Chapitre 19 : Incomprehension

Ahhh monsieur se prend du bon temps avec les femmes. Il a cru quoi ?? Que parce qu'il pèse des millions je vais me laisser traiter comme une moins que rien ?
S'il savait ..... Mon pauvre, tu es tombé sur un os avec moi. J'en ai rien à faire de ta Mercedes, ta Porsche, tes restos haut de gamme.
Hop hop hop, la combinaison pantalon dans sa housse et les chaussures dans la boite. Retour à l'envoyeur. Je vais me faire un plaisir que de le déposer chez lui directement.
J'ai regardé hier et son appartement n'est pas loin de la boutique. J'irai durant ma pause de ce midi. Je vais encore devoir prendre ma voiture pour ca mais ce n'est pas grave. Il est hors de question que je garde ça chez moi. De toutes façons je n'aurai plus l'occasion de porter ce genre de tenue. Alors autant lui rendre. Il en fera ce qu'il veut. Monsieur a cru m'impressionner ? D'accord je l'ai été. Mais je l'aurai été tout autant si j'avais été manger la bas avec des amis.
Je déteste qu'on me prenne pour la bouche trou. C'est fini.
Mon ex a subit mon passé. Maintenant je sais qui je suis et ce que je vaux. On ne me rabaissera plus jamais.
La dernière personne qui l'a fait et la seule d'ailleurs s'en souvient tous les jours en se regardant dans son petit miroir de merde dans sa cellule. Ca a mis du temps mais au moins il paye.

Bon allez en route, jai le boulot qui m'attend et ensuite déposer mon colis. Eh vu mon humeur du jour il ne va pas falloir que je tombe sur des clients tatillons aujourd'hui.

- Oui Madame, avec ce forfait vous avez internet illimité. Soupirais je au bout de la quinzième explications .... Elle ne comprend rien ce n'est pas possible.
- Non madame, il n'y a pas de risques de hors forfait avec .... C'est compris. Oui même si vous restez la journée sur internet. Je vous en prie ..... Oui suivez moi nous allons ouvrir votre forfait.

Une bonne chose de faite. Elle me soûlait mamy à rien comprendre.

- Oui j'arrive Marc !
Que me veut il ? C'est rare qu'il nous convoque dans son bureau.

- Ferme la porte et assieds toi Clém'

- Bon, qu'est ce qu'il se passe ma belle aujourd'hui ? Tu es d'une humeur de dog allemand ... Me demanda Marc, et à raison.

- Oui excuses moi Marc. Je vais allez me détendre durant ma pause. J'ai 2h Ca va aller.

- C'est par rapport à ton monsieur Lenoir c'est ça ? Fred, et Nath m'ont expliqué. C'est vrai que c'est écœurant mais ta réaction m'étonne. Tu es professionnelle d'habitude. Quand tu t'es séparée de Stephane tu n'as pas réagit comme ça.

- Ca va aller ne t'inquiète pas. C'est le fait de me sentir rabaissée. Tu sais pourquoi .... Lui dis je. C'est un des seul à savoir pour mon passé.

- Je te propose de prendre ton après midi. Il fait soleil. Va te balader, dormir bref ne viens pas cet après midi. Et demain on n'en parle plus. Ok ?! Et refuse pas c'est un ordre de la direction.
Allez hors de ma vue. À demain.

- Mais .... 

- Pas de discussion. File !!!

Je l'embrassais avant de sortir de son bureau. Il a raison je ne serai pas du tout productive cet après midi. Il faut que je règle son problème à l'autre là et après ca ira mieux.

- Je vous laisse les enfants. Je rentre chez moi. Je me sens un peu vaseuse et Marc vient de me donner mon après midi. À demain.

Je n'ai pas laissé mes collègues me répondre je n'avais pas envie de supporter leur air de chien battu ni de supporter leur question ou leur conseil.

Midi et demi. Parfait. Le temps d'aller jusque chez Julien rendre son cadeau empoisonné et je rentre chez moi. A moins que j'aille faire un tour .... Il habite près de la Citadelle. Je verrai ....
Ah oui quand même !!!! Ca en jette. Boulevard de la liberté je connaissais car j'ai une amie du Lycee qui y vivait mais je n'avais jamais fait attention à ce bâtiment. Un immeuble de 4 étages, tout en vitres noires. Je suppose vitres sans teint. On ne voit rien de l'extérieur ... La porte est impressionnante. Double porte avec des barres en cuivre. Je plaints la femme de ménage.
Je ne suis pas étonnée de ne voir qu'un seul nom sur la porte .... Ce n'est pas le genre à avoir des voisins.
Je n'ai pas pensé qu'il se pouvait qu'il n'y ai personne. Il est à Boston. Et tant mieux car je ne voulais pas me retrouver nez à nez avec lui. Il doit bien avoir une femme de ménage ou un concierge.... Enfin quelqu'un.

- Oui vous désirez ??? Me dit une voix féminine dans l'interphone.

- Bonjour, j'ai un colis pour Mr Lenoir.

- Je vous ouvre.

Superbe !!! Entrée en marbre blanc avec des incrustations noire. Un grand lustre noir également. Toutes les ampoules serviraient à éclairer le boulevard en entier .... Et devant moi un escalier double en bois noir. Moderne. Bon, pas mon style mais tout à fait le sien. Ça lui correspond. Aussi froid que lui.
Je suppose que la porte ouverte est la bonne ....

- Bonjour, il y a quelqu'un ?

- Oui entrez !! J'arrive.

Qui est cette femme ? Sa femme ??! Il ne manquerait plus que ça. Je n'ai pas pensé à cette éventualité non plus. En fait je n'ai pensé à rien. Bien qu'il soit connu pour être célibataire. C'est sûrement sa femme de ménage.

- Bonjour. Je ne savais pas que mon frère attendait une livraison. Il ne m'a pas prévenu. Je dois signer quelquechose ?

Merde c'est sa sœur. Je l'ai reconnu de suite.

- Euh non. En fait, Julien m'a prêté une tenue et je venais lui rendre. Dis je toute gênée de me retrouver devant sa sœur.

- Ahhh c'est vous Clémentine !! Enchantée moi c'est Carine. Sa petite sœur. Mais la tenue est pour vous. Il ne m'a pas dit que c'était un prêt quand je l'ai acheté.

- C'est vous qui avez acheté la tenue ? Mais c'est quoi ce bordel ? Je n'y comprend plus rien moi. Il a donc parlé de moi à sa sœur ? Quel culot. Ok, jai parlé de lui à mes collègues et à Claire. Mais ce n'est pas la même chose. Je ne leur ai pas fait acheté ses caleçons non plus.

- Oui et il valait mieux pour toi. Tu permets que je te tutoies ? C'est plus sympas. Vas y entre. Tu ne vas pas rester sur le palier.

Son appartement est vraiment à l'image du propriétaire. Glacial. Froid. Bien que le peu que j'ai pu le connaître il n'est pas aussi froid et glacial qu'il veut bien le faire croire. C'est curieux quand même cet envie de se faire passer pour un connard. Car désolée mais c'est l'image qu'il donne.

- Je ne veux pas vous ... Enfin te déranger. Je venais juste rendre ça à Julien. Je n'en ai plus besoin et je ne le remettrais pas. C'est trop habillée pour moi. C'était très  jolie en revanche. Merci. Mais il connaissait ma taille ??

- Tu sais notre mère est une ancienne mannequin. Donc .... On a été élevés au milieu de vêtement de grands couturiers et Julien a un oeil pour ça. 

- Ah d'accord. Je ne savais pas. En fait je ne connais pas bien ton frère. Cetait la première fois qu'on sortait ensemble. Dis je presqu'en m'excusant. Je ne voudrais pas qu'elle pense que son frère et moi c'est quelque chose d'autre.

- Je sais tout ça Clémentine. Julien m'a expliqué. Tu bosses dans une boutique de téléphonie. Il t'a agressé avec son amabilité légendaire et il t'a invité au resto. Dit elle en rigolant.

Elle est sympa sa sœur. Super jolie mais elle est nature. Je l'aime bien. Ça serait le genre de fille que j'aimerai avoir en copine.

- Oui voilà. C'est ça. Je peux déposer ça où s'il te plait ? Je ne vais pas t'importuner plus longtemps....

- Tiens pose ça là. Sur le canapé. Je dirai à Lauranne de le ranger dans une penderie. Mais tu devrais vraiment le garder. Il te l'a offert. Je le connais il va péter une pile quand il va voir ça. Attend toi à subir sa mauvaise humeur ... Me dit elle avec un sourire et un clin d'œil.

- Je n'en veux pas. Et puis il est occupé à Boston. Il ne s'offusquera pas de ça. Mais qu'est ce qu'il m'a pris de dire ça ...

- Tu veux parler des photos volées ? Ma pauvre chérie .... C'est rien ça ! Il s'est fait coincé comme d'habitude.

- Oui enfin.... Elle ne lui a pas mis un couteau sous la gorge non plus la blondasse. Dis je en repensant à la photo du magazine.
Désolée Carine.  Je n'ai pas à dire ça. Apres tout il n'a aucun compte à rendre à qui que ce soit.

- Hooo toi tu as succombé au charme de mon frère. Me dit elle tout sourire.

- Je dois te laisser. Merci de ton accueil Carine. Bonne journée.

- Attends. Tiens voici ma carte avec mon numéro personnel. Si tu as besoin de discuter, ou si tu veux faire une sortie, n'hésite pas. Je te trouve sympathique et je me trompe rarement sur les gens. N'hésite pas ok. Je compte sur toi. Je suis ici jusqu'à son retour. Je garde ses cactus. Dit elle en éclatant de rire et en me montrant une collection de cactus un peu plus loin.

- Ok. Merci. J'y penserai. Bonne journée.

Et bien elle est vachement sympa sa sœur. Ils ne se ressemblent vraiment pas les deux. Autant elle est blonde autant il est brun. Autant elle est cordiale et sympathique autant il est froid et distant.

Je remontais vers la voiture quand mon téléphone sonna ....
Déjà ??? Il est déjà au courant que je lui ai rendu ses affaires ? Elle n'a pas perdu de temps sa sœur. "Ignorer l'appel" je n'ai pas envie de décrocher. Autant en finir de suite. C'est mieux pour tout le monde.
Mais c'est qu'il insiste en plus. Deuxième appel mais deuxième ignorer l'appel. Je ne décrocherai pas. Même mieux je vais le bloquer. Je serai tranquille.
Finalement je vais rentrer directement chez moi. Je vais aller à la piscine. Ca me détendra.

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