Chapitre 2 : Il etait une fois ...

Comment ça je ne suis pas autorisée à le voir ?!! Et puis quoi encore....
Qui a des  nausées depuis plus d'un mois et demi hein ??? Qui porte un Alien ?? On va voir si je n'ai pas le droit de le voir.

- Attends moi là Clémentine. Je vais voir à pied comment ça se passe devant le commissariat. J'arrive. Me dit Georges en descendant de la voiture.

Ah Non... pas maintenant. Voilà que ça me reprend..... Je vais vomir.
J'ai juste eu le temps de sortir de la voiture et de courir vers la petite rue sur le côté. J'en ai assez de tout ça.
Qu'est ce que je fais ici d'abord ? Je n'ai rien à y faire.... je devrais être tranquillement chez moi au chaud sous ma couette à regarder un film avec mon Chacha sur les genoux.
Pas dans cette ruelle, à vomir, et à attendre qu'un homme à tout faire d'un mec super riche, vienne me donner le feu vert pour aller au commissariat, essayer de voir un homme qui m'a abandonné à l'hôpital dès qu'il a appris que j'étais enceinte.

-Clémentine ??? Clem' ? Tu es où ?

- Ici Georges. Alors ? Répondis je alors qu'il arrive à côté de moi.

- Alors .... alors il va falloir que tu y ailles d'abord seule. Y'a une dizaine de journalistes devant l'entrée. Je te rejoints la bas dans 5 minutes.

- Ok.

- Ca va aller ? T'as pas l'air en forme ... c'était une mauvaise idée de venir. Me dit George un peu en colère.

- Ca va le faire. Je dois voir quelqu'un à l'intérieur ?

- Tu demandes l'inspecteur Couck. Mais l'avocat de Julien doit arriver dans peu de temps.

Je me dirige à pied vers le commissariat. J'espère que cela va aller. Je commence à angoisser. Et quand j'angoisse les nausées reviennent. Si je vomis dans le commissariat ça va faire moyen.

Effectivement les journalistes sont là et bien là. On dirait des mouches sur un pot de confiture. Je n'aime vraiment pas ça. Ce monde n'est pas le mien. Dans quoi me suis je fourrée ?...
Georges m'a déconseillé de mettre mes lunettes de soleil. Il m'a dit de faire comme si de rien était. Comme si je me rendais au commissariat comme une personne normale. Plus on est normal, moins on se cache, et moins cela alerte les journalistes. J'espère qu'il a raison. De toutes façons je n'ai pas vraiment le choix. Il est plus coutumié de tout ça. Je ne suis qu'une débutante dans ce monde de requin.

- Excusez moi. J'aimerai passer.... Merci. S'il vous plaît ..... merci. Dis je à plusieurs journalistes afin de pouvoir entrer.

Voilà. Je suis rentrée. Finalement ça c'est mieux passé que prévu. Personne ne m'a reconnu. En même temps ils ne savent pas qui je suis. Les fameuses photos du Touquet on ne me reconnaissait pas.
Je vais envoyer un SMS à Georges pour lui dire que je suis entrée sans problèmes dans le commissariat.

- Bonjour. J'aimerai voir l'inspecteur Couck s'il vous plait.
Demandais je à l'agent à l'accueil.

- Et qui le demande ? Vous avez rendez vous ?

Et bien ..... les journalistes à côté de lui c'était de la barbe à papa. Il n'a pas l'air sympa. Il n'a même pas levé la tête vers moi pour me répondre.

- Non je n'ai pas rendez vous mais je désire le voir. On a cambriolé mon appartement, et il faut que je le vois pour des papiers, il m'avait dit de passer dès que je pouvais.

J'ai eu un éclair de génie sur ce coup là. Apres tout c'est vrai. On m'a bien cambriolé non ?! Et Georges m'a dit que c'était lui qui c'était occupé de tout ça. Mon cambriolage et l'agression de Nicolas.

- Il faudra revenir, mademoiselle. Il est occupé. Me répond Monsieur bougon.

- Bon écoutez moi bien. J'ai été cambriolé. Ensuite, j'ai été agressé par le fameux Renan Nicolas, et en plus je suis enceinte, donc de mauvaise humeur à cause des hormones. Je n'ai pas le temps de revenir. Lui dis je très sure de moi. Enfin en apparence seulement.

- Je vais voir s'il peut vous recevoir. Madame ??? ...., souffla l'agent.

- Mademoiselle. Mademoiselle Clémentine Druard. Merci. J'attend.

- Tout Va bien Georges. Un agent est parti se renseigner pour que je vois l'inspecteur. C'est fou tous ces journalistes !!! J'ai jamais vu ça. On dirait qu'ils attendent Madonna.

- Et oui ..... j'ai du jouer des coudes pour entrer. Ils m'ont reconnu. Ca a ete Toi ? Me répond Georges.

- Oui impeccable. Ils ne m'ont même pas regardé. Ca a du bon d'être "normale".
Ahhh Ok, je vous suis. Merci. Dis je en même temps à l'agent qui est venu me prévenir que l'inspecteur va me recevoir.

Je le suis dans des couloirs. C'est immense ici.... ce n'est pas du tout le commissariat de Seclin. Je passe dans des couloirs interminables. Il y a des bureaux sans fenêtres et d'autres avec fenêtres. Les murs sont gris clair mais avec un grand besoin de nettoyage ... des affiches de préventions au mur. Juste punaisées. Elles ne sont même pas mises dans des cadres. Je veux bien que ça soit un commissariat mais quand même.....

- Attendez. Je vais voir s'il a fini. M'ordonne l'agent.

Je n'aime pas être ici. Je n'ai rien à y faire après tout. Je suis de moins en moins sure de moi. Ma place n'est réellement pas ici. Ca j'en suis sure.
La porte s'ouvre. Je vais pouvoir demander à l'inspecteur des nouvelles de Julien. J'espère que tout va bien pour lui.

- Julien !!!!

Cest Julien. C'est lui qui était dans le bureau avec l'inspecteur alors .... il est fatigué. Il a des cernes énormes. Il n'est pas rasé. Ses cheveux sont en bataille. Sa chemise de costume est au dessus de son pantalon. Il n'a vraiment pas bonne mine. Mais même comme ça je reconnais en lui l'homme d'affaire. Il est droit. Il n'a rien perdu de sa prestance. Il me regarde avec ses yeux bleus et ..... Et rien qu'avec ça je sais. Je sais que ma place est ici. Avec lui. Pour lui. Il a l'air plus que surpris de me voir.

- Clémentine ??? Mais ... mais qu'est ce que tu fais là ? Ca va ? Tu as des problèmes ?? Me demande Julien.

- Suivez nous Monsieur Lenoir. S'il vous plaît. Vos avocats vous attendent. Allez .....

- Mademoiselle Druard je suppose ? Entrez. Prenez place. Alors ..... me dis l'inspecteur alors que je tombe littéralement sur la chaise qu'il me montre.

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Julien Lenoir  

J'en ai assez d'être ici. La pièce est ridiculement petite. Ca pue. C'est sale. Merde je ne suis pas un criminel. Ca fait déjà plus de 5h que je suis ici. Depuis 15h. Et en plus, on vient de m'annoncer que la garde à vue est prolongée de 12h !! C'est bon. J'en ai marre.

- Monsieur Lenoir ? Suivez moi. L'inspecteur Couck veut vous voir. Me dit un agent en venant me sortir de cette cellule.

Ils ont été jusqu'à me faire retirer ma cravate et ma ceinture. Ils ont peur que je me suicide ou quoi ??? Cest pas de suicide que j'ai envie là. Mais de meurtre. Je savais que je devais m'attendre à des représailles à la sortie du livre. Mais je ne pensais pas que j'aurai ce genre d'ennuis ! Quand je pense que ma propre mère a été m'accuser du meurtre de mon père... comment une mère peut faire ça ? Je la savais arriviste, avec un côté garce, mais jamais je n'aurai pensé à ça.

- Rebonjour inspecteur. Je vais encore en avoir pour longtemps ?? Ou sont mes avocats ? Je ne peux pas laisser ma société comme ça plus longtemps.

- Monsieur Lenoir vous êtes ici parce que votre mère nous dit, sous couvert de ses avocats, qu'elle a des preuves de votre culpabilité dans l'accident qui a causé la mort de votre père et le handicap de votre associé. Me lit l'inspecteur.

- Mais je sais tout ça. Vous me le répétez depuis cet après midi. Comme Moi je vous répète qu'elle n'a rien. Bien au contraire. Mes avocats vous amènent les preuves que j'ai réussi à obtenir par le mec qu'elle avait engagé à l'époque. Dis je en claquant mes mains d'énervement sur mes jambes.

- Écoutez Monsieur Lenoir... je veux bien vous croire. Mais sans preuve de votre innocence je ne peux rien faire. Et pour l'instant désolé, mais tout est contre vous. La mort de votre père, et l'accident de votre associé qui aurait dû décédé aussi, vous a placé à la tête de l'empire Lenoir.

- N'importe quoi. C'est débile enfin ....

- Pas plus débile que d'accuser votre mère. Me répond froidement l'inspecteur.

Un agent vient voir l'inspecteur et lui parle à l'oreille. Apparemment quelqu'un veut le voir. J'espère que ce sont mes avocats. Que je sorte d'ici rapidement. J'ai faim. J'ai soif. Je veux prendre une douche. Et surtout je n'ai rien à faire ici.

- Nous allons vous reconduire à votre cellule. Vos avocats vont arriver. Je dois voir une autre personne. Je viens vous reprendre d'ici peu.

- Ca commence à bien faire inspecteur. Je vous le dis. Dis je en me levant passablement énervé, afin de sortir de son bureau.

- Julien !!!!!

Cette voix.... je la reconnaîtrais entre mille. Mais que fait elle ici ? J'espère que tout va bien pour elle. Pourvu que ma mère ne s'en prend pas à elle. Je ne suis même pas là pour la protéger. Mais quel abruti. Je me comporte comme le pire des salopard en fait. À vouloir la protéger je fais pire que mieux. Je la laisse seule.

Qu'est ce qu'elle est belle.... je vois bien qu'elle est inquiète mais elle a ses joues toutes roses. Elle est encore en tenue de travail. Ça veut dire qu'elle a repris le boulot alors. Comme m'avait dit Georges. J'espère qu'elle va bien.

- Clémentine ??? Mais ... mais qu'est ce que tu fais là ? Ca va ? Tu as des problèmes ?? Lui dis je surpris de la trouver là.

- Non. Ca va. Je suis venue pour te voir. Ca va toi ? Georges m'a conduit ici. J'ai vu aux infos. Je suis désolée pour toi. Me répondit elle.

- Suivez nous Monsieur Lenoir. S'il vous plaît. Vos avocats vous attendent. Allez ..... m'ordonne l'agent venu me chercher.

- Oui j'arrive. Une minute ! Aboyais je.

Clémentine .... elle est venue. Apres le mal que j'ai pu lui faire. Elle est là. Cette femme m'étonnera de jour en jour. Plus d'un mois que nous ne nous sommes pas vus, ni parlés. Et elle est là. Présente. Comme moi je n'ai pas su le faire pour elle. Tu es vraiment un beau connard Julien Lenoir. Une belle enflure !!!

- Bonjour Maitre. J'espère que vous m'apporter de bonnes nouvelles. Il est hors de question que je reste une minute de plus ici !

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