Chapitre 2
Chapitre 2
Je m'étais lentement et sauvagement rapproché du maître des lieux. Je me suis baissé et j'ai posé délicatement mes lèvres sur les siennes dans un baiser des plus simples mais des plus fougueux.
Ah sah quel plaisir de sentir ce goût si sucré au bout des lèvres. L'embrasser était délicieux. L'embrasser... l'embrasser !
L'embrasser !!
L'EMBRASSER !!!
Je suis en train de l'embrasser !!!
JE SUIS VRAIMENT EN TRAIN DE L'EMBRASSER ?!!!
Non c'est impossible ! En plus, il n'a pas l'air de me repousser. Enfin normal... il doit être choqué. Bon ba Kaito t'es parti pour être renvoyé de ton poste. C'est un record... tu n'as même pas tenu 24h, c'est impensable !
Je me reculai de force de ses lèvres de quelques centimètres. Je décidai alors d'ouvrir mes yeux pour finalement voir l'expression qu'il devait affiché.
Yeux maintenant grands ouverts, je m'attendais à tout sauf à ça.
Il me regardait au plus profond des yeux cherchant peur-être des réponses à ses questions.
Déstabilisé encore par son regard, je voulus partir sachant que je n'avais plus ma place ici mais malheureusement, je tombai aussitôt maladroitement sur lui. Je remarquai après quelques secondes que notre position n'était pas une position adéquate entre un employeur et son employé. Cette position n'était pas professionnelle, loin de là. J'étais assis à califourchon sur lui. J'avais mes mains sur ses épaules et lui, ses mains toujours sur son canapé.
Quand je rentrerai chez moi, je me mettrai en PLS dans mon lit et ne sortirai plus pendant 2 semaines tellement j'ai honte !
J'attendais qu'il me dise de bouger car là, aucun geste et aucun mot mon corps ne pouvait faire. Mais rien ne vint, rien ne sortit. Je décidai alors d'affronter son regard pour l'interroger avec les yeux. Et tous ce que je vis, c'est ses yeux froids qui affichaient une petite flamme naissante.
Je devais rêvé mais je la voyais, comme je voyais ma main tremblée sur sa large épaule.
Pris dans un élan, je reposai mes lèvres sur les siennes plus brusquement que tout à l'heure. Étrangement, il ne me repoussait pas mais le pire, c'est qu'il y répondait. Je décidai alors de passer à l'étape supérieur en approfondissant le baiser. J'entrouvris ma bouche pour y laisser sortir ma langue et lui léchais sa lèvre extérieur. Sentant qu'il avait aussi entrouvert sa délicieuse bouche, je laissai ma langue s'unir avec sa jumelle.
Et c'est là qu'il y eut un choc.
Nos langues s'entremêlèrent ensemble et commencèrent une danse endiablée. Le baiser devenait de plus en plus intense et de plus en plus rugueux. Je ne pouvais qu'aimer ça.
Une de mes mains caressait son torse pendant que l'autre était resté sur son épaule.
Je me séparai de lui haletant, reprenant ma respiration de ce long et tendre baiser.
— Usami-sama, chuchotai-je.
— Kaito..., m'appela-t-il suavement.
Sa voix grave qui prononçait mon prénom était un délice à mes oreilles.
N'avait-il point envie de me repousser ?
Je sentis ses mains m'entourer soudainement le visage puis elles descendirent dans mon cou ce qui me procura des frissons. Il les descendit ensuite dans mon dos pour venir le caresser de haut en bas s'attardant sur ma colonne vertébrale puis il les descendit encore plus bas jusqu'à mes hanches qu'il prit fermement, ce qui me fit gémir de surprise.
Il me regarda tout d'abord étonné puis d'un air satisfait en rapprochant mon corps au sien. Je présume alors qu'il a aimé mon baiser.
Il prit mon menton du bout des doigts et il posa pour la première fois de lui-même, sa bouche sur la mienne. Nos langues se rencontrèrent à nouveau. Le baiser fut plus intense et il dura plus longtemps.
Mon patron décida de se détacher de mes lèvres me faisant pousser un grognement d'insatisfaction et il s'attaqua maintenant à mon cou qu'il lui était complètement offert.
Il faisait nettement plus chaud dans la pièce. Ma température corporelle montait en sentant toutes ses morsures et tout ses baisers dans mon cou qu'il prit le temps de faire soigneusement.
J'étais aux anges avec lui.
Je ne pouvais plus retenir mes gémissements et mes mains lui arrachaient maintenant ses cheveux. Il était en train de me dévorer complètement ce qui n'était pas pour me déplaire, loin de là cette idée.
Je pris son visage entre mes mains et revins poser mes lèvres sur les siennes car elles me manquaient. Je souriais en même temps voyant qu'il y répondait avec plaisir.
Je défis ma cravate et enlevai la sienne juste après. Je fis ensuite glisser lentement sa veste de son corps et la jetai sur le côté. Je déboutonnai ses boutons de chemise et vins caresser son doux torse présentant quelques abdominaux.
Son corps était agréable au touché, il était chaud et doux de haut en bas.
Je me détachai de lui pour lui embrasser tendrement la joue voulant lui faire comprendre toute mon envie qu'il me prenne ici et maintenant.
Je lui léchai ainsi l'oreille et lui déposai un doux baiser au lobe ce qui le fit trembler contre moi. Je crois que j'ai touché la zone sensible, j'en rigolas de joie et d'amusement intérieurement. J'allais pouvoir le titiller un peu...
Je l'enlaçai plus fortement puis je commençai à lui sucer et à lui mordiller l'oreille ce qui m'amusait car il semblait retenir ses gémissements rauques. Apparement, je lui faisais du bien et cela lui plaisait malgré lui. D'ailleurs, je pouvais apercevoir qu'il devenait dur en bas, comme moi.
Cet homme m'excitait au plus haut point.
Je pouffai un peu de rire remarquant sa gêne de prendre du plaisir. Comment puis-je me retenir alors que son souffle doux et ses gémissements rauques viennent à mes oreilles ?
Il tiqua d'énervement après s'être aperçu que je me moquais de lui, il me fit alors basculer pour se retrouver au dessus de moi. Un vrai mâle dominant, j'aime ça ! J'en raffole ! Il déchira d'un coup sec ma chemise et se mit à suçoter mon thorax. Ici et là, il laissait des marques roses et violettes, marquant ainsi son territoire. J'en gémissais presque à sentir sa langue m'embrasser mes bouts de chair rose qui durcissaient de plus en plus.
Juste imaginer ce qu'il allait me faire ensuite fit naître en moi un désir que je n'ai jamais eu, jamais ressenti. Mon empressement se faisait nettement ressentir en bas.
Je le voulais.
Je le voulais pour moi.
Je le voulais que pour moi.
Je voulais que cet homme soit à moi.
— Passez à l'étape supérieur, demandai-je en passant mes mains dans son dos, m'accrochant désespérément à lui en le griffant.
— ...
— S'il-vous-plaît Usami-sama...
Voyant que je le suppliais les yeux humides, il m'embrassa doucement en touchant mes cuisses. Il m'enleva tout ce qui me restait et je me retrouvai à présent nu devant lui.
Il me contempla avant de m'embrasser partout.
Je passai alors la meilleure après-midi et la meilleure nuit de ma vie jusqu'à maintenant au côté de cet homme, du nom de Usami Haruhiko, dans laquelle nos corps ne faisaient plus qu'un.
Fin Chapitre 2
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