- Non non et non. Je suis désolé Clem mais tu vas devoir annuler tes vacances.  Tu ne peux pas partir en sachant que l'autre débile est dehors. Imagine ce qu'il pourrait faire. Non c'est non.

Purée il est énervé. Mais il peut l'être je ne changerai pas mes plans. J'ai attendu un an pour prendre mes congés, et je les prendrais. En plus ce n'est qu'une semaine et Nicolas ne peut pas sortir de France. Je ne vois pas ce qu'il pourrait faire. Il ne faut pas exagérer non plus ....

- C'est moi qui suis désolée Julien mais je partirai. Que tu le veuilles ou non. Ce n'est pas toi qui va me dicter ma façon de vivre. Lui répondis je en le regardant bien dans les yeux.

- Mais Clem' le mec t'a suivi jusqu'au café. Il commence comme ca et après ? Ok il ne peut pas quitter la France. Officiellement mais tu sais bien que les aéroports sont des passoires. La preuve, on est en période de vigilance à cause des attentats et malgré tout à Bruxelles un taré s'est fait sauté alors merde.

- Mais ça va pas !!! Lui dis je en éclatant de rire.
Des attentats ...., ah ben oui, j'imagine bien Nicolas avec une ceinture d'explosifs pour m'empêcher de vivre ma vie sans lui. Non mais franchement .... il va vraiment trop loin dans le délire paranoïaque là.

- Julien ..... j'ai besoin de ces vacances. Comprends moi. Je ne veux plus revivre cloîtrée comme je l'étais avec lui et après son incarcération. Je ne veux plus avoir peur. S'il te plaît .... lui dis je tout en m'asseyant sur ses genoux.

Il passa une de ses mains derrière mon dos et posa l'autre sur le haut de mes cuisses. Immédiatement je suis détendue. Toute la colère que j'avais en moi a disparu.

- On verra ma belle .... Mais pour l'instant je ne veux plus en parler.

Ses yeux ..... ses yeux sont si bleus que je pourrais me perdre dans son regard. Il me sourit tout doucement en penchant sa tête sur le côté. Je ne résiste pas à l'envie de l'embrasser. D'abord doucement. Un simplement baiser sur ses lèvres. Je me recule pour mieux le regarder. Cet homme est un dieu vivant. Tout est parfait chez lui. Cet Apollon est à moi. Rien qu'à moi ... je n'arrive pas à y croire.
Il me ressert plus à la taille et vient m'attraper la lèvre inférieure avec ses dents. J'adore quand il fait ça. Ca me fait des frissons dans la colonne vertébrale.
Tout doucement il encercle ma taille ce qui a pour effet de me faire bouger de position. Je me retrouve à califourchon sur lui. Il m'embrasse de plus belle. Toujours en me mordillant les lèvres. Puis plus passionnément. Sa langue cherche avidement la mienne. Il la caresse et l'enveloppe de la sienne. C'est si simple avec lui. Nous avons cette osmose sans réfléchir ...

- Ma belle, on devrait bouger d'endroit avant que je ne te prenne sur la table de cuisine. Me dit Julien tout en se levant et en gardant mes jambes autour de sa taille.

Il m'entraîne jusqu'à la chambre et me jette littéralement sur le lit. Sans ménagement. Ce qui a pour effet de me faire éclater de rire alors que je me suis claquée la tête sur le rebord de la table de nuit. Par bonheur mon oreiller a amorti un peu le choc.

- Ho merde. Quel con. Ca va ???

- Mis a part le fait que je risque d'avoir une bosse demain matin oui ça va .... dis je tout en me frottant la tête.

Continues Julien !!! Ne t'arrête pas en si bon chemin. Ce n'est pas ma tête qui bouillonne là. C'est plus bas .... j'ai ma petite culotte en feu. Il ne va pas resté comme ça au dessus de moi avec son air de cocker quand même ? Il va falloir que je prenne les choses en main je pense. Et je ne peux pas dire mieux ...
je me glisse  tout doucement sous lui de façon à être bien à niveau de sa taille. Je glisse mes mains sous son boxer. En passant par les jambes. Je remonte tout doucement vers son sexe qui ne demande qu'à sortir de ce bout de tissu qui le comprime.

- Qu'est ce que tu fais .... Clem .... tu me rends fou. Tu le sais ça ?

- J'ai envie de toi Julien. Lui dis je haletante.

Je prends son sexe dans ma main tout en caressant son dos de l'autre. J'embrasse son bas ventre en même temps. Je l'entends gémir. J'aime avoir ce pouvoir envers lui. Me dire que je l'excite. Qu'il a du plaisir grave à moi. Et pas grave à ces mannequins de magazine avec lesquelles il sortait avant.

- Clem.... arrête stp. Viens. Je vais m'occuper de toi.

Il se glisse sur le côté et me met de façon à ce que je sois assise sur lui. Il a toujours son boxer. Je suis dessus. Je sens son sexe grossir entre mes cuisses. Je suis trempée. Trempée de désir pour lui. Je me frotte contre son boxer tout en gémissant tant je suis excitée.
Il met un doigt en moi. Et de sa main libre il me caresse les seins. Il les enserre dans sa main. Les presse. Je prends son sexe dans ma bouche après l'avoir sorti de son écrin. Je le sens de plus en plus grossir entre mes lèvres.

- Arrête Clem ou je vais jouir dans ta bouche. J'ai pas envie de ça. Me dit il avec du mal.

Je sais qu'il est à la limite et qu'il doit déployer des trésors de self contrôle pour ne pas craquer. Je ne suis pas loin non plus de jouir. Avec ses doigts en moi qui me remplissent et bougent en faisant des cercles.

- Viens. Maintenant. S'il te plaît Julien. Prend moi.

Je n'ai pas eu besoin de le dire deux fois. Il me prend par les hanches afin de me faire remonter à son niveau et me pénétré d'un coup. Sans ménagement. J'aime ça quand il a ce côté bestial. Mmm c'est trop bon. J'ai juste le temps de prendre ma respiration que je sens les fourmillements dans tout mon corps. Il me regarde intensément et tout en disant mon nom je le sens se répandre en moi. Je jouis aussi vite en criant son nom. Wahhhh quel pied !!

Il repose sa tête tout contre mon cou. Il sourit. Je le sens sans même le voir. Nous sommes en sueur. Mais je suis tellement bien. Collante mais bien.

- Je vais aller me doucher. Et après dodo. Il est tard. Enfin tôt. Tu vas être crevé demain matin.

- J'arrive. On va la prendre à deux. Ensuite tu as raison. On dort.

Je me suis blottie tout contre son torse. Il dort toujours nu comme un vers. Je ne sais pas comment il fait. Moi il me faut quelquechose sur moi. Je mets ma main sur son ventre. Au niveau de son nombril. Il a un peu de poil là, j'aime bien les caresser .... et ça n'a pas l'air de le déranger le moins du monde. Il m'embrasse sur le haut des cheveux.

- À demain ma belle. Dors bien. Je t'aime.

- À demain. Je t'aime.

Je lui ai dis ..... je ne m'en suis pas rendue compte. C'est sorti comme ça.

- Tu vois que ce n'est pas difficile à dire. Me dit il en me caressant les cheveux.

- À demain Julien. On dort ....

Oui. Je l'aime. C'est une évidence. J'aime cet homme. Riche ou pauvre je men fous. Je l'aime. Lui. Julien. Pas le sex-symbol des magazines. Le Julien que j'aime est celui sur qui j'ai la tête sur le torse. MON Julien.
Bon il faut dormir. Il est 1h23. Demain est un autre jour .....

******************

Dites donc les chanceux ..,.. deux chapitres dans la même journée.
Profitez en !!
Bon j'ai voulu me faire pardonner des 15 jours de non publications. Il fallait bien m'excuser.
Alors ...... le Nicolas commence son intimidation.
Julien surprotège Clem.
Clémentine aime Julien et lui dit en plus ce qui n'était pas évident venant d'elle.
Et Sylvie Lenoir a été absente des chapitres, mais la connaissant elle ne va pas être absente longtemps.
Je pense que nous arrivons bientôt à la fin de ce roman. Encore une petite dizaine de chapitres et il faudra laisser vivre l'histoire de Clem et Julien. A moins que..... les évènements font qu'un Tome 2 apparaisse. Pour l'instant je ne sais pas encore à vrai dire.
Bon et bien ..... bonne lecture les loulous.
Votre auteur sado maso.
Emilie.