Chapitre 1











Chapitre 1


— Aaah que je suis fatigué...

Je m'appelle Kaito Kusama. J'ai 23 ans, je possède des cheveux de couleur noire et des yeux bleus azur. Je fais 1m68 pour 56 kilos. Je n'vais pas me vanter mais je suis extrêmement mignon. Je le sais et il faut se l'avouer. Je fais des ravages du côté des filles et du côté des garçons aussi.



Je viens juste de terminer mes études à l'université de Mitsuhashi à Tokyo.

Et dans cette université, il y'avait mon frère, mon grand frère, Nowaki, qui y faisait ses études juste avant d'être parti au États-Unis.

J'avais appris, peu de temps après, qu'il était sorti avec l'un de mes professeurs, Hiroki Kamijou. Cela ne me dérange pas de savoir que mon frère est gay car je le suis aussi (plus longtemps que lui d'ailleurs) le problème, c'est que cela me fait bizarre de savoir qu'il est sorti avec l'un de mes profs. Heureusement que j'ai terminé l'école.

En ce moment, j'enchaînais les conquêtes mais je n'ai jamais trouvé la personne qui pourrait faire chavirer mon cœur.
Quelle tristesse...

Bref... revenons à nos moutons.

Je suis actuellement devant la porte d'une maison qui était immense. Pourquoi je suis là ? Ba pour le boulot... Il paraît que le maître du lieu cherchait un cuisinier donc j'ai évidemment tout de suite postulé étant bon en cuisine. Travailler dans une famille de riche peut, peut-être, me faire gagner plus que ce que je gagnais déjà.

Je sonnai à la porte.

Rien...

Et bien cela commençait bien dit donc. Il n'y a personne dans cette foutue grande maison qui devait habriter 30 chambres au moins ! (non j'exagère XD)

Je sonnai une deuxième fois, puis une troisième...

Je me retrouvais à violer le bouton de la sonnette à la fin. Que c'est mal élevé de faire ça mais je n'ai pas pu m'empêcher.

Soudain, la porte s'ouvrît. Pas trop tôt ! Un homme fit alors son apparition.

— Bonjour monsieur, bienvenue. Je suis le majordome de cette demeure.

— Se... Sebastian... ?

— Désolé monsieur mais vous faites erreur. Je ne m'appelle pas Sebastian, je me nomme Tanaka.

— Oups désolé Tanaka-san, m'excusai-je en souriant niaisement.

— Votre nom monsieur ?

— Kusama Kaito, répondis-je.

— Vous êtes ici pour le poste de cuisinier ?

— Oui oui tout à fait !

— Bien, alors suivez-moi.

Je suivis alors le majordome.
Nous marchâmes et montâmes des escaliers, à droite, à gauche, devant, derrière. Un vrai labyrinthe cet endroit ! Mais pendant combien de temps allons-t-on marché exactement ??
Où nous nous dirigeons pour que cela soit aussi long ????

— Excusez-moi mais où allons-nous ? demandai-je au final curieux.

— Dans le salon de Sir.

Sir !? Oh je vais rencontré le patron ! L'homme de la maison ! Le maître des lieux ! Quel stresse !!!!!! Je ravala ma salive et essaya de me recoiffer en marchant sachant que mes cheveux étaient en bataille. J'étais pressé ce matin, je me suis réveillé trop tard. Et puis j'avais mal aux hanches (¬‿¬ ) à cause de... comment il s'appelle déjà ? Bon, ce n'est pas le problème...

— Nous y sommes, m'avertit Tanaka.

Le majordome toqua. On entendit à travers la porte un "Oui" qui nous autorisait à entrer. Quel ton grave, froid et sec. Il m'avait donner des frissons.

Tanaka poussa la porte et me fit entrer.

Je ne vous raconte pas ma surprise quand j'aperçus un grand homme brun avec des lunettes, aux traits fins, assis sur l'un des canapés du salon, jambes croisées, me regardant, non me scrutant froidement derrière ses verres. Je ne puis écarté de mon cerveau la pensée qu'il était vraiment beau et qu'il était totalement mon genre.




— Je vous laisse..., dit le majordome en quittant la pièce.

Voyant que nous nous regardions toujours les yeux dans les yeux même après que Tanaka soit parti, je détournai le regard timidement.

— Je suis ici pour le poste de...

  — C'est toi qui a sonné je ne sais combien de fois à la porte ? me coupa-t-il d'un ton énervé.

Oups ! Grillé...

  — Oui c'est bien moi, avouai-je comme un enfant.

  — ...

  — Je suis désolé si je vous ai dérangé monsieur.

  — Usami Haruhiko.

  — ... Et bien, je suis navré de vous avoir dérangé Usami-sama.

  — ...

Il n'était pas du genre amical celui-là.

— Cuisinier tu es ? me demanda-t-il après avoir bu une gorgée de son thé.

  — Oui je suis venu ici pour ce poste...

  — Et bien va me faire un fondant au chocolat.

  — Avec plaisir ! Vous le mangerez quand ? Ce soir ?

  — Maintenant.

  — Maintenant !? m'exclamai-je.

  — Maintenant.

Il veut vraiment la manger tout de suite ?! Vraiment ? Il n'y a pas de problème mais l'inconvénient, c'est que déjà, je ne sais pas où se trouve la cuisine. Je ne sais pas non plus s'il y'a tout les ingrédients pour recueillir à sa demande. Bref... et lui il me demande ça comme ça. Il ne manque pas vraiment pas de toupet ! Je commence à détester les gens riches qui ont ce qu'ils veulent quand ils le veulent.

  — Usami-sama, pouvez-vous me dire où est la cuisine ?

  — Demande-leur...

Demande-leur ? Mais à qui ?

Je me tournai et vis trois servantes sorties de nulle part.

  — Suivez-nous, nous allons vous montrer les différentes cuisines de cette demeure, dit l'une d'elle.

Ah parce qu'il y'en a plusieurs ?! Pourquoi faire ? Je ne sais pas...

Moi qui habitais dans un petit appartement où la cuisine, la salle à manger et le salon était dans la même pièce. Il n'y avait aucune porte, ni aucun mur qui les séparait. J'enviais soudainement mon employeur.

Je me courbai devant lui en signe de respect et je quittai la pièce en suivant ces belles servantes.

Elles me montrèrent plusieurs cuisines et ma chambre où je pourrais m'y changer après avoir finit mon travail.

De tout façon, ce n'était même pas la peine de me faire visiter toute la maison car actuellement, je me souviens juste à peine de l'emplacement de la dernière cuisine que j'ai vu. J'ai une mémoire de poisson rouge et un horrible sens de l'orientation.

Je me précipitai dans la cuisine. Je cherchai alors tous les ingrédients en espérant que cette dernière ait tout car j'ai la flemme et surtout aucune envie d'aller chercher dans les autres cuisines.

Priant pour qu'il y'ait ce que j'ai besoin, je croisai les doigts. Et au final, la cuisine possédait plus que le nécessaire. Je me mis alors à pleurer de joie. Oui, je suis très fatigué pour pleurer de joie mais cela m'arrive souvent.

Je retroussai mes manches et me mis directement au travail car le maître du lieu n'a pas l'air d'être du genre... patient.

Quand j'y pense à cet homme, il ne devait pas avoir beaucoup d'amis vu son caractère froid au premier abord. Cependant, il restait beau et agréable à regarder. Très beau même ! Je me demande s'il a une petite amie, ou un petit ami. S'il est en couple, la personne avec qui il sort doit avoir beaucoup de chance car il est certainement bon au lit.

Juste à cette pensée, je me léchai les lèvres. Je ne peux que l'imaginer me prendre avec son regard de dominant.

— Non mais à quoi tu penses Kaito ! C'est ton patron ! Ôtes-toi ces pensées de la tête ! me disais-je en me tapotant la tête.

Mais il était très beau et séduisant en tout cas. Ça y'est, c'est mort pour moi, il m'a complètement séduit. Je rigolai à vive voix tout seul dans la cuisine.

C'est décidé, même si c'était mon patron, j'avais une profonde envie de le séduire, de l'amadouer. Voilà, ce sera mon objectif ! Et je m'en contrefichais s'il était complètement hétérosexuel. Je le ferais alors changer de bord.

Je le voulais. Et la première étape de mon objectif était de réussir à le faire aimer mon fondant au chocolat.

Je travaillai vite fait et bien fait mon chef d'œuvre.

Je le sortis du four et attendis quelques minutes qu'il refroidisse.

Enfin je coupai une part, la mis dans une belle petite assiette que j'ai soigneusement décoré du mieux que j'ai pu pour que cela soit présentable. J'ajoutai une petite portion de chantilly fait maison à côté puis deux fraises sur la part de gâteau avec en plus un coulis de ce fruit.

Je pense que mon patron aime particulièrement les fraises car il y'en avait plein les placards en plus des yaourts, des jus, des glaces et des coulis.

Quand j'eus fini mon art gastronomique, je le mis sur un plateau avec une théière remplie de thé à la camomille.

Avant de porter le plateau au salon de Usami, j'allai dans ma chambre me vêtir d'un beau costume noir avec une cravate bleue qui fit ressortir la couleur de mes yeux.

Puis je sortis de ma chambre en allant dans le salon.

Avant de rentrer dans la pièce où mon patron m'attendait sûrement sagement, je repris ma respiration haletant et me recoiffai. Je ne l'ai pas précisé mais j'ai fait 5 fois le tour de la maison avant de trouver la salle car je me suis perdu.

Je toquai à la porte et rentrai. L'homme toujours assis à la même place me regarda entrer dans la pièce d'un air mécontent me reprochant de l'avoir fait attendre aussi longtemps. Son regard me déstabilisait complètement.

— Voici le fondant au chocolat que vous m'avez demandé, et j'ai aussi fait un thé à la camomille si vous aviez soif, dis-je en posant sa part de gâteau devant lui avec une petite cuillère.

Il me regarda une dernière fois et prit l'assiette dans ses mains. C'est la première fois que je suis autant angoissé de voir quelqu'un goûter à un de mes desserts. Il prit soigneusement sa petite cuillère en main et coupa un bout du gâteau. Il l'amena à sa bouche lentement me faisant stresser et languir sur place. Il la fit pénétrer dans sa bouche, la referma, la mâcha et l'avala.

Cette scène m'excita et m'angoissa en même temps.

Après avoir mangé mon gâteau entièrement, il tourna sa tête vers moi et me regarda d'un coup froidement.

Il entrouvrit ses charmantes lèvres pour me dire :

— Tu es engagé.

Je sautillai de joie intérieurement dans ma tête après avoir entendu ces mots. Oh que je suis super content !!! Je vais pouvoir commencer à le séduire... euh non... à le servir.
Bien sûr on est là pour ça ( ̄_ ̄)・・・

Bref.

  — Sert-moi un peu de thé, me demanda-t-il sèchement me faisant sortir de mes pensées douteuses.

J'acquiesçai de la tête et lui servis du thé dans sa tasse.

Après l'avoir servit, il prit sa tasse en main et la mit au bords de ses lèvres en fermant les yeux. Cette vue de lui complètement insignifiante me donnait des idées. Des idées pas très catholiques...

Il prit une gorgée avant de l'avaler et reposa la tasse sur la table.

Soudain, sans que je m'y attende, il se pourlécha les lèvres en me regardant.

Mon cerveau se fit la malle. Je ne pouvais plus réfléchir correctement. C'est une invitation ou quoi ?!! Ce geste qu'il a fait innocemment sans arrière pensée repassait en boucle dans ma tête.

Voyant que je m'étais tendu sur place, mon patron me regarda avec des yeux plutôt inquiets.

Mon dieu qu'il était beau... et ses lèvres qui me donnaient envie de les goûter.

C'est à ce moment là que tout est parti en cacahuète.

Sans réfléchir, sans me poser de questions, sans que je puisse m'en empêcher, je m'étais lentement et sauvagement rapproché du maître des lieux. Je me suis baissé et j'ai posé délicatement mes lèvres sur les siennes dans un baiser des plus simples mais des plus fougueux.




Fin Chapitre 1

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