort. Georges et Carol ont échangé un regard qui en dit long. Georges a ce trait d'inquiétude au front. Je me regarde dans le miroir de l'ascenseur et je vois que j'ai moi aussi cette ride. Il faut qu'il soit là. Il ne peut pas être ailleurs de toutes façons. Pourquoi les flics n'ont pas été fouillé là ?! Ils se contentent de fouiller les étages. Ça fait plus de 2 heures maintenant que le taré a kidnappé mon fils. 2 heures !!! Qu'a t'il pu lui faire ?! Je n'ose même pas y penser. Il est si fragile. Il n'a même pas encore une journée..... et cet ascenseur qui met une éternité à descendre .... ahhhh enfin !

- Restes derrière nous Julien !! Me dit tout bas Georges. Carol on y va.

Je reste en retrait pendant que Georges et Carol avance vers la morgue. Il me semble avoir entendu un vague bruit. Mais est ce mon imagination ... comment savoir avec la chaufferie à côté qui fait elle aussi du bruit. Un ombre !! Je suis sur d'avoir vu une ombre. Il est là.
Georges vient de se retourner vers moi pour me faire signe de rester où je suis. Je bouillonne. Je n'en peux plus.
Carol se dirige tout doucement avec arme prête à faire feu vers la porte battante de la morgue. Georges est parti sur la droite vers ce que je pense être un guichet de réception.

Mon dieu c'est quoi ce bruit. Ça tombe de partout. J'entends Georges dire à quelqu'un de se coucher par terre. Je ne peux pas rester là il faut que j'aille voir. Mon fils !! Faites qu'il soit bien. Mon dieu !!!

- Georges ?!! Carol ?! Tout va bien ? Ou est mon fils ?! 

- Non ne rentre pas Julien !! Pas maintenant. Reste où tu es. Me hurle Georges.

- Mon fils !! Je veux mon fils Georges.

- Monsieur restez là ! Ne bougez pas. Me dit un flic suivi par une dizaine de policiers armés.

- Mais putain où est mon fils connard ? Dis je à Nicolas qui était menotté face contre terre.

- Va te faire foutre Lenoir ! Me cracha à la figure ce taré.

- Dis moi où tu as mis mon fils !!! Qu'est ce que tu en as fait ? Je vais te tuer si tu lui as fait du mal. Lui dis je en lui assénant un coup de pied dans les côtes.

- Crèves Lenoir. Ha ha ha ha. Ricana t'il.

- Julien ici. Il est ici. Ca va. Il n'a rien. Me dit Carol qui arrive avec mon fils dans les bras. Tout va bien.

- Je te promet Nicolas sur la tête de mon fils que tu vas passer de longues années en prison. Toi et ma mère ensemble !! Crachais je à la figure de ce taré avant de prendre mon fils dans les bras et de repartir vers les étages.

- Papa est là boutchou. Encore heureux que tu ne te rends pas compte de tout le remue ménage que tu as vécu. Crois moi mon fils que papa va te protéger. Dis je en embrassant pour la première fois mon fils. Et en l'ayant dans les bras pour la première fois aussi.

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Coucou les loulous,

Désolée de ce retard mais je viens de voir que le chapitre était resté en brouillon. Depuis samedi il aurait dû être publié. Désolée. 😩😩😩😩😩😩😩😩
Je ne comprenais pas pourquoi je n'avais pas de notifications. Maintenant je le sais .... 🙁

Bon sinon...... le stress est fini. Enfin !!! Le Nicolas a enfin été arrêté et Édouard retrouvé.
J'espère que ce chapitre vous a plu.
On se dit à samedi.
Vous faites comme d'habitude, une étoile à allumer et un commentaire.
Bisouilles bisouilles 😘😘😘😘

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