Chapitre 6.5 (extra)
Chapitre 6.5 (suite)
Haruhiko et moi-même sommes en train de revenir à l'hôtel pour pouvoir y déposer les vêtements que j'ai acheté. Puis, dans la même minute, nous nous dirigeâmes vers un endroit dans lequel on pouvait faire une activité que faisaient souvent les étudiants après les cours, en tout cas au Japon.
Nous arrivâmes devant. Haruhiko leva un sourcil étant perplexe de l'endroit. Il avait sûrement tout imaginé sauf celui-ci.
— Un... karaoké ? questionna-t-il.
J'esquissai un sourire. J'avais réussi à amener mon petit-ami dans un endroit où il n'est sûrement jamais rentré. Ce n'est pas choquant, Haruhiko n'a pas une tête à adorer le karaoké. Et il faut dire qu'il n'a pas le temps de faire ce genre de chose. Jeune, il n'a pas vraiment profité de son enfance et de son adolescence. Le pauvre. Haruhiko était bien trop sérieux et il l'était toujours aujourd'hui. J'espère qu'il profitera de cette sortie et qu'il ne pensera pas à son travail.
Nous rentrâmes alors dans le karaoké après les plusieurs secondes de réflexion de mon amant. J'allais ensuite à l'accueil pour demander une salle de karaoké pour deux. La dame de l'accueil nous réserva alors une salle puis elle nous y emmena. Je m'installai sur l'un des canapés et Haruhiko fit de même sur le canapé d'en face. Une serveuse arriva très vite pour prendre nos commandes de nourritures et de boissons si nous en voulions.
— Veux-tu commencer Haruhiko ? demandai-je à mon amant en lui tendant le micro.
— À chanter ? Je t'avouerai que je n'ai jamais fait de karaoké.
— Je m'en doutais. Du coup, dois-je te montrer l'exemple en faisant une première prestation ?
Je le disais en rigolant car je pense que mon amoureux était un minimum futé et qu'il devait savoir comme cela fonctionnait. Montrer l'exemple ici n'était pas nécessaire mais si cela pouvait l'aider à se détendre, autant le faire. Haruhiko était tendu n'étant pas à l'aise dans ce genre d'endroit.
— Attention, j'ai une voix qui porte ! Je suis un pro mon cher en karaoké, une diva même ! plaisantai-je ce qui le faisait légèrement sourire.
Ma vanne lui avait plu, j'avais réussi à lui décrocher un sourire. Le karaoké commençait bien. Je me mis alors à chanter avec la musique en fond.
Haruhiko m'écoutait en silence. Ses yeux rivés sur moi auraient pu me stresser car il avait un regard intense. On aurait dit qu'il me jugeait. Mais même si je savais que Haruhiko n'était pas du genre à examiner le moindre petit défaut chez quelqu'un, je me devais d'assurer devant lui.
Soudain, la serveuse rentra dans notre salle accompagnée de nos boissons mais celle-ci repartit aussitôt en se bouchant les oreilles après avoir posé le plateau sur notre table. Il fallait dire que je ne mettais pas attaquer à une chanson douce.
— Je pense que mon chant ne lui a pas plus, rigolai-je en m'asseyant en face de mon amant qui pouffait discrètement de rire, — Je suis pourtant si doué...
— Si tu le dis, confirma Haruhiko toujours avec un sourire que je lui rendis.
— Tu n'aimes pas ma voix ? demandai-je avec une moue triste.
— Disons qu'elle est spéciale, légèrement fausse. Mais je ne la déteste pas...
Je souriais malgré moi suite à cette réponse. S'en suivit alors une petite heure de karaoké dans laquelle je ne me suis pas du tout ennuyé et mon amant non plus d'ailleurs. Il a même apprécié chanter, lui qui n'avait jamais fait ça au part avant puisqu'il n'affectionnait pas spécialement utiliser ses cordes vocales.
***
Nous sortîmes alors du karaoké pour aller manger un bout. Je l'emmenai ainsi dans un fast-food. Encore une fois, c'était une première pour Haruhiko. Il avait le malheur (ou le bonheur XD) de ne connaître que le luxe dont les restaurants étoilés. Et pourtant, il avait apprécié ce petit repas qui changeait complètement son régime alimentaire.
Ensuite, nous allons au bord de la plage pour faire une petite promenade. La ballade se passa correctement malgré le bruit qu'il pouvait y avoir autour de nous étant donné qu'on n'était pas seuls.
Soudain, sans que je ne fasse attention, je me pris une balle dans la tête ce qui me fit perdre l'équilibre et je me ramassai la tête la première dans le sable. Je me relevai difficilement en touchant mes hanches qui me faisaient mal ainsi que mes genoux.
— Désolé, s'excusa l'adolescent qui repartit aussi vite qu'il était apparu après avoir récupéré sa balle.
Sans discrétion, les gens autour de moi riaient joyeusement de ma personne. Pour eux, ma chute avait ressemblé à un beau plat que l'on ferait dans une piscine. Je ne vous cache pas la honte que j'ai eu à ce moment-là. Et si je mettais vraiment fait mal, auraient-ils ri comme ça ?
J'entendis soudainement un rire qui m'interpellait plus les oreilles que les autres. Je le connaissais bien même s'il était rare de l'entendre. Je me tournai alors vers l'origine de ce son, donc vers Haruhiko qui rigolait sans vraiment se cacher. Un rire grave et honnête. Un rire qui n'était pas comme un autre, il était unique et il lui était propre.
Ma chute était si ridicule que ça pour que cela amuse tout le monde dont mon petit ami ?
— Je suis heureux de t'entendre ricaner car ce n'est pas souvent mais peux-tu arrêter maintenant s'il te plaît, suppliai-je mon amant, — Je suis un peu embarrassé là...
— Pardonne-moi mais c'est parce que tu as du sable sur le visage, m'indiquait-il en essayant de se retenir de s'esclaffer.
Je gonflai mes joues de mécontentement. Mon amant était en train de se moquer ouvertement de moi. Normalement, c'était moi qui me moquais de lui et pas l'inverse. Je n'aimais pas ça même si son rire était un délice à mes oreilles. Je pourrais l'écouter tout le temps si je le pouvais mais Haruhiko n'était pas du genre à rigoler souvent.
J'essayais de m'enlever le sable qui était sur mon précieux visage mais en vain. Mon visage était sale à présent et je n'arrivais pas à tout enlever. Me voyant galérer, Haruhiko s'approcha de moi pour m'aider à m'en débarrasser.
— Merci Haruhiko, le remerciai-je en lui souriant.
Me regardant ensuite dans les yeux, il me rendit mon sourire avec tendresse ce qui me fit rater un battement. J'allais pour l'embrasser mais une main me tira soudainement le poignet m'arrêtant ainsi dans mon geste amoureux.
La main appartenait à une petite fille qui avait l'air désemparée. Je lui donnerais maximum 6 ans. Que faisait-elle toute seule à cette âge-là ?
— Oui ? Qu'as-tu ma belle ? lui demandai-je en m'abaissant à sa taille.
— J-Je ne sais pas où est ma maman, marmonnait-elle en reniflant car elle avait pleuré, — Je me suis perdue... Est-ce que Onii-chan (=grand frère) peut m'aider à la retrouver ?
— Bien sûr, je vais t'aider à retrouver ta maman, ne t'inquiète pas ! la rassurais-je.
Dans un accord commun avec Haruhiko, je pris par la main la petite fille et nous nous en allâmes chercher sa mère.
Après plusieurs minutes de marche, je sentais que la petite fille à mes côtés commençait à se fatiguer et à avoir mal aux pieds. Je décidai alors de la prendre sur mes épaules ce qui la fit rire. Je jouais ainsi le cheval devant les gens autour de nous qui nous trouvaient drôles. Pendant un éclat de rire, je la vis s'arrêter tout à coup pour regarder un marchand de glace.
Elle n'osait pas nous demander de lui en acheter une et pourtant, elle avait faim puisque son ventre gargouillait, légèrement mais assez fort pour que je l'entende.
— Tu veux quel parfum ? lui demandais-je en souriant, — Je vais t'en acheter une.
— Fr... Fraise s'il te plaît Onii-chan, me répondit-elle hésitante.
Je la fis descendre de mes épaules et j'allais partir acheter sa glaces mais Haruhiko m'arrêta en me prenant par le poignet.
— Je vais y aller, reste avec elle pendant ce temps-là, m'ordonna-t-il, — En veux-tu une ?
— Oui, j'aimerais bien s'il te plaît. Cho...
— Chocolat tu souhaites, comme d'habitude, me coupa-t-il soudainement.
— Oui c'est cela, certifiai-je en souriant, heureux qu'il est retenu une chose sur moi.
— Bien, à tout à l'heure alors.
Haruhiko s'en alla au loin vers le marchand de glace pendant que je restais avec la petite fille qui me tenait la jambe de peur de trop s'écarter de moi.
Je me mis à discuter avec elle pour la rassurer et lui garantir que l'on retrouvera bien sa maman. La petite fille était complètement stressée à l'idée de ne pas la revoir. Elle s'imaginait sûrement les pires choses de son côté. La pauvre... je pouvais comprendre ce qu'elle ressentait puisque j'étais moi-même orphelin. La seule famille qu'il me restait était mon grand frère, Nowaki.
Je compatissais pour elle.
Haruhiko revint enfin accompagné de nos glaces qu'il tenait dans ses mains. Il s'abaissât à la hauteur de la petite fille et lui tendit sa glace fraise qu'elle prit avec hésitation car Haruhiko l'intimidait un petit peu.
— ... Merci Onii-chan ! le remercia-t-elle au final avec enthousiasme.
— Onii-chan ? répéta Haruhiko en me regardant perplexe car il n'était pas au courant d'avoir une petite sœur sauf si son père a encore fait des siennes avec d'autres femmes sans qu'il ne le sache.
Je lui souris tendrement pour le remercier de la glace et je lui expliquai ensuite que les enfants (au Japon) ont tendance à appeler les adolescents et les jeunes adultes de cette manière quand ils ne connaissent par leur nom.
Enfin, la petite fille se détacha de moi pour se diriger à toute allure vers une jeune femme qui l'attendait à bras ouverts. Après un câlin et des pleurs, cette jeune femme qui devait être sa mère s'approcha de nous pour nous remercier. Puis elle s'en alla car il commençait à se faire tard, le soleil se couchait déjà.
— J'aime beaucoup les enfants, commentai-je en fermant les yeux esquissant un mini sourire de soulagement.
— ...
— J'aimerai bien en avoir plus tard.
Haruhiko se tourna directement vers moi avec des yeux comme des soucoupes pendant que je le lui faisais un clin d'œil.
— L'adoption existe, rajoutai-je au cas-où vu la tête qu'il affichait, il ne fallait pas qu'il m'imagine avec un ventre rond.
Je me mis à rigoler le laissant sur ce que je venais d'annoncer. L'avenir était encore incertain mais je souhaitais lui faire part de mes futurs projets. Et j'aimerai bien qu'il fasse la même chose de son côté, qu'il me dise tout.
***
Après cette merveille journée terminée, nous rentrâmes à l'hôtel tout fatigués. À peine je passais la porte de notre chambre que je me jetai dans les bras d'Haruhiko pour venir l'embrasser tendrement. Il me rendit mon baiser passionnément en enroulant ses bras autour de ma taille tandis que j'enroulai les miens autour de son cou.
— J'ai une petite faim..., avouai-je en me séparant de lui.
— Nous pourrions manger au restaurant de l'hôtel, proposa-t-il.
— C'est une bonne idée ! Mais évitons d'y aller dans ces tenues que nous avons gardé toute la journée.
— Je vais aller me doucher, dit-il, — Reste ici sagement.
— Oui et j'irai juste après toi.
Haruhiko se dirigea en premier vers la salle de bain avec des affaires dans ses bras me laissant alors seul dans la chambre. Il m'embrassa sur le front au passage me faisant rougir de gêne mais aussi de joie. Je touchai ensuite le haut de mon visage pour y sentir la chaleur de ses douces lèvres. Il avait la particularité de me tourmenter en un rien de temps, juste en effectuant une petite action.
Après plusieurs minutes, la porte s'ouvrît laissant apparaître un Haruhiko habillé d'un beau costume très élégant pour le dîner. Il lui allait comme un gant, il était vraiment superbe... Allongé sur le lit, je ne me faisais pas prier pour le regarder avec intensité.
— Kaito..., m'interpella Haruhiko me sortant de mes pensées.
— Oui !
Il toussota un coup avant de reprendre.
— Tu... Tu as une chose au coin de ta bouche, me dit-il en détournant son regard, apparemment gêné de ses propres paroles.
— Aaaaah !!!! m'exclamai-je en me séchant la bouche puisque je bavais, — Excuse-moi !!!! C'est juste que...
— Oui, me coupa-t-il soudainement, — Je sais.
Pas besoin de paroles avec lui. Il me connaissait si bien. Ou alors, il arrivait à lire en moi comme dans un livre ouvert. Je ne savais point ce qui était, mais j'étais sûr d'une chose, c'était que je n'avais pas eu besoin de finir ma phrase. Il savait qu'il me faisait de l'effet et puis, cela devait se voir avec la tête que j'affichais. Impossible de cacher l'excitation dans mes yeux quand il a ouvert la porte.
À mon tour, je partis me doucher après avoir rassembler mes affaires. Un court instant de détente avec moi-même dans lequel je profitais silencieusement. Je m'habillai ensuite élégamment et sortis de la salle d'eau pour rejoindre mon amant qui m'attendait patiemment en étant sur son ordinateur.
Dès qu'il me vit, il ferma aussitôt son appareil et le posa sur la table de chevet pour venir m'accueillir.
— Tu ne travaillais pas j'espère ? lui demandai-je.
— Non, je trillais les mails que j'avais reçu durant la journée, répondit-il simplement.
— Ah je vois...
— Ta tenue te va très bien Kaito.
En effet, j'étais habillé d'un col roulé noir sans manche et d'un pantalon qui était aussi noir. Des chaussures simples de couleur gris foncé et une ceinture chic marron. J'avais une chaîne en or blanc qui brillait de mille feux autour de mon cou et je portais un châle en satin.
— Merci, je peux te dire la même chose. Tu es très élégant ce soir.
— On y va ? me proposa-t-il tendrement en souriant.
— Oui ! acceptai-je en passant mon bras autour du sien.
Et nous nous en allâmes au restaurant de l'hôtel étoilé. Arrivés là-bas, au dernier étage, un serveur nous reçut avec un grand sourire. Il nous emmena vers une table près de la fenêtre qui nous montrait une vue magnifique sur la ville entière. Il faisait déjà nuit, on pouvait apercevoir les rayons de la lune et quelques étoiles dans le ciel. Les lumières du centre-ville rayonnaient de mille feux. Je ne pouvais me décoller de ce paysage qui s'offrait à moi.
Le serveur nous rapporta des menues que nous feuilletions avec concentration pour choisir une bonne boisson.
— Ramenez-nous le meilleur champagne que vous avez, décida mon amant en lui rendant la carte des boissons.
— Bien monsieur, acquiesça le serveur.
— Et de l'eau s'il vous plaît, ajoutai-je.
— Oui madame.
Attendez ! Pause ! Venait-il de m'appeler madame ?! Oui, je crois. J'en suis même sûr puisque Haruhiko avait arrêté tout mouvement ne sachant pas comment réagir ce qui angoissait un peu le serveur qui se doutait de quelque chose. Vu son expression, il devait avoir l'impression d'avoir dit quelque chose qu'il ne fallait pas. Il nous regardait comme un enfant qui venait de faire une bêtise sans s'en rendre compte. C'était mignon et marrant à le regarder paniquer intérieurement.
— C'est aussi monsieur, lui indiquai-je.
— Oh je m'en excuse monsieur ! Je ne voulais pas vous offenser !
— Ce n'est rien, lui disais-je en souriant pour le soulager.
Le serveur reprit son souffle et il nous retira les cartes des boissons.
— Le meilleur champagne que nous avons et de l'eau, je vous rapporte ça tout de suite, se courba le serveur avant de partir vers le bar.
J'attendais que le serveur soit bien loin de nous pour pouffer de rire tandis qu'Haruhiko esquissait un sourire malgré lui. Cette situation m'avait fait ricaner intérieurement et je relâchais enfin ce que je retenais en moi.
— Il m'a pris pour une femme...
— Il faut se l'avouer que tes vêtements sont un peu féminins Kaito, affirma mon petit-ami.
— Je ne porte pas des vêtements de femme... Je porte juste de beaux vêtements, déclarai-je avec fierté.
— Si tu le dis...
— Je ne lui en veux pas de s'être trompé. De toute façon, ce n'est pas la première fois que l'on me prend pour une femme.
Le même serveur revenu aussitôt pour nous servir le champagne et il repartit aussi vite qu'il était venu car nous ne voulions pas commander pour l'instant une entrée et/ou un plat. Il repassera alors plus tard.
À présent verre en main, tout ce que je voulais faire, c'était de trinquer à ma santé. Mais quand j'allais justement taper mon verre dans celui d'Haruhiko, celui-ci le reposa sur la table pour venir fouiller dans ses poches. Il en sortit alors une petite boîte qu'il me tendit rapidement.
— Je peux l'ouvrir ? lui demandai-je.
— Oui.
Je m'empressai d'ouvrir cette petite boite qui contenait 2 bagues l'une plus petite que l'autre. Je regardais alors Haruhiko avec joie mais aussi avec incompréhension.
— Ce n'est pas une demande en mariage, expliqua-t-il, — Car nous vivons dans un pays qui malheureusement ne l'accepte pas. C'est une promesse...
— Une promesse ?
— J'aimerais que l'on s'engage à passer le restant de nos jours ensemble, déclara-t-il ce qui me fit rougir alors que lui, il semblait montrer aucune émotion, comme à son habitude.
— Haruhiko..., l'appelai-je limite les larmes aux yeux tellement j'étais heureux.
— Alors, veux-tu être à mes côtés ?
— Je resterai avec toi aussi longtemps que je le pourrai Haruhiko, dans les bons tout comme dans les mauvais moments. Je t'en fais la promesse.
— Très bien, souriait-il pour une fois chaleureusement.
Il attrapa la boîte que je tenais dans les mains et il se saisit de la plus petite bague pour la mettre à mon doigt. Puis, il me regardait avec insistance pour que je lui fasse la même chose.
J'avais vraiment l'impression de me fiancer avec lui. Cette idée me faisait légèrement trembler quand je lui enfilais la bague au doigt.
— Et tu me jures fidélité aussi, rajoutait-il soudainement.
— Mais tu me prends pour qui franchement !? Et puis, à ce stade, je me vois mal te tromper vu comment je suis dingue de toi.
En trinquant, nous nous mettons à sourire de nos commentaires qui allaient de soi. Nous avions apparemment tout deux des projets pour notre couple et Haruhiko avait commencé par nous donner une chance de pouvoir justement entamer notre destin. C'était vraiment le début de notre aventure et je suis sûr que l'avenir nous réserve beaucoup de choses.
— Joyeux anniversaire Kaito...
Fin...
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